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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Mer Juil 19, 2017 10:06 am Sujet du message: |
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Throma a écrit: | J'ai vu Super Mario Bros au ciné.
Et j'ai aimé. |
je l'ai loué au video club
2 ou 3 fois
bon moi ça fait quelques temps que je viens plus trop ici parce que la vie est injuste et que je ne regarde quasiment plus rien
à ma décharge, je tiens à dire pour ceux que ça intéresse ou qui en douteraient que le choix en matière de films de genre sur netflix est affligeant.
mallox a écrit: |
Hush - Pas un bruit (2016)
Réalisé par Mike Flanagan
Avec Kate Siegel, John Gallagher, Jr., Michael Trucco...
Une écrivaine sourde qui s’est retirée au fond des bois pour vivre dans la solitude doit défendre sa vie en silence quand un tueur masqué apparaît à sa fenêtre.
Et là, au royaume des slashers, rien de neuf. Mais alors, rien du tout. Ah, si, le tueur ôte son masque très rapidement !
Hormis ça, c'est un home invasion bien mené, avec quelques surprises malgré ses apparences trop classiques et qui, du haut de ses 80 petites minutes, fait passer un moment correct. L'exploitation de la maison est réussie et Kate Siegel est convaincante.
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alors non, on ne passe vraiment pas un moment correct devant ce film qui est une insulte au bon sens tout du long.
le premier "home invasion" que je vois où le tueur ne pense même pas à péter un carreau pour rentrer (je suis de mauvaise foi, en fait il y pense 10 minutes avant la fin) et où l'héroïne ne cherche pas plus à se protéger ou contre attaquer.
2 couillons qui se regardent à travers une vitre pendant 80 minutes. |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Juil 19, 2017 11:22 am Sujet du message: |
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Princesse.Rosebonbon a écrit: | alors non, on ne passe vraiment pas un moment correct devant ce film |
Fasciste !
Punaise, je n'aurais pas parlé de masque ôté à l'époque que je n'aurais strictement aucun souvenir de ce film !
(même été voir quand j'avais vu ce truc.)
C'est vrai que lorsque je regarde ce genre de chose avec mon fiston, je suis influençable. Si lui se fait avoir, je ne vois pas le film de la même façon et suis du coup parfois très ou trop clément.
princesse.rosebonbon a écrit: | Throma a écrit: | J'ai vu Super Mario Bros au ciné.
Et j'ai aimé. |
je l'ai loué au video club
2 ou 3 fois |
Y a vraiment de grands malades ici ! Mais c'est peut-être pour ça que je me sens bien avec vous ! _________________
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Throma Super héros Toxic
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Juil 31, 2017 6:05 am Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: |
mallox a écrit: |
Hush - Pas un bruit (2016)
Réalisé par Mike Flanagan
Avec Kate Siegel, John Gallagher, Jr., Michael Trucco...
Une écrivaine sourde qui s’est retirée au fond des bois pour vivre dans la solitude doit défendre sa vie en silence quand un tueur masqué apparaît à sa fenêtre.
Et là, au royaume des slashers, rien de neuf. Mais alors, rien du tout. Ah, si, le tueur ôte son masque très rapidement !
Hormis ça, c'est un home invasion bien mené, avec quelques surprises malgré ses apparences trop classiques et qui, du haut de ses 80 petites minutes, fait passer un moment correct. L'exploitation de la maison est réussie et Kate Siegel est convaincante.
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alors non, on ne passe vraiment pas un moment correct devant ce film qui est une insulte au bon sens tout du long.
le premier "home invasion" que je vois où le tueur ne pense même pas à péter un carreau pour rentrer (je suis de mauvaise foi, en fait il y pense 10 minutes avant la fin) et où l'héroïne ne cherche pas plus à se protéger ou contre attaquer.
2 couillons qui se regardent à travers une vitre pendant 80 minutes. |
Je me disais bien que le le nom de Mike Flanagan me parlait...
Vu "Before I Wake" hier et, si je me fie à Ouija : Origins qui m'avait plutôt convaincu lui aussi, je me dis que je suis plutôt preneur du réalisateur qui sait torcher un film, sans trop de jump scare mais avec une petite ambiance et une certaine efficacité.
Et je crois bien avoir vu "The Mirror" (Oculus, 2013) et, idem, il me semble qu'il était passé tout seul.
Pour celui-ci, le scénar tire sur la corde (et à la ligne) et, comme "Hush", est rempli d'incohérences (le couple assiste par exemple à des phénomènes paranormaux, les identifient et... ne demande aucune assistance, aide etc. prépare la popote ! Idem pour l'extérieur qui ne s'étonne d'aucune disparition concernant la famille précédente. Ecole, boulot, rien !) - mais c'est pas mal dirigé et réalisé. Du coup, j'aurais sans doute oublié le film d'ici quelques temps mais vu la niveau de la production horrifique actuel, j'aurais quand même beaucoup de mal à me montrer lapidaire. (deux au hasard : "Awaken the Shadowman" et le Russe "Nevesta The Bride" = même pas envie d'en dire deux mots)
Ne t'endors pas - 2016
(Before I Wake)
De Mike Flanagan
Avec Kate Bosworth, Thomas Jane, Jacob Tremblay, Annabeth Gish...
Un jeune couple adopte un petit garçon orphelin dont les rêves et cauchemars prennent vie chaque nuit, lorsqu'il dort.
Un film avec des papillons qui mordent !
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Colossal- 2016
De Nacho Vigalondo
Avec Anne Hathaway, Jason Sudeikis, Dan Stevens, Austin Stowell...
Gloria est une jeune new-yorkaise sans histoire. Mais lorsqu’elle perd son travail et que son fiancé la quitte, elle est forcée de retourner dans sa ville natale où elle retrouve Oscar, un ami d’enfance. Au même moment, à Séoul, une créature gigantesque détruit la ville, Gloria découvre que ses actes sont étrangement connectés à cette créature. Tout devient hors de contrôle, et Gloria va devoir comprendre comment sa petite existence peut avoir un effet si colossal à l’autre bout du monde...
Par le réalisateur de Los Cronocrímenes, un thriller kaigu hispano-canado-séoulien pas mal étonnant. Difficile d'en parler sans trop en dire. Du coup, à part le conseiller bêtement et évoquer une Anne Hathaway excellente et un joli dosage des ruptures de ton...
Le plus aberrant et scandaleux reste qu'un tel film, parfait pour l'été, ne sorte pas en salles et qu'il n'y en ait que pour la tisane Besson-macronienne Valeriane... _________________
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Throma Super héros Toxic
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Mar Aoû 01, 2017 2:45 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: |
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Pourquoi l'affiche de ce "classique instantané" ( ) me fait-elle d'emblée penser à une scène-clé de l'inénarrable "Winterbeast" ?
Hommage ? Ma bite à couper que non mais bon... on a bien le droit de rêver _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Jeu Aoû 24, 2017 9:01 pm Sujet du message: |
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Hop, fin de vacance l'occasion de voir sur un catalogue de film gratuit des trucs dont j’ignorais totalement l'existence mais aux sujets assez improbable.
Un néo western autrichien se déroulant au Tyrol !
Bon je suis peut être la seule personne sur ce forum, voir en France, a être "attiré" par ce genre de pédigrée, tout en sachant que j’allais forcement être déçu.
Alors coté positif, une belle photo et une bonne utilisation des magnifiques paysage de montagne du Tyrol. Les acteurs autrichiens jouant la méchante fratrie, et les seconds rôles en général, sont franchement bien mais hélas sous employés.
Coté négatif : c'est quoi cet endive qui joue le héros ? c'est quoi ce scenario où les tenants et aboutissant de la vengeance de notre Clint Eastwood de pacotille sont balourdés en voix off à mi métrage ?
Bon le petit Nicolas étant désormais un has been disputant à son successeur le titre de pire président de la 5eme (même si la synthèse des 2 qui occupe aujourd'hui le poste me semble avoir un potentiel supérieur) on peux légitimement se demander : quel est l’intérêt de ce truc 5 ans plus tard ?
La réponse est simple : aucun.
Et pourtant la première scène annonçait le pire, avec un Podalydes imitant (très mal) Laurent Gera caricaturant Sarko, face à un Bernard Lecoq encore pire en Chirac. Alors je me suis dit tiens je vais faire mon "nanardeur" et me moquer de ce bouzin. Hélas (peut être parce que j'ai des capacités intellectuelles trop développées pour ce genre de connerie ) très vite je me suis habitué au jeu de Podalydes et j'ai cessé de rire jaune pour me concentrer sur le film, défilé de platitude sans intérêt tout juste digne d'un documentaire tv de seconde partie de soirée. _________________
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 1:36 pm Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: |
Un néo western autrichien se déroulant au Tyrol !
Bon je suis peut être la seule personne sur ce forum, voir en France, a être "attiré" par ce genre de pédigrée |
non, non, dit comme ça, ça m'attirait aussi !
jusqu'à ce que je lise le reste de ta micro-critique
Les Lâches Vivent d'Espoir
(France - 1961)
De Claude Bernard-Aubert
Avec Gordon Heath, Françoise Giret
Une jeune femme blanche arrive aux urgences obstétriques, non seulement elle est seule mais l'enfant à qui elle donne la vie est noir !
[exclamations et murmures dans l'assistance, Denis Brogniart qui fait "ah" ]
Avant d'être Burd Tranbaree, Claude Bernard-Aubert a fait un petit bout de chemin entre films de guerre et cinéma d'auteur français "conventionnel" auquel ce film s'apparente.
J'avoue que j'ai lancé la séance en croyant m'envoyer une délicieuse exploitation bien craignos de Doris Wishman, trompé par le titre anglais autrement plus putassier "My Baby is Black !" (point d'exclamation inclus), et j'ai été très surpris de tomber sur une oeuvre aussi sobre, sérieuse et, ma foi, pas dénuée d'intérêt.
On pourrait penser que les mariages mixtes étant devenus monnaie courante, le film n'aurait qu'une valeur d'archive, mais il pose la question de l'acceptation de la différence d'une façon remarquablement subtile et élégante, bien loin des autoflagellations boboïdo-mongoloïdes comme Toi, Moi et les Autres. On notera néanmoins qu'il semble résumer l'affaire à un nuancier de couleur (en mettant de côté les aspects culturels) et surtout qu'il ne l'aborde qu'à sens unique (quid de l'acceptation de la jeune femme par les parents du jeune homme ?). Mais pour 61, c'est déjà osé.
Signe d'une réalisation de qualité, bien qu'il ne raconte somme toute 3 fois rien, le film reste captivant.
Milano Violenta (aka Terror Commando et Commando Terreur en français ?)
Italie - 1976
De Mario Caiano
Avec Claudio Cassinelli, Silvia Dionisio, Vittorio Mezzogiornio, Elio Zamuto,...
A Milan, le casse de la paie d'une entreprise tourne mal. Les malfrats se retrouvent séparés. Pendant que la police mène son enquête, les truands règlent leurs comptes.
J'ai été surpris de ne pas trouver de critique de ce polar rital sur le forum, tant il est sec, efficace et bien emballé. Ai-je mal cherché ?
Une histoire de voyous, sans justifications mièvres ni pathos (tout juste un court embryon de romance pour donner un peu de profondeur dramatique). Ne cherchez pas plus les "punchlines" et autres "moments iconiques" qui encombrent les productions actuelles. Ca cause peu, ça roule vite et ça préfère se salir les mains plutôt que de risquer sa peau ou son pognon. |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 4:58 pm Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: | sigtuna a écrit: |
Un néo western autrichien se déroulant au Tyrol !
Bon je suis peut être la seule personne sur ce forum, voir en France, a être "attiré" par ce genre de pédigrée |
non, non, dit comme ça, ça m'attirait aussi !
jusqu'à ce que je lise le reste de ta micro-critique
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Bon ceci dit j'ai lu quelque part que c'est le meilleurs des néo western récent. _________________
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Lun Sep 04, 2017 5:32 pm Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | princesse.rosebonbon a écrit: | sigtuna a écrit: |
Un néo western autrichien se déroulant au Tyrol !
Bon je suis peut être la seule personne sur ce forum, voir en France, a être "attiré" par ce genre de pédigrée |
non, non, dit comme ça, ça m'attirait aussi !
jusqu'à ce que je lise le reste de ta micro-critique
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Bon ceci dit j'ai lu quelque part que c'est le meilleurs des néo western récent. |
un des tous meilleurs neo-westerns tyroliens récents, il va sans dire |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Sep 13, 2017 6:53 am Sujet du message: |
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The Transfiguration - 2016
Réalisé par Michael O'Shea
Avec Eric Ruffin, Chloe Levine, Aaron Moten...
Queens, New York. Milo a 14 ans. Orphelin, son seul refuge est l'appartement qu'il partage avec son grand frère. Solitaire, il passe son temps à regarder des films de vampires. L'arrivée d'une nouvelle voisine fera naître en lui des sentiments inédits...
Pour un résultat à la surprenant car âpre, refusant les effets faciles, mais aussi décevant car semblant s'abreuver au même puits qu'un "Morse", tout en évoquant un tout petit peu le récent "Grave", naturalisme aidant.
Ici le cinéma sert de support boulimique aux besoins vampiriques, le tout étant confiné dans une espèce de ghetto black où une fille blanche vient bouleverser la donne. Au vampire d'avoir des états d'âme et de remettre sa condition existentielle en question : à quoi sert-il sur Terre s'il a besoin de tuer les gens qu'il aime ?
Tout cela reste, égard à son sujet tendant vers le romantisme, assez linéaire et semble prendre sa distance vis à vis de ce qui est illustré au lieu de l'embrasser à bras le corps. Impression mitigée car on peut nous aussi finir par prendre ses distances avec "The Transfiguration". Finalement, comme "Grave", "Morse" ou même encore "Get Out", il fait partie des bobines qui suscitent à la fois promesses et perplexité, par un réalisateur dont on a envie de voir ses films suivants pour mieux juger à rebours, de ses intentions, et du coup, de sa valeur. _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Sep 18, 2017 5:15 am Sujet du message: |
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Bushwick - 2017
Réalisé par Cary Murnion & Jonathan Milott
Avec Dave Bautista, Brittany Snow, Angelic Zambrana...
En sortant du métro pour aller chez sa grand-mère avec son petit-ami, Lucy se retrouve dans les rues de Buschwick un quartier de Brooklyn, plongé dans un véritable bain de sang. Dans un contexte de séparatisme vis-à-vis de l’Union, les milices texanes envahissent New York pour en faire leur base d’opérations sur la Côte Est et s’en servir d'outil de négociations. Face à ce chaos, Lucy se réfugie dans le sous-sol de Stupe, un robuste vétéran. Ce dernier l’aide à traverser, à contrecœur, les quelques blocs de Bushwick la séparant de la maison de sa grand-mère – en supposant que celle-ci existe toujours.
Le truc de "Bushwick", censé être un plus, c'est qu'il est tourné en un seul et unique plan séquence (vrai ou faux ? Je reste perplexe. En même temps ça expliquerait certaines inégalités, dans le jeu des acteurs notamment). Immersion, immersion... quand tu nous tiens !
Et le fait est que ça ne fonctionne pas trop mal durant une petite moitié de film. Une moitié où, par ailleurs, les raisons de l'invasion ne sont pas données, où règne un chaos post-apo énigmatique et dans lequel tout ce que l'on sait, c'est que chaque pas dans la rue est un danger de mort. Puis que rester chez soi est aussi un danger de mort. Ça commence brutalement avec ces deux jeunes allant chez mémé et qui, en attendant le métro, voient une homme-torche descendre. De là, le jeune homme tient à sortir voir ce qu'il se passe. Mal lui en prend, il se prend une grenade et dévale les escaliers du métro devant la jeune femme, mort, le visage carbonisé. Et jusque là donc, tout va bien.
S'ensuit la rencontre avec le vétéran de la Guerre du Golfe devenu concierge. Et là, c'est pas mal non plus. Ils apprennent à se connaître, à se faire confiance. Le colosse, armé jusqu'aux dents, accepte, on ne sait trop pourquoi, d'accompagner Titine chez mémé ; mais bon, ça passe. Surtout que l'ambiance de fin du monde en retrait est bien rendue. Le moment où ils s'abritent dans une école est un moment fort mais aussi le moment où le film bascule ensuite dans la routine. Je veux dire par là qu'on finit par s'habituer à cette immersion au point qu'elle devient normale et que du coup, on sort du film et de cette immersion souhaitée. Le bidule s'écroule un peu, on s'en désintéresse par intermittences. C'est un peu dommage car vu le final, on y décèle l'intention de distiller une ambiance très sombre, désespérée, sauf qu'on a un peu quitté le navire en cour de route. Dommage. _________________
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Throma Super héros Toxic
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Dim Sep 24, 2017 2:35 pm Sujet du message: |
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BILLY JACK
USA - 1971
Un film de Tom Laughlin
Avec Tom Laughlin, Delores Taylor, Clark Howat, Victor Izay...
Billy Jack, métisse indien et ex-béret vert, descend de sa montagne pour faire régner la paix, qu'il s'agisse d'empêcher le massacre de chevaux sauvages ou de subvenir aux besoins d'une école hippie...
La frontière entre cinéma bis (ou d'exploitation pour rester dans la vulgarisation) et d'auteur aura rarement été aussi mince que dans la légendaire série des "Billy Jack" de et avec Tom Laughlin. Et ce premier et meilleur volet installe les bases.
Les instants de drame social filmés parfois à la manière d'un documentaire alternent avec les scènes d'action musclées.
Véritable institution aux USA, le personnage de Billy Jack et par extension son interprète, restent totalement inconnus dans nos contrées. C'est bien regrettable tant ce film est une réussite, dont le succès s'explique par un important souci d'authenticité. Ainsi, un champion coréen d'apkido fut embauché pour régler les jouissives scènes d'arts martiaux (Billy Jack est un spécialiste en la matière) tandis que plus loin, on assiste à un rite indien supervisé par des chamans.
Seule ombre au tableau : un surplus de scènes inutiles mettant en scène la communauté hippie couvée par Billy Jack. Que ce soit en chanson ou en pièce de théâtre, tous les moyens sont bons pour ces parasites au pied sale de saper le sérieux de l'oeuvre et de ralentir considérablement son rythme.
A noter un thème principal d'excellente facture, hymne à la paix et à l'entraide interprété par Coven, formation rock satanique !
Le titre "One Tin Soldier" a connu maintes reprises dont la plus fameuse reste celle de Killdozer :
https://www.youtube.com/watch?v=OUSsvAV4NPY
_________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Sep 24, 2017 3:02 pm Sujet du message: |
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Citation: | ces parasites au pied sale |
Citation: | A noter un thème principal d'excellente facture, hymne à la paix et à l'entraide interprété par Coven, formation rock satanique !
Le titre "One Tin Soldier" a connu maintes reprises dont la plus fameuse reste celle de Killdozer :
https://www.youtube.com/watch?v=OUSsvAV4NPY |
Un groupe de reprises repris lui-même en karaoké variété-paillettes et en playback, outch ! _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mar Oct 03, 2017 6:05 am Sujet du message: |
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It Comes At Night - 2016
Réalisé par Trey Edward Shults
Avec Joel Edgerton, Kelvin Harrison Jr., Christopher Abbott, Carmen Ejogo...
Dans un monde apocalyptique postépidémique, pour être en sécurité, un père de famille vit reclus avec sa femme et son fils dans leur maison isolée. Un jour, une famille trouve refuge chez eux. Le père les avertit : il ne faut jamais sortir la nuit, pour des raisons de sécurité...
Bien plus que Polanski, cité pour des raisons qui m'ont complètement échappé, on est plus proche de "The Witch" et du film lisière entre deux mondes, à ne pas dépasser.
"It Comes At Night" m'a toutefois paru moins abstrait avec un malaise plus palpable et une tension progressive plutôt bien menée. Idem pour les acteurs. Bref, j'ai trouvé ça pas mal. _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Oct 05, 2017 11:18 am Sujet du message: |
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Un monstre à mille têtes - 2016
(Un monstruo de mil cabezas)
Réalisé par Rodrigo Plá
Avec Jana Raluy, Sebastian Aguirre Boëda, Hugo Albores...
J'ai été complètement conquis par ce film mexicain de Rodrigo Plá (déjà responsable de "La Zona"), d'une durée engageante de 74 minutes mais dont le sujet a tout pour a priori faire fuir le spectateur : la compagnie d'assurances refusant le traitement dont son mari a besoin (cancer du poumon en voie de rémission), Sonia Bonet décide de rencontrer certains membres de celle-ci et de les convaincre. Le plus vite sera le mieux.
Et là, bonne claque façon course contre la montre et pur thriller sur des bases que n'auraient donc pas reniées Ken Loach. Situations de plus en plus tendues, intérêts, mensonges et manipulations en haut lieu, puis escalade dans une noirceur assez culottée. C'est sec, délesté de toutes fioritures, un vrai film noir naturaliste tandis que cette ménagère lambda qui se transforme petit à petit en véritable guerrière est remarquablement campée par Jana Raluy.
Une vraie petite bombe avec en plus une mise en scène très inspirée ! _________________
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