[M] [Critique] Vivre pour Survivre

 
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2007 1:04 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Vivre pour Survivre Répondre en citant

Death4u a écrit:
Le White Fire est un diamant si gros et si brillant qu'on dit qu'il brûle ceux qui l'approchent. La Rumeur veut qu'il soit caché à Istanbul, et le voleur Beau Donelly décide de s'en emparer. Il n'est pas seul sur le coup : Sophia, une terroriste italienne, Yilmaz, un militaire Turc, et Noah, un tueur professionnel, sont également sur la piste du légendaire diamant.

Jean Marie Pallardy est un réalisateur discret, après avoir réalisé un brochette de film porno et quelques navets, il se lance dans le tournage de ce qui reste encore un des films les plus incroyables de l'histoire du cinéma.
Incroyable car contrairement à ses films précédents, Jean Marie se lâche complètement sur ce tournage, faisant abstraction des règles les plus élémentaires en matière de cinéma, il réalise un film surréaliste où chaque scène, chaque plan est une véritable une débauche d'incohérences et de non sens.
Dans White Fire on trouve en vrac :
- Des combats aux chorégraphies improvisées.
- Un montage haché aux raccords foireux (détail peu étonnant étant donné l'absence de monteur dans le générique de fin).
- Un héros qui tombe amoureux d'une femme qui subit une opération de chirurgie esthétique pour devenir le sosie de sa soeur !
- Un doublage français qui semble effectué par des russes.
- Des décors et costumes en carton du plus bel effet.
- Des scènes dans les rues d'Istanbul tournées sans autorisation où les passants font office de figurants (eh oui c'est tout bête mais ça fait de sacrés économies) et saluent la camera.
Un film qui réserve même son lot de scènes gores avec entre autre une baston bien sympathique à la tronçonneuse...
En résumé une vrai perle pour tous les amateurs de Z



Puisqu'il y a une critique, ce texte n'est pas à publier :



Vivre pour survivre (aka White Fire). 1984.
Origine : France / Turquie / Royaume-Uni
Genre : Aventure / Action
Réalisation : Jean-Marie Pallardy
Avec : Robert Ginty, Belinda Mayne, Fred Williamson, Jess Hahn...


Jean-Marie Pallardy, habitué du porno à qui l'on doit notamment L'Arrière-train sifflera trois fois signe là l'un de ses quelques films non olé olé. Et le résultat, prenant pour titre une chanson de Daniel Balavoine (hasard ?) et co-produit par la Turquie, dépasse toutes les plus folles espérances des amateurs de série Z ! L'histoire, d'abord, incohérente et brouillonne à souhait, incorporant divers personnages qui ne sont clairement là que pour embrouiller davantage l'intrigue, nous présente Bo et Ingrid Donnelly, deux américains vivant à Istanbul et qui cherchent à s'enrichir en mettant main basse sur le White Fire, le plus gros diamant du monde, tellement étincellant qu'il brûle quiconque vient à le toucher ! Mais ils ne sont pas seuls sur le coup, et l'exploitant d'une mine, une trafiquante italienne ainsi qu'un flic pourri sont sur les rangs.
On se fout donc complètement de cette intrigue, qui n'est qu'un prétexte pour aligner des scènes d'une bisserie totale et d'un amateurisme stupéfiant. Pallardy use et abuse des effets les plus nases du cinéma, à savoir le ralenti (dès l'introduction), le flash-back malvenu (l'introduction aussi), le zoom, le dézoom et même quelques zooms enchaînés les uns aux autres dans un effet clippesque MTV années 80 proprement aberrant. Le montage n'est pas en reste et demeure très hasardeux, très discutable et souvent pas très regardant sur les raccords. Quand à la musique et à la chanson White Fire, elle est pour le moins immonde et mise n'importe où, soulignant parfois de façon exagérée des séquences romantiques qui ne demandaient pourtant qu'à faire tête basse.



Avec cette fascinante technique d'une rare étrangeté (c'est bien ce mot qui convient), Pallardy filme donc son improbable intrigue, bourrée jusqu'à la gueule de scènes typiquement bis. Le réalisateur ne lésine pas sur le gore, et y va à fond les manettes, pour un film d'aventures : un homme se fait scier l'entrejambe à la scie éléctrique, d'autres se battent à coup de tronçonneuse, un autre est empalé etc etc... Bien des films dits d'horreur ne présentent pas la moitié du volume sanglant de Vivre pour Survivre ! Quand à l'action, c'est un peu plus décevant (le grand public est relativement plus habitué à en voir), mais tout de même bien fourni : explosions, bagarres, fusillades. Tout y est, et on peut donc passer au sexe ! Là-dessus non plus, Pallardy n'a pas de scrupule, et aime à désapper ses actrices (moches mais bien pourvues) plus que de raison. Notamment bien entendu Ingrid Donnelly (Belinda Mayne), qui sera tout proche de l'inceste avec son frère Bo, ce dernier s'amusant à lui voler ses vêtements à la sortie d'un bain de minuit et à lui avouer que si elle n'était pas sa soeur, tiens, il lui ferait bien sa fête ! Mais qu'à cela ne tienne, puisqu'il y parviendra quand même ! En effet, suite au meurtre d'Ingrid, il dénichera illico un autre blonde dans un bar, qu'il enverra se faire modifier le visage chez une chirurgienne esthétique, par ailleurs directrice d'un harem de hippies attardées ! Devenue le sosie de feu Ingrid, la nouvelle sera donc taquinée par Bo, et servira également à déjouer les plans des autres prétendants au diamant White Fire. Ce sont des gens de peu de morale, avec mention spéciale au personnage campé par Fred Williamson, le flic qui n'hésite pas à menacer une fille de la violer devant ses amies pour obtenir des révélations, ou qui se bat en imitant Bruce Lee, mais uniquement au niveau des mains ! On croit rêver, et pourtant non... Tout dans ce film est du même tonneau. Le jeu d'acteur est plus qu'approximatif, tant dans les voix des acteurs (avec des accents outranciers sortis d'on ne sait où) que dans leurs choix, avec tous ces seconds ou même troisièmes rôles entièrement composés de turcs aux grosses moustaches arborant fièrement des chemises ouvertes au niveau de la poitrine ! La classe méditerranéenne des années 80 est bien là, assurant le côté exotique de la chose filmique de Pallardy, qui en plus dispose de décors tout ce qu'il y a de plus atypiques. On gardera ainsi un souvenir ému du siège high-tech de la compagnie minière, qui ressemble à vrai dire davantage à un vaisseau Enterprise au rabais qu'à un bâtiment classique. Sans parler des gardes avec leurs casques de Dark Vador sur la tête, ou encore de la combinaison rouge vif de leur chef, joué par Gordon Mitchell...

Que dire sur ce film ? Vivre pour Survivre est incroyable de complaisance, d'idées tordues et de mise en scène complètement à la ramasse. Et pourtant, on ne s'y ennuit pas une seconde : on regarde, stupéfaits, ce spectacle sans aucun équivalent connu.



Dernière édition par Walter Paisley le Mer Jan 03, 2007 4:36 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2007 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

y a bien 2 critiques de "la longue nuit de l'exorcisme" ...
d'autant que la tienne est terriblement construite; ce serait dommage, non?
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Throma
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2007 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'autre tient plus de l'enumeration qu'autre chose. Ce serait dommage de pas publier la tienne icon_wink
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2007 3:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

oui et puis l'autre était d'un chroniqueur qui n'a participé qu'une fois, de plus il avait posté peu de temps apres la meme sur ohmygore icon_confused, je l'aurai su avant je ne l'aurai pas mis en ligne (car la meme chronique sur differents sites je vois pas l'interet)

Donc ça serait mieux que je la supprime carrement et que je la remplace, si tu n'y vois pas d'incovenient ico_mrgreen
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2007 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Non, pas de problèmes, et puis au moins y'a déjà les captures.
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