7 heures de violence - 1973

[Throma]

7 heures de violence - 1973

Titre Original : Sette ore di violenza per una soluzione imprevista
Un film de Michele Massimo Tarantini
Avec George Hilton, Rosemary Dexter, Steffen Zacharias, Ernesto Colli, Giampiero Albertini, Claudio Nicastro, Iwao Yoshioka

Quelques années avant la performance inoubliable (rires) de Franco Nero en implacable ninja (rires) dans le film du même nom, un autre moustachu habitué des plateaux de Cinecitta s'était frotté les bacchantes aux arts martiaux et une fois sur deux, on le sait, ça chatouille.
Dans "7 heures de violence" (ou "7 heures de panique" au générique) du très discutable Michele Massimo Tarantini, c'est le brave George Hilton qui se dévoue pour lever la patte en pyjama en lâchant des "YkaÏïïïïïï" (t'as qu'à fermer la fenêtre).
Avec sa démarche cool et ses godasses propres, on essaie de nous le faire passer pour un tueur implacable mais on n'y croit pas de trop.
Faut dire qu'en dehors de ses prouesses martiales (enfin, celles de sa doublure corps), le George, chargé par un avocat véreux d'aller se faire voir chez les grecs pour y assassiner un certain (et ça ne s'invente pas) Papadopoulos (à croire qu'ils s'appellent tous comme ça dans le pays de l'illustre Salakis) s'avère un piètre professionnel qui foire lamentablement son coup en tentant de sniper sa cible. Plus tard, il tombera comme un bleu dans un piège tendu par son ennemi. Bref, un vrai Crotocu notre ami George. Ne lui reste qu'à dégainer ses poings et ses coups de pied volés, domaine où il excelle. L'ennui, c'est que Tarantini, pingre sur l'action, ne nous livre que 2, 3 bastonnades vite expédiées et toujours avec les 2, 3 mêmes adversaires. 3 asiatiques en fait embauchés par un armateur pourri, Kavafris, trempant lui aussi dans l'affaire Papadopoulos.
Alors, on s'emmerde un peu, il faut le dire, malgré la présence épisodique de la toujours délicieuse Rosemary Dexter, ici complice du beau Georgie. Quelques éclats de violence également (une balle dans le ciboulot ; un passage à tabac d'une pute, etc.). Une toute petite dose de karaté.
Plan-plan mais pas karaté totalement.
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[RuggeroPark]

George Hilton, la tatane en avant, pour sur, ça doit bien le faire...
Merci Throma de déterrer cet introuvable qui semble malgré tout bien moyen à te lire. (bientôt en exclu fnac ?)

[Throma]

Moyen mais consommable... mais de justesse alors.
C'est en tout cas plus présentable que 3/4 des produits Tarantini.
Et c'est vrai que la vision de Hilton en kimono peut vous marquer un bisseux.
En cela, le prologue où Georgie démontre ses prouesses en foutant une raclée à ses "élèves" et en lattant des planches superposées de la tranche de la main s'avère bien drôle.
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[rémo]

j'ai l'affiche sous le titre un homme appelé karaté et la k7 impérial vidéo sous le titre mission spéciale,petit film de série regardable pour les amateurs de polar italien