[M] [Critique] O'Cangaceiro

 
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flint
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MessagePosté le: Mar Mar 03, 2009 10:32 am    Sujet du message: [M] [Critique] O'Cangaceiro Répondre en citant



O’Cangaceiro – 1970

Origine : Italie
Genre : aventures

Réalisé par Giovanni Fago
Avec Tomas Milian, Ugo Pagliai, Eduardo Fajardo, Howard Ross, Leo Anchoriz, Jesus Guzman

Autres titres : The magnificent bandits/Viva Cangaceiro



Le Brésil, entre les deux guerres, dans la province du Sertão. Une troupe de militaires encercle un petit village où sont regroupés les hommes de Firmino, l’un des cangaceiros (bandits de grands chemins) les plus recherchés du pays. L’affrontement tourne au massacre, non seulement celui des cangaceiros, mais aussi des villageois, tués pour avoir protégé des criminels. Non loin de là, le fermier Espedito (Tomas Milian) demeure l’unique rescapé, accablé par la mort de sa vache Bianca qui était son unique richesse. Blessé, il est recueilli par Julien, un vieil ermite mystique qui soigne ses blessures. Il lui fait part de sa ressemblance avec le Christ, et persuade le fermier de vouer son existence pour défendre la Justice. Ainsi, sous le nom de Rédempteur, Espedito tente de convaincre la population qu’il est le nouveau messie, portant la croix dans une main, et la machette dans l’autre.
Au fil de ses pérégrinations, il finit par être arrêté dans une ville et jeté en prison. Mais il n’y reste pas longtemps, et s’évade avec la complicité de ses compagnons de cellule. Ceux-ci vont accepter de suivre le Rédempteur, dont la foi inébranlable parviendra sans mal à surmonter son statut d’illettré à l’intelligence limitée. Rustre, mais ayant faim de justice et soif de liberté, Espedito ne va pas tarder à devenir le cangaceiro le plus redouté du Sertão, et dont la tête a été mise à prix par le gouverneur Branco (Eduardo Fajardo). Dans ce pays en proie au chaos, le destin d’Espedito va basculer le jour où il va rencontrer Vincenzo Helfen (Ugo Pagliai), un ingénieur hollandais érudit et distingué qui travaille pour une puissante compagnie pétrolière. Bien que tout les oppose, une étrange amitié va naître entre les deux personnages.





Les cangaceiros font partie de la culture brésilienne. Ce nom a plusieurs significations, la principale désignant un bandit. Mais un cangaceiro pouvait être aussi un garde du corps, un homme-lige ou encore un mercenaire. Tirant son origine du mot « cangaço », qui veut dire fardeau, le cangaceiro symbolisait la liberté, l’identité nationale, et le bras armé des opprimés. Ils étaient pour la plupart des bandits populaires, dont les exploits furent immortalisés par le Cordel, important mouvement littéraire. Les cangaceiros apparurent au cours du XIXème siècle, dans le nord-est du Brésil, essentiellement le Sertão. Au départ, ils étaient payés et armés par des éleveurs de bétail afin d’agrandir les zones de pâturage, ce qui n’était possible qu’en guerroyant contre les tribus indiennes. Mais, au fil des années, certains clans se lièrent aux familles politiques les plus puissantes, d’autres s’opposant aux propriétaires terriens les plus riches. Les cangaceiros disparurent à la fin des années 1930 avec la mort de leurs derniers grands leaders.



« O’Cangaceiro » raconte donc l’histoire de l’un de ces leaders, baptisé Espedito pour les besoins du film, dans un pays dont on connaît assez peu l’histoire : le Brésil. Passionné de la culture brésilienne, il n’est pas étonnant que Giovanni Fago se soit penché sur un thème pas très éloigné, tout compte fait, du western « Zapata ». Le cinéaste fit ses premières armes en tant qu’assistant réalisateur, durant près de dix années, travaillant notamment pour Lucio Fulci sur « Le temps du massacre ». C’est donc sans surprise qu’il commença sa carrière de metteur en scène avec deux westerns : « Le jour de la haine » (cf chronique sur le site), puis « Los machos ». Son troisième film est « O’Cangaceiro » qui est plus un film d’aventures qu’un western spaghetti. Cela dit, il existe toutefois quelques similitudes entre le Brésil des années 1930 tel qu’il est filmé par Fago, et le far-west américain de la seconde partie du XIXème siècle.



On ne pourra pas non plus éviter d’établir quelques comparaisons entre les motivations des cangaceiros brésiliens avec celles de leurs confrères mexicains, aussi bien dans l’esprit de révolte qui les anime que dans certaines touches vestimentaires, comme la taille impressionnante de leurs couvre-chefs. Et puis, Giovanni Fago, en choisissant (subtilement) Tomas Milian pour incarner Espedito le « Rédempteur », et en ajoutant une note « exotique » en la présence de cet ingénieur hollandais, favorise un affrontement de cultures comparable à celui du « Compañeros » de Sergio Corbucci, réalisé la même année. Difficile en effet de ne pas comparer l’amitié qui va lier Tomas Milian et Ugo Pagliai dans l’œuvre de Fago, et celle qui unit le même Milian à Franco Nero (marchand d’armes suédois) dans celle de Corbucci.
Enfin, que ce soit aux Etats-Unis, au Mexique ou au Brésil, un peon reste un peon, c’est-à-dire un paysan ou un domestique, et dans tous les cas un sans droits spolié par les autorités gouvernant son pays. Espedito est le symbole du peon qui va prendre conscience que les choses doivent changer dès lors que son unique bien (sa vache) a été détruit par les militaires.



Au départ symbolique mystique, le parcours du héros vire peu à peu à la fresque révolutionnaire. Et, en adoptant un ton volontairement léger, le film de Giovanni Fago se rapproche là encore de « Compañeros » (les deux titres sonnent également de façon similaire).
Niveau casting, c’est évidemment Tomas Milian qui vole la vedette à tout le monde, et on ne voit pas qui d’autre aurait pu tenir le rôle à sa place. Le personnage d’Espedito lui colle à la peau, cela va sans dire, et Fago lui offre l’occasion de briller autant dans un registre comique que dramatique. Face à lui, Ugo Pagliai est également formidable, dans un jeu complètement opposé à celui de Milian. A l’exubérance du Cubain, l’Italien répond par une sobriété exemplaire. Espedito est le yang, Vincenzo le yin. Ils ne se ressemblent pas et sont pourtant complémentaires. Leurs différences et le respect qu’ils vont se porter l’un à l’autre constituent l’un des intérêts du film. Pas seulement l’apport de deux cultures, mais celui de deux éducations diamétralement opposées. Deux êtres différents mais qui apprendront beaucoup l’un de l’autre. Ugo Pagliai est de ce fait le pendant idéal à Tomas Milian. C’est un acteur que l’on a pu voir également dans « La Dame rouge tua 7 fois », et « Nuits rouges » de Georges Franju.



Notons également la présence d’un pilier du western spaghetti : Eduardo Fajardo. L’Espagnol a écumé le genre durant des années (« Django », « Il mercenario », « Compañeros », « Sonny and Jed »…), avant de se tourner vers le giallo (« Knife of ice », « The killer must kill again »). Comme beaucoup d’autres, les années 80 ne lui donneront plus guère l’occasion de briller, et on le verra errer dans des films comme « Les exterminateurs de l’An 3000 », ou « L’abîme des morts-vivants » de Jess Franco.
« O’Cangaceiro » est une relecture du film éponyme de Lima Barreto, réalisé en 1953. Il connaîtra d’ailleurs un remake en 1997, par le réalisateur Anibal Massaini Neto. La première adaptation de Barreto fut d’ailleurs sélectionnée au Festival de Cannes, et primée pour sa bande originale. Le thème musical principal, « Mulher Rendeira », hymne des cangaceiros, est devenu un classique à un point tel que Riz Ortolani ne put éviter de le reprendre pour la version de 1970.



« O’Cangaceiro » est donc un film d’aventures fleurant bon le western « Zapata ». C’est dans l’ensemble une réussite, dont le seul défaut réside dans le ton un peu trop désinvolte pour un propos aussi dramatique. Sans verser véritablement dans la comédie, Givanni Fago s’est laissé bercer par cette nonchalance toute « brésilienne » que l’on retrouve à travers sa musique, si bien que l’on pourra être quelque peu dérouté par l’ambiance relativement « légère » régnant dans le film, contrastant avec la gravité du sujet. Néanmoins, le film se suit avec beaucoup de plaisir et sans ennui, et l’on retiendra entre autres deux scènes mémorables : celle où Vincenzo est obligé de lire d’une traite un roman à Espedito (qui croyait qu’il n’existait qu’un seul livre sur Terre : la Bible) ; et la scène du banquet chez le gouverneur où a été convié le Rédempteur, qui découvre pour l’occasion des mets « étranges » comme le potage et les coquillages. Même sans être un chef d’œuvre, « O’Cangaceiro » apparaît comme une alternative attrayante au western spaghetti.

note : 7,5/10
accroche : le carnaval des armes


Fiche DVD



O’Cangaceiro

Région : Zone 2

Editeur : Wild Side
Pays : France

Sortie film : 1970
Sortie dvd : février 2009

Durée : 93 minutes
Image : 2.35 – 16/9e compatible 4/3
Audio : mono

Langues : italien, français
Sous-titres : français



Bonus :
- « Quand le western fait sa révolution », par Jean-François Giré, Jean-Baptiste Thoret et Noël Simsolo (25 min13)
- Entretien avec Giovanni Fago (26 min 58)
- Galerie de photos
- Filmographie de Giovanni Fago



Commentaire : Très belle édition « collector » de l’éditeur Wild Side, avec sur un DVD le film restauré et présenté dans sa version intégrale ; et sur un second DVD deux bonus particulièrement intéressants et complémentaires.
« O’Cangaceiro » est donc pour la première fois visible en France dans sa version intégrale, d’une durée de 93 minutes environ, alors que la version jusque là disponible en VHS n’excédait pas les 88 min 30. C’est essentiellement une scène au début du film qui manquait jusque là. Un passage particulièrement important puisqu’il se situe au moment où Espedito, blessé, est recueilli par l’ermite Julien. Dans les ruines d’une ancienne église, l’ermite montre différentes fresques à Espedito : le Christ chassant les marchands du temple, Gabriel combattant Satan, la destruction de Sodome et Gomorrhe… autant de symboles qui vont influencer le fermier et provoquer sa transformation en « Rédempteur », et permettre au spectateur de mieux comprendre pourquoi Espedito se comporte après comme un nouveau messie.



Niveau bonus, le trio érudit Giré/Thoret/Simsolo se livre à une genèse du western « Zapata », auquel le film de Fago peut évidemment se rattacher. Depuis « El Chuncho » de Damiano Damiani (1966), jusqu’aux westerns politiques de Sollima et Corbucci, les invités évoquent l’exploitation des peons, l’utilisation de la violence dans les masses, le fait que pour les pauvres, l’émancipation passait obligatoirement par la violence. Après avoir discuté de l’esthétique et l’idéologie du western « Zapata », les journalistes établissent une comparaison entre le Mexique et l’Italie, reflet du Mexique de par son antagonisme culturel entre le Nord et le Sud.
Autre bonus de choix, l’entretien avec Giovanni Fago, le réalisateur. Ce dernier revient sur sa passion pour le Brésil, ses études dans le cinéma où il eut comme professeur Luigi Comencini. Et aussi, son travail et son respect pour Lucio Fulci, qui était son ami, tout comme Tomas Milian. Fago évoque ses premiers westerns, puis le tournage au Brésil de « O’Cangaceiro », à Bahia, près de la ville de Salvador. Plusieurs anecdotes sont révélées, et l’auteur n’oublie pas de rendre hommage à Bernardino Zapponi, scénariste du film. Giovanni Fago souligne que son œuvre reste avant tout un film d’aventures, plus qu’un western.
En résumé, ces deux interviews s’avèrent très complémentaires et riches en informations. Couplées au film qui a été restauré pour la circonstance, autant dire que ce DVD s’avère indispensable.

Note : 9/10












Dernière édition par flint le Dim Mar 29, 2009 10:42 am; édité 1 fois
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Mar 03, 2009 12:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme j'ai eu l'occasion de le dire par ailleurs, O'Cangaceiro est un excellent film et je ne fais pas miennes les quelques réserves de Flint sur son ton parfois léger, voire désinvolte. Au contraire même, cela renforce le plaisir de le suivre sans nuire au fond du récit et à ses ramifications politiques et sociales.
Très bonne critique pour un très bon film. Que demander d'autres?
enaccord8
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mallox
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MessagePosté le: Mar Mar 03, 2009 2:32 pm    Sujet du message: Re: [Critique] O'Cangaceiro Répondre en citant

flint a écrit:


« O’Cangaceiro » est donc un film d’aventures fleurant bon le western « Zapata ». C’est dans l’ensemble une réussite, dont le seul défaut réside dans le ton un peu trop désinvolte pour un propos aussi dramatique. Sans verser véritablement dans la comédie, Givanni Fago s’est laissé bercer par cette nonchalance toute « brésilienne » que l’on retrouve à travers sa musique, si bien que l’on pourra être quelque peu dérouté par l’ambiance relativement « légère » régnant dans le film, contrastant avec la gravité du sujet.


Bon pour faire court, je l'ai trouvé pas trop mal ce O'Cangaceiro excepté une ou deux choses qui m'ont génées:

1) Je trouve Thomas Milian surjoue quelque peu. Un défaut dont on le sait hélas parfois capable et que j'ai donc retrouvé à titre perso, ici.

2) Je reprends le paragraphe cité en "Quote", pour dire que ce qui m'a empêché d'adhérer entièrement au spectacle, en fait, ce n'est pas tant le ton léger en lui-même (Je trouve par exemple la scène de la voiture de Ugo Pagliai, très drôle, excellente), mais un ton de tragi-comédie trop proche de la comédie italienne. De fait, il m'a été difficile de me croire au Brésil. Certes vous me direz, "ça ne te gène moins lorsque c'est au Mexique ou au States, où le même ton est employé et n'a finalement pas plus à y faire qu'ici". C'est vrai ! Mais ça m'a tout de même gêné. Je n'ai pas toujours trouvé le film très crédible à cause de ça. L'impression justement d'être soit en Italie, soit au Mexique, mais pas trop au brésil.
Avec comme une envie de voir le film de 1953 dont celui-ci est le remake.

3) Le manque d'ampleur général pour ce qui nous est présenté comme une fresque. Je trouve que l'ensemble manque assez souvent de souffle. Fago n'est pas Corbucci, là-dessus, je serais plus intransigeant.

4) Quelques raccourcis scénaristiques auxquels je n'ai pas cru, notamment la trahison d'Espedito. Par contre sa vengeance est très bonne.

Mais bon, je l'ai trouvé tout de même "moyen inégal pas mal correct" ce O'cangaco et Ugo Pagliai y est très bon (comme la zik) comme dit dans la très bonne critique de Flint.

*Question Subsidiaire pour le Flintousse :

Sur la fiche DVD, tu marques 1h33. T'as noté le véritable temps du film ?
En fait je demande car sur la fiche Wild Side (comme un peu partout ailleurs) il est noté 1h44. Alors l'ayant vu en vostf, je me demandais si la VF ne durait pas des fois 1h44 justement, ou bien même si le film n'avait pas été amputé.


Allez, un p'tit Bonus !
http://www.mp3lyrics.org/a/armand-mestral/o-cangaceiro-v1/
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flint
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MessagePosté le: Mar Mar 03, 2009 2:42 pm    Sujet du message: Re: [Critique] O'Cangaceiro Répondre en citant

mallox a écrit:


*Question Subsidiaire pour le Flintousse :

Sur la fiche DVD, tu marques 1h33. T'as noté le véritable temps du film ?
En fait je demande car sur la fiche Wild Side (comme un peu partout ailleurs) il est noté 1h44. Alors l'ayant vu en vostf, je me demandais si la VF ne durait pas des fois 1h44 justement, ou bien même si le film n'avait pas été amputé.




Non, c'est Wild Side qui s'est planté sur sa fiche. Le film fait bien 1H33, que ce soit en VF ou en VO. Les passages jamais traduits en Français figurent sur la VF en VOSTF. La VHS que j'avais durait quant à elle 1H28 environ.


Sinon, Armand Mestral, c'est de la balle !
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2012 1:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

très agréable spectacle que ce O'Cangaceiro (avec une apostrophe pour faire plus irlandais ico_mrgreen ) que je n'arrive pas à percevoir comme un film d'aventures, mais comme un vrai western, étant donné son évidente filiation avec le spagh zapata et plus précisément Companeros, comme le souligne très bien Flint.

Milian n'est effectivement pas crédible pour un sou au départ à surjouer l'idiot du village avec sa moumoute grossière (un personnage de composition puisqu'on le retrouvera incarnant quasiment à l'identique "monezza" dans pas moins de 3 polars). néanmoins à partir du moment où il enfile ses frusques de leader malloxien peu enclin à la diplomatie, il s'intègre beaucoup mieux.

j'ai personnellement beaucoup apprécié qu'Ortolani fonde son thème sur une vraie mélodie brésilienne, ça contribue beaucoup à l'immersion.

cependant j'ai trouvé que Fago y allait un peu fort dans sa représentation des sertanejos comme des culs-terreux ignards, bigots et consanguins. cette réputation n'est pas entièrement volée mais par moments on se serait cru dans Terre Sans Pain frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2012 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
néanmoins à partir du moment où il enfile ses frusques de leader malloxien peu enclin à la diplomatie, il s'intègre beaucoup mieux.



-------- aie !
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