[M] [critique] Massacre à la Tronçonneuse : La Nouvelle...

 
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PLISSKEN
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MessagePosté le: Dim Mar 20, 2005 5:55 pm    Sujet du message: [M] [critique] Massacre à la Tronçonneuse : La Nouvelle... Répondre en citant

Texas Chainsaw Massacre - The New Generation



Année : 1994

Origine : USA

Réalisateu r: Kim Henkel

Principaux acteurs :
Renée Zellweger : Jenny
Matthew McConaughey : Vilmer
Robert Jacks : Leatherface
Tonie Perensky : Darla
Joe Stevens : W.E
Lisa Marie Newmyer : Heather
John Harrison : Sean
Tyler Cone : Barry
James Gale : Rothman
Chris Kilgore : Rothman's Chauffeur
Vince Brock : I'm Not Hurt
Susan Loughran : Jenny's Mother
David Laurence : Jenny's Stepfather
Grayson Victor Schirmacher : Grandfather
Jeanette Wiggins : Woman Eating Chocolates

Histoire : Le soir du bal de promotion, suite à des tensions relationnelles, un groupe de quatre jeunes gens quitte la soirée et roule à travers la campagne jusqu’à une collision dans les bois, à la suite de laquelle ils vont avoir affaire à une famille de psychopathes cannibales.

Notre belle famille…

L’histoire de Massacre à la tronçonneuse est maintenant connue et a servi de modèle à de nombreux autres films, Henkiel co-scénariste de ce film de légende, nous présente ici sa version du scénario qu’il a rédigé avec Tobe Hooper il y a maintenant plus de trente ans.

Si le pitch de base n’est pas tellement différent du monument de Hooper, le film de Henkiel est très différent sous un certain nombre d’aspects, je passerai sur le prétexte scénaristique qui va permettre à ce groupe de jeunes d’être confronté à l’horreur (ils embarquent tous dans la voiture d’une fille qui part rouler à tombeaux ouverts en réaction aux infidélités de son petit ami), qui vaut ce qu’il vaut c'est-à-dire pas grand-chose, pour préciser d’ores et déjà que le point de vue sur la famille de dégénérés va ici être différent. Leatherface tout d’abord s’efface au profit des autres membres de la famille et en particulier du chef de famille (l’homme à la jambe bionique qui peut être actionnée par télécommande…).

Notre bonne vieille tête de cuir est ici réduite à un rôle de travesti maniant de temps à autre la tronçonneuse et se faisant maltraiter par les autres membres de la famille. Autant préciser que si Leatherface n’est pas dans l’original le membre le plus influent, il n’en est pas moins le plus charismatique, pouvant déchaîner une violence rendue plus sordide encore par son aspect physique et ses réactions épidermiques. Ici, ce n’est qu’une vieille bonne femme, qui ne cesse de geindre à la moindre taquinerie de ses frères de massacre. Parlons-en des frères, entre l’homme à la jambe bionique qui en fait tellement que l’on ne peut adhérer bien longtemps à sa folie et celui qui incarne le simple d’esprit et dont la transparence est un modèle du genre (à tel point qu’on l’oublie dès lors qu’il disparaît de l’écran). Je ne parle même pas de Darla, dont on se demande ce qu’elle vient foutre là.

Ce ne serait rien si ces personnages avaient des réactions un tant soit peu intéressantes mais l’action est faite de n’importe quoi, on enferme Jenny, on la ressort, on l’attache, on s’en désintéresse parfois même. Bref du n’importe quoi, là ou l’héroïne du film de Hooper sentait sa mort arriver dans une ambiance macabre et grotesque, Jenny est ici confrontée à des acteurs qui gagnent du temps pour permettre à la justification de ces meurtres de venir se présenter, Rothman, un français semble-t-il (qui lit le Figaro - je ne sais pas comment il faut interpréter cela) responsable de la mise en place de cette « famille » (pré-production d’une émission de télé-réalité ?).

La lassitude cède alors la place à la haine tant le script de base est galvaudé au profit de la moderne toute-puissante obligation de donner une explication au meurtre (si possible à base d’hommes riches voulant découvrir de nouvelles sensations); là ou Hooper nous tenait à la merci de personnages dont la folie s’intégrait dans le quotidien et dont l’abomination des actes nous laissait sans voix, Henkiel nous montre une bande de dégénérés insipides qui passent leur temps à se battre et en fin de compte peu effrayants; les vaines tentatives d’ancrer l’horreur dans le trivial en les montrant acheter des pizzas achève de ridiculiser un film ou la tronçonneuse résonne en fin de compte peu.

Déception ultime, comment accepter que Bubba soit juste un des sbires de la bande alors qu’il incarne le film dont on est censé assister au remake, comment supporter que le personnage (dont l’attrait pour le travestissement est mieux traité dans les autres films car plus discret) soit affublé de masques discount, et incarné par un personnage aussi pusillanime que Jenny peut faire se rasseoir en élevant la voix ?

Je passe sous silence la fin qui est ce qu’il y a de pire dans ce film, celle-ci allant au-delà de ce qu’avait filmé Hooper pour remettre le couvert avec Rothman et nous achever avec l’intervention d’un avion aussi inintéressante qu’incongrue.

D’un point de vue de la réalisation, c’est de facture assez classique, sans virtuosité particulière, le grain qui avait si savamment participé au succés du film original cède ici à quelque chose de passe-partout bon marché (quand même meilleur que le grain téléfilm du III).
Le rythme intrinsèquement lié aux personnages s’enlise vite et les acteurs sont impuissants (même si Zellweger n’est pas mal dans le rôle de Jenny) à donner un quelconque relief à des personnages qui semblent improvisés au fur et à mesure et dans des scènes au mieux insipides, au pire ridicules (le duel de télécommandes, la poursuite sur le toit, l’avion).
Un massacre certes mais sans tronçonneuse…

2/10


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MessagePosté le: Lun Mar 21, 2005 12:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Moi, quand je l'avais vu à l'époque, j'en avais été horrifié tellement c'était nul. Je m'étais même demandé comment on pouvait faire aussi mauvais que ça.
Voir Matthew McConaughey en rôle de psychopathe dans une version téléfilmique de "Massacre à la tronçonneuse" donnait à réfléchir sur sa propre santé mentale sur le moment du visionnage.
Je me souviens que c'était à l'époque où je n'avais pas encore vu beaucoup de films d'horreur (ma mère m'interdisait de les regarder, c'est un comble tout de même!) et j'étais persuadé, tellement j'étais excité à l'idée de voir un film d'horreur, qu'aucun ne me déplairait (faut dire que j'étais sacrément candide à l'époque). Et paf! Enfer et damnation! Je n'en arrivais pas à croire mes yeux, un Matthew McConaughey essayant d'imiter Leatherface dans un univers multicolore dégueu.
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