[M] [Critique] Contronatura

 
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flint
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MessagePosté le: Dim Mar 16, 2014 6:03 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Contronatura Répondre en citant



Contronatura

Titre original : Schreie in der Nacht

Genre : Thriller, Gothique, Fantastique, Giallo

Année : 1969

Pays d'origine : Allemagne/Italie

Réalisateur : Antonio Margheriti

Casting : Joachim Fuchsberger, Marianne Koch, Helga Anders, Claudio Camaso, Dominique Boschero, Luciano Pigozzi, Marianne Leibl, Giuliano Raffaelli...

Aka : Screams in the Night/The Unnaturals



Années 1920, en Angleterre – Cinq personnes doivent se rendre à Brighton afin de régler une affaire de la plus haute importance. Nous avons Ben Taylor, avocat, et sa femme Vivian ; Sir Archibald Barrett, l'homme influent de la région, notaire ayant accumulé des richesses par des voies plus ou moins légales ; Margaret, sa maîtresse, et Alfred Sinclair, administrateur de Barrett (et aussi l'amant de Margaret). Le chauffeur d'Archibald conduit le groupe en direction de Brighton par une nuit d'orage. La pluie redouble de violence, et une déviation oblige le véhicule à emprunter un autre chemin. Mais la voiture finit par s'enliser au détour d'un sentier.
Barrett et sa suite finissent par trouver refuge dans un ancien hôtel qui semble à l'abandon. Il est pourtant occupé par deux personnages au comportement peu orthodoxe : Uriat et sa mère, une vieille femme qui communique en permanence avec les esprits des morts. L'électricité étant coupée ainsi que le téléphone, la bâtisse prend des airs de maison hantée, mais il en faut plus pour effrayer des esprits cartésiens comme ceux des hôtes d'Uriat. Pourtant, lorsque celui-ci et sa mère réveillent un passé trouble où sont mêlés nos cinq invités (le chauffeur étant parti à la recherche d'un véhicule de secours), la confiance de ces derniers ne tarde pas à s'émousser.
Au cours d'une séance de spiritisme éprouvante pour les nerfs, la vérité va éclater. Ben Taylor et sa femme, Barrett, Margaret et Sinclair sont en effet responsables de la mort de trois personnes, et l'heure de la vengeance a sonné...



Antonio Margheriti, au cours de sa longue et prolifique carrière de réalisateur, s'est essayé à tous les genres ou presque : le péplum (« Ursus la terreur des Kirghiz »), le gothique (« Danse macabre »), la science-fiction (Wild Wild Planet »), l'espionnage (« Opération Goldman »), le western (« Et le vent apporta la violence ») ou encore le polar (« L'ombre d'un tueur ») et l'horrifique (« Pulsions cannibales »). Et puis, le cinéaste s'est également penché sur le thriller tendance giallo, avec « Le sadique de la treizième heure » (« Nude... si muore », 1968) et « Les Diablesses » en 1973. Entre les deux, Margheriti tourna donc ce « Contronatura » moins connu de par chez nous, puisqu'il n'a jamais été exploité en France au cinéma ou en VHS. Par bonheur, Artus Films vient de le sortir en dvd (mai 2016).
Comme souvent avec le metteur en scène, ses thrillers (voire ses westerns et péplums) sont teintés d'une ambiance gothique ou fantastique (à l'exception de « Nude... si muore » qui empruntait au krimi). « Contronatura » ne fait pas exception à la règle, avec ses protagonistes trouvant refuge dans une étrange demeure où ils vont devoir répondre de leurs crimes passés, le tout dans une ambiance baignant dans le surnaturel. Un thème qui sera d'ailleurs repris par la suite à plusieurs reprises, notamment par quelques confrères italiens, parmi lesquels Mario Colucci avec « Qualcosa striscia nel buio », Giuseppe Bennati avec « The Killer Reserved Nine Seats » et aussi (en coproduction avec l'Espagne) « La mansion de la niebla » de Francisco Lara Polop et Pedro Lazaga.



« Contronatura » est structuré selon un scénario mêlant flashbacks et temps présent avec un résultat parfaitement homogène, qui dévoile les tenants et aboutissants de l'intrigue progressivement, l'histoire prenant corps comme la réalisation d'un puzzle. Une demi-douzaine de flashbacks interviennent donc tout au long du film, pour approfondir la psychologie des personnages et expliquer les raisons conduisant ceux-ci à commettre l'irréparable. Cupidité, ambition, jalousie sont au centre de tous ces drames, et si certains des acteurs de cette « tragédie » sont moins corrompus que d'autres, l'issue ne peut-être que la même pour chacun.
Après que le spectateur ait pris connaissance des principaux protagonistes, il est convié à se retrouver dans la fameuse demeure où vivent Uriat et sa mère (aux alentours de la vingtième minute). Un décor gothique à souhait, un bâtiment qui paraît faire le lien entre le monde des morts et celui des vivants, avec comme point d'orgue la fameuse séance de spiritisme où la vieille femme se fait la voix des victimes et Uriat le juge et futur bourreau.



Si le film n'est pas spectaculaire dans sa forme (peu d'action, des meurtres « sobres », un érotisme saphique plutôt prude), il se rattrape par un final dantesque voyant un torrent de boue engloutir la demeure tel une vengeance divine. Une scène particulière, qui faisait dire à Edoardo Margheriti (le fils d'Antonio) dans une interview qu'elle anticipait la vague de sang dévastatrice de « Shining ».
« Contronatura » est une libre adaptation d'un recueil de nouvelles de Dino Buzzati, précisément la nouvelle « Et pourtant on frappe à la porte » du roman « Les sept messagers », publié en 1966.
Coproduit avec l'Allemagne, il compte de ce fait un casting international. Le couple Taylor est incarné par Joachim Fuchsberger et Marianne Koch. Le premier fut une figure récurrente du krimi, jouant dans pas moins de treize d'entre eux produits par la Rialto, parmi lesquels « Les mystères de Londres » et « Le requin harponne Scotland Yard ». Marianne Koch a tourné pour Franju (« Pleins feux sur l'assassin ») mais reste avant tout célèbre pour sa prestation dans « Pour une poignée de dollars ». Du côté italien, nous retrouvons Giuliano Raffaelli dans la peau d'Archibald Barrett et Claudio Camaso dans celle d'Alfred Sinclair. Raffaelli a été aperçu dans « Six femmes pour l'assassin », « La sorcière sanglante » ou encore « La mort a pondu un œuf ». Quant à Camaso, il n'était autre que le frère de Gian Maria Volonte, qui se suicida en 1977 après s'être fait remarquer dans quelques westerns (« Le temps des vautours », « Le jour de la haine ») mais également dans « La baie sanglante ». Le rôle de Margaret fut attribué à la française Dominique Boschero, qui fit l'essentiel de sa carrière en Italie, et joua dans quelques gialli (« Libido », « L'iguane à la langue de feu », « Qui l'a vue mourir »).



Enfin, il ne faut pas oublier la composition remarquable du trop souvent mésestimé Luciano Pigozzi, cantonné la plupart du temps au cours de sa carrière à des seconds rôles sous son pseudonyme d'Alan Collins. De la centaine de films qu'il a tourné en l'espace de quatre décennies, peu nombreux sont ceux où il occupa une place importante. Fort heureusement, quelques réalisateurs le mettront occasionnellement au premier plan, comme Ernesto Gastaldi dans « Libido » et « La force du mal » (même si ce dernier est particulièrement mauvais), et Antonio Margheriti avec « Contronatura ». Luciano Pigozzi sera d'ailleurs un acteur récurrent du réalisateur italien.



L'intrigue, mêlant malversations, captation d'héritage, chantage, lesbianisme par dépit (Vivian, ne trouvant pas la tendresse chez les hommes, va la chercher auprès des femmes), est assez touffue mais trouve toute sa cohérence à travers les flashbacks. Le film fut exploité en Italie dans sa version intégrale de 87 minutes, et dans une version réduite à 81 minutes en Allemagne. Les six minutes manquantes se rapportent à douze passages coupés (coupes variant d'une dizaine de secondes à environ une minute), essentiellement des scènes de dialogue qui ne justifiaient pourtant pas la moindre censure (les scènes saphiques ne furent d'ailleurs pas censurées dans le montage allemand). Le dvd d'Artus Films permet de repérer facilement ces coupes si vous choisissez de visionner la version germanique, la langue allemande basculant vers l'italien lors des scènes supprimées. Les sous-titres français permettent de mieux comprendre l'histoire, c'est un plus pour ainsi dire indispensable. Pas vraiment un giallo authentique, « Contronatura » s'apparente plus à un thriller fantastique à l'esthétique soignée. Portée par une musique de Carlo Savina, il s'agit en tout cas d'une des œuvres les plus maîtrisées d'Antonio Margheriti.











Dernière édition par flint le Jeu Mai 05, 2016 5:05 pm; édité 2 fois
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Throma
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MessagePosté le: Dim Mar 16, 2014 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A l'inverse de ton avis, comme un torrent de boue j'ai été emporté par le trop-plein de flash-backs.
Je n'ai rien capté à ce "Contre-nature" qui a fini bien vite par me gonfler.
Dommage, la copie était soignée.
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flint
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MessagePosté le: Dim Mar 16, 2014 9:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, je me rappelle avoir lu par ailleurs que tu n'avais pas aimé (je comprends très bien qu'on n'accroche pas, c'est typiquement le genre de film où on rentre assez vite dans l'ambiance ou pas du tout).
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Bigbonn
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MessagePosté le: Lun Mar 17, 2014 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
c'est typiquement le genre de film où on rentre assez vite dans l'ambiance ou pas du tout).

Mais qui ne laisse pas indifférent ! ico_mrgreen
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flint
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MessagePosté le: Lun Mar 17, 2014 6:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
flint a écrit:
c'est typiquement le genre de film où on rentre assez vite dans l'ambiance ou pas du tout).

Mais qui ne laisse pas indifférent ! ico_mrgreen


J'y ai pensé aussi ! frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Dim Avr 10, 2016 7:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

2, 3 photos jointes dans le CP par Artus...






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Dernière édition par mallox le Mer Avr 25, 2018 5:44 am; édité 1 fois
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flint
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MessagePosté le: Dim Avr 10, 2016 2:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Plutôt trois que deux ! frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 6:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, impossible de ne pas penser (entre autres) à "Something is Crawling in the Dark" tourné 2 ans après et qui lui ressemble fortement avec le même prétexte de départ fait d'intempérie...

A part ça, oui, c'est plutôt maîtrisé, mais je n'ai pas trouvé ça palpitant pour autant. Déjà, faut avaler l'autre putain de sorcière assise dans un coin tout du long, mais derrière, la structure en flashbacks est tout sauf prenante. La vérité c'est qu'on se fiche éperdument de connaitre La vérité. (On a déjà suffisamment de mal à comprendre qu'il y ait un problème).
Reste Luciano Pigozzi qui donne un peu de relief au bidule, ainsi que Marianne Koch qui dégage un je-ne-sais-quoi d'un peu troublant. Pour le reste, Claudio Camaso a toujours un tronche de fion (et un seul rictus, pas deux !) et Joachim Fuchsberger est transparent.
Restent quelques moments de saphisme légèrement sulfureux où les scènes s'accordent parfaitement à la musique de Carlo Savina. C'est ce qu'il y a de mieux dedans avec le torrent de boue final. La mise en scène de Margheriti n'est pas mauvaise, c'est juste l'histoire qui n'a pas tant d'intérêt que ça, sans compter qu'on peut en avoir assez vite marre des "10 petits nègres" refait à toutes les sauces.

A part ça, la copie n'est pas terrible, genre télécinéma avec des poils de culs restés coincés dans le projo, des couleurs un peu délavées, ainsi qu'une propension chez l'éditeur à faire des split-screens là où y en avait pas. De mémoire, il n'y a qu'une scène avec une barre horizontale en plein milieu. Ceci dit, je ne peux prétendre que ça m'a gâché le film, simplement on sent que les couleurs se devaient pour le coup d'être plus flamboyantes, baroques.
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Valor
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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 1:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
A part ça, la copie n'est pas terrible, genre télécinéma avec des poils de culs restés coincés dans le projo, des couleurs un peu délavées, ainsi qu'une propension chez l'éditeur à faire des split-screens là où y en avait pas. De mémoire, il n'y a qu'une scène avec une barre horizontale en plein milieu. Ceci dit, je ne peux prétendre que ça m'a gâché le film, simplement on sent que les couleurs se devaient pour le coup d'être plus flamboyantes, baroques.


Vraisemblablement une copie du DVD allemand...











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mallox
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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et si ça peut aider pour la fiche à venir, ben, pendant que j'y suis...













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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
on sent que les couleurs se devaient pour le coup d'être plus flamboyantes, baroques.


OK, une restauration complète, ça coûte la peau du cul... mais là avec 3 clics sur Adobe Premiere :










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mallox
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MessagePosté le: Mer Avr 13, 2016 1:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bah voilà... icon_wink
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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2016 3:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fiche dvd -



Contronatura – Artus Films

Région : Zone 2 - PAL
Editeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : 12 septembre 1969 (Italie – Inédit en France)
Sortie dvd : 3 mai 2016

Durée : 87'15
Image : 2.35:1 - 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 2.0

Langues : italien, allemand
Sous-titres : français (optionnels)



Bonus :

- « Des cris dans la nuit », par Alain Petit (23'33)
- Diaporama d'affiches et de photos (2')
- Films-annonces de la collection Gothique

Commentaire : Encore une belle sortie de la part d'Artus Films, qui propose à son public (comme cela devient une habitude) des raretés méritant sans conteste le détour. « Contronatura » n'a jamais connu de diffusion dans notre pays : pas d'exploitation dans les salles de cinéma, pas de commercialisation en VHS. En dvd, on ne connaissait qu'une sortie officielle en dvd jusqu'ici, par l'entremise des Allemands de X-Rated Kult, qui avait édité « Contronatura » (sous son titre germanique, « Schreie in der Nacht ») en 2013. Cette édition regroupait les deux éditions existantes, à savoir l'allemande d'une durée de 80 minutes, et l'italienne dans sa version intégrale de 87'15 (voir la chronique du film pour plus de précisions). La version italienne n'était proposée qu'en langue allemande, l'italien prenant le relais pour les scènes coupées dans le montage allemand. Des sous-titres anglais étaient disponibles. Artus Films a eu la bonne idée de proposer la piste italienne en plus de la piste allemande (pas de défauts à relever pour les deux), et a créé des sous-titres français fort appréciables.



Le master utilisé est identique à celui de X-Rated Kult (voir comparatif plus loin). On y retrouve donc les mêmes qualités et les mêmes défauts, à savoir une belle image dans l'ensemble, souffrant lors de certaines scènes nocturnes d'un contraste déficient. Quelques passages sont parcourus de divers parasites, scories, griffures et lignes verticales blanches, visibles notamment lors de la séance de spiritisme. Cela n'empêche pas de voir le film dans de bonnes conditions, sur un plan général.

Le bonus nous convie à un entretien, une fois n'est pas coutume, avec Alain Petit. Ce dernier resitue la sortie du film dans son contexte (l'âge d'or du cinéma gothique n'est plus), avant d'évoquer tour à tour Artur Brauner (producteur allemand spécialisé dans le krimi), une partie du casting ainsi que le directeur de la photographie, Riccardo Pallottini, qui travailla régulièrement pour Margheriti. Alain Petit estime (à juste titre) que « Contronatura » est l'une des meilleures œuvres de son auteur, et regrette que le film ait si peu marché.
L'entretien s'achève dans la joie et la bonne humeur avec Thierry Lopez en intervenant, sur une note humoristique fort sympathique.

Note : 8/10




Comparatif Artus Films/X-Rated Kult -

Comme précisé dans la fiche dvd, les deux masters sont identiques, provenant de la même source. Les captures d'écran 3, 4 et 5 permettent de relever les mêmes défauts présents sur la pellicule, respectivement une petite griffure blanche en bas à droite sur la rampe d'escalier, des rayures verticales lors de la séance de spiritisme et une autre rayure blanche sur le visage de Dominique Boschero.





X-Rated Kult


Artus Films


X-Rated Kult


Artus Films


X-Rated Kult


Artus Films


X-Rated Kult


Artus Films


Captures supplémentaires :



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sigtuna
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MessagePosté le: Sam Mai 07, 2016 8:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8
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