[M] [Critique] Le Dernier train du Katanga

[Abronsius]

[xawa]

LE LOCATAIRE est un chef d'euvre , LE BAL DES VAMPIRES est tout au plus un petit film sympa qui a pas bien passé les années , a vrai dire c'etait deja ringard en 1970 !!


sinon ca va Abronsius ?

[Abronsius]

[xawa]

[Abronsius]

[The Omega Man]

[Abronsius]

Toute une époque, ce carré puis rectangle blanc...ça fleurait bon l'interdit et agissait comme un véritable aimant sur nous, petits têtes blondes avides de sensations

Et c'était une époque où les films commençaient vraiment à 20h35

[Bigbonn]

[Abronsius]

[mallox]

[Bigbonn]

[mallox]

de toute façon, un cinéaste Africain doté d'un budget conséquent, en soi déjà ça peut pas exister ... où alors tombé par hasard sur une mine de diamants ...
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[mallox]

Revu il y a deux jours. C'est globalement très bon. Et surtout d'une violence très étonnante. Je pense notamment à ce Nazi, après avoir tâté de la tronçonneuse qui manque de se faire écraser la tête par le train, tenu par Rod Taylor, mais aussi à une scène dans le bar où sévissent les Simbas, qui après avoir massacré les gens du train, continuent de torturer leur monde, à coup notamment de torche dans la face, ou encore ce duel final au bord d'une cascade avec cassage de membre...
La musique de Loussier est épatante elle aussi, et comme l'a dit abronsius, méritait d'être mentionnée.
Avec Yvette Mimieux, on retrouve également le même couple que dans "La machine à explorer le temps", 8 ans plus tard, et dans un tout autre registre. Une Mimieux pas terrible terrible dans le film (comme l'a dit je crois Omega), et dont le rôle est surtout très restreint.

Finalement les petits reproches que je pourrais faire sont de l'ordre de la morale politique (peut-être à 2 balles - je l'admet d'avance) :

Contrairement à un "12 salopards" auquel le film semble emprunter un peu, on créer ici un personnage de nazi, pour qu'on oublie que nos "héros" ne sont pas des enfants de choeur, qu'on prenne leur parti et qu'on s'y identifie finalement plus facilement. A ça, on ajoute un bon noir (Jim Brown - finalement le véritable héros du film et le catalyseur de conscience), afin de de mieux légitimer à sa manière, une vision très manichéenne des révolutionnaires (en se disculpant ainsi d'entrée de tout procès pour racisme). Des Simbas, qui pourtant se battirent contre l'impérialisme mondial et plus particulièrement belge, et qui sont réduits ici à de simples sauvages plus sanguinaires les uns que les autres...
Ailleurs, c'est très pertinent en revanche sur la responsabilité de L'ONU et les profits tirés par certains pays du monde (les Etats-Unis, la France) à armer la guérilla.
Du coup, le film, dans son ambiguïté n'en est que plus fascinant.
Sinon, je trouve la décision finale de Rod Taylor très désuète, pas trop dans le ton du film, qui lui, est plutôt désenchanté (très beau titre original d'ailleurs que ce "Dark of the sun"). (Parfois même assez proche d'une "Canonnière du Yang Tsé" avec la désillusion grandissante de McQueen quant à sa présence sur les lieux, avec prise de conscience sur une guerre, invasion et rébellion qui le dépassent peu à peu).

J'aime donc vraiment bien, et cette ambiguïté y participe même, le film s'en trouvant d'autant plus passionnant à disséquer. Cardiff fut un immense chef op et photographe. Il a apporté énormément. Par exemple au cinéma très esthétique d'un Michael Powell (faut voir la beauté d'un "Narcisse noir) ou d'un Albert Levin ("Pandora").

Quant à la violence initiale du film, les propos de Loussier laissent en effet songeur, vu la violence présente (ou restante) dans la version finale...
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[Ratapoil]

excellent film, visionné plusieurs fois, surprenant par sa violence, et qui reste tjs d'actualité vu le chaos qui sévit tjs en afrique