[M] [Critique] Savage Weekend - David Paulsen

 
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mallox
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 7:46 am    Sujet du message: [M] [Critique] Savage Weekend - David Paulsen Répondre en citant



Savage Weekend" - 1979
alias The killer behind the mask

Origine: Etats-Unis
Genre: slasher

Réalisé par David Paulsen
Avec Marilyn Hamlin, Christopher Allport, James Doerr, Caitlin O'Heaney...

Pas tout compris à la chose, mais j'ouvre le topic pour quelqu'un qui passerait par là de façon plus inspirée et parce que j'ai pris des captures, alors autant qu'elles servent.

En gros, on a des jeunes gens qui partent en week-end à la campagne. Des gens rustiques du coin qui voient ça d'un mauvail oeil. Un mari (ou ami) qui laisse sa femme avec les autres avant de s'en retourner en ville. Celle-ci a pas mal de fantasmes, surtout de se faire violer et mettre par de gros bûcheron du coin. Dans le groupe, il y a aussi un gay qui du reste n'a pas de moustache contrairement aux hétéros du film. Celui-ci se fera trucider avec une musique de tango en fond, ce qui sera pas loin d'être la meilleure scène du film. Sinon, je n'ai pas tout compris.
Voici donc notre tueur portant un masque et qui se met à dézinguer tout le monde...

A son actif, une ambiance brute et rustique donc, qui sent le sexe ferme et campagnard, le viol en attente, foui derrière les fourrés, les fantasmes ambigus, une variété correcte de meurtres.
A son discrédit, une narration confuse, des acteurs inégaux, un peu absents pour certains, et une mise en scène pas toujours super bien fichue. (j'ai édité car j'y avait été un peu fort sur la mise en scène)
Bof donc mais pas honteux non plus. M'enfin si jamais quelqu'un veut s'y pencher à l'occaz...
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Dernière édition par mallox le Mar Mai 29, 2018 7:30 am; édité 5 fois
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Throma
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 12:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai pas revu depuis un petit moment mais je me souviens d'un slasher (qui s'ouvre sur un air de banjo biglant sur "Delivrance") correctement emballé, moins confus que tu ne laisses le supposer. Un peu d'érotisme, un assassin au look assez destroy et des meurtres honnêtes dont un avec une aiguille à tricoter.
Avec l'excellent William Sanderson de "Fight for your life, ici dans un rôle de bouseux attardé.
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xawa
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 12:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce film m'a toujours intrigué et, petit (quand je lisais le Marc Godin), je croyais qu'il s'agissait du film avec Don Stroud et Brenda Vaccaro. Sorti chez VIP Vostf en 1982 icon_cool
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mallox
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MessagePosté le: Lun Oct 06, 2008 1:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Je l'ai pas revu depuis un petit moment mais je me souviens d'un slasher (qui s'ouvre sur un air de banjo biglant sur "Delivrance") correctement emballé, moins confus que tu ne laisses le supposer. Un peu d'érotisme, un assassin au look assez destroy et des meurtres honnêtes dont un avec une aiguille à tricoter.
Avec l'excellent William Sanderson de "Fight for your life, ici dans un rôle de bouseux attardé.


Oui c'est vrai que l'ouverture banjo/délivrance du film m'a plutôt fait lever la tête (la poursuite à travers les broussailles est même fort bien filmée). après je suis plus réservé, mais je sais plus si le meurtre à l'aiguille est celui accompagné d'un tango (réservé au danseur donc), mais c'est vrai que c'est pas mal. D'ailleurs les meurtres sont plutôt variés et correctement filmés. C'est pas tant la mise en scène que j'ai trouvé confuse, mais à titre personnel, j'ai pas bien compris l'histoire, enfin le mobile de l'assassin et surtout, je me suis perdu assez souvent entre les fantasmes de la dame et l'action en train de se jouer. Et puis je l'avoue - et là c'est sans doute ma faute - j'ai eu la flemme de revenir en arrière. :timide:
En tout cas, c'est sans doute pas révolutionnaire, mais c'est loin d'être aussi nul que j'ai pu le lire ailleurs. Notamment ICI - (je sens que ça va te plaire - frank_PDT_10 )
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Kidam
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MessagePosté le: Mar Oct 07, 2008 2:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Notamment ICI - (je sens que ça va te plaire - frank_PDT_10 )


Ouais et bien le type est un gros sac à merde lui-même. C'est un aveu de méconnaissance de son sujet, voilà tout !

Le film est certes bancal, mais je rejoins Throma (et mallox édité et modéré bien qu'un peu paumé ou grippé frank_PDT_10 ) , il y a de bonnes choses là-dedans ! Inégal, un poil confus parfois (c'est surtout que le film ne sait parfois pas sur quel pied danser), mais pas déshonorant. Au sein su slasher, sa petite ambiance rupestre bestialo sex gay, brute de décoffrage le démarque. Rien qu'en cela, il est à découvrir.
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Throma
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MessagePosté le: Mar Oct 07, 2008 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'un autre côté, le type a le mérite de chroniquer sur son site pas mal de bandes passées sous silence (les Del Tenney ; Final Terror ; Graduation Day) même si c'est pour les expédier de façon lapidaire. Les slashers (à l'ancienne mais pas les sous-Scream, c'est un comble) sont systématiquement flingués, une pratique hélas bien trop répandue sur le net. On se demande pourquoi il perd son temps (et le nôtre) à en parler.
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mallox
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MessagePosté le: Dim Oct 12, 2008 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Kidam a écrit:
mallox un peu paumé ou grippé frank_PDT_10 )


Ouaip mon général !
Un peu de tout ça et surtout un pc surinfecté à réparer. (et pas encore vraiment d'aplomb). Du coup, j'avais lâché ça un peu vite à regret, craignant que mon pc s'éteigne subrepticement.
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The Omega Man
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MessagePosté le: Ven Oct 24, 2008 1:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un film étrange au look très année 70 (on dirait un porno) et le mélange érotisme / survival / onirisme rende la chose des plus intéressante, mais pas très compréhensible, malgré le fait que le micro à tendance à se balader dans le cadre au dessus des interprètes.

frank_PDT_16 A noter une scène de zoophilie assez surprenante ou l'héroïne caresse langoureusement le pi d'une vache.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Oct 24, 2008 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Oui sacrée scène, beau pis, hein ?!
(je l'avais complètement oubliée entre le moment où j'ai vu le film et celui où j'ai ouvert ce topic - heureusement que je n'en ai pas fait critique, ç'aurait été bien pourrave).

C'est marrant car je n'ai vu aucun micro et pourtant pour ça, en général j'ai l'oeil. En plus sur le lien, pareil, le type a même compté les micros ! frank_PDT_16 (Me demande si ce n'est pas une question de format de film - ou alors je vais dans pas loin voir l'ophtalmo ! frank_PDT_10 ).
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The Omega Man
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MessagePosté le: Ven Oct 24, 2008 8:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

frank_PDT_16
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flint
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MessagePosté le: Mer Sep 28, 2016 4:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Savage Weekend

Genre : Slasher, Psycho-Killer

Année : 1976

Pays d'origine : Etats-Unis

Réalisateur : David Paulsen

Casting : Marilyn Hamlin, David Gale, William Sanderson, Caitlin O'Heaney, Christopher Allport...

Aka : The Upstate Murders/The Killer Behind the Mask



David Paulsen fait partie de cette catégorie assez courante des réalisateurs oubliés. A y regarder de près, cela paraît presque logique, avec une filmographie aussi brève qu'hétéroclite, culminant à la fin de sa carrière avec une spécialisation dans le soap opera (ou le roman-savon, comme disent nos cousins du Québec). L'homme a en effet produit, scénarisé et réalisé plusieurs épisodes de trois des plus célèbres soaps de la télévision, à savoir Dallas, Côte Ouest et Dynastie. Un virage radical quand on sait que Paulsen débuta dans la mise en scène avec deux films à tendance horrifique : « Savage Weekend » et « Schizoïd » (« Schizoïde » chez nous en vidéo, ou encore « L'homme aux ciseaux » lors de sa brève et confidentielle sortie en salles, en 1981).

Ceux qui ont subi à une époque de leur vie (de gré ou de force) quelques unes de ces séries interminables le savent, les ingrédients qui firent le succès des Dallas (357 épisodes), Côte Ouest (344 épisodes) ou Dynastie (220 épisodes, mais on reste très loin des 2 137 épisodes de Santa Barbara, néanmoins ridicules face aux 7 400 de Amour, Gloire et Beauté et aux 11 000 des Feux de l'Amour – Mon Dieu, qu'est-ce que j'écris ?!) sont les suivants : le sexe, l'argent et l'ambition, le plus souvent sous fond de mélodrame. Les personnages répondent généralement à certains stéréotypes ou aux tendances du moment, afin que le spectateur puisse facilement s'identifier à eux.



Mais revenons à « Savage Weekend », à ses personnages, ainsi qu'à sa structure narrative. D'une certaine manière, David Paulsen a pondu avec cette première œuvre une ébauche de soap, en y rajoutant un ingrédient, celui du psycho-killer.

Qu'avons-nous en effet durant une bonne partie du film, en attendant le premier meurtre qui intervient à la… 52ème minute (et là, je vois les visages des fans de slasher se décomposer lentement mais sûrement) ? Un récit resserré autour de cinq personnages, plus ou moins proches, et donc avec plus ou moins d'affinités, qui se retrouvent à quitter provisoirement New-York pour un séjour à la campagne. Les raisons de ce voyage sont multiples et diverses. Marie Sales Pettis est en instance de divorce avec son mari Greg, un politicien mêlé à un scandale. Afin de se changer les idées, elle part donc se mettre au vert en compagnie de son nouveau compagnon, Robert Fathwood, sa sœur cadette Shirley, et deux hommes que tout oppose tant sur le plan physique que moral : Jay Alsop (un agent de change) et Nicky (le confident). Ce petit groupe se retrouve ainsi au fin fond de la cambrousse, dans un lieu retiré où il est question de réparer un bateau. Dans cette tâche, ils doivent être aidés par deux locaux : le sinistre et peut-être fou Otis (qui passe une partie de son temps au cimetière à discuter avec un pote décédé), et le non moins inquiétant Mac Macauley, au regard torve (surtout lorsqu'il commence à mater Marie avec concupiscence).



C'est ainsi que le réalisateur convie le spectateur à une longue étude de caractères, s'attardant avec minutie sur les personnalités de nos sept personnages, et sur leurs multiples différences. Les deux femmes d'abord, avec d'un côté l'aînée qui est sexuellement inhibée (Robert ne semble pas être un foudre de guerre), à l'inverse de sa frangine qui s'assume pleinement comme une exhibitionniste (ce dont Jay ne va pas manquer de profiter). Shirley possède une libido épanouie alors que Marie commence à avoir un trouble pour Mac Macauley, un frisson dont elle a honte. En ce qui concerne notre trio de citadins, il est intéressant de constater que le plus viril d'entre tous se trouve être l'homosexuel du groupe, Nicky. Alors que Robert, bien que gentil, possède un physique ordinaire, et que Jay n'a pas non plus une silhouette spécialement attirante (mais il compense par une activité sexuelle importante), Nicky est grand, bien bâti, sait se battre (voir l'étonnante scène du bar) et possède de surcroît un sens de l'humour aiguisé. Bref, il a tout pour plaire aux hommes comme aux femmes, et sur ce dernier point David Paulsen développe une attirance mutuelle entre Shirley et Nicky (voir l'autre scène étonnante du tango), laissant entendre que ce dernier est plutôt bisexuel. Tout le contraire d'Otis, qui paraît quant à lui parfaitement asexué et dans un autre monde. L'autre « vrai » mâle du film est à chercher du côté de Mac Macauley, qui parle peu mais n'en pense pas moins. Sa virilité attire Marie malgré elle, frustrée sexuellement, et tout va basculer dans une autre scène étrange durant laquelle le campagnard rustre initie la bourgeoise citadine à la traite d'une vache. La manière dont la jeune femme malaxe (maladroitement) le pis de l'animal a évidemment un sous-entendu sexuel non feint.



C'est d'ailleurs l'un des intérêts de « Savage Weekend », le fait d'avoir comme protagonistes des adultes purs et durs, et non des adolescents. Contrairement à pas mal de slashers, on ne suit pas ici les états d'âme de jeunes uniquement préoccupés par la baise, l'alcool et la fumette pour les plus dégourdis, ou la branlette et le voyeurisme pour les moins chanceux. David Paulsen se concentre sur la psychologie de ses personnages et notamment leur libido (pour certains), le tout dans un cadre rural où Otis et Mac Macauley présentent les caractéristiques typiques du redneck, ce qui n'est pas sans instaurer un climat de malaise et de danger dans un lieu pourtant idyllique. Double contraste, donc, entre cette menace latente et la beauté des lieux, ajoutée à la cohabitation presque contre-nature entre les gens de la ville et les autochtones.



Tandis que le film semble prendre l'orientation propre au genre hicksploitation, l'intrigue bascule alors dans le slasher pur et dur (il était temps, diront certains, et je ne peux qu'abonder dans leur sens), avec l'intrusion d'un mystérieux tueur affublé d'un masque (un fait non prémédité mais improvisé, il convient de le souligner) qui va se mettre en tête de décimer nos cinq vacanciers.

A ce propos, il est ironique de constater, à la fin du film, que du groupe initial ne restera qu'un survivant, et que la personne en question était en fait celle que notre psycho-killer tenait le plus à éliminer.

Les meurtres, puisqu'on en parle, pourraient également décevoir les amateurs de gore ou tout du moins de mises à mort spectaculaires. Celles-ci sont dans l'ensemble conventionnelles, mais l'une d'entre elles sort du lot. Astucieusement, Paulsen nous offre un moment de suspense efficace où l'une des victimes a été attachée sur une table où se trouve une scie circulaire. Or l'assassin ne parvient pas à mettre l'appareil en marche (à cause d'un système de dérivation) et finit par abandonner sa victime à son triste sort, à savoir que la première personne qui allumera la cave depuis le haut de l'escalier mettra en route la scie circulaire sans le savoir.



Un mot enfin sur le teaser, sortant particulièrement des sentiers battus. Il reprend le dénouement, en gros les cinq dernières minutes, sauf que le découpage est différent de manière à mettre le spectateur sur une fausse piste. Des quatre personnes impliquées dans le final, seules deux d'entre elles sont visibles dans l'ouverture. Le dénouement rétablit l'exactitude des faits. Même si la ficelle est un peu grosse et que l'on aura vite fait de déjouer le piège, l'idée de David Paulsen n'en est pas moins originale.

Le casting, s'il ne comporte pas de pointures, permet de voir quelques « gueules » du cinéma qu'on affectionne : William Sanderson (« Fight for Your Life », « Œil pour œil »), David Gale (« Re-Animator ») ou encore Christopher Allport (« Dead & Buried », « L'invasion vient de Mars » version Tobe Hooper). Sans oublier la petite fille (six ans à l'époque du tournage) que l'on voit vers la fin du film, interprétée par Yancy Butler qui allait devenir bien plus tard une figure récurrente des séries B, voire Z, tournant autour de méchantes créatures style crocodiles ou requins (« Shark Week », « Lake Placid vs Anaconda »), même si on avait pu la voir auparavant au côté de Jean-Claude Van Damme dans « Chasse à l'homme ».



En résumé, pour être clair, « Savage Weekend » a légitimement de quoi décevoir les amateurs de slasher, qui risquent d'être décontenancés sinon déçus par le scénario qui privilégie à outrance l'étude de mœurs au détriment de l'horreur pure. Mais à y regarder de plus près, le film possède des qualités indéniables, comme évoqué plus haut, des passages étonnants détournant les codes du genre, le tout agrémenté d'une bande musicale pour le moins originale, qui colle parfaitement à l'ambiance si particulière de « Savage Weekend ».


Fiche dvd -



Savage Weekend – Artus Films

Région : Zone 2 - PAL
Editeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : 1979 (U.S.A. - inédit en France)
Sortie dvd : 6 septembre 2016

Durée : 83'41
Image : 1.85:1 – 16/9 compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 2.0

Langue : anglais
Sous-titres : français (optionnels)



Bonus :

- « Le tueur derrière le masque, par Eric Peretti (22'20)

- « Le sacre de la tronçonneuse », par Alain Petit (8'38)

- Diaporama d'affiches et de photos

- Films-annonces (« Savage Weekend », The Killing Kind », Messiah of Evil », « Puppet Master », « Tourist Trap »)



Commentaire : « Savage Weekend » n'a pas connu de distribution dans les pays francophones, ce qui n'est guère étonnant pour un film qui fut déjà « torpillé » dans son pays d'origine (voir plus loin). En support dvd, on retrouve la trace de sorties éphémères en 2006 chez les Anglais de Cornerstone Media et les Américains de Milk Creek Entertainment. Le film sort encore aux U.S.A. en 2014 chez Mutant Sorority Pictures (avec un master ayant très mauvaise réputation), et il faut donc attendre une nouvelle sortie US en 2015 par le biais de Kino Lorber pour avoir le plaisir de découvrir « Savage Weekend » en blu-ray, dans des conditions optimales. Le master proposé par Artus Films est le meilleur qui soit, proposant une belle définition et un son très satisfaisant. Les sous-titres français conçus par l'éditeur sont bien sûr les bienvenus.

En bonus, nous avons un diaporama de photos et d'affiches ainsi que quelques bandes-annonces issues de la collection « Horreur US 70'S » (« Savage Weekend », « The Killing Kind », « Messiah of Evil », « Puppet Master » et « Tourist Trap ») en guise de hors-d’œuvre.



Le plat de résistance met en lice Eric Peretti, qui a troqué sa tenue de gentleman farmer de « La tour du diable » pour endosser celle du campagnard (plutôt chic, rassurez-vous, pas le redneck inquiétant) sous fond de campagne verdoyante. Comme à son habitude, Eric Peretti nous livre moult informations sur le film de David Paulsen, notamment qu'il fut réalisé en 1976, 1979 correspondant à sa date de sortie après avoir été mis au placard entre temps. Il évoque tour à tour le réalisateur, repéré par Menahem Golan, ponte de la Cannon, puis une partie du casting, la reconversion de Paulsen dans le soap, etc... Les anecdotes sont nombreuses et fort instructives, et la conclusion résume fort bien le sentiment que l'on peut avoir vis-à-vis du film : maladroit mais attachant.



En complément de cet entretien, l'éditeur nous a concocté en dessert un entretien avec Alain Petit qui se livre de manière concise à un historique de la tronçonneuse à travers le 7ème Art (car il y a à la fin de « Savage Weekend » un duel terrible où l'un des protagonistes utilise cet ustensile). L'occasion donc pour Alain Petit d'évoquer quelques incontournables du genre en rapport avec le sujet, dans une ambiance bon enfant tout à fait appréciable.
Présenté dans un boîtier traditionnel amaray, « Savage Weekend » est une sortie qui vaut sans nul doute le détour, l'occasion de voir un film peu connu et original, accompagné de bonus encore une fois intéressants, le tout pour un rapport qualité/prix optimum (8,90 euros sur le site de l'éditeur).

Note : 8,5/10

(Autres captures à suivre...)


Dernière édition par flint le Mer Sep 28, 2016 5:25 pm; édité 1 fois
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flint
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MessagePosté le: Mer Sep 28, 2016 5:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant




















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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Sep 28, 2016 6:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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MessagePosté le: Mer Sep 28, 2016 9:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:



Eric Peretti, qui a troqué sa tenue de gentleman farmer de « La tour du diable » pour endosser celle du campagnard (plutôt chic, rassurez-vous, pas le redneck inquiétant)


Mouais... Enfin, pas hyper rassurant non plus, hein ? icon_confused



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mallox
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MessagePosté le: Jeu Sep 29, 2016 9:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quoi ? Bertrand Cantat est devenu redneck ?


A part ça, je suis assez stupéfait du nombre de fois qu'on utilise le mot "oeuvre" pour du cinéma de pur cancres. Au moins aussi souvent qu'on capture la trogne d'Alain Petit !


En tout cas, bravo Flint ! Voici une subtile et maligne semi-réhabilitation d'un film dont a dit beaucoup de mal ces derniers jours. Perso, démotivé, j'aurais botté en touche ! frank_PDT_10
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