[M] [Critique] Let Us Prey

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Mar Jan 02, 2018 11:24 am    Sujet du message: [M] [Critique] Let Us Prey Répondre en citant




Let Us Prey

Genre : Horreur, Thriller

Année : 2014

Pays d'origine : Royaume-Uni, Irlande

Réalisateur : Brian O'Malley

Casting : Liam Cunningham, Pollyanna McIntosh, Bryan Larkin, Hanna Stanbridge, Douglas Russell...

Aka : Aprisionados

Scénario : David Cairns, Fiona Watson
Musique : Steve Lynch
Image : Piers McGrail
Accroche : Allez au diable !

Distribution :
Liam Cunningham (Six) ; Pollyanna McIntosh (Rachel Heggie) ; Bryan Larkin (Jack Warnock) ; Hanna Stanbridge (Jennifer Mundie) ; Douglas Russell (Jim MacReady) ; Niall Greig Fulton (Duncan Hume) ; Jonathan Watson (Ralph Beswick) ; Brian Vernel (Caesar Sargison) ; James McCreadie (Mulvey)...

Résumé :
À Inveree, petit village d'Écosse apparemment sans histoires, le commissariat local est bien rempli. Il y a quatre détenus, un chauffard, un médecin fou, un enseignant qui bat sa femme et un mystérieux inconnu. Les quatre policiers de garde, dont Rachel Heggie, une nouvelle recrue, se préparent à entamer une longue nuit dont ils n'ont aucune idée de la conclusion. Bref, si en Écosse on pond encore des gosses en kilt, en Irlande on a les glandes tellement balèzes qu'on se remet en pantacourt.

Les premières images du film, alternant les paysages magnifiques de l'Irlande dans lesquels apparaît un mystérieux étranger et les rues abandonnées d'un paisible village, le tout ponctué par une musique entêtante, sont parmi ce qu'il y a de plus efficace et de concis, jamais réalisé depuis des années ! Des prémices qui intriguent autant qu'ils angoissent, ce qui donne le ton d'un film implacable nous entraînant dans les recoins les plus obscurs de l'âme humaine, avec un panel de déséquilibrés aussi effrayants que pitoyable. Un médecin qui décime sa famille à la recherche de leur âmes, un enseignant qui libère sa frustration en tabassant sa femme et un chauffard grande gueule qui laisse mourir sa victime dans le fossé. Les forces de l'ordre ne sont pas mieux représentées, entre un couple illégitime qui s'amuse à tabasser les détenus et un supérieur homosexuel refoulé et psychopathe qui vient de trucider son amant ! Il reste la nouvelle recrue, la pauvre Rachel, victime d'un rapt et de viol pendant sa jeunesse !
C'est dans ce cloaque qu'apparaît Six, un étranger venu de nulle part mais dont la présence fait ressurgir toutes les névroses les plus secrètes de nos braves citoyens. Le commissariat va servir d'exutoire aux angoisses de tout ce beau monde. Afin de bien marquer la différence, toutes les scènes se déroulant à l’extérieur sont filmées de nuit ou en plan serré (sauf le générique de début), donnant une impression de malaise. Une fois à l'intérieur, et sous l'influence de "Six", les protagonistes libèrent leurs âmes impures et leurs actes s'émancipent d'une quelconque norme sociale ou religieuse, la palme de la perte de contrôle totale revenant au capitaine homosexuel qui revient torse nu, ceint de fil barbelé et un calibre 12 au poing.

Après avoir tourné près de deux-cents publicités pour la télévision, le jeune Brian O'Malley réalise un court-métrage intitulé Screwback avec Liam Cunningham. Cette expérience lui servira de base pour écrire un scénario intitulé Sisk, qu'il pensait porter à l'écran, mais la crise de 2009 anéantit son projet. Le réalisateur se retrouve sur un autre court intitulé Crossing Salween. C'est alors que les producteurs John McDonnell, Brendan McCarthy et Eddie Dick le contactent pour réaliser un film de genre intitulé "Let us Prey". Ils cherchent quelqu'un qui puisse mettre en image leur projet avec efficacité mais sans maniérisme. Avec l'aval de ses producteurs, il modifie quelque peu le scénario en ajoutant l'ouverture avec le personnage de Six émergeant des flots, et change aussi son caractère pour en faire une figure plus énigmatique et imperturbable. Le fameux Six qui sera donc interprété par Liam Cunningham, acteur irlandais aussi diversifié que talentueux, qui joue depuis des années dans tous les genres (du film intimiste au blockbuster) et tourne aux quatre coins du monde, notamment avec Dario Argento (The Card Player), Neil Marshall (Dog Soldiers), Steven Spielberg (Cheval de guerre), Louis Leterrier (Le Choc des Titans), ou la Néerlandaise Paula Van der Oest (Ingrid Jonker). Paradoxalement, c'est sa prestation dans la série Game of Thrones qui le révèle au grand public. A ses côtés, Pollyanna McIntosh, actrice et mannequin écossaise spécialiste des rôles décalés et/ou extrêmes comme dans Exam, Offsprings, The Woman ou White Settlers. Elle est la dernière recrue de la série The Walking Dead !

Si l'efficacité du film doit beaucoup à la prestation de Liam Cunninghan (excellent) et de Pollyanna McIntoch (magnifique), il ne faudrait pas oublier la prestation des seconds couteaux, surtout Douglas Russell le supérieur de Rachel, qui se transforme en un personnage sorti d'un épisode de Hellraiser. Son comportement douteux face au jeune chauffard amené au poste par Rachel nous laissait déjà supposer que le bougre n’avait pas toute la probité que sa fonction requiert. C'est le cas de toutes les personnes présentes cette nuit là dans le commissariat, mais au lieu de chercher une quelconque rédemption, ils entretiennent leur perversité et leur lâcheté. Si certains sont totalement irrécupérables, d'autres (comme le chauffard) se voient offrir la possibilité de se racheter en partie, mais ne la saisissent pas. Évidemment, le bain de sang sera inévitable, mais cette fois la mission de "Six" n'est pas seulement de récolter les âmes damnées, mais aussi de trouver une compagne, le choix étant déjà fait depuis des années !
Véritable bête de festival, voilà un vrai film de genre comme on aimerait en voir plus souvent. Bien sûr, certains ne pourront s'empêcher de le vilipender, alors qu'il suffit de se laisser happer par l’ambiance du film, loin du résultat consensuel obtenu ces dernières années (Insidious, Annabelle…). Voici donc une petite production qui va diviser, et c’est tant mieux !





















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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2018 7:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

ça se passe en Écosse ou en Irlande ?
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The Omega Man
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MessagePosté le: Mer Jan 03, 2018 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'histoire se passe en Écosse, mais a été filmé en partie en Irlande !
En fait le film est une production Écosse / Irlande.
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flint
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MessagePosté le: Sam Jan 20, 2018 8:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le papier, cela semble pas mal, même si cette concentration de personnages aux personnalités extrêmes me paraît un peu "too much" au premier abord.
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