[M] [Critique] Sexy Cat

 
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Throma
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MessagePosté le: Lun Juin 30, 2008 8:07 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Sexy Cat Répondre en citant

Sexy Cat - 1972

Origine : Espagne
Genre : Giallo
Un film de Julio Pérez Tabernero
Avec Germàn Cobos, Lone Fleming, Dyanik Zurakowska, Emilio Laguna, Vidal Molina, Monika Kolpek...
Accroche : Whiskasskouille



Grahame, artiste dépressif et alcoolique, engage le privé Mike Cash (Germàn Cobos). Celui-ci doit partir à la pêche aux infos concernant le producteur Paul Carpas (Emilio Laguna). Grahame, créateur de la bande dessinée pour adultes « Sexy Cat », introduisant une justicière du mal adepte de la torture, l’accuse de s’être approprié la création du personnage de « Sexy Cat ». Peu de temps après être entré en contact avec Cash, Grahame est brutalement assassiné à son domicile. Et la tuerie ne s’arrête pas en si bon chemin. Plus tard, les membres d’une équipe de tournage préparant l’adaptation cinématographique de « Sexy Cat » sont décimés progressivement par un seul et même individu. Fait étrange : l’apparence du tueur ou plutôt de la tueuse ressemble à s’y méprendre à celle de « Sexy cat », être pourtant imaginaire.



Que se passerait-il si Zara la vampire, Isabella et Lucifera, prenant subitement vie, se retournaient contre leur créateur et le staff d’Elvifrance ? Un beau boxon d’abord et ensuite un évènement que s’accapareraient probablement les chiennasses de garde. C’est en tout cas ce que Julio Pérez Tabernero, l’un des « responsables » du dramatique « Terreur cannibale », a imaginé dans son « Sexy Cat » de 1972. Néanmoins, dans le film, l’envers du décor est limité, au risque de décevoir les amateurs de comics. Pas question d’une visite guidée dans les ateliers de dessin spécialisés ou d’une idée des secrets de fabrication des « fumetti ». La « Sexy Cat » de chair et d’os se matérialisant dans notre monde se contente simplement de faire ses griffes sur une équipe de cinéma occupée à transposer l’univers ultra-complaisant de cette grosse chattoune caractérielle sur grand écran. Ses griffes (lors d’un meurtre mémorable mais pas forcément réussi) mais pas que : jamais à sec question imagination, notre blonde assassine use aussi d’une dague médiévale tranchant les glottes comme du p’tit beurre, d’un sac plastique asphyxieur comme… tous les sacs plastique et même d’un serpent avec ce qu’il faut de venin mortel. Des morts cruelles sinon graphiques dispersées ça et là à bon escient, permettant d’évacuer temporairement (hélas) l’ennui qui s’est installé entre-temps. Car le triste constat s’impose : « Sexy Cat » est un produit d’assez piètre qualité. Pas évident de s’enthousiasmer pour l’enquête léthargiquement conduite par le détective Mike Cash, qui nous la joue Philip Marlowe pour la coolitude et la nonchalance dont il fait preuve. Germàn Cobos, son interprète, se démène comme il peut pour gorger son personnage de vie et d’esprit mais rien n’y fait : il reste transparent à nos yeux. Même flanqué du Lieutenant Cole (Vidal Molina) avec qui il entretient une relation antagonique au possible, aucun sourire esquissé à l’horizon. Sans âme se révèlent également deux autres facteurs, pourtant déterminants quant au jugement positif du spectateur devant un métrage de cet acabit. Je veux bien nettoyer la litière sur la mise en scène médiocre de Tabernero en revanche c’est quoi au juste cette musique de merde encombrant sans une seconde de répit le film ? Je vais me répondre, si vous le permettez : en fait dugland, une sonorité d’un autre âge, issu d’un important continuum espace-temps entraînant une irrémédiable fissure partageant d’un côté l’image et de l’autre le son. Parler de décalage est un doux euphémisme. Mais tout cela n’est finalement pas si grave car malgré tous ses travers, difficile de la haïr totalement cette relique archéologique du giallo, certes mal fichue mais on a vu pire après tout (Paolo Cavara, entre autres, a raison de se sentir visé). Et puis, sa courte durée, variant de 73 à 81 minutes selon les versions, joue en sa faveur. Dernier point : ne vous cassez pas trop la tête à soupçonner le casting tout entier, vous pourriez bien ressentir une drôle de surprise à propos de l’identité du ou de la meurtrière. Pas de quoi fouetter une sexy cat.












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MessagePosté le: Mar Juil 01, 2008 8:09 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Sexy Cat Répondre en citant

Throma a écrit:
une dague médiévale tranchant les glottes comme du p’tit beurre

suspect ?






:non:























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RuggeroPark
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MessagePosté le: Lun Juil 07, 2008 2:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est marrant ces films vus en captures qui ont l'air absolument géniaux et finalement quand on lit la critique, on repart de suite la queue entre les jambes. Dommage de loin c'était tentant.


Edit: Troma va me dire que c'est un film à voir de loin, de très loin même !
désolé les smiley ne marchent pas chez moi.
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Throma
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MessagePosté le: Lun Juil 07, 2008 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au risque de te surprendre, non seulement je le conseille à toi mais à tous les membres et visiteurs de psychovision, ma critique ne reflétant pas forcément mon sentiment personnel. Il a beau être bardé de défauts, je le trouve en fait tout à fait charmant ce film. Ca reste une sacrée curiosité et rien que pour sa réputation quasi invisible, il mérite d'être dépoussiéré.
Comme dit en conclusion de mon papelard, il vaut bien mieux que certains gialli trop piédestalisés à mon goût (t'évoquais Lado dans un précédent message, ben tiens ça lui fera les dents au ch'tit pépère et ses films ampoulés qui emmerdent son monde).
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Kidam
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MessagePosté le: Jeu Juil 10, 2008 2:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ça ne peut être que mieux que Spasmo. Super découverte. ça et le film avec le nain gode de flint qui joue au billard dans un 4 trous seront mes prochains spectacles chez l'homme Kidam 16/9eme. Enfin on va essayer de se les procurer. I'll be back !
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