[M] [Critique] Le prince et l'arnaqueur

 
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Bigbonn
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MessagePosté le: Sam Jan 03, 2009 12:17 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Le prince et l'arnaqueur Répondre en citant

Le prince et l'arnaqueur - 1979
(Dirty Ho)

Origine: Hong-Kong
Genre: kung fu comedy

Réalisé par Liu Chia-Liang
Avec Gordon Liu, Wang Yu, Lo Lieh, Kara Hui...






Quand Maître Wang, un riche joaillier venu de Pékin, et Ho, un voleur de bijoux, se rencontrent à Canton, cela produit quelques étincelles. D'abord, une compétition visant à garder autour de soi les plus belles femmes d'un luxueux lieu de plaisir flottant, à l'aide d'étalage de richesses et de dépenses dispendieuses. Ensuite quelques coups tentés par l'arnaqueur du titre, le Dirty Ho du titre original, facilement esquivés par Maitre Wang, comme par inadvertance. L'arrivée de la police calme tout ce petit monde et, par l'exposition discrète d'un sceau impérial au chef de la police, Maitre Wang prend vite l'avantage dans cette partie qui semble l'amuser au plus haut point.
Car le riche joaillier n'est pas plus joaillier que vous ou moi (enfin, vous je ne sais pas...) mais est en réalité un prince, le 11ème d'une cour impériale qui en compte 14. Un prince hédoniste venu dans le sud pour y goûter les bons vins de la région et y rechercher des antiquités et dont l'absence à la cour ne doit pas être connue, d'où ses déplacements incognito.



Très vite, sa route recroise celle de Ho, bien décidé à se venger de celui qu'il juge comme un être indélicat qui lui a subtilisé des bijoux. Elle donne l'occasion à Ho d'affronter quatre faux infirmes puis une jeune femme experte en kung fu bien malgré elle, manipulée comme une marionnette par un prince aussi habile que rusé.
Ho finira par se retrouver contraint de devenir le disciple de Wang, celui-ci devenant un sifu (maître) d'abord brocardé puis de plus en plus respecté et admiré à mesure de la décourverte de ses capacités au combat.
Ce duo décalé du prince et de l'arnaqueur se soudera d'ailleurs véritablement dans la lutte qui opposera le premier à des adversaires prêts à tout pour l'occire, sur ordre du 4ème prince, qui vise la succession de l'empereur.



Que ce soit dans les relations entre ses protagonistes ou dans ses combats, Le prince et l'arnaqueur donne l'occasion à Liu Chia-Liang de faire montre d'une virtuosité cinématographique certaine. Les personnages sont bien campés et la subtilité du prince, dans les attitudes, les propos et les techniques de combat, contraste de manière plaisante et parfois comique avec le manque de finesse du voleur et disciple.
Les personnages secondaires donnent aussi lieu à des rencontres et des joutes d'autant plus surprenantes qu'elles se font le plus souvent de manière voilée, avec des adversaires qui ne se définissent pas comme tels et se frappent, esquivent, bondissent et s'affrontent tout en dégustant des vins capiteux ou en admirant des objets précieux et en continuant des conversations très policées.
Les combats plus directs, intervenant dans la dernière partie du métrage, n'en sont pas moins réussis ni parfaitement chorégraphiés.



Si le disciple apprend petit à petit à respecter son maître et à apprendre de lui, l'amateur de kung fu, lui, est conquis beaucoup plus vite et accroche facilement à ces pérégrinations qui le mèneront jusqu'à la cour impériale au fil d'une intrigue au rythme constant.
Le côté "comedy" du film n'est par ailleurs ni lourdingue ni nuisible au récit, bien au contraire, puisqu'il lui ouvre de multiples possibilités et épice de manière bien agréable nombre de ses passages.
La distribution renforce par ailleurs le plaisir tant chaque acteur semble à sa place, y compris dans les seconds rôles, comme ceux des faux infirmes, des "7 tristes" hilarants et des jeunes entraîneuses (comme Cui-Hong, incarnée par Kara Hui, par ailleurs Lady Kung Fu dans un autre film de Liu Chia-Liang).
Un excellent crû que celui-ci donc, dont le vieillissement n'a pas amenuisé le plaisir d'y goûter.




Note: 8,5/10.


Accroche: Un bon crû de la Shaw Bros
(bon, décidément, je ne suis pas très accroche moi en ce moment...)
Accroche 2: "Touffu comme un chow-shaw !" -
(désolé, c'est juste Modox qui passe mettre les captures... Bigbonn, vire ça quand tu repasseras par là, hein ! En même temps si mon accroche te plaît... ) icon_wink



A noter:
Le prince et l'arnaqueur a été édité par Wild Side vidéo dans un coffret titré La Kung-Fu Comedy par Liu Chia-Liang et regroupant trois titres: celui chroniqué ici, donc plus Mad Monkey Kung-Fu et Lady Kung-Fu.
Il est également édité à l'unité.



NB: pour des captures, il y en aura quand j'aurai compris comment ça marche.

Test captures:

[img]http://img99.imageshack.us/my.php?image=vlcsnap87004tf9.png[/img]
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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Jan 04, 2009 2:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour les capturox et pour l'accrochox!
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