[M] [Critique] La nuit de l'enfer (Butcher) - 1986

 
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mallox
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MessagePosté le: Ven Avr 25, 2014 8:17 am    Sujet du message: [M] [Critique] La nuit de l'enfer (Butcher) - 1986 Répondre en citant



La nuit de l'enfer - 1986
(Witchfire)

Origine : Etats-Unis
Genre : Thriller / Survival / Sorcellerie

Réalisé par Vincent J. Privitera
Avec Shelley Winters, Vanessa Blanchard, Corinne Chateau, Peter Masterson, David Mendenhall...

Autre titres : Butcher (Le boucher) / A Sonnet for the Hunter



Un médecin en charge d'un établissement pour personnes déséquilibrées meurt malencontreusement dans un accident de la route. Peu après, durant son enterrement, trois patientes en profitent pour s'évader puis disparaître dans la nature : Liz (Vanessa Blanchard), une jeune fille traumatisée par la pendaison de sa mère, Julietta (Corinne Chateau), jadis violée par son père et dont les stigmates n'ont jamais disparu, ainsi que la vieille Lydia (Shelley Winters) portée sur la sorcellerie...




C'est donc là que le film devrait logiquement commencer, tout du moins pour sa partie thriller, sauf que c'est précisément à partir de ce moment que cette bobine, tout compte fait peu diabolique, sorte de pendant féminin à "Vol au-dessus d'un nid de cocottes", s'enlise dans une partie forestière peu gratifiante, au sein de laquelle nos trois femelles psychotiques, sous l'influence de la plus âgée, se font apprenties sorcières, le tout dans une cabane désormais abandonnée où jadis Lydia vit ses parents périr brûlés.

Pas de bol non plus pour le chasseur (Gary Swanson) et son fiston (David Mendenhall), venus dans la parages avant de se perdre puis de se disputer. Tant et si bien que le jeune garçon s'enfuit après avoir pris une gifle tandis que le papa, parti à sa recherche, se fait capturer par notre trio qui le retient alors prisonnier, lui en faisant voir des vertes et des pas mûres, rangé vite fait mal fait au rayon des impurs et profanes dangereux.




Basé sur un scénario coécrit par James Orr avant une seconde tentative tout aussi oubliée à ce jour, "They Still Call Me Bruce", "Witchfire" ne tient ni vraiment le cap, ni vraiment debout.
Au scénario également, ainsi que derrière la caméra, difficile de se montrer clément envers Vincent J. Privitera qui filme une histoire invraisemblable, tournant même au survival inoffensif, dès lors que notre chasseur est retenu prisonnier dans la vieille cabane, attaché à une table basse, et destiné à faire les frais d'un sacrifice prochain, lequel devrait en toute (folle) logique faire revenir d'entre les morts l'ancien directeur tant aimé de la clinique psychiatrique.
A noter que Vincent J. Privitera ne retournera pas avant 2008 ("Lady in the Funhouse Mirror" / film inconnu au bataillon). On peut le comprendre...

Le plus attristant, finalement, dans ce qui est - ne nous voilons pas la face - un ratage émaillé de quelques moments intéressants et doté de certains passages en sous-bois lui conférant, par instants, un semblant d'atmosphère, est qu'il est le fruit un brin vérolé de Shelley Winters, productrice exécutive de ladite chose.
Molestée depuis la nuit des temps sur grand écran ("Une place au soleil"/"La nuit du chasseur"/ "Lolita"...), "Witchfire" aurait pu être ce que "The Nanny" (Confession à un cadavre) fut à Bette Davis, une formidable vampirisation de pellicule. Or ce n'est pas du tout le cas...




Cabotinant à souhait dans des incantations infantiles et surtout très bavardes, se promenant dans une forêt isolée à la recherche d'ingrédients (dont du cumin... fichtre ?!) afin de jeter au pauvre homme ligoté le sort qui lui revient (mais qui ne s'en tire tout de même pas si mal puisque lui-même tirera son coup avec une Julietta censée le surveiller mais cédant à la déclaration d'amour on ne peut plus grossière du chasseur - réduit quant à lui à se faire passer pour le directeur de l'établissement pour sauver sa peau -), Shelley Winters se fera enfin plus inquiétante sur la fin.
Malheureusement, entre-temps, le rythme très mollasson et très impersonnel de la mise en scène aura eu raison de quelques spectateurs s'étant égarés à visiter cette ballade même pas digne d'un "Hocus Pocus" avec Bette Midler.
Et ce n'est certes pas non plus le personnage campé par Paula Shaw (captée ailleurs à juste titre comme le sosie de Jack Palance, et qui jouera en 2003 la mère de Jason dans "Freddy contre Jason"), destiné à relancer le suspense en expliquant que dans sa paranoïa, la vieille Lydia pourrait prendre peur jusqu'à devenir assassine, qui va sauver la mise. Ce que du reste, nous spectateurs, avions anticipé depuis belle lurette.



Bref, "Witchfire" alias "La nuit de l'enfer" n'est pas à proprement parler un film d'enfer... juste une recette indigeste en même temps que fadasse, concoctée à-la-va-vite avec un vieux chaudron et quelques grenouilles, en oubliant le principal : les épices qui auraient peut-être pu rendre la potion magique.


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Dernière édition par mallox le Lun Mai 07, 2018 9:46 am; édité 8 fois
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Throma
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MessagePosté le: Ven Avr 25, 2014 2:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca a l'air de puer du cul quand même.
Mon sixième sens me tient éloigné de la vhs du film que je dois avoir depuis une décennie et jamais visionnée par méfiance.
Tu me donnes raison.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Avr 25, 2014 2:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ecoute, ça faisait 5 fois que je voyais les 10 premières minutes sans jamais tenir plus longtemps. J'ai enfin passé le cap et j'ai failli appuyer sur stop à 5 reprises...
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flint
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MessagePosté le: Sam Mai 10, 2014 6:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

En parallèle, j'ai vu voici quelques jours "Raging Angels", dans lequel Shelley Winters côtoie Michael Paré, Diane Lad et Arielle Dombasle, et c'est également très mauvais.
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