votre psychovision du soir

[sigtuna]

[princesse.rosebonbon]

[mallox]

Under The Shadow - 2016

Réalisé par Babak Anvari
Avec Narges Rashidi, Bobby Naderi, Arash Marandi...

Téhéran, 1988. Shideh, mariée et mère d'une petite fille, va débuter une écolde de médecine. Son mari est appelé au front durant la Guerre entre l'Iran et l'Irak. Shideh se retrouve alors seule avec sa fille. Mais bien vite celle-ci commence à avoir un comportement troublant et semble malade. La mère se demande alors si sa fille n'est pas possédée par un esprit...

Au final un film d'épouvante très classique avec nombre de jump scare. C'est dommage car le contexte était intéressant et l'on sent une envie de faire des ayatollahs Khamenei et Khomeini des entités diaboliques dont les fantômes hanteraient les générations qui leur succèdent, sauf que jamais l'aspect sociétal ne se fond avec le film de possession. Si l'on n'est pas au jus de quoi il retourne, on peut parfaitement croire à un film intimiste historique durant une bonne moitié de métrage. Zarb. Et dommage, surtout pour un film britanico-jordano-qatarien, coprod pas si fréquente me semble t-il.
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[princesse.rosebonbon]

un petit déplacement en avion = séance de rattrapage des succès américains de l'année écoulée tournés par des quasi-inconnus :






Don't Breathe
US - 2016
de Fede Alvarez
Avec Stephen Lang

Un groupe de jeunes cambrioleurs amateurs décide de se faire la maison d'un vétéran aveugle et solitaire. Les chose vont rapidement mal tourner et les rôles s'inverser entre proies et prédateurs.

c'est apparemment la sensation de 2016, le film d'horreur qui semble faire l'unanimité. n'ayant eu que très peu d'échos de ce concert de louanges, j'y suis allé sans grand a priori et j'ai été cueilli par ce petit film carré qui inverse agréablement les rôles du film d'auto-défense, dans une amérique de la crise et du repli sur soi.
sans éviter quelques clichés ou repompes (merci le Sous-sol de la Peur), il réussit surtout à maintenir la pression et ne pas tourner en rond sur un sujet pourtant plutôt mince.

bien vu () surtout de la part du mec qui a pondu un remake de Evil Dead qui est, parait-il, merdique.







Dans le Noir (Lights Out)
US - 2016
De David F Sandberg

Une famille dysfonctionnelle est bien embêtée car une créature qui "vit" et attaque dans l'obscurité ne veut pas leur lâcher la grappe.

C'est l'histoire d'un mec qui fait un court-métrage fantastique de 2 minutes sur un concept sympa (visionnable ici) et à qui James Wan, le premier producteur mondial de jumpscares, file un budget de 5 millions de dollars pour l'étirer sur 80 minutes.
alors forcément le concept trouve très vite ses limites et il faut bien meubler avec du mauvais mélodrame entre 2 attaques qui, passée l'introduction, puent très vite le réchauffé.
mais bon, comme le film a été rentable, on aura sans doute droit à des suites avec encore moins d'intérêt.






10 Cloverfield Lane
US - 2016
De Dan Trachtenberg
Avec John Goodman, Mary Elizabeth Winstead et John Gallagher Jr

Une jeune femme plaque tout suite à une déception sentimentale et prend la route. Chemin faisant son véhicule se fait percuter et elle se réveille attachée dans un sous-sol. Le propriétaire des lieux est-il un homme généreux qui a consenti à l'abriter de l'apocalypse dans son bunker anti-atomique comme il le prétend ou un dangereux maniaque qui la séquestre ?

L'univers de Cloverfield n'était pas totalement dénué d'intérêt même si l'éxécution m'a semblé parfaitement épouvantable. Trachtenberg en prend ici le contrepied en installant un huis clos sobre, bien écrit et bien interprété. Sans révolutionner le genre, il lui apporte une belle contribution. J'ai lu que certains le comparaient à un épisode de la Quatrième Dimension en long métrage et ça me semble assez juste.
On pourra toutefois lui reprocher un dernier acte qui tranche totalement avec le reste et semble marquer le rattachement tardif du projet à Cloverfield. Ca n'a pas gâché mon plaisir.


Que fallait-il retenir des thrillers/films d'horreur en 2016 ?
- des jeunots qui se retrouvent dans la maison de vieux bizarres
- des gaines d'aération
- des ennuis quand la lumière s'éteint
- des chiens qui veulent te becter dans ta bagnole

[mallox]

- "Dans le noir", j'avais trouvé ça complètement nul. Mais nul. Chiant. Pas peur. Que dalle. Mes couilles vides quoi.


- "10 Cloverfield Lane" je viens de retrouver mes 2 lignes pondues en mai 2016 :

"Rien à dire dessus de bien méchant si ce n'est que c'est un peu fourre-tout mais que, pour un huis-clos, c'est aussi pas mal efficace.
A l'inverse de "The Boy", la fin, plus sf, aurait tendance à le niveler vers le bas."

Bah, faut bien admettre que 6 mois après il ne m'en reste pas grand chose...


- "Don't Breathe", pas pour moi. On retrouve mon petit avis ICI.
Et je trouve pour le moment les deux films de Fede Avarez d'une lourdeur incommensurable. Aucun humour, aucune distanciation, jamais, tout est fait pour happer à tout prix le spectateur et putain, qu'est-ce que c'est con, pachydermique et gras ! Outre "Le sous-sol de la peur", cet antipathique "Don't Breathe" vient y transplanter sans complexe des bouts de "Cujo". De quoi aboyer !


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En revanche, j'ai vu celui-ci :




Ouija : les origines
(Ouija: Origin of Evil)

Réalisé par Mike Flanagan
Avec Elizabeth Reaser Annalise Basso Lulu Wilson Henry Thomas Parker Mack...

À Los Angeles en 1965, une veuve et ses deux filles montent une nouvelle arnaque pour pimenter leur commerce de séances de spiritisme bidon. Chemin faisant, elles font involontairement entrer chez elles un esprit maléfique bien réel. Lorsque la fille cadette est possédée par la créature impitoyable, la petite famille doit surmonter une terreur dévastatrice pour la sauver et renvoyer l'esprit de l'autre côté…

La suite du film d'épouvante "Ouija", lui-même remake surprenant du Ouija de Kevin Tenney, estampillé 1986, un film original sympa car généreux mais doté du scénario le plus lambda qui soit (même au sein des années 80).

Le remake était nul et non avenu, voici que sa suite-préquelle déboule sans faire trop de bruit et sans accueil excessivement positif de la presse, pour un film pas mal réussi. Ça tient à peu de choses finalement, juste que Mike Flanagan dont je n'avais pas tari d'éloges sur son Hush et n'aurais pas mis un ongle à couper qu'il puisse un jour réaliser un bon film, prend à revers.

Une reconstitution d'époque léchée.
Une unité narrative en quasi huis-clos correctement torchée.
Une ambiance avant tout jump scare (encore que certains pourront sursauter même lors du grattage d'une allumette)
De bons acteurs.
Et surtout... la Gamine la plus flippante vue sur un écran depuis 10 ans.

Du coup, même si comme dans The Autopsy of Jane Doe le segment final est moins surprenant et plus dans la surenchère que ce qu'on a vu avant, j'ai trouvé ça pas si mal. En somme, "une bonne surprise surgie de là où on ne l'attend pas !" (oui, ceci est un slogan-critique de Paris-Match destiné à Alluciné).
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[princesse.rosebonbon]

[mallox]

C'est vrai que les moments que tu cites sont bien fichus. C'est peut-être pour ça que ce réal m'agace. (ou comment mettre une certaine efficacité au service d'un océan de sérieux et de bêtise...)


Sinon t'as pas tenté CELUI-LÀ ?


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[princesse.rosebonbon]

plus d'une fois j'ai failli le lancer et puis j'ai choisi autre chose. je crois qu'OCS l'a retiré entre temps.
c'est bien ?

[mallox]

Je ne sais pas. Je l'ai mis de côté depuis un moment mais tarde à passer le cap. M'a tout l'air d'un court étiré sur 90 minutes qui risque de tourner vite en rond. Mais je me trompe peut-être...
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[princesse.rosebonbon]

voilà je me suis dit pareil, je l'ai mis "sous le coude" et il n'en est toujours pas ressorti.

en même temps la dernière fois qu'on m'a vendu un film d'horreur à l'humour trash scandinave, c'était Dead Snow et ça volait vraiment pas haut...

[The Omega Man]

A cure for wellness (USA) / A cure for Life (Fr)
Réalisateur : Gore Verbinski
Musique: Benjamin Wallfisch
Image : Bojan Bazelli
Scénario : Gore Verbinski, Justin Haythe
Acteurs: Jason Isaacs, Dane deHaan, Mia Goth



« Mais que c'est il passé ? » C'est la première question qui m'est venue à l’esprit lorsque je suis sortit de la salle !
N'ayant pas encore cette année mis les pieds dans une salle de cinéma, j'hésitais entre le remake « The Ring » ou un film intitulé « A cure for Wellness », en regardant de plus prés je me suis aperçut que ce fameux film n'était pas aussi obscure qu'il paraissait car réalisé par Gore Verbinsky (Pirates des Caraïbes) et produit par la Fox, donc distribué dans tous les complexes cinéma de Belgique et de France ! Hors nous sommes bien en présence d'un film malade, réalisé par un malade, pour des malade, ce qui est logique puisque le film traite de la maladie ! Un film de malade car non content de nous enfermer (avec le héro!) dans un hôpital pendant 2h20, il nous fait partager les méthodes peu orthodoxes du maître des lieux avec des scènes tellement traumatisante qu'elle n'apparaisse même pas dans la bande annonce (perforation d'une dent à la « Marathon Man », introduction forcée d'anguille vivante par la bouche) bref le film par en vrille tous les quart d'heure quand il n'aligne pas une scène de nudité tellement crue qu'elle met mal à l'aise (l'infirmier qui se branle en regardant les seins des sa collègue, ouhais en plein milieu d'un film made in USA !) ou des délires pseudo érotique (la fille nue dans une baignoire remplie d'anguille !). Certain diront que le film ne mènent nulle part, sinon à un dénouement prévisible, mais comme disait Phillipe Pollet Villard « Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru et surtout les détours », ce qui résume bien le film de Verbinsky, en fait le film nous invite à un voyage dans la passion d'un cinéaste pour le genre, mais contrairement à un frustre Tarantino trop démonstratif, Verbinsky y met une vraie passion discrète mais aussi primaire et licencieuse (voir le final!). Le film aurait put nous conduire comme ça pépère vers un final schizo à la « Shutter Island », sauf qu'a vingt minute de la fin le réalisateur pète un câble et croit se retrouver sur le plateau de « Pirates des Caraibes » avec une bonne rasade d'inceste lorsque le méchant tente de violer sa fille avant de se transformer en torche vivante, et de se relever comme un vrai terminator, pour finir dévorer vivant par des ...(deviner quoi!).
Résumé comme ça cela ne ressemble à rien pourtant ce film est incroyable, avec des décors magnifiques, une musique angoissante à souhait, des situations qui font penser en vrac au « Baiser du Vampires » (le bal avec tous les invités habillé en blanc), à la « 9émé configuration », à David Lynch, au film de la Hammer (le château, les villageois hostiles) et tout un pan du cinéma fantastique. Alors que le film aurait dut être l’œuvre d'un réalisateur en disgrâce (depuis le déplorable « Lone Ranger ») a la recherche de rédemption et d'un autre blockbuster consensuel, on se retrouve face à un véritable régal de perversité, réalisé par un vrai passionné, à voir !

[Bigbonn]

Dans la foulée du Sadique aux dents rouges, je me suis offert / farci / infligé un autre Jean-Louis Van Belle : Paris interdit.
Mondo qui enfile les séquences les plus loufoques, de la fille qui traverse Paris nue dans sa voiture au fakir qui se transperce devant des apprenties peu rassurées, en passant par le type qui apprend aux ménagères des HLM à se désaper pour conserver leur couple à la secte des adeptes d'Hitler qui tournent en rond dans une cave une petite moustache dessinée sous le nez, c'est un festival d'incongruités soulignées par une voix off qui en rajoute encore.
Bon, sur la longueur, c'est assez lassant mais dieu merci tous ces braves gens ont souvent l'idée de se dénuder, ce qui aide à faire passer le temps. Mention spéciale au prof de striptease maquillé et perruqué qui fait se tordre de rire les trois gamins présents (et qui sortent quand même au bout d'un moment).

[Valor]

Pas de nouvelles de JLVB hélas depuis cette fameuse soirée à la Cinémathèque où Xawa et moi l'avions rencontré... en 2009 !

Il avait pourtant plein de projets dont une superproduction en 3D qui devait battre le record mondial de figurants !

[mallox]

Je suis assez curieux de voir le Gore Verbinski dont parle The Omega Man plus haut, même si ce n'est pas du Van Belle.


Sinon...




The Girl with All the Gifts - 2016

Réalisé par Colm McCarthy
Avec Sennia Nanua , Gemma Arterton, Paddy Considine, Glenn Close...

Pour un Post-apocalyptique "zombiesque" issu du Royaume-Uni.
Un scénario plus développé que la moyenne avec une histoire se déroulant dans un futur dystopique.
Avec un laboratoire où l'on se sert des enfant à des fins expérimentales. Ce qui pourrait paraître pas gentil du tout dit comme ça (surtout avec Cruella Glenn Close en maitresse des recherches) -
Sauf que c'est la seule alternative pour sauver l'humanité.
Mais, car il y a un mais : un enfant s'échappe et se met en tête, afin de rétablir l'unité et la paix, de faire passer tout le monde du côté des contaminés.
Et ce n'est pas si mal malgré quelques facilités de mises en scène avec parfois quelques effets clipesques, des filtres jaunatres qui renvoient à "The Dead" ou "The Dead 2 : India" des frères Ford.
À charge aussi, une tendance au pessimisme un peu factice et dans l'air du temps.
Malgré ces réserves, ça se laisse bien voir. La musique est en plus assez jolies et certaines scènes tirent leur épingle du jeu et sont particulièrement réussies.


- Dans la série "mais où ai-je donc déjà vu cette affiche ?"
Impossible de ne pas penser à celle de "Terre brûlée" de Cornel Wilde (sans la moto et son motard cornu !)
Mais ce n'est peut-être qu'une coïncidence, j'en sais rien.




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Split - 2016

Vu au ciné hier soir. Une bonne surprise.
Enfin un film de kidnapping d'adolescentes ensuite séquestrées qui ne ressemble pas aux autres. (adolescentes ou autres personnes d'ailleurs, voir l'insupportable "31" du sieur Zombie pourtant érigé au rang d'auteur par l'intelligentsia, on ne sait trop pourquoi ni comment. Enfin peu importe.
Un James McAvoy façon Norman Bates 23.0 avec peut-être même une 24ème personnalité. Sa prestation est assez dantesque, presque tragi-comique, notamment dans la première partie. Pas loin de franchir la limite du ridicule en restant à sa lisière.
Parmi les trois ado enlevées, Anya Taylor-Joy, vue dans "The Witch", m'a paru dégager quelque chose d'hypnotique (mais je suis peut-être tombé sous le charme comme une midinette, ce qui ne m'arrive jamais, ayant plutôt tendance à oublier le nom des actrices, toutes bonasses qu'elles puissent être).
Un scénario avec, soit, quelques lacunes (on se dit que machine aurait pu penser à faire ci ou ça avant)
Au final, deux heures passées toutes seules, sans m'être ennuyé un seul instant et avec avec une tension croissante qui culmine de manière intéressante sinon troublante.
Bien aimé donc.
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[mallox]

Les Branches Du Bahut - 1983

De Robert Butler
Avec Tim Matheson, Jennifer Runyon, Stephen Furst, Dan Monahan...

J'ai pas tenu la demi-heure. C'est bien ?
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