The Omega Man 99 % irradié
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Posté le: Mar Oct 10, 2006 1:39 pm Sujet du message: [M] [Critique actualisée] The Lost Empire |
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The Lost Empire / Drei Engel Auf Der Todesinsel
USA - 1985 - 83 minutes
Production, réalisation et scénario : Jim Wynorski.
Producteur associé : Raven de la Croix.
Photographie : Jack Haitkin.
Montage : Larry Bock.
SFX maquillage : Steve Neill.
SFX visuels : Tony Doublin.
Musique : Alan Howarth.
Starring : Melanie Vincz, Raven De La Croix, Angela Aames, Paul Coufos, Bob Tessier, Angus Scrimm, Art Hern, Bill Thornbury...
Accroche : Drôles de dames à fortes poitrines.
Scénario :
Quand le frère de l’inspectrice Angel Wolfe se fait tuer lors d’un cambriolage, cette dernière va tout mettre en œuvre pour retrouver le commanditaire du hold-up. Avec l’aide de White Star l’Indienne et de la blonde Heather Mc Clure, elle va mener l’enquête qui va les mener sur la mystérieuse île du Dr Sin.
Première réalisation de Jim Wynorsky (plus de 60 réalisé depuis), ce film est une petite perle, on peut même dire que c’est l’un des meilleurs de son réalisateur. Tourné dans un magnifique cinémascope plein de couleur, voici une petite production qui ne paye pas de mine mais assume totalement son scénario abracadabrantesque ! A la fois un film d’aventure, avec un brin de polar, un zeste d’érotisme et une pointe de fantastique, ce réjouissant minestrone se laisse déguster avec un réel plaisir !
La première chose qui saute aux yeux, outre le décolleté de ces dames, c’est l’absence total de sobriété dans ce film hautement jouissif ou les femmes sont belles et peu farouche de leurs plantureuse poitrines, l’action y est soutenue et décomplexée (ex : la prise d’otage ou Angel se prend pour Dirty Harry ou la démonstration hilarante d’art martiaux lors de l’entretient d’embauche), les actrices ont l’air de vraiment s’amuser à distribuer des mandales comme dans un bon vieux Spencer-hill en portant des costumes extravagants de ridicules (créé par Raven elle-même!), les décors et certains SFX sont kitch a souhait (le repaire du méchant Sin tout droit sortit d’un « Flint »), l’humour omniprésent (le gag du poisson) et le rythme bien soutenu.
Outre le pulmonaire trio d’actrices dans lequel les érotomanes auront reconnu la présence de Raven De la Croix qui est aussi productrice du film (Ancienne stripteaseuse et diseuse de bonne aventure Raven est surtout connue pour sa contribution au film Ups / Megavixiens de Russ Meyer, dont l’influence est ici évidente.), on remarquera aussi deux interprètes de la série « Phantasm » l’impressionnant Angus Scrimm (Tall Man) et Bill Thornbury (Jody), ainsi que tout un casting de « gueule » de série b dont le regretté Robert (Bob) Tessier qui est apparu dans toute les série tv des années 70-80 et dans pas mal de films couillu (c’est lui qu’affronte Bronson dans le « Bagarreur » et qui joua dans une anthologique séquence de baston dans « Les Grands Fonds » .)
Voici le genre de film que l’on regarde avec ce petit sourire de satisfaction au coin des lèvres, tout content d’en avoir enfin pour son argent et surtout de passer un agréable moment.
Bref un film sans prétention totalement à l’image de sa productrice Raven de la Croix, drôle, sympa, kitch, sexy et bien fait, qui nous fait regretter que Miss Raven n’ait pas persévéré dans la production !
Pour finir une petite anecdote, le film était prévu à l’origine en 3D !
Le film est disponible en DVD en angleterre, en allemagne et aux USA, chez nous il faut se débrouiller pour dénicher la VHS parue chez proserpine à l'époque !
site sur la belle Raven: http://www.rantingsofamadwoman.com/delacroix/
Dernière édition par The Omega Man le Mar Déc 12, 2006 12:55 pm; édité 3 fois |
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The Omega Man 99 % irradié
Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Sam Fév 04, 2017 4:03 pm Sujet du message: [C] [Critique] The Lost Empire |
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The Lost Empire
Genre : Fantastique, Aventures
Année : 1984
Pays d'origine : États-Unis
Réalisateur : Jim Wynorski
Casting : Melanie Vincz, Raven De La Croix, Angela Aames, Paul Cofos, Robert Tessier, Angus Scrimm...
Aka : Drei Engel Auf Der Todesinsel/El Imperio Perdido
Production, réalisation et scénario : Jim Wynorski
Producteur associé : Raven De La Croix
Image : Jack Haitkin
SFX maquillage : Steve Neill
SFX visuel : Tony Doublin
Musique : Alan Howarth
Accroche : Les anges ont des gros seins
Distribution :
Melanie Vincz (Angel Wolfe), Raven De La Croix (Whitestar), Angela Aames (Heather McClure), Paul Coufos (Rick Stanton), Robert Tessier (Koro), Angus Scrimm (Dr. Sin Do/Lee Chuck), Blackie Dammett (Prager), Linda Shayne (Cindy Blake), Kenneth Tobey (Capt. Hendry), Tom Rettig (Officer Robinson), Angelique Pettyjohn (Whiplash)...
Scénario :
Quand le frère de l’inspectrice Angel Wolfe se fait tuer lors d’un cambriolage, cette dernière va tout mettre en œuvre pour retrouver le commanditaire du hold-up. Avec l’aide de White Star l’Indienne et de la blonde Heather Mc Clure, elle va mener l’enquête qui va les conduire sur la mystérieuse île du Dr Sin.
En ces périodes troublées où il est de bon ton de déverser sa bile sur tout et n'importe quoi, visionner un film qui rend heureux n'a pas de prix. C'est pour cette raison que je reviens sur ce petit film que j'avais déjà chroniqué il y a bien longtemps (putain... 10 ans !) et que j'ai revu récemment avec toujours le même plaisir. Je persiste, car nous sommes en présence d'un pur produit d'exploitation qui contient une bonne dose de nudité gratuite, des gros seins, du cuir, des filles dans la boue et j'en passe… Évidemment, le terme Nanar tant à la mode ces derniers temps (quel affreux nom !) vient à l’esprit, mais pour ma part je préfère l'expression série B.
En mettant sa mauvaise foi en avant, il est certain que les qualificatifs ne manquent pas : misogyne, beauf, pervers, sexiste, phallocrate… Certes, il est évident que pour quelques esprits étroits, une telle production ne peut qu'envoyer ses spectateurs dans les méandres de l'enfer, ce qui voudrait dire que notre site bien aimé en serait l'antichambre ! Mais qu'importe, car "The Lost Empire" est un beau film qui met en scène un trio d'actrices formidables et peu farouches de leurs plantureuses poitrines, avec en tête de liste la pulpeuse Raven De La Croix, égérie de Russ Meyer (mais aussi une très gentille personne ), et rien que pour cela je me fais damner sans hésiter !
"The Lost Empire" est le genre de film qu'il faut prendre avant tout pour ce qu'il est, c'est-à-dire un pur divertissement, et essayer de l'associer à un genre en particulier serait illusoire. Il y a tellement d'emprunts que cela tiendrait du sacrilège que d'y penser ; la seule constante est de retirer à chaque fois de l’œuvre originale quelque chose, mais toujours de manière amusante et grivoise.
Pour sa première réalisation, Jim Wynorsky (Deathstalker II, Chopping Mall, Sorority House Massacre II, The Return of Swamp Thing) a fait très fort, au point de ne plus jamais atteindre une telle fusion entre le délire et le résultat à l'écran. Car, non seulement le réalisateur signe un objet de pur plaisir, mais il soigne également son travail. Ainsi, une photographie de qualité nous explose les mirettes en mettant en valeur des tenues qui mélange cuir, lycra et spandex, sans parler des coiffures volumineuses qui nous renvoient à une époque où la mode (notamment capillaire) s'inspirait de séries comme "Dallas" ou "Dynastie".
Une production à l'esthétique aussi proéminente ne pouvait se contenter d'actrices anorexiques et sans allure. Heureusement, le réalisateur a réussi l'exploit de dénicher non pas une, mais bien trois perles. La plus connue reste certainement la belle Raven De La Croix (vedette de "Ups / MegaVixiens" mais surtout co-productrice et créatrice des costumes !), entourée par deux blondes percutantes : Mélanie Vincz (l'un des plus beaux postérieurs de l'époque, vue dans des séries comme "Fantasy Island, Dukes of Hazzard, Mork & Mindy, Simon & Simon") et Angela Aames (l'un des plus beaux décolletés de l'époque "H.O.T.S.", "Bachelor Partys", "Fairly Tales", malheureusement décédée en 1988). Pour leur donner la réplique, la production ne se refuse rien et engage un vrai casting de fanatiques comme on n'en fait plus, avec en tête l’impressionnant Angus Scrimm (le Tall Man de la franchise "Phantasm"). Mais aussi le regretté Robert (Bob) Tessier, qui est apparu dans toutes les séries TV des années 70-80 et dans pas mal de films couillus (c’est lui qui affrontait Bronson dans « Le Bagarreur » et qui joua dans une anthologique séquence de baston dans « Les Grands Fonds ».), Bill Thornbury (autre transfert de "Phantasm"), le vétéran Kenneth Tobey (Gremlins, Hurlement, Justice Sauvage...) et la belle Angelique Pettyjohn (gladiatrice dans le mythique épisode de Star Trek "Les enchères de Triskelion").
Mis en scène sans ambages par un Jim Wynorski qui fait la part belle aux bagarres (le plus souvent), l'action y est soutenue et décomplexée (exemple : la prise d’otages dans laquelle Angel se prend pour Dirty Harry, ou la démonstration hilarante d’arts martiaux lors de l’entretien d’embauche), et les actrices ont l’air de vraiment s’amuser à distribuer des mandales. L'histoire est évidemment accessoire et permet de rendre hommage à tout un pan du cinéma d'exploitation, à l'instar de cette scène mémorable où deux de nos ravissantes protagonistes rendent visite à la troisième en prison. Elles sont en pleine conversation pendant que l'une d'entre elles prend sa douche, c'est complètement gratuit mais à la fois un tribut à l'inévitable scène de douche des films de prison. Tout le film est dans le même ordre, le réalisateur réussissant même à caser une touche d'heroïc-fantasy avec l'incontournable tournoi d'arts martiaux, qui ressemble plus à des combats de gladiatrices et à un hommage à "Dr No", avec une séquence arachnoïde assez efficace !
De même qu'il existait ce que l'on pouvait appeler à l'époque des magazines masculins (rien à voir avec GQ et autre Men's Health) ou revues de charme, "The Lost Empire" se regarde comme on feuilletait ce genre de revues, avec un plaisir coupable mais sans jamais vraiment l'avouer. Pourtant, il n'y a pas de mal à se faire du bien, et le film de Wynorski est un vrai cocktail de garçon. Mélangez de l'érotisme, de l'action, de l'aventure... avec une bonne rasade de dérision (mais sans se foutre de la gueule des spectateurs) et quelques gouttes de science-fiction, shaken, not stirred, et vous obtenez un film presque indispensable !
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