August Underground's Penance

Camif

August Underground's Penance - Fred Vogel - 2007

Sous-titre : On a retrouvé cro-magnon !
Genre : Nouvelle vague teutonne.

Un petit tour dans l'underground profond, à la recherche de néandhertal !

Inutile, fangeux, mal filmé, mal joué, mal réalisé, ce film ne mérite en rien que l’on s’y attarde, à moins de vouloir faire le tour de ce qui se fait de plus mauvais dans le underground du cinéma de genre.

Le père Fred Vogel est un « réalisateur « dont le seul but semble être de vouloir faire vomir son auditoire. Ces film tentent de surfer sur la vague du « Snuff « en repoussant aussi loin que possible les limites de ce qui est montrable.

Le sympathique réalisateur teuton entre donc dans cette catégorie jusque là plus ou moins dominé de la viande et des boyaux par nos amis Japonais. Heureusement l’Europe prépara sa riposte et M.Vogel s’en veut le fer de lance !!!

Auteur de la trilogie des « August Underground « ( notamment « August Undeground’s Mordum « , l’un des films les plus abjects jamais réalisé. ico_mrgreen

), Fred Vogel tente d’aller le plus loin possible dans le craspec mais sans l’once du moindre talent.

En comparaison de « Mordum « il est évident que le réalisateur a essayé d’être un peu moins agité de la caméra (mais rassurez vous ça bouge toujours plus qu'un Lelouch de la grande époque...sans Nicole Croisille qui beugle en fond sonore cependant, ce qui est toujours ça de gagner ), même si le côté Snuff qu’il veut nous montrer en faisant bouger sa caméra ne sert à mon avis pas à grand-chose, si ce n’est à masquer sa totale manque de créativité, et enlève quand même pas mal du « plaisir » que l’on pourrait prendre à son visionnage ( D’autres films du même genre arrivant bon an, mal an à nous montrer le côté snuff sans avoir eu besoin d’avoir recours à ce genre de subterfuge).

Le seul intérêt a priori à ce genre de film est la violence, la déviance et l’expérience extrême qu’il peut apporter, et là on en ressort fort déçu, on est très loin de l’ignominie de « Mordum «, même si certaines scènes sont particulièrement dégoûtantes.

Ensuite il s’agit clairement d’un film de « Barbares « , le psycho killer et sa compagne sont des êtres échappés des temps anciens proche du néanderthaliens, ils boivent tout le temps comme des animaux, ils sont sales, ils disent « Fuck « tous les trois mots ( au moins 450 fois dans le métrage soit une fois de plus que dans Mordum si j’ai bien compté ! ), ils se livrent à des actes repoussants sans aucune raisons ni justifications apparentes. ( en fait c'est comme moi, sauf que j'ai le bon goût de ne pas me filmer frank_PDT_10

)

Autre défaut, le réalisateur n’arrive pas une seule seconde à ne faire ressentir la moindre parcelle d’empathie ni avec les tueurs et encore moins avec les victimes dont on se fout royalement. Par exemple la scène où les tueurs rentrent dans une maison pour violer et tuer tout le monde, si on la compare à celle assez proche « d’ Orange Mécanique », on reste inerte devant cette violence alors que dans le film de Kubrick, celle-ci est à la limite du soutenable.

Un film ennuyeux, inutile qui n’a même pas le mérite d’être extrême, ce qui est un comble, une bouse immonde, un étron nauséabond, un reste de copulation contre nature.

Poubelle direct pour cette bouse comme je les aime.

FACIT INDIGNATIO VERSUM ! ( ça c'est mon côté pédant )

PHOTOS :

Mais peut me chaut que vous fûtes incapable de saisir le sens profond de mon film !

Moultiquizz: Qu'est-ce ?
A / Une tentative expressioniste de synthétiser la notion de mal de vivre ?
B / Un fossile du premier tampon hygiènique d'un femme du néolithique ?
C / Un avortement effectué par Michel Fourniret ?

Pas de vanne là.
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox