Le Capitaine Nemo et la ville sous-marine

[mallox]

Le capitaine Nemo et la ville sous-marine - 1969

Réalisé par James Hill
Avec Robert Ryan, Chuck Connors, Nanette Newman, Luciana Paluzzi, John Turner, Bill Fraser, Kenneth Connor...

Pendant la guerre de Sécession, le mystérieux capitaine Nemo recueille six naufragés dans son merveilleux domaine, le «Nemo's Land», une ville sise sous la mer et entièrement faite d'or. L'un des hommes tente de s'évader mais, ce faisant, il met en péril le secret absolu sur lequel repose l'existence même de la cité. Il trouve la mort avant d'avoir réussi à s'échapper. Peu après, trois autres hommes suivent son exemple et parviennent cette fois à prendre la fuite à bord du Nautilus, le fabuleux sous-marin de Nemo. L'un d'entre eux périt, entraîné dans les profondeurs par le poids de l'or qu'il a dérobé avant de partir...

Je sais pas... j'ai trouvé ça vraiment somptueux au niveau des images mais je m'y suis un peu ennuyé... j'ouvre le topic au cas où d'autres intervenants plus inspirés souhaiteraient en parler ou même en faire critique, au lieu de le mettre dans la psychotv du soir (de l'aprem en fait), même si, vous l'aurez compris, le film ne m'inspire pas assez pour en faire ne serait-ce qu'une petite review...
J'ai bien vu passer une jolie femme à la robe tellement courte, quasi au-dessus de la taille, qu'on y voyait bien les fesses, mais l'ai-je rêvé, j'ai des doutes !
Belle B.O cependant.





_________________

[The Omega Man]

C’était le temps ou le film d’aventure mélangeait poésie et kitch tout en restant divertissant et captivant, le scénario est très librement inspiré par le roman de notre amis Jules V dont il garde seulement quelques éléments (la recherche d’un monde idéale par Nemo, Le Nautilus, la survie dans le monde marin). Nous sommes dans ce que l’on nomme aujourd’hui de manière barbare la steam fantasy (science fiction se déroulant dans le passé), ainsi nous retrouvons le capitaine Némo toujours dégouté par le comportement de ces semblables et qui c’est lancé dans la construction d’une cité sous marine havre de paix loin de la fureur des hommes ou toutes personnes partageant ces convictions (et qui ne remettrait pas en cause son autorité) pourraient vivre en toute liberté. Du moins jusqu’à l’arrivée d’un groupe de naufragé qui va mettre en péril la tranquillité de la cité et de Nemo. Considéré par certains comme une version « infantile » du « Vingt Milieu sous les Mers » de Fleisher, le film est surtout une grosse friandise que l’on déguste avec plaisir, les maquettes sont magnifiques parce que justement elles ressemblent à des maquettes, les acteurs sont excellent en tête la magnifique Luciana Palucci actrices italienne et pulpeuse (pourrait il en être autrement ?) à la chevelure flamboyante qui fut la « méchante » James Bond girl de (par) choc « d’Opération Tonnerre », elle est entourée de Robert Ryan qui incarne avec justesse le capitaine Nemo et Chuck Connors la mâchoire carrée qui pour une fois se retrouve dans la peau du héros. Parmi les morceaux de bravoures on retiendra l’affrontement entre le Nautilus et un monstre marin (d'une raie Manta géante devenu folle suite à des explosions), les tenues affriolantes de Luciana (qui elle aussi à une folle raie !) et le « design » de la cité et du Nautilus. Le tout est filmé sans génie mais avec application dans un superbe cinémascope aux couleurs resplendissantes par James Hill réalisateur anglais qui à travailler devinez sur quelle série anglaise et qui réalisera un excellent « Sherlock Holmes contre Jack l’Eventreur », sans jamais dépassé le niveau d’un honnête divertissement le réalisateur signe un film plaisant aux décors et costumes coloré avec une tendance vers le rose pastel, bref pas une once de prétention dans ce film qui se regarde comme une bande dessinée, divertissant à défaut d’être excellent.