[M] [Critique] Ghidorah

 
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mar Oct 31, 2006 8:43 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Ghidorah Répondre en citant

new_noel




San daikaijû : Chikyu saidai no kessen. 1964.
Origine : Japon
Réalisation : Ishirô Honda
Avec : Yosuke Natsuki, Yuriko Hoshi, Hiroshi Koizumi, Akiko Wakabayashi...


Difficile de faire le résumé d'un film comme Ghidorah qui constitue certainement l'un des épisodes les plus surréalistes des aventures des gros monstres japonais. Réalisé par Ishirô Honda, principal réalisateur des Godzilla, le film ne nous présente pas moins de quatre monstres géants ! En effet, la nature est détraquée, des comètes se sont écrasées sur Terre et ont libéré Ghidorah, le monstre volant tricéphale ainsi que Radon, le volatile géant. Jaloux, Godzilla sortira de l'océan pour faire ravaler son bulletin de naissance au seul Radon, un ennemi séculaire du lézard géant. Mais Ghidorah, laissé seul, n'est pas un comique, comme nous en averti cette princesse en exil dont l'esprit s'est retrouvé possédé par des télépathes martiens au moment où son avion explosait en plein vol suite à un complot qui continuera malgré les monstres et malgré le changement d'identité de la belle princesse. Blague à part, Ghidorah risque bien de détruire la planète, comme il l'a fait il y a 5000 ans sur Mars, et ça serait bien que Godzilla et Radon fassent équipe pour déjouer ses plans. Quitte à les laisser piétiner le Japon, qui n'en est plus à une destruction près. Mais comment les convaincre ? Deux princesses lilliputiennes prêtresses sur "L'Ile des Enfants" en visite dans l'archipel nippon ont l'idée de convoquer Mothra, le papillon géant qui n'est ici encore qu'une chenille (géante aussi). A charge pour lui de convaincre les deux autres pour s'allier contre le terrible Ghidorah.



Mais avant ça, il faudra attendre une bonne heure qui n'en est pourtant pas moins fort plaisante, tellement cette intrigue délirante fourmille d'idées tordues. Toutes les scènes avec les prêtresses de Mothra sont mémorables, avec ces deux mini femmes qui disent la même chose de façon synchronisée, et qui ne rechignent pas à pousser la chansonnette quand il le faut, ce qui autorise des scènes complètement décalées sur "L'île des enfants", où les autochtones dansent pour célébrer le culte de Mothra. L'intrigue relative à la princesse devenue martienne a ceci d'avantageux qu'elle nous apprend l'historique de Ghidorah (dont il s'agit de la première apparition à l'écran) et nous précise donc les périls incroyables qui menacent le monde et qui ont contribué à la fin de la civilisation martienne. Limite métaphysique. Autant dire tout de suite que les vilains terroristes qui cherchent encore bassement à assassiner la princesse sont complètement à côté de la plaque. Heureusement, un flic le sera aussi, il aidera donc la princesse tout en amenant le film sur des rives policières que l'on ne s'attendait pas à trouver. Quand à Godzilla et Radon, et bien ils se foutent sur la gueule, pour leur plaisir et pour le notre, tout en détruisant tout. On notera tout de même une scène où les deux gros monstres, sous les yeux d'un Mothra tournant la tête de gauche à droite, se renverront réciproquement un rocher. On en conclue que nos monstres sont donc sportifs, et aiment le volley-ball. Tout ça c'est très bête, certes, mais ça meuble plus qu'efficacement un film au scénario décidément riche en rebondissements naïfs que les amateurs apprécieront.



Puis arrive donc la fameuse dernière demi-heure, tant attendue. Ca démarre fort : il faut voir Mothra converser avec Godzilla et Radon, le tout traduit par les deux lilliputiennes. Le combat tant attendu respectera ses promesses et inclura de façon sensiblement égale les quatre protagonistes, dont les capacités seront respectées. Quelques piques comiques (Godzilla qui se fait griller le fessier) atténueront le côté kitsch et amuseront le spectateur.
Quota largement rempli donc pour ce Ghidorah dont le spectateur de bon goût ne peu qu'apprécier la volonté d'en faire toujours plus. Comme quoi, la peur du péril atomique, typique du Japon et à de série des Gozilla, ça a du bon.



7/10

Accroche : L'Armaggedon approche... Heureusement, Godzilla est là !
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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2006 10:02 am    Sujet du message: Re: [critique] Ghidorah Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:
Accroche : L'Armaggedon approche... Heureusement, Godzilla est là !


Il est joueur et taquin, le Walter! new_noel

C'est vrai que ce que tu décris là a l'air riche et copieux mais j'ai moi-même un peu de mal avec ce genre de films quand même souvent plus chiants que drôles... L'histoire que tu décris me rappelle quelque chose en plus; me demande si je l'ai pas déjà vu celui-là! Faudra que je vérifie dans mon stock de VHS ex-gaillardes.
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mer Nov 01, 2006 10:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que ces films peuvent être chiants. Mais celui-ci est tellement éxubérant qu'on ne peut que l'apprécier... C'est sûrement le mieux, dans ce que j'ai vu des Godzillas.
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MessagePosté le: Mer Nov 22, 2006 6:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:
C'est vrai que ces films peuvent être chiants. Mais celui-ci est tellement éxubérant qu'on ne peut que l'apprécier... C'est sûrement le mieux, dans ce que j'ai vu des Godzillas.


lesquels as-tu vu?
lesquels (dé)conseillerais-tu?

pour ma part, j'ai visionné:
- godzilla 1er du nom : le classique...

- godzilla vs mothra* (1964) : excellent souvenir d'une grosse mascarade kitchissime, c'était probablement celui qui a introduit les jumelles liliputiennes et le combat contre les larves de mites vaut bien le detour

- godzilla vs mothra - battle for earth : je l'ai pris en pensant retrouver le précédent. grossière erreur, il s'agit d'un film bien plus récent et sans intérêt

- godzilla vs megaron : épisode moyen et assez satisfaisant

- godzilla vs ebirah* : un film d'aventure totalement vide où les scénaristes on dû être informés sur le tard qu'il s'agirait d'un kaiju eiga et balancent à la fin le gros lézard contre une crevette géante dans ce qui n'arrive pas à se faire passer pour autre chose qu'une piscine... un calvaire en dehors de la scène de volley-ball/water-polo entre godzilla et ebirah



* qu'on peut traduire respectivement par "mitos" et "crevettos"....
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mer Nov 22, 2006 10:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, pour ceux dont je me souviens :

Godzilla premier du nom aussi, donc de 1954. J'avais trouvé ça un peu trop classique, sans grand relief, et à vrai dire un peu chiant.

King Kong contre Godzilla (1962) : y'a la critique sur le site. C'est du n'importe quoi, mais c'est assez décomplexé.

Godzilla contre Mothra (1964), j'avais déjà plus apprécié, même si à l'époque je n'étais pas forcément aussi receptif que maintenant à la surrenchère du type "lilliputiennes chanteuses".

Godzilla contre Hedorah (1971) : Alors celui là... Bon, c'est à voir, sachant qu'Hedorah c'est le monstre de la pollution, certes, mais c'est surtout le monstre quasi-lovecraftien, indescriptible. Il ne ressemble vraiment à rien :



Godzilla contre Mechagodzilla (1974). J'avais été assez déçu : un combat assez classique, j'en attendais tout de même plus du pourtant réputé Mechagodzilla.

Godzilla contre Destoroyah (1995) : Là c'était du bon : ça n'a pas peur d'en faire trop, c'est pourtant annoncé comme étant la mort de Godzilla (qui risque d'imploser pour de sombres raisons écolo).

J'en ai vu d'autre, mais je dois dire que j'en tendance à me mélanger les pinceaux dans toute la série (et puis le Godzilla de Schumacher, je ne le compte pas dedans). Surtout avec d'autres films du genre, comme le danois Reptilicus ou le coréen Yongary (tous deux relativement moyens).
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