mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Avr 24, 2007 4:28 pm Sujet du message: [M] [Critique] Killing Birds/L'attaque des morts-vivants |
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Titre : L’attaque des morts-vivants/Killing Birds/Zombie 5 (Uccelli assassini)
Réalisateur : Claudio Lattanzi & Joe D’amato
Année : 1987
Genre : Horreur
Pays : Italie
Acteurs : Leslie Cumming, Robert Vaughn, Lara Wendel, Lin Gathright, James Villemaire…
Un homme de retour à l’improviste ( ?) du Vietnam découvre un homme allongé en compagnie de sa femme sur son lit. Il pète les plombs et dans un accès de fureur leur tranche la gorge et les lacère à grands coups de couteaux. Il épargne cependant la vie à son fils témoin de la scène avant de se voir agressé par un vautour et arracher les yeux… ( rien qu’à raconter, c’est n’importe quoi )
Près de vingt ans plus tard, de jeunes étudiants en ornithologies viennent chez le professeur Brown (Robert Vaughn), un étrange ornithologue aveugle qui semble avoir beaucoup de choses à leur enseigner, mais qui semble également cacher bien des choses... Bientôt des zombies vont faire irruption, tuant les jeunes un par un ...
Cette attaque des morts-vivants n’est pas loin d’être nulle. Pas loin, mais saluons tout de même au passage Joe d’Amato sans qui le cinéma Bis ne serait peut-être pas tout à fait ce qu’il est et qui, somme toute, contribua toute sa carrière durant, à sa vitalité. Certes D’amato n’a pas l’once du talent d’un Fulci et si ce bon Joe tenta de relever la tête d’un Lucio mal en point en fin de carrière, il n’en demeure pas moins que le niveau général de ses films, et encore lorsque l’homme est en forme, atteint à peine celui d’un Fulci moribond.
De quoi est-il question dans « Killing Birds » ? De pas grand-chose en fait, d’autant que même venu alléché par la viande, on repartira le ventre creux, juste un peu attristé (même pas en fait) de voir ici se perdre Robert Vaughn qui dans le costume blanc qu’il porte tout le film fait tellement pâle figure, que doté de ses lunettes noires d’aveugle, on pourrait presque croire à une variation sur « l’homme invisible ». Trêve de plaisanteries et même si le film s’y prête assez souvent quand même, aucun autre acteur ne viendra relever le niveau de la star ici convoquée.
Pareil, on se détachera rapidement de l’histoire qui quand on la voit pas venir depuis le début, avec cet ancien vétéran du Vietnam ayant un jour pété les plombs et que tiens donc, on retrouve aveugle -
Pas vrai, c’était donc lui ?! – devenu alors ornithologue, et l’on tentera pour la forme de se replier rapidement sur l’horreur, ce qui sera également peine perdue, tant on en sera également pour ses frais. Il n’y aura aucune intensité, même si on apercevra un ou deux plans correctement torchés dont un lent zoom arrière du jardin au salon de l’étrange personnage aveugle (mais que c’est palpitant !).
Peu de gore donc, et même pour ainsi dire, pas du tout, d’un monsieur pourtant surnommé « ketchup » qui aurait omis d’aller faire les courses.
A l’heure du film quelques Zombies sortiront bien de nulle part (là, c’est bien le terme exact), briseront bien quelques cloisons ici et là les bras ballants, mais alors dans une espèce d’indifférence totale et pour le spectateur et pour les acteurs qui ma foi ne s’en laisseront pas compter pour autant, on est bien content pour eux, mais pour nous, il faut bien dire que c’est la bérézina d’autant plus alors qu’il semblait qu’il se passerait enfin autre chose de plus physique que tout ce que l’on aura subit au préalable. Pas du tout, tout ça n’a ni de queue, ni de tête, ni de rythme, ni d’âme, ni même de raison d’être sinon que de tourner en rond à ressasser les fonds de culottes de la zombie thématique ici trop proche du néant.
Dire qu’après un petit préambule qui met à peine en appétit, on doit se taper (la panse avec, mais vraiment trop peu aussi) près d’une heure de bavardages ineptes sur le monde des jeunes et leur problème de communication avec autrui, notamment, ‘l’homme, la femme et leur dualité’ (palpitant je vous dis), ainsi que des racontars abracadabrants sur le monde des oiseaux de proie (Ce sont encore les oiseaux les mieux mis en valeur dans le film), qui prêtent à sourire, tant même pour le néophyte ça semblera trop grossier et se dira simplement qu’il en connaît autant que l’ornithologue.
Etrangement, je suis arrivé jusqu’à la fin, avec le sentiment d’avoir vu un très mauvais film de Lucio fulci, mais à la fin quand même… et en plus, je l'avais déjà vu.
Note : 3/10
Accroche : Joe n’a pas fait les courses… _________________

Dernière édition par mallox le Sam Avr 28, 2018 10:17 am; édité 1 fois |
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Walter Paisley 99 % irradié


Inscrit le: 27 Nov 2004 Messages: 1332 Localisation: Place du Colonel Fabien
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Posté le: Sam Oct 06, 2007 8:24 pm Sujet du message: |
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C'est effectivement complétement inepte, ce film. Ca commence comme du vague giallo pour se poursuivre après de longues palabres estudiantines (pendant la majeure partie du film) par une histoire zombies avant de se terminer par une bonne vieille malédiction familiale. Ca n'a aucun sens, aucune logique. Les fameux oiseaux du titre sont issus de stock-shots.
Du coup, ce qui frappe, c'est l'indifférence totale face au spectacle. Personne n'y croit : les acteurs sont atroces (aidés par la VF et par des dialogues stériles qui consistent en partie à faire dire aux personnages ce qu'ils voient : "oh, une épave !", "oh, une maison abandonnée !", "oh, un générateur !" ), les zombies sont deux ou trois à tout casser (mais ils arrivent à briser un mur, monter sur un toit et passer à travers la toiture), les scènes d'action sont téléphonées ("mince, j'ai oublié de reprendre l'ordinateur ! je vais le chercher !)" et y'a même un gars qui trouve le moyen de mourir comme une merde en s'étranglant tout seul.
Quand au gore, je ne sais pas si ça a été censuré ou pas (après consultation de DevilDead, on dirait bien que oui), mais la version diffusée par Cine FX est absente de toute trace de sang
Franchement lamentable. |
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