(Fast Bis) Les petites canailles de la Bande à Curley...

[Throma]

LES PETITES CANAILLES DE LA BANDE A CURLEY ET LA MAISON HANTEE
(Who killed Doc Robbin ?)

USA / 1948

Un film de Bernard Carr

Scénario : Dorothy Davenport, Maurice Geraghty & Robert F. McGowan

Montage : Arthur Seid

Photo : John W. Boyle

Musique : Heinz Roemheld

Décors : William Stevens

Produit par : Robert F. McGowan & Hal Roach Jr.

Avec Larry Olsen, Peter Miles, Ardda Lynwood, George Zucco, Eilene Janssen, Dale Belding, Virginia Grey

Durée : 49'

Vidéo : Hollywood Video / 1984 (Durée annoncée au verso : 60 minutes)



Si le processus de reproduction s'appliquait à toutes les tranches d'âge, on pourrait affirmer dans ce cas que les "Little Rascals" ont fait des petits avec la "Bande à Curley".

Ephémère troupe de têtes blondes (à claque) emmenée donc par l'horripilant Curley, un marmot rouquin à casquette, elle fut vedette de deux métrages entre 1947 et 1948 et puis après, direction pôle anski (l'ANPE pour mineurs). Deux bandes difficilement tenables qui, par on ne sait quel miracle, connurent une exploitation en vhs via "Hollywood Video".

"Who killed Doc Robbin ?", second et dernier témoignage de leurs "exploits" est un pur produit de son temps. Humour des Grands Anciens, racisme banania,épouvante de grand papa, etc.
Sur ce dernier point, l'alibi fantastique est le suivant : un manoir est hanté par un homme en costume de gorille. Oui, c'est moche.
C'est précisément dans cette bâtisse de mauvaise augure que s'introduisent Curley et ses sbires à salopette, ceci pour démasquer le meurtrier dudit Doc Robbin (George Zucco quand même). Là dessus, boumbadaboum : squelette dans le placard ; pifpafpouf : bruits de tonnerre ; agahagah : portrait avec les yeux qui bougent.
Et donc un énième gorille.

Et comme si la déferlante simiesque ne suffisait pas, on lui a flanqué un chimpanzé. Et là, humour esclavagiste pas (champ de) coton :
Deux petits noirs accompagnent la bande. J'ai dit "accompagné". Pas "intégré", faut pas pousser non plus. L'un des deux trouve le moyen de s'enfermer dans une machine à laver. Il en ressort lessivé et plus immaculé qu'une toge du KKK. Qu'un mouchoir de DSK. Tout blanc quoi. Déjà c'est drôle mais en plus le chimpanzé lui chimpe ses frusques.
Bien entendu, Curley et ses potes le confondent avec !

A part ça, peu de chose à relever de cette production insipide, agaçante. Déjà irritante naturellement, la ribambelle de marmots est doublée dans la version française par des adultes. Une raison supplémentaire pour les prendre en grippe. Une VF qui recèle d'ailleurs plus d'une connerie dans sa bande puisque des musiques additionnelles plus modernes viennent chevaucher les pistes d'origine. Y compris un emprunt fulcien issu de "La maison près du cimetière". On savait cette pratique de pillage musical très répandue dans le milieu de l'édition vhs mais là, chapeau bas : incorporer ça à un film familial, fallait avoir des couilles (de gibon).
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[Valor]

Ah ben malgré ce que tu en dis, ça me donne envie de le voir !

Mais c'est sûr que ça peut pas valoir Who Killed Cock Robin? !

[mallox]

En tout cas le papier de Throma m'a bien fait rire. (même si perso j'ai pas envie de le voir ! Ni la série de films originaux d'ailleurs ! - ou alors un bout de celui-ci pour entendre la zik de Rizzati surgir. )
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[flint]

J'ai cru que le titre était "Les petites canailles de la bande dans Curley", mais non, ouf, ce n'est pas un porno pédophile !

[Throma]

Sinon, je vous rassure, le premier volet est encore pire. Ici, plus de cadre propice au fantastique, qui permettait de faire légèrement passer la pilule.
Juste des gags de môme insupportables.

https://www.youtube.com/watch?v=IWtOkO-UmuU


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