[Critique] Resident Evil 4 (GC)

 
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James Hetfield
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MessagePosté le: Lun Avr 18, 2005 6:44 pm    Sujet du message: [Critique] Resident Evil 4 (GC) Répondre en citant

Resident Evil 4

Capcom

2005




Après de longs mois d'attente à se délecter des quelques vidéos ou photos disponibles sur le net, on a du mal à croire que le jeu est dans sa main.

Leon S. Kennedy a tourné la page. Ayant survécu à l'épidémie qui s'était abattue sur Racoon City voilà 10 ans de cela, il est désormais au service du gouvernement américain et est chargé d'une mission de la plus haute importance : se rendre dans un petit village espagnol pour y sauver la fille du président, enlevée peu de temps auparavant...


Resident Evil 4 se démarque des anciens épisodes sur bien des points ! Beaucoup de fans de la série étaient inquiets quant à ces changements : le système de coffres, la vue à la troisième personne, l'absence de zombies en tant que tels, le gameplay...

Heureusement pour les fans (dont je fais parti), le jeu ne déçoit pas. Bien au contraire, c'est une véritable baffe que l'on se prend ! Dès les premières images, on est scotché devant tant de finesse graphique ! L'univers dans lequel on évolue est vaste, détaillé, angoissant et sublime à la fois. Les modélisations sont quasi-parfaites, les polygones sont bien lissés, les effets visuels sont réussis et très réalistes, si bien qu'on a l'impression d'interagir dans un film.
Les animations sont fluides et les "motion captures" efficaces. On fera peut-être la fine bouche devant certaines cinématiques un peu simplistes, même la force des Resident Evil n'a jamais vraiment résidé dans ce genre de phases.

Un autre gros plus du jeu est l'environnement dans lequel on évolue ! En effet on est ici plongé dans une ambiance à couper au couteau, tendue et angoissante. L'univers visuels n'est pas sans rappeler de nombreux moments de certains films fantastiques bien connus des amateurs du genre (les trolls géants du Seigneur des anneaux de Peter jackson, les chiens et leurs tentacules de The Thing de John Carpenter, la possession des ennemis et la croissance de leurs hôtes, récurrente dans Hidden, Jason va en enfer, Alien... et j'en passe).
La première partie est particulièrement prenante et il est limite jouissif de subir les attaques et les apostrophes des autochtones :"Detras de ti, imbecil !".

Si le côté purement technique et visuel du jeu nous assomme, le gameplay n'est pas en reste et moult idées viennent à relancer le concept quelque peu vieillissant de la saga.
Exit le système de coffre fatiguant, ici on achète des malettes de plus en plus grandes à l'aide des pesetas amassées tout au long du jeu (ce concept prend la suite de Resident Evil Zero qui avait déjà montré la voie à prendre). En fait on achète quasiment toutes les armes durant la partie. Il y a des marchands situés et éparpillés un peu partout : il est possible de vendre tout ce que l'on possède mais également d'optimiser les armes que l'on souhaite conserver.
De nombreuses armes sont disponibles et pas seulement les sempiternels pistolets et fusils à pompe. Il faut d'ailleurs recommencer le jeu pour pouvoir toutes les essayer.
On passera sur les zombies lents qui sont ici des personnes vivantes mais "possédées" en quelque sorte, qui parlent et courent en s'approchant de vous, pour arriver aux boss. Souvent très beaux et gigantesques, les tuer n'est sans doute pas la chose la plus dure à effectuer, le plus embêtant est lorsque certaines scènes entrecoupées de cinématiques nécessitent d'appuyer sur les bons boutons au bon moment (fini de poser la manette en regardant la vidéo, il faut rester concentré car souvent des boutons non appuyés équivalent à une mort instantanée !)
Leur utilisation nécessite un peu de prise en main (faisceau laser) mais on s'y fait vite, et ici peu de chance de voir le joueur courir contre un mur parce qu'il ne se fait pas à la maniabilité particulière. Les énigmes ne sont pas ou en tout cas moins complexes que celles des épisodes précédents, ici tout est axé sur l'ambiance, les développeurs ont privilégié ce côté d'avancée constante pour ne pas casser le rythme.
De ce fait, on est littéralement aspiré par l'univers dans lequel on évolue, à tel point qu'il est difficile de poser la manette pour vaquer aux occupations classiques de la vie courante !

Une claque visuelle, un bijou de gameplay, un univers fantastique ébouriffant, sans conteste "Le" jeu de la Gamecube et sans doute de l'année...

10/10



Tof du jeu:







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Necrophagia
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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2005 4:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens d'avoir le jeu cette semaine (il était pas trop tôt) et qu'elle claque !

Graphismes hallucinants, boss mémorables , je trouve très bien pensé le système ou il faut marteler la manette pour se sortir de certaines mauvaises passes.

Les caméras qui étaient gènantes dans les résidents évil précédents est maintenant corigée avec cette vue "par dessus l'épaule".

Seul petit point faible, l'ambiance sombre est moins présente.
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