[M] [Critique] La Nuit de la Grande Chaleur

 
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2007 2:22 pm    Sujet du message: [M] [Critique] La Nuit de la Grande Chaleur Répondre en citant



Night of the Big Heat. 1967.
Origine : Royaume-Uni
Genre : Science-fiction
Réalisation : Terence Fisher
Avec : Christopher Lee, Peter Cushing, Patrick Allen, Jane Merrow...


Terence Fisher à la réalisation, Peter Cushing et Christopher Lee au casting, tout ceci sent la Hammer à plein nez. Et pourtant non, puisqu'il s'agit du film d'une certaine Planet Film Distribution, modeste compagnie anglaise qui ne produira que deux films dans les années 60 avant de plier bagage. Et on ne peut guère s'y tromper, puisque si ce n'est pour le nom du réalisateur et des acteurs, cette Nuit de la Grande Chaleur n'entretient pas grand rapport avec les films de la Hammer, ni même avec ceux de la Amicus. Il s'agit en réalité d'un film de science-fiction dans la lignée de ceux des années 50, avec quelques éléments de modernisation en plus : le langage parfois ordurier, l'absence de militaires, et surtout un sous-entendu sexuel sans équivoque déjà affiché par le titre et qui se prolonge de façon notable durant tout le film, sans toutefois tomber dans l'érotisme pur et simple. Ce qui d'ailleurs chagrina tellement un éditeur de VHS français que les vidéophiles purent un temps mettre la main sur une copie du film agrémentée d'inserts pornos.
Mais trève de plaisanterie, passons au résumé : en plein hiver, l'île britannique de Fara connaît une chaleur incroyable : 32 degrés, et ça continue encore à augmenter, tandis que sur le continent la neige et le froid sont de rigueur. Que se passe-t-il donc à Fara ? C'est ce que demandera un couple d'aubergistes à un client, un scientifique se livrant à de mystérieuses expériences visiblement en rapport avec l'exceptionnelle situation météorologique. Ils apprendront que des extra-terrestres ont envahi les lieux pour préparer une invasion mondiale. Leur particularité : étant eux-mêmes de grandes sources de chaleur (tellement que quiconque s'en approche se retrouve carbonisé), ils ont besoin d'une température à mesure de leur organisme. Très chaude, donc.

Nous avons donc là un film d'extra-terrestres classique, qui pendant l'immense majorité du film nous cache ses belliqueux aliens au profit d'une focalisation sur une gallerie de personnage sensiblement inégale. Si le scientifique (Christopher Lee) et monsieur l'aubergiste, par ailleurs écrivain (Patrick Allen) portent à eux seuls la tâche de découvrir et de combattre les extra-terreste, tous les autres n'apparaissent que comme des éléments de remplissage pur et simple d'un film qui finalement n'a pas grand chose à raconter. C'est le cas pour la secrétaire de l'aubergiste/écrivain (Jane Merrow), ancienne maîtresse de celui-ci et prête à tout pour le reconquérir. Baignade en bikini, personnalité tentatrice, elle se révèlera pleinement lorsque la chaleur atteindra des niveaux peu fréquentables. Décolleté plongeant, poitrine humide à cause de la sueur qui par ailleurs mouille son chemisier blanc qu'elle ouvrira parfois totalement, elle se frottera même complaisement la poitrine avec une main rafraichissante. Du coup, pas de quoi s'étonner que l'un des villageois devienne fou et tente de la violer. Certes, c'est très soft, y compris pour l'époque, mais Terence Fisher filme tout ça avec une telle complaisance qu'à ne pas y douter l'érotisme latent fut l'un des principaux objectifs des producteurs de Planet Films. A part ça, le personnage ne sert à rien, si ce n'est à justifier la présence d'un autre personnage : la femme de l'aubergiste, jalouse. Une sous-intrigue amoureuse qui n'ira pas bien loin. Répond également à l'appel Peter Cushing, dans le petit rôle purement fonctionnel d'un médecin qui n'aura finalement que très peu d'utilité. Tout comme les quelques péquenots qui traînent, soit des victimes potentielles, soit des aides nécessaires à l'évolution de la situation. Le scénario adapté d'un roman de John Lymington ne brille pas par sa cohérence, et de nombreuses failles sont à signaler. Comme par exemple l'impossibilité de joindre le continent par téléphone, grande source de frayeurs chez des personnages qui ne pensent tout simplement pas à prendre un bâteau pour s'en aller et prévenir les autorités compétentes. Ou encore comme cet inexplicable absence de journalistes, reporters ou même de savants crédibles (celui joué par Lee est là parce que ses collègues le tiennent pour fou) qui auraient dû être attirés par l'incroyable température qui règne à Fara (à l'heure où je vous parle, le baromètre est monté à 42 degrés et tout les personnages nagent dans leurs vêtements humides). Mais non, y'a personne, et l'isolement est total. Inexplicable, mais total.
Assez étonnement, ce mélange de personnages divers et les recherches auxquelles ils se livrent passeront relativement bien aux yeux des spectateurs, qui peuvent en outre assister de temps à autres à quelques manifestations extra-terrestres : bruits étranges ou meurtres enigmatiques, puisqu'à part une forte lumière rouge seules les victimes hurlantes nous sont montrées, tandis que les aliens restent bien sagement à l'écart du champ de vision de la caméra jusqu'à la fin du film. Lorsqu'enfin ils nous seront dévoilés, ils auront la forme d'une sorte de boule de lave montée sur une substance vaguement charnelle. Pas trop mal fait, mais pas exceptionnel non plus.

La Nuit de la Grande Chaleur, si il ne tape pas très haut avec son scénario débile et ses personnages majoritairement hors-sujets n'est pourtant pas un film ennuyeux. L'histoire est originale et les spéculations auxquelles se livrent les principaux protagonistes à défaut d'être crédibles ne tiennent pas de la parlotte somnifère. C'est un film naïf, proche du cinéma de science-fiction des années 50, que l'approche moderne de Terence Fisher contribue à rendre sympathique. Et puis il faut bien dire que si Christopher Lee ne se distingue pas particulièrement, en revanche Peter Cushing, dans le petit rôle qui est le sien, continue d'être brillant.

6/10

Accroche : Les auréoles du Lee.
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mallox
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2007 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, un Fisher qu'on aurait presque tendance à oublier.
Inégal et donc un entre-deux au final...
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gregore
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MessagePosté le: Ven Fév 16, 2007 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux que ça intéresse : la jaquette de la vhs anglaise



D'ailleurs y en a plein d'autres sur le site itsonlyamovie.co.uk
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 27, 2012 2:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant





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Valor
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MessagePosté le: Ven Jan 27, 2012 9:21 pm    Sujet du message: Re: [M] [Critique] La Nuit de la Grande Chaleur Répondre en citant



Pour le coup, l'envers vaut l'endroit : ico_mrgreen



Walter Paisley a écrit:
Ce qui d'ailleurs chagrina tellement un éditeur de VHS français que les vidéophiles purent un temps mettre la main sur une copie du film agrémentée d'inserts pornos.


Par contre, si la version caviardée est bien sortie en salles en 1975 (74 ?), je ne trouve aucune trace de cette fameuse VHS... Tu es sûr de l'info kamarade Walter ?

icon_wink
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flint
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MessagePosté le: Ven Jan 27, 2012 9:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'ailleurs, si je ne m'abuse, c'était Claude Sendron le responsable de ces fameux inserts. ico_mrgreen
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fantomas 2
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 12:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bien en effet la version caviardée qui est sortie en France. L'affiche était typique des films X, avec cette lettre en grand et le titre, aucun nom de réalisateur ni de stars. Les amateurs de porno ont dû se demander ce qui leur arrivait, encore que ce genre de saloperie (je veux dire, ajouter des scènes hard à un film qui ne l'est pas - en-dehors de ça, je n'ai rien contre le porno) était tout à fait banal à l'époque. Je me souviens du film de Georges Clair, "Clodo", avec Colette Renard et Bourvil, devenu "Clodo et les vicieuses", ou d'un sympathique film comique, "Les petits dessous des grands ensembles", avec Pierre Doris, devenu "Ca glisse au pays des merveilles"... new_mur
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flint
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 7:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je serais d'ailleurs curieux de savoir si tous ces acteurs renommés avaient porté plainte à l'époque. Cela me rappelle l'affaire "Caligula" de Tinto Brass, quand Guccione avait tourné des scènes pornos sans prévenir le réalisateur. J'imagine les têtes qu'ont du faire Malcolm McDowell, Peter O'Toole, Helen Mirren et Sir John Gielgud en voyant le film dans son montage définitif.
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fantomas 2
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 4:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois qu'il y a eu au moins une fois dépôt de plainte et un distributeur condamné, ce devait être un film français, car dans le cas de films étrangers (en-dehors du cas "Caligula"), les affiches étant anonymes (pas d'acteurs ni de réalisateur annoncés à l'extérieur) et bien entendu pas de photos, je ne crois pas que Fisher, Cushing ou Lee (pour "La nuit de la grande chaleur"), ou Paul Naschy (pour "L'homme à la tête coupée", devenu "Le viol et l'enfer des X") aient jamais été au courant de ça, ou alors bien plus tard...
Le drame, c'est que certains réalisateurs débutants ont eu leur carrière (éventuelle) bousillée par ces procédés. La Saison Cinématographique (je crois) avait mentionné le cas d'un jeune type apparemment doué pour le fantastique, qui avait réalisé un film nommé "La sorcière du fond des bois" (si ma mémoire est bonne), c'est devenu "La pipe au bois" après inserts hard, et on n'a plus jamais entendu parler de son auteur.
De même, je peux te dire que le long procès qui opposait Georges Clair, le réalisateur de "Clodo", à un individu qui non seulement avait détourné son film avec des ajouts X, mais en avait de plus volé des copies, prétendant être "le vrai auteur du film" (!), bref, que ce procès a seulement connu son épilogue il y a deux ans, avec la condamnation du type, la restitution des copies, mais ça a bousillé la santé de Georges Clair - je le connais, donc ce sont des informations vérifiées - de plus, le type étant insolvable, le réalisateur ne risque pas de recevoir le manque à gagner. Une autre copie (sans les scènes hard) avait été présentée au Brady dans l'intervalle, mais Georges Clair n'a reçu que des clopinettes... Il s'occupe actuellement de son petit théâtre, le "Bourvil" (en hommage à l'acteur qui avait accepté de tenir un petit rôle dans "Clodo", et dont Georges Clair garde le meilleur souvenir). Mais c'est une toute petite salle, et c'est plus par amour du théâtre que pour faire fortune, on s'en doute!
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Bigbonn
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 5:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'après l'index des saisons, La pipe au bois (Les fleurs du diable) est répertorié dans la Saison 76 (que je n'ai pas - ou alors pas rangée là où elle devrait être...)

edit: Clodo et les vicieuses, saison 75 (j'ai pas non plus).
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Bigbonn
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 5:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fantomas 2 a écrit:
un sympathique film comique, "Les petits dessous des grands ensembles", avec Pierre Doris, devenu "Ca glisse au pays des merveilles"... new_mur


Répertorié dans la saison 79 (que j'ai) et l'analyse en est en effet édifiante (on notera aussi dans les mentions habituelles sous le titre, outre le pays, l'année, la durée et la mention moins habituelle: film caviardé X)

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flint
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 6:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"La pipe au bois" (aka "Les fleurs du diable") est réalisé, d'après La Saison 76, par Maxime Debest. Sortie à Paris le 15 octobre 1975, avec comme acteurs la sublime Alice Arno, Catherine Tailleferre, Denis Guillou, Pierre Taylou et Gérard Couderc


La "critique" d'un certain François Joyeux était pour le moins lapidaire :

La pipe au bois appartient à cette catégorie de films qui échappent à toute analyse. La critique cède ici la place à une simple constatation qualitative : scénario nul, réalisation débile, interprétation ectoplasmique, pornographie additionnelle ajoutée hâtivement.
Devant cette Pipe au bois, les pires stupidités signées Pierre Chevalier ou Jess Franco apparaissent comme des chefs-d'oeuvre. Maxime Debest est un cinéaste inconnu. Qu'il le reste et surtout qu'il ne récidive pas.



Déjà, un type qui crache sur Jesus Franco ne mérite que mon mépris. Cette fange pseudo journalistique n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de la haine que vouait La Saison Ciné pour le cinéma populaire (à de rares exceptions).

J'avais essayé de me procurer "La pipe au bois", mais curieusement seule une version en italien (?) circulait. Pourquoi ? Je l'ignore. Moi aussi, j'aurais aimé voir ce film.
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Valor
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 7:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fantomas 2 a écrit:
La Saison Cinématographique (je crois) avait mentionné le cas d'un jeune type apparemment doué pour le fantastique, qui avait réalisé un film nommé "La sorcière du fond des bois" (si ma mémoire est bonne), c'est devenu "La pipe au bois" après inserts hard, et on n'a plus jamais entendu parler de son auteur.

C'est curieux ce que tu dis là fantomas 2, car tout comme la Saison 76 que cite flint, le Dico de Bier indique que c'est le premier film de Maxime Debest, initialement soft mais caviardé d'inserts par son producteur...

En tout cas c'est un très bon film, si l'on fait abstraction des inserts qui arrivent en dépit du bon sens et rendent certaines scènes ridicules...

Il y a de très bonnes idées et même une certaine recherche dans les dialogues :

Citation:
-Eric : "Devrai-je me perdre pour vous retrouver ?"
-Alice Arno : "Plutôt me retrouver pour vous perdre !"


Ooooh ! ico_mrgreen

Le dico indique que la version italienne dont parle flint contient bizarrement des scènes extraites de "Werewolves on Wheels" absentes de la VF projetée à la Cinémathèque il y a une dizaine d'années... icon_confused
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fantomas 2
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MessagePosté le: Jeu Nov 01, 2012 7:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai dû confondre deux films et deux auteurs différents, ou alors je conserve une mauvaise mémoire de la critique que j'avais lue. Etant donné que le réalisateur a ensuite tourné sous pseudonyme, il se peut aussi que n'ayant pas retrouvé son nom pendant des années, j'en aie déduit (faussement) qu'il avait abandonné le cinéma...
On peut tout de même se poser la question: son premier film n'était nullement porno à l'origine, on peut donc penser que par la suite il a été plus ou moins obligé de se cantonner dans ce genre alors qu'il rêvait peut-être d'une autre carrière... Pure hypothèse, bien entendu.
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