[M] [Critique] Requiescant

 
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flint
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MessagePosté le: Dim Mai 29, 2016 4:25 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Requiescant Répondre en citant



Requiescant – tel était son nom...

Titre original : Requiescant

Genre : Western spaghetti

Année : 1967

Pays d'origine : Italie, Allemagne

Réalisateur : Carlo Lizzani

Casting : Lou Castel, Mark Damon, Pier Paolo Pasolini, Barbara Frey, Franco Citti, Carlo Palmucci...

Aka : Dio crea gli uomini, Requiescant li uccide/Kill and Pray/Tue et fais ta prière



1865 – La Guerre de Sécession est achevée depuis peu, mais les cicatrices sont loin d'être refermées. Près d'un fort situé en plein milieu du désert, un pacte est scellé entre Américains et Mexicains. Le territoire ne sera plus un lieu de combat entre les deux camps mais un havre de paix. Pour Leonardo, chef du village mexicain, c'est un grand jour. Il ignore que la trahison et la mort l'attendent, lui et les siens. Sur les remparts du fort apparaît alors une mitrailleuse Gatling, dont la puissance de feu est dévastatrice. Les Mexicains pensaient avoir signé une alliance avec des soldats de l'Union. Mais hélas, ils sont tombés sur des anciens Confédérés et des bandits notoires sous la coupe de George Bellow Ferguson, un ex-officier à l'esprit dérangé. Lorsque la mitrailleuse cesse de crépiter, le sol est jonché de cadavres. Tous les villageois ont été massacrés : hommes, femmes et enfants… Tous, sauf un garçon d'une dizaine d'années, qui sera recueilli par un pasteur.
L'enfant, baptisé Requiescant (requiescant in peace : repose en paix), va être élevé selon les règles de la religion, pour faire le bien et respecter la loi. Il va grandir avec ses parents d'adoption et leur fille Princy. Jusqu'au jour où celle-ci décide de quitter le giron familial, pour suivre une troupe de comédiens. Dix ans ont passé, Requiescant est désormais un jeune homme. Il promet à ses parents adoptifs de ramener Princy. Il ne sait pas encore que sa route va le conduire jusqu'à San Antonio, une ville sous le joug de Ferguson…



Carlo Lizzani (1922-2013), réalisateur et scénariste, débuta sa carrière au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les souvenirs encore frais de la guerre auront évidemment une incidence sur ses premières œuvres. Comme par exemple « Le bossu de Rome » (1960), évoquant l'occupation de Rome par les nazis, un film avec Gérard Blain, Bernard Blier et (déjà) Pier Paolo Pasolini, un an avant qu'il ne réalise son premier long métrage (« Accatone », 1961). Lizzani va se poser régulièrement en cinéaste engagé au cours de sa carrière, avec notamment « Les derniers jours de Mussolini » en 1974. Auparavant, « Le procès de Verone » (1963) mettait en vedette Silvana Mangano, dans le rôle de la fille de Mussolini.
En 1966, changement de cap - il tourne « Lutring… réveille-toi et meurs », un polar-biopic sur Luciano Lutring dit « Le Gitan », criminel et braqueur de banques, dans lequel on retrouve Robert Hoffmann, Gian Maria Volontè et le frère de ce dernier, Claudio Camaso. Lizzani va enchaîner dans la foulée avec son premier western, « Du sang dans la montagne ».



Avant une fin de carrière consacrée en grande partie au documentaire, Carlo Lizzani aura réalisé quelques polars (« Bandits à Milan », « La vengeance du Sicilien ») et des œuvres particulièrement sulfureuses comme « Storie di vita e malavita » (sur le thème de la prostitution chez les mineures) et « Kleinhoff Hotel », narrant les rapports troubles entre une bourgeoise et un terroriste dans un hôtel miteux de Berlin. De même, il réalisera durant les années '80 « La casa del tappeto giallo », une œuvre expérimentale à la lisière du giallo et de la murder party.
Si le western spaghetti ne fut pas son thème de prédilection, Lizzani peut se vanter d'avoir engendré une belle réussite du genre avec « Requiescant ». Il y reprend le cadre de la Guerre de Sécession, comme dans son film précédent (« Du sang dans la montagne »), et le thème classique de la vengeance. Classique, mais efficace, et le postulat de départ de Requiescant inspirera d'ailleurs d'autres cinéastes par la suite. C'est le cas de « Garringo » (Raphael Romero Marchent, 1969), dans lequel un enfant assiste à la mort de son père, est recueilli par une famille, grandit avec leur fille, puis devenu adulte va chercher à venger son père.



Si « Requiescant » marque autant les mémoires, c'est avant tout parce qu'il oppose deux personnages dont la psychologie a été étudiée avec soin, et dont l'interprétation s'avère remarquable. Il arrive souvent, dans le western comme dans d'autres genres cinématographiques, qu'il y ait un déséquilibre entre la personnalité du héros et celle du « grand méchant », pour diverses raisons (la plus fréquente étant l'erreur de casting). Là, nous avons deux acteurs qui donnent le meilleur d'eux mêmes, pour notre plus grand plaisir.



Le personnage qui donne son titre au film, Requiescant, est interprété par Lou Castel. Ce dernier venait de se faire remarquer dans « El Chuncho » de Damiano Damiani, dans lequel il s'y montrait très à l'aise, faisant même jeu égal avec Gian Maria Volontè et Klaus Kinski. Carlo Lizzani a donc eu raison de lui faire confiance car Lou Castel est tout à fait convaincant dans la peau de ce garçon naïf mais déterminé, qui avait tout oublié de son passé mais va le voir soudainement ressurgir. Requiescant n'a jamais appris à tenir une arme mais c'est un tireur d'élite redoutable, ce qui lui permet de se sortir de situations délicates. Une force divine paraît veiller sur lui en permanence. Lorsqu'il tombe dans une embuscade, la balle censée le tuer finit sa course dans la bible qu'il porte contre son cœur. Et ainsi de suite… Lou Castel incarne une sorte de Candide qui va traverser trois États d'Amérique afin de retrouver sa sœur dans le bastion de celui qui orchestra le massacre de son père et de son peuple. Une sœur forcée à se prostituer dans un saloon, et muselée par les sbires de Ferguson. Sans jamais perdre son sang-froid, donnant le sentiment de maîtriser sa destinée, Requiescant résistera à toutes les épreuves jusqu'à l'affrontement final.
Ce rôle constitue probablement l'un des plus beaux, l'un des plus maîtrisés de l'acteur. Celui-ci s'essayera une troisième et dernière fois au western, dans « Matalo ! » de Cesare Canevari, pour une prestation en demi-teinte.



Quant à Mark Damon, il compose un Ferguson mémorable, un méchant de haute gamme, et cela sans jamais cabotiner (ce qui rend sa prestation encore plus impressionnante). Damon campe un ex-officier des Confédérés, au background étoffé puisqu'il assista à la reddition de son héros, le Général Lee, le 9 avril 1865, à Appomattox. Au cours d'un banquet avec ses invités, Ferguson raconte ce moment, son admiration pour Robert Edward Lee, dont la classe surpassait (selon lui) Ulysses Grant, son grand rival.
George Bellow Ferguson a toujours refusé l'abolition de l'esclavage. Dix ans après la défaite des états esclavagistes du Sud, il exploite toujours les Noirs et les Mexicains dans son hacienda (située dans l'Arkansas), et dans la ville de San Antonio qu'il contrôle. C'est un aristocrate décadent et raciste, qui voue une haine profonde pour les états du Nord et méprise les femmes. Il bat d'ailleurs la sienne, Edith (Mirella Maravidi - « Le cimetière des morts-vivants »), l'enfermant dans une cellule capitonnée quand bon lui semble.



Ferguson est un homme du passé. Il réfute la défaite, et ses conséquences. D'une certaine manière, il n'est plus de ce monde, et d'ailleurs son teint blafard lui donne des airs de mort-vivant. Ses rictus accentuent son aspect inquiétant, il est à fois celui qui vampirise ses sujets et aurait signé un pacte avec le Diable. En cela, il est le contrepoids idéal à Requiescant, béni des Dieux.
Rarement Mark Damon avait autant crevé l'écran que dans ce film. Comme Lou Castel, il a tourné dans des westerns (« Johnny Yuma », « Un train pour Durango ») mais on le connaît surtout pour ses rôles dans le créneau horrifique : « La chute de la maison Usher », « Les trois visages de la peur », « Byleth – Les démons sexuels » et « Les vierges de la pleine lune ». Mark Damon a joué également dans le giallo « Nude... si muore ».



Parmi les seconds rôles, on relèvera d'abord les deux âmes damnées de Ferguson (Burt et Dean Light), à savoir Franco Citti et Carlo Palmucci. Citti fut l'acteur attitré de Pasolini (« Accatone », « Mamma Roma », « Œdipe roi », « Porcherie », « Le Décaméron »…) et joue ici un fétichiste trouvant une forme de jouissance en caressant une poupée. Quant à Palmucci, incarnant le fils spirituel de Ferguson par sa misogynie, on a pu le voir dans « Ce salaud d'inspecteur Sterling », d'Emilio Miraglia.
Et puis, n'oublions pas Pier Paolo Pasolini en personne, que l'on vit rarement devant la caméra, ici dans la défroque d'un prêtre mexicain prêchant la révolution (enterrons les morts, mais d'abord récupérons leurs armes). Enfin, si les femmes n'ont pas la part belle dans « Requiescant », on aurait tort de négliger la présence de Barbara Frey (« Commissaire X dans les griffes du dragon d'or ») et celle de Luisa Baratto (« Vierges pour le bourreau », « Killer Kid »).



Malgré un scénario qui semble avoir été composé à plusieurs mains (dont celles de Pasolini et d'Armando Crispino), l'histoire est parfaitement homogène et comporte de grands moments de bravoure. On citera deux scènes anthologiques où Requiescant est d'abord défié par Ferguson dans un jeu consistant à boire un verre avant de tirer sur une bougie dans le but de l'éteindre, le chandelier étant tenu par une domestique mexicaine (la difficulté allant crescendo) ; puis défie à son tour Dean Light dans un saloon pour le « jeu du pendu », où chacun des protagonistes, perché sur une chaise et la corde au cou, va tenter de déséquilibrer son adversaire en tirant sur son siège après avoir attendu le douzième coup de minuit.
Quant à la confrontation finale entre Ferguson et Requiescant dans le fort abandonné, elle est également inoubliable… mais n'en disons pas plus.
Agrémentée d'une partition musicale fort agréable de Riz Ortolani, cette incursion de Carlo Lizzani dans le western spaghetti est donc une réussite sur tous les plans, assurément un classique du genre.



(Autres captures à suivre...)


Dernière édition par flint le Lun Mai 30, 2016 9:46 am; édité 1 fois
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flint
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MessagePosté le: Dim Mai 29, 2016 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

















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MessagePosté le: Dim Mai 29, 2016 8:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Excellent "Western Zappata" (comme dit indianagilles) : pas étonnant que Pasolini ait accepté d'y participer !
A gauche toute donc mais on a tout de même droit à une justification de l'esclavagisme assez étonnante par le personnage interprété par Mark Damon !
Un très beau Blu-ray chez Arrow mais pas de DVD français ni même de VHS a priori...
La version diffusé dans le Cinéma de Quartier de Dionnet dans les années 90 était amputée du discours final de Pasolini ! frank_PDT_16
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mallox
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2016 5:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Flint a écrit:
Avant une fin de carrière consacrée en grande partie au documentaire, Carlo Lizzani aura réalisé quelques polars (« Bandits à Milan », « La vengeance du Sicilien ») et des œuvres particulièrement sulfureuses comme « Storie di vita e malavita » (sur le thème de la prostitution chez les mineures) et « Kleinhoff Hotel », narrant les rapports troubles entre une bourgeoise et un terroriste dans un hôtel miteux de Berlin.


Et le très bizarre La Casa del Tappeto Giallo. frank_PDT_16


Je louche dessus depuis longtemps, pas faute de l'avoir sous la main.
Ta belle chronique donne le petit plus pour pousser au cul et passer le cap.

Requiescent n'est pas un spagh qui fut bien accueilli à l'époque tout comme il n'est pas forcément très apprécié des historiens et autres encyclopédistes en raison notamment d'une surcharge symbolique et picturale facilement décelables, lourdes, trop premier degré.
Idem pour une maturité politique dont la palme revient toujours près de 50 ans après au El Chuncho de Franco Solinas/Damiani. Il est plus souvent rangé dans les curiosités, à l'instar de Tepepa (l'archétype du western Zapata, baptisé ensuite Tepepa western) lui-même renié par Solinas car orienté de façon trop naïve, idéaliste et surtout sans véritables degrés de lecture (et donc, selon Solinas encore, servant mal la cause car n'interrogeant pas le spectateur).


En tout cas faut que je le vois enfin histoire de m'en faire au minimum une opinion perso entre tous ces avis opposés. Thanx !


PS. : on rajoute ou pas dans le titre français : "– tel était son nom..." ?
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2016 9:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comme le "tel était son nom" apparaît sur l'affiche, on peut le laisser. C'est comme vous voulez.

Je ne me rappelais plus, Mallox, que tu avais chroniqué "La casa del tappeto giallo". Du coup, je peux le rajouter dans un paragraphe, je vais voir cela.

Enfin, je rejoins Valor quant à la suppression du discours de Don Juan cloturant le film lors de sa diffusion à Canal+, c'est à la fois incompréhensible et lamentable.
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flint
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2016 9:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà, j'ai rajouté une phrase dans le 3ème paragraphe :

Avant une fin de carrière consacrée en grande partie au documentaire, Carlo Lizzani aura réalisé quelques polars (« Bandits à Milan », « La vengeance du Sicilien ») et des œuvres particulièrement sulfureuses comme « Storie di vita e malavita » (sur le thème de la prostitution chez les mineures) et « Kleinhoff Hotel », narrant les rapports troubles entre une bourgeoise et un terroriste dans un hôtel miteux de Berlin. De même, il réalisera durant les années '80 « La casa del tappeto giallo », une œuvre expérimentale à la lisière du giallo et de la murder party.
Si le western spaghetti ne fut pas son thème de prédilection, Lizzani peut se vanter d'avoir engendré une belle réussite du genre avec « Requiescant ». Il y reprend le cadre de la Guerre de Sécession, comme dans son film précédent (« Du sang dans la montagne »), et le thème classique de la vengeance. Classique, mais efficace, et le postulat de départ de Requiescant inspirera d'ailleurs d'autres cinéastes par la suite. C'est le cas de « Garringo » (Raphael Romero Marchent, 1969), dans lequel un enfant assiste à la mort de son père, est recueilli par une famille, grandit avec leur fille, puis devenu adulte va chercher à venger son père.
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2016 10:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ok, ben, merci. J'ai mis le lien car j'avais moi aussi oublié qu'il était de Lizzani.
Par contre je rejetterai un oeil sur la carpette jaune. Vu sa date, je crains le pire. Autant limiter la casse et rehausser un peu le bidule lorsque l'occasion se présente...
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MessagePosté le: Mer Juin 01, 2016 5:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8 (je n'ai pas trop le temps hélas pour un commentaire plus constructif)
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2017 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est parfaitement exécuté, très bien mis en scène (à l'exception d'un ou deux raccords rapides *), bien rythmé aussi, tandis que les caractères, comme le dit Flintos, sont bien dessinés.

Il n'y a qu'une chose que j'ai regretté à sa vision, c'est que ce qui les caractérise passe par des discours un peu verbeux.

Le discours de Mark Damon vaut aussi son pesant d'or : "Ne parlons pas du sujet de l'abolition de l'esclavage! ... C'était juste un prétexte des capitalistes du Nord pour détruire le sud!" ... "Qui en a tiré un bénéfice économique? Le Sudiste qui achète l'esclave et doit le nourrir, Le vêtir et le loger jusqu'à ce qu'il meure, ou le nordiste qui paie ses travailleurs, oui, mais si peu qu'ils sont toujours proche de la famine." etc.

Discours étonnant mais tout à fait pertinent cependant.

Mais "Requiescant" fonctionne toujours de cette manière avec ses personnages qui se caractérisent eux-mêmes de par leur laïus.

Sans compter le serment de Pasolini : "Tu as aimé tuer bidule, pas vrai? Tu as apprécié comme un enfant qui tue une mouche. Mais souviens-toi, Bidule n'était pas ton ennemi, mais le nôtre. Il n'a pas volé ta terre, mais la nôtre. Mais, hélas, nous avons besoin d'hommes comme toi. Tu es bien meilleur que nous tous pour tuer. Donc, mes hommes et moi te demandons de devenir notre leader. Et moi, je prierai Dieu que tu acceptes ..."

icon_eek


* Là par exemple, le changement de rictus intervient un peu vite et Lizzani nous rebalance un plan déjà mis avant. (du coup ça m'a un peu choqué).




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Valor
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2017 3:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Le discours de Mark Macron vaut aussi son pesant d'or

suspect
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mallox
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MessagePosté le: Dim Fév 05, 2017 3:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

N'empêche que c'était aussi le discours de certains cinéastes américains, Raoul Walsh par exemple, qui préférait l'aristocratie Sudiste pour ces mêmes raisons, contrairement à l'hypocrisie Nordiste.
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