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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Déc 08, 2011 11:47 am Sujet du message: [M] [Critique] Joe - 1970 |
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Joe - 1970
Origine : Etats-Unis
Genre : Drame / Thriller / Vigilante / Réacsploitation
Réalisé par John G. Avildsen
Avec Peter Boyle, Dennis Patrick, Patrick McDermott, Susan Sarandon, Audrey Caire, Marlene Warfield, Tim Lewis...
Melissa Compton (Susan Sarandon) fraye avec Franck Russo (Patrick McDermott), un jeune dealer qui lui a promis de bientôt arrêter. Non seulement de se droguer lui-même et elle avec, mais également d'en faire commerce. Ceci une fois le pécule suffisamment important pour ouvrir un petit commerce puis se la couler douce. Le problème, c'est que tant que Franck se drogue, il est en proie à des crises de violence. Un soir, il dérouille Melissa, laquelle se drogue ensuite jusqu'à l'overdose. Ses parents viennent la chercher afin qu'elle réintègre le foyer familial.
Les parents, appartenant à la classe dirigeante et aisée, sont stupéfaits de découvrir leur fille dans un tel état et Bill Compton (Dennis Patrick), le père de Melissa, compte bien dire deux mots au jeune homme. C'était sans compter sur la verdeur de langage de ce dernier qui, non seulement ne semble rien regretter, mais qui plus est se vante d'avoir "baisé sa garce" de fille. Le sang de Bill ne fait qu'un tour, avant qu’il s'acharne sur le jeune homme puis le tue accidentellement.
Afin de noyer sa culpabilité et sa peur de se faire prendre en tant que meurtrier, il se réfugie dans un bar. Quelques verres en attendant de trouver à la fois une solution mais aussi un alibi. Il lui paraît bientôt clair qu'il lui faudra compter sur l'appui de sa femme Joan (Audrey Caire) pour ce dernier point. C'est à ce moment là qu'il fait la connaissance de Joe Curran (Peter Boyle), accoudé au comptoir ; un homme étrange, à demi-ivre, issu manifestement de la petite classe ouvrière, lequel pérore sur une jeunesse faite de drogués et de nègres à foison. Un bon coup de pied dans cette fourmilière où les négros se bronzent au soleil en vendant leur came tandis que lui passe plus de quarante heures hebdomadaires devant des machines.
Non, y’a pas à tortiller, selon lui, l'idéal serait de sortir dans la rue et de bousiller cette vermine et ces parasites. Bon gré, mal gré, Bill écoute avant d'être sollicité par Joe. "Franchement, vous seriez capable vous, de tuer une pédale de camé pour nettoyer cette Amérique gangrénée ?" demande Joe à Bill, lequel se surprend à répondre que c'est ce qu'il vient de faire une heure avant. Prenant alors conscience que Joe le prend au sérieux, et du risque stupide qu'il vient de commettre, Bill se rétracte. Sauf que Joe apprécie que cet inconnu ait réussi à le faire marcher et, de ce fait, se prend d'amitié pour lui. Petit problème un peu plus tard : aux informations, la mort de Russo dans le village est annoncée. Pile-poil ce qu'avait affirmé Bill à Joe, soi-disant en plaisantant.
Joe cherche alors à retrouver Bill, ce qu'il ne tarde pas à faire. Au lieu de le faire chanter, il le rassure sur ses intentions puis le congratule chaleureusement. Son ami a les couilles d'expurger l'Amérique de ces "salopes qui lui chient constamment dessus". S'ensuit une amitié sociale contre-nature dans laquelle les deux hommes s'inviteront réciproquement l'un chez l'autre, avant de faire la descente des bars et des lieux malfamés. Lors d'une de leurs orgies avec de jeunes hippies, ils se font voler leurs portefeuilles. Autant dire que les deux hommes, Joe en premier, n'entendront pas se faire mettre de cette façon. Joe rentre chez lui, file l'un de ses fusils de collection à Bill, et direction le squat où sont censés vivre ces drogués pourris, doublés de pickpockets...
"Joe" est l'un des premiers films de John G. Avildsen, cinéaste surtout connu pour avoir tourné un peu plus tard "Rocky" (1976), puis "Karaté Kid" et ses suites (1984, 1986 et 1989). Difficile, à le regarder, de reconnaître le message d'espoir vis à vis du rêve américain présent dans les deux hits cités, sans compter les piteuses commandes musclées de fin de carrière. Pour comprendre un peu le parcours du cinéaste, il convient de noter que ce dernier était déjà l'auteur d'un drame sur les méfaits de la drogue dans le même Greenwich Village que "Joe" ("Turn on to Love", 1969) et qu'il venait tout juste de finir "Guess What We Learned in School Today ?", une comédie ironique sur la liberté des mœurs et l'émancipation sexuelle. "Joe", quant à lui, n'épargne rien ni personne. Ni le communautarisme crétin de jeunes Américains se croyant libres dans une fuite en avant, bâtissant peu à peu les murs de leur propre prison, ni celui de l'autre côté de la barrière : les réactionnaires remplis de préjugés et ivres de "toilettes", en ces temps embrumés de guerre du Vietnam. Vient se greffer là-dessus une parabole non dénuée d'humour sur les différentes motivations des classes sociales. D'un côté, l'homme d'affaires aisé tue par accès de rage et non froidement, par conviction. De l'autre, l'ouvrier réac voit en lui à la fois l'instrument pour bâtir son propre rêve américain (lequel se limite à liquider toute la vermine) tout en l'incitant, petit à petit et sournoisement, à aller plus loin dans une justice sociale expéditive mais garante d'une société saine. Du fait du souci des apparences d'une classe sociale aisée, la classe ouvrière trouve ainsi une brèche pour qu'on l'aide à se faire une petite place au soleil ; et pour cela, elle obligera même la classe dirigeante à parvenir à ses fins (ou plutôt ses rêves en pensant annihiler ses cauchemars).
Peinture sociale acerbe et quasi-crépusculaire dans laquelle un ouvrier part en guerre contre les feignasses hippies et les nègres parasites, "Joe" est également un drame cru, violent et fort, doté d'un scénario extrêmement astucieux et dont l'issue, dès l'entrée en scène du personnage-titre, semble autant fatale qu'illusoire et imbécile. Anticipant à sa manière tout un pan d'exploitation du trauma vietnamien refoulé à-même la cité américaine, et préfigurant les scripts sociaux-urbains d'un Paul Schrader ("Taxi Driver", "Blue Collar", "HardCore"...), John G. Avildsen fait résonner ici l'écho des contradictions de toute une époque, dans laquelle les intérêts des uns rejoignent ceux des autres, ce pour des raisons opposées. Finalement, Joe sollicitera l'aide de la personne qu'il devrait logiquement considérer comme son ennemi et même la cause de son maigre statut social. La cible à laquelle il s'en prend verbalement puis physiquement ensuite pâtit pourtant des mêmes inégalités que lui. Ainsi, au réalisateur d'ironiser sur les intérêts des uns et des autres, sur la spoliation des âmes laborieuses qui non seulement se font avoir mais se vengent de leur condition en demandant l'aide de leurs bourreaux.
A contrario, le bourreau matérialiste et bourgeois se voit d'un coup d'un seul contraint de mettre la main à la pâte : à force d'être obligé d'écouter pérorer Joe à tout bout de champs, Bill trouve une raison justicière à son acte assassin et, petit à petit, devient l'homme de main de l'ouvrier "palabreur". A la fois contraint, puis peu à peu convaincu de façon "mimétique", il finira par devenir le bourreau de sa propre condition sociale supérieure. Et à John G. Avildsen de délivrer une morale pessimiste, sinon très amère, sur l'aveuglement (dans un thriller proche d'un conte) concernant le manque de discernement d'une Amérique embourbée dans ses paradoxes.
Si, à mi-parcours, "Joe" marque un peu le pas, accusant un léger manque de rythme et de dynamisme, il offre, après une première partie intrigante et bavarde à souhait, un dernier tiers qui justifie à lui seul sa vision. La composition de Peter Boyle ("Le pirate des Caraïbes", "Taxi Driver" dans lequel Scorcese lui fera jouer un personnage assez proche, sans doute pour des raisons non fortuites) est magistrale. Ce dernier parvient à la fois à hypnotiser et agacer le spectateur dans un même temps, à l'instar de ce qu'il parvient à faire, de manière naturelle, avec Bill. Il semblerait que son rôle ait tant marqué que le script d'une suite fut à l'époque en partie écrit par Boyle himself. Celle-ci ne verra pas le jour même si Boyle, remarqué pour son rôle, se verra proposer le rôle de Popeye dans "French Connection" avant de décliner l'offre.
Difficile également de ne pas louer la belle performance de Dennis Patrick ("La fiancée du vampire" de Dan Curtis, mais aussi à peu près toutes les séries en vogue des années 70) qui traduit à la perfection sa gêne, son obligation et ses doutes face à ce bloc d'auto-justice réactionnaire qu'il finira par suivre jusqu'à se faire l'instrument de sa volonté. On ne manquera pas non plus de rappeler que Nixon venait tout juste de se faire élire avec des arguments populistes très proches des préoccupations de Joe ici présent. Autant dire que John G. Avildsen se fait ici le chantre d'une ironie mordante à la fois contestataire et pro-démocrate via ce que l'on peut également considérer comme un brulot très frontal (l'affiche du film ressemble fortement aux campagnes électorales menées par les républicains, à l'époque, qui ne mettaient que leur prénom pour marquer de façon populiste leur proximité au peuple).
On pourra enfin ajouter, de manière plus anecdotique, qu'on y découvre une charmante et convaincante Susan Sarandon dans son premier rôle (ainsi que dans son plus simple appareil) avant de conclure en disant que "Joe" est un film à ce jour quasiment oublié mais qui mérite très largement d'être redécouvert. Un spectacle sans fioritures pour un uppercut à l'estomac au moins aussi efficace que ceux d'un "Rocky". Le tout sans compter une partie de film assez comique que je ne ferai pas l'offense de vous dévoiler.
Bref, pour le coup, n'hésitez pas à choisir le camp républicain et à voter **"Joe"** !
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Dernière édition par mallox le Mer Fév 28, 2018 8:15 am; édité 3 fois |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Jeu Déc 08, 2011 5:15 pm Sujet du message: |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Aoû 24, 2012 5:07 pm Sujet du message: |
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Belle critique d'un film méconnu qui permet de resituer l'Amérique de l'époque dans un contexte politique et social pas si éloigné de notre Europe actuelle. Est-ce que "Joe" est sorti en France ? |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Aoû 24, 2012 5:32 pm Sujet du message: |
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Oui, il est bien sorti en France, sous le titre "Joe... c'est "aussi" l'Amérique", en avril 1971. A ce propos, en lisant la critique d'époque dans la Saison 71, j'ai échappé de peu à la migraine. |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Aoû 24, 2012 6:06 pm Sujet du message: |
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flint a écrit: | A ce propos, en lisant la critique d'époque dans la Saison 71, j'ai échappé de peu à la migraine. |
T'aurais pas un scan à l'occaz? tu attises ma curiosité. _________________
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Aoû 24, 2012 7:41 pm Sujet du message: |
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Pas de problème, je scanne l'article en question demain.  |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Sam Aoû 25, 2012 9:56 am Sujet du message: |
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L'article en question, signé N.S. (Noël Simsolo) :
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Aoû 25, 2012 10:07 am Sujet du message: |
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C'est juste n'importe quoi en plus d'être à la limite de l'incompréhensible.
C'est qui N.S. ? (le papa de Cécile migeon?) _________________
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Sam Aoû 25, 2012 10:36 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | C'est juste n'importe quoi en plus d'être à la limite de l'incompréhensible.
C'est qui N.S. ? (le papa de Cécile migeon?) |
Arf !  |
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Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Sam Aoû 25, 2012 1:36 pm Sujet du message: |
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Simsolo c'est surtout le papa de "Cauchemar", une des pires merdes infernales démoulée au beau milieu du cinéma fantastique français.
Du Rohmer Horror sur la plage.
Mieux vaut se voir cet excellent "Joe" quoi. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Aoû 27, 2012 7:33 am Sujet du message: |
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D'accord sur le coté psychanalitico ridiculo de cette critique, il n’empêche que celle ci met le doigt sur un aspect du film qui m'avait gêné déjà en apparaissant en filigrane dans la critique de Mallox, le coté "stigmatisons les vilains prolos réacs blancs racistes" qui me rappelle une autre discussions.
Alors on est d'accord dans l'absolu ce n'est pas pire que "le cinema reganien ou celui de la guerre froide (dans les 2 camps), voire les blax ou à l'inverse le cinéma paternaliste de grand papa" mais il y a un coté "qui se prend plus au sérieux ou qui se croit plus malin" que ces cinéma là qui le rendent gênant.  _________________
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Aoû 27, 2012 7:48 am Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | il n’empêche que celle ci met le doigt sur un aspect du film qui m'avait gêné déjà en apparaissant en filigrane dans la critique de Mallox, le coté "stigmatisons les vilains prolos réacs blancs racistes" |
Que dire dans ce cas d'un "Dupont Lajoie" en France qui est représentatif lui aussi de quelque chose d'existant (ou même de "La traque"). Ce qui me gênerait personnellement, c'est qu'on ne le montre pas... d'une certaine manière le "aussi" qu'on trouve dans le titre français illustre bien à mon sens l'état d'esprit du film qui ne fait pas de son personnage une généralité.
Dans ma critique, je disais aussi que les classes sociales étaient renvoyées dos à dos et que la génération hippie n'était pas forcément montrée sous un jour très favorable.
Et puis tiens et je cite la phrase de la critique de Sim plus haut : Citation: | "... dont l'aspect théâtral est accentué par le jeu de Peter Boyle, caricaturant l'ouvrier américain fascisant. C'est le point positif." |
Tu trouves que Sim met le doigt dessus toi ? C'est le seul truc qu'il trouve bien la stigmatisation du prolo !
Quant à sa comparaison avec "La fureur de vivre", elle est totalement hors-jeu et grotesque. ce n'est pas du tout le propos du film. Mais alors pas du tout...
et je ne parlerai même pas du résumé qui en 4 lignes raconte carrément la fin du film.  _________________
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Aoû 27, 2012 9:19 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: |
Que dire dans ce cas d'un "Dupont Lajoie" | Le personnage de Carmet est tellement caricatural que du coup l'aspect politico-social est gommé (même si je me doute que ce n’était pas forcement l'intention de Boisset) et ça passe sans problème.
mallox a écrit: | Et puis tiens et je cite la phrase de la critique de Sim | Eu égard à son excellente prestation en curé stripteaseuse dans le film de Audiard, je lui pardonne tous ses errements ultérieurs et antérieurs y compris cette carrière parallèle de critique que j'ignorais jusque là.
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Aoû 27, 2012 9:43 am Sujet du message: |
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Ouais ben moi je suis désolé mais je connais des gens, des anciens d'Algérie, qui en 2012 parlent de "faire une bonne toilette, de virer les bicots qu'ils connaissent bien", je cite et j'en passe et des meilleures...
fallait voir au moment des élections également ce qui était écrit sur un groupe de militants ump, c'était bien des gens réels, tout aussi caricaturaux que ceux qu'on croise dans un Boisset ou bien encore Peter Boyle dans le film d'Alvidsen. "C'est la faute aux islamistes! " "c'est la faute au cocos et aux gauchistes !, aux assistés, au feignasses, à tous ces parasites, etc.".
Excuse moi Sig mais ces gens sont sans aucun doute caricaturaux mais ils existent bien. ( y avait qu'à regarder aussi les gens de neuilly interviewés en vidéo avec de fascinantes considérations philosophiques telles que, je cite : "ces gens viennent des pays chauds, il n'ont rien à faire ici, il seraient mieux chez eux"... cela te paraît-il voler plus haut ?
Bref, c'est aussi ça la France !  _________________
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sigtuna Super héros Toxic


Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Aoû 27, 2012 10:00 am Sujet du message: |
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Ah mais je ne parlait pas de ses idées et de ses propos café du commerce d’extrême droite mais de ses actions: violer et assassiner une ado de sa connaissance puis provoquer une ratonnade pour se couvrir (d'ailleurs à la limite le personnage de Carmet pourrais ne pas être raciste du tout mais exploiter la bêtise de son entourage à des fins personnelles que cela ne changerais rien au film) là pour le coup c'est caricatural.
L'autre problème de ce genre de film c'est qu'ils sont à sens unique (bon dans "Dupont Lajoie" les arabes ne sont que des silhouettes dont on se fout jusqu'à ce qu'il se transforme en victime) les personnages bêtes et méchants ont tous la même couleur de peau et là aussi c'est caricatural.
Attention hein j'ai pas dit que "Dupont Lajoie" était un mauvais film, juste que son aspect excessif gomme en grande partie son coté "film à thèse", et je dirais tant mieux. _________________
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