[M] [Critique] With Fire and Sword

 
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sigtuna
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MessagePosté le: Mar Fév 06, 2018 8:59 pm    Sujet du message: [M] [Critique] With Fire and Sword Répondre en citant




With Fire and Sword (Ogniem i Mieczem)

Genre : Historique, Cape et Epée, Guerre
Pays d'origine: Pologne - 1999

Réalisation : Jerzy Hoffman
Avec : Michal Zebrowski, Aleksandr Domogarov, Izabella Scorupco, Krzysztof Kowalewski, Bohdan Stupka, Andrzej Seweryn, Zbigniew Zamachowski, Daniel Olbrychski...




1648, dans l'ouest de ce qui n'était pas encore l'Ukraine, un cavalier assailli par des Tatars est sauvé par l'arrivée d'un jeune officier polonais, Jan Skrzetuski ,et de son escadron de cavalerie. Ce dernier constate avec surprise, en examinant les cadavres des Tatars, que ceux-ci n'en sont pas mais des Européens grimés. Le cavalier sauvé, selon toute apparence un nobliau d'un certain âge, prétend être l'humble victime d'une querelle de voisinage. Puis, une fois à distance des Polonais, il leur révèle qu'il est en fait l'hetman zaporogue Bohdan Khmelnytsky et qu'il se rappellera de leur aide. Arrivé dans une localité, Skrzetuski apprend que Khmelnytsky est recherché et sa tête mise à prix pour sédition. Il fait par la même occasion connaissance avec deux nobliaux en quête d'aventures, le truculent Onufry Zagloba et le colossal Longinus Podbipieta. Les ayant pris à sa suite, il continue sa patrouille militaire et en chemin porte secours à une noble veuve et sa ravissante nièce Helena, dont l'équipage est accidenté. En remerciement, la veuve l'invite sur son domaine et Skrzetuski flirte avec la belle Helena, mais cette dernière est promise à un influent officier cosaque, Jurko Bohun....




With Fire and Sword est l'adaptation de Par le fer et par le feu, le premier roman de la célèbre trilogie d’Henry Sienkiewicz, “monument” de la littérature polonaise. Les contingences de la production cinématographique, liées ici à la géopolitique, échappant à la banale logique de l'ordre chronologique, le présent film est aussi la troisième adaptation par Jerzy Hoffman d'un titre de cette trilogie, il fait donc suite à Colonel Wolodyjowski (1969) et Plus fort que la tempête (1974), respectivement troisième et deuxième ouvrage de la trilogie. Des trois romans, le premier est pourtant le seul dont l'arrière-plan historique est connu (ou en tout cas, a un certain écho) hors de Pologne puisque les événements dépeints sont ceux de la révolte des cosaques zaporogues, rendue célèbre par l'ouvrage de Nicolas Gogol Tarass Boulba. Deux monuments de la littérature mais aussi deux œuvres aux antipodes sur un même sujet : côté Gogol un court roman d'aventures avec un point de vue pro-ukrainien (devenu pro-russe dans la version définitive), de l'autre une grande fresque historique exaltant le nationalisme polonais. Pas question donc, entre la fin de la deuxième guerre mondiale et celle du pacte de Varsovie, d'adapter une œuvre sur un conflit entre ce qui étaient devenus un pays-frère et une république soviétique. Jerzy Hoffman devra donc attendre les années 90 pour achever sa trilogie à rebours tandis que la première adaptation russe de Tarass Boulba n'aura lieu qu'en 2009.




Si les changements politiques en Europe centrale et orientale ont permis aux réalisateurs de se libérer d'une tutelle politique et d'une censure envahissante, les impératifs économiques qui les ont remplacé ont quasiment ruiné (au sens littéral d'ailleurs) la production locale de films “épiques”, au moins jusqu'à la démocratisation de l'utilisation des images de synthèse (principalement en Russie et avec des résultats esthétiques discutables, quelque soit le pays). Mais ici nous ne sommes qu'au tournant du IIIe millénaire et donc il n'y a pas encore de démultiplication des foules en CGI, ni de tournage sur fond vert (heureusement me direz-vous). Mais, hélas, plus de milliers de figurants gracieusement fournis par le ministère de la défense, ni de châteaux et autres monuments historiques, tout aussi gracieusement prêtés par celui de la culture. Donc, pour donner l'illusion que les (quand même) quelques centaines de figurants en sont des milliers, ou que l'action se passe à l'ombre d'une forteresse Renaissance ou dans la grande salle d'un palais baroque, Jerzy Hoffman a dû substituer les grands travelings en plan large par des cadrages beaucoup plus serrés, quitte à agiter exagérément la caméra dans les scènes d'action. C'est peu dire qu'esthétiquement le film s'en ressent, surtout en comparaison de ses deux glorieux ainés, même si globalement on peut préférer le présent film où les péripéties se succèdent sans baisser de rythme à Colonel Wolodyjowski, beaucoup plus lent à démarrer.




Comme dit plus haut, tenues et décors font parfois un peu toc (les armures des chevaliers ailés) ou excessivement pittoresques, comme ces cosaques zaporogues à la démarche chaloupée allant au combat accompagnés par des sortes de tambours du Bronx. Des zaporogues, tous à crâne rasé et mèches sauf les deux rôles principaux (côté cosaques), Domogarov / Bohun et Stupka / Khmelnytsky, qui sont d'ailleurs les deux meilleurs acteurs du film ou en tout cas les deux personnages les plus intéressants. On ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec la dernière adaptation “récente” et russe de Tarass Bulba (sortie en DVD en France sous la dénomination Barbarians, alors que les pays anglophones ont eux repris le titre original du film et du roman) de Vladimir Bortko où, dix ans (et vingt kilos de surcharge pondérale supplémentaire) après le présent film Stupka, en héros éponyme et double romanesque de Khmelnytsky, casse avec autorité des bras en images de synthèse à la tête de zaporogues beaucoup plus réussis que dans le présent métrage, mais pour le reste With Fire and Sword est quand même globalement supérieur au film de Bortko (assez raté, comme toutes les adaptations cinématographiques de Tarass Bulba).




Quoi qu'il en soit, malgré ses cosaques discutables, ses tatars fringués comme des guerriers de Gengis Khan et son héroïne mono expressive, malgré aussi un glissement vers la bouffonnerie du personnage falstafien de Zagloba, flanqué qui plus est de deux faire-valoir comiques assez superfétatoires, malgré donc tous ces défauts on se laisse prendre par une histoire sans temps mort et sans manichéisme excessif, grâce au métier de Jerzy Hoffman, en particulier dans les scènes d'action et grâce aussi à la classe des deux “méchants” de service : l'Ukrainien Bohdan Stupka et le Russe Aleksandr Domogarov. Le charisme du second, star de la TV russe, fait que l'on ne comprend pas vraiment l'aversion que lui témoigne l'héroïne, surtout qu'Izabella Scorupco, l'ex-James Bond girl, qui la joue n'a pas une palette d'expressions très étendue pour employer un euphémisme. Ex-mannequin de vingt-neuf ans à une époque aujourd'hui révolue où les mannequins étaient de très jolies filles, la sculpturale Izabella reste hélas toujours très chastement habillée, et quand on voit furtivement et en arrière-plan son personnage à “oilpé” sortant d'un étang, il s'agit clairement d'une doublure. Entre ces deux extrêmes, le casting polonais (Scorupco, quoique d'origine polonaise, a un passeport suédois) fait le job correctement, à l'image du héros incarné par Michal Zebrowski, un peu terne mais crédible dans les scènes d'action.




Un mot sur le vétéran Daniel Olbrychski, seul acteur présent dans tous les films de la trilogie. En chef de guerre tatar (le père putatif de son personnage dans Colonel Wolodyjowski), il tire tout le long du film une tête de six pieds de long, soit pour exprimer son ennui quand il assiste aux déliberations des cosaques, soit pour exprimer son mépris quand il se trouve au côté de son khan en train de tripoter un éphèbe (le khan). Il sera reproché à Hoffman, par certains en Pologne, d'avoir trahi l'esprit du roman en rééquilibrant le point de vue en faveur des cosaques ukrainiens, un politiquement correct assumé et destiné à ne pas compromettre l'exportation du film dans l'ex-URSS. Dans le même ordre d'idées, on lui reprocha de ne pas avoir rendu justice à l'héroïsme des combattants polonais lors de la première bataille et victoire cosaque. Plus gênant, dans le siège final Hoffman tente de nous faire croire qu'aux Tatars se sont adjoint des alliés plus puissants et nombreux avec un khan dont l'allure et les mœurs (il est accompagné en permanence de son giton, sensé commandé l'infanterie tatare) font penser à un sultan ottoman, alors que son titre de grand khan évoque une Horde d'or pourtant liquidée par les Russes un siècle et demi plus tôt (alors qu'il s'agit en fait du simple khan des Tatars de Crimée).

With Fire and Sword n'étant jamais sorti en France, non seulement en salles mais aussi sur support physique, le titre français Par le fer et par le feu n'a jamais été utilisé pour ce film mais est repris par certains sites sur le net (dont Imdb), entrainant souvent la confusion avec “Col ferro e col fuoco” (1962), adaptation italienne du roman dont il est le titre français officiel. Par ailleurs, le film suivant de Jerzy Hoffman, “Stara basn. Kiedy slonce bylo bogie,” (2003), petit budget sur la Pologne pré-chrétienne, reprenant une grande partie du casting du métrage ici chroniqué, est lui sorti en DVD en France (dans une version coupée) sous le titre “Fire and Sword”, entrainant une plus grande confusion encore.
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sigtuna
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MessagePosté le: Mar Fév 06, 2018 9:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En rapport avec le film :

L’insurrection de Khmelnytsky


Bien que propriété depuis plus de 3 siècles de la Lituanie puis de la république Polono-lithuanienne, l'Ukraine au début du 17e siècle c'est un peu le far-west : menacée constamment par des razzias tatares (dont le khanat de Crimée occupe le quart steppiques sud de l'actuelle Ukraine) la loi n'y est jamais appliqué et n'est propriétaire des terres que celui qui peut les défendre (car si les cosaques zaporogues forment une très efficace force anti-Tatare, ils n'agissent pas défensivement vu l'immensité du territoire et la grande mobilité de leurs adversaires, mais en menant des représailles ou en organisant leurs propres raids de pillages sur les côtes turques) et à ce jeu-là les nobles polonais (ou assimilé) sont les plus forts ayant fini par s'accaparer la plupart des propriétés et asservir la paysannerie locale. Parmi celle ci la révolte couve.

La goutte d'eau qui fait déborder le vase c'est quand en 1648 Bohdan Khmelnytsky très respecté chef zaporogue et dans le civil petit propriétaire terrien, se fait spolier son domaine par un riche noble polonais, et ses enfants sont molestés (et selon les sources un de ses fils ou sa femme tué). Les Zaporogues élisent Khmelnytsky comme Hetman et envoient un ultimatum à la couronne polonaise demandant une redistribution des terres en Ukraine, un statut égal au catholicisme pour la religion orthodoxe et l'accession à la noblesse pour l'ensemble des cosaques. Ce dernier point étant inacceptable pour les Polonais car cela reviendrait à donner le droit de vote à plusieurs milliers de nouveaux électeurs (d'autant que pour être cosaque il suffit de venir s'inscrire à la Sietch le seul prérequis étant d'être chrétien orthodoxe et de savoir se servir d'une arme) et déséquilibrerait complètement la diète. L'insurrection est donc inévitable. A vrai dire ce n'est pas la première révolte cosaque mais celle-ci va s'en démarquer par son ampleur ceci grâce à deux éléments nouveaux, d'abord chose impensable, les cosaques vont s'allier à leurs ennemis mortels tatars (grâce au talent de diplomate de Khmelnytsky), ensuite et surtout elle va entrainer dans toute l'Ukraine un immense soulèvement populaire contre la noblesse polonaise.

Le début sont modestes sur les 12 000 cosaques qui l'ont élu, Khmelnytsky ne peut en mobiliser qu'un millier, ces derniers se joignent à un contingent de 7000 Tatars et rencontrent une armée de 3000 polonais envoyés par le Voïvode d'Ukraine centrale Mikolaj Potocki et commandé par son fils. Après avoir facilement repoussé une première attaque tatare Potocki junior décide de se retrancher à Zhovti Vody, confiant dans l'arrivée de renforts envoyés par son père. Les Polonais résistent une dizaine de jours malgré leur infériorité numérique du fait de la mauvaise coordination entre cosaques et tatars et la faible combativité de ces derniers dès qu'il faut se battre à pied. Hélas pour les assiégés, l'armée de renfort est constituée essentiellement de régiments cosaques. Ces derniers, croyant au départ repousser une invasion tatare, en apprenant qu'en fait ils marchent contre Khmelnytsky se révoltent et massacrent les troupes polonaises avant de rejoindre les insurgés scellant le sort de la bataille. Après une sortie héroïque et une poursuite qui durera 2 jours l'armée de Potocki junior est totalement anéanti.

C'est désormais à la tête d'une armée de 15 000 cosaques renforcés par 3000 tatars que, 10 jours plus tard, Khmelnytsky rencontre et écrase à Korsun l'armée de Potocki senior (qui est capturé et donné aux Tatars) 2 fois moins nombreuse. Entre-temps le roi Ladislas IV Vasa a la mauvaise idée de mourir entraînant la république dans une grande instabilité politique et dans l'incapacité de répondre militairement à la révolte en Ukraine, car c'est désormais toute la population ukrainienne qui s'est révolté massacrant catholiques (assimilé aux « occupants » polonais) uniates (considéré comme des traîtres) et juifs (considéré comme des collabos). Khmelnytsky est accueilli à Kiev en héros et en libérateur et rien ne semble désormais s’opposer à la création d'un état cosaque indépendant.

Entre alors en scène le véritable héros du roman de Sienkiewicz, Jeremi Wisniowiecki (surnommé le fléau des cosaques) voïvode de Ruthénie (le nord-ouest de l''Ukraine), à la fois figure atypique et caricature du magnat Polonais. Atypique car Wisniowiecki est né chrétien orthodoxe d'une noble famille Lituano-Ukrainienne prétendant descendre à la fois du fondateur du grand-Duché de Lituanie et des Riourikides (ancêtres des empereurs de Russie), famille qui ironie de l'histoire avait produit, 100 ans plus tôt Dymtro Wisniowiecki “la terreur des Tatars” le plus grand hetman zaporogue du 16e s. Adulte il se convertit au catholicisme, ce qui conjointement à ses prouesses militaires va assurer son ascension sociale au sein de la République des deux nations, jusqu'à la voïvodie de Ruthénie. Là il va considérablement agrandir ses possessions en s'accaparant les terres des paysans ukrainiens (comme beaucoup d'autres), mais aussi en confisquant à son profit celle des nobles polonais voisins condamnés par la justice pour avoir fait comme lui, devenant ainsi l'un des plus grands propriétaires terriens de la république et l'un des plus riches, entretenant sa propre armée privée.

Après les défaites de Potocki il devient le seul rempart entre les cosaques victorieux et une Pologne en pleine vacance du pouvoir dans l'attente de l’élection d'un nouveau roi, et par la même incapable d'organiser la moindre réplique militaire. Après avoir réprimé de façon particulièrement sanglante l'insurrection populaire en Ruthenie, Wisniowiecki va, malgré le déséquilibre des forces, par une habile campagne défensive et l'utilisation de place forte, stopper l'offensive cosaque jusqu'à l’élection de Jean II Casimir Vasa à la tête de la Pologne et le siège de Zbaraz en juillet-aout 1649 qui entrainera une paix provisoire.

La bataille décisive a lieu 2 ans plus tard à Beresteczko, l'armée royale polonaise forte de 80 000 hommes affronte celle de Khmelnytsky qui en compte plus de 100 000 dont 40 000 de levée paysanne mal équipée et 30 000 tatars peu motivé malgré la présence de leur Khan. Des effectifs qui font de cette bataille (qui durera plus de 3 jours) l'une des plus importantes du 17e siècle. Les 2 premiers jours se résume à des combats de cavalerie durant lesquels le chef militaire des Tatars est tué. Le 3e jour, ayant remarqué le manque de combativité de ces derniers, les Polonais lancent une attaque en force sur leur aile. C'est la déroute totale pour les Tatars qui fuient le combat. Ce que voyant Khmelnytsky tente de les rallier en se lançant à leur poursuite avec une faible escorte. Quand il parvient enfin à rattraper le khan tatar tout ce qu'il obtient c'est d'être traitreusement pris en otage. Sur le champ de bataille, les combats sont suspendu par la tombée de la nuit et les cosaques attendent toujours leur chef. Le lendemain la nouvelle de la disparition de Khmelnytsky entraine la désertion en masse des milices paysannes. Les cosaques qui ont choisi Bohun comme nouveau commandant se retranchent dans leur campement où ils résistent durant 10 jours avant de parvenir à retraiter au prix de très lourde perte.
C'est une victoire totale pour Jean II Casimir Vasa, et la fin du rêve d'une Ukraine cosaque indépendante. Mais c'est loin d'être la fin des combats et des ennuis pour les Polonais car Khmelnytsky relâché par les Tatars va se tourner vers l'autre pays des cosaques entrainant la Russie dans une guerre contre la république polono-lithuanienne aux conséquences beaucoup plus dramatiques pour cette dernière.
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Dernière édition par sigtuna le Jeu Fév 08, 2018 11:05 pm; édité 6 fois
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mallox
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 5:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi "peut-être" ?

C'est tout de même un sacré pan de cinéma que tu nous défriches depuis quelques années.
Et bravo pour celui-ci !

À te lire, dommage pour le "révisionnisme" historique de celui-ci.


Citation:
ni de tournage sur fond vert (heureusement me direz-vous)


Citation:
la sculpturale Izabella




fainaim01

La plus belle image reste sur fond vert.
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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 7:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Pourquoi "peut-être" ?
J'arrive pas à résumer ça de façon intéressante.

mallox a écrit:
À te lire, dommage pour le "révisionnisme" historique de celui-ci.
Pas un révisionnisme historique (enfin moins, ou pas plus, discutable que le roman lui même) mais un révisionnisme par rapport à l’œuvre littéraire.



mallox a écrit:
la sculpturale Izabella


fainaim01

La plus belle image reste sur fond vert.

C'est une doublure. frank_PDT_10
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 7:34 am    Sujet du message: Re: [Critique] With Fire and Sword Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Jan Skrzetuski ,Bohdan Khmelnytsky, Onufry Zagloba, Longinus Podbipieta, Jurko Bohun

Je me dis parfois que les films asiatiques, c'est un peu compliqué parfois au niveau des noms mais finalement, côté pays de l'est, c'est pas toujours plus simple !

Citation:
Quoi qu'il en soit malgré ses cosaques discutables, ses tatars fringués comme des guerriers de Gengis Khan et son héroïne mono expressive, malgré aussi un glissement vers la bouffonnerie du personnage falstafien de Zagloba flanqué qui plus est de deux faire-valoir comiques assez superfétatoires, malgré donc tous ces défauts on se laisse prendre par une histoire sans temps mort et sans manichéisme excessif, grace au métier de Jerzy Hoffman en particulier dans les scènes d'action et grace aussi à la classe des deux “méchants” de service l'ukrainien Bohdan Stupka et le russe Aleksandr Domogarov.

Encore un film, et ils sont nombreux, dont les qualités permettent d'accepter les multiples défauts.
Et bravo en effet de défricher encore toute cette cinématographie qui est, pour ma part, et pour beaucoup, en grande partie inconnue !
enaccord8
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 9:46 am    Sujet du message: Re: [Critique] With Fire and Sword Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
sigtuna a écrit:
Jan Skrzetuski ,Bohdan Khmelnytsky, Onufry Zagloba, Longinus Podbipieta, Jurko Bohun

Je me dis parfois que les films asiatiques, c'est un peu compliqué parfois au niveau des noms mais finalement, côté pays de l'est, c'est pas toujours plus simple !


Les noms ne sont pas facile c'est vrai, sans compter que pour les personnages historiques ont trouve trois orthographes différentes la polonaise en alphabet latin direct, la russe du fait de la retranscription du cyrillique et depuis une 20taine d'année l'Ukrainienne, puisque pour faire chier les russes ils ont adopté une retranscription vers l'alphabet latin différente de la traditionnelle russe. frank_PDT_03

Bon par contre le décalage culturel est bien moindre que pour les films asiatiques. war icon_wink
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Bigbonn
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 9:55 am    Sujet du message: Re: [Critique] With Fire and Sword Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Bon par contre le décalage culturel est bien moindre que pour les films asiatiques. war icon_wink

Et les personnages sûrement plus faciles à reconnaitre (au début, les films asiatiques, on a parfois du mal à repérer qui est qui, surtout lorsqu'il y a beaucoup de personnages ; avec le temps et l'habitude d'en voir, ce côté "ils se ressemblent tous" s'atténue fortement)
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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Fév 07, 2018 4:45 pm    Sujet du message: Re: [Critique] With Fire and Sword Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
(au début, les films asiatiques, on a parfois du mal à repérer qui est qui, surtout lorsqu'il y a beaucoup de personnages ; avec le temps et l'habitude d'en voir, ce côté "ils se ressemblent tous" s'atténue fortement)
J'y ai pensé aussi mais pas osé l’écrire. frank_PDT_10
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MessagePosté le: Jeu Fév 08, 2018 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Edit : rajouté l'historique, peut être un peu trop long pour la critique frank_PDT_07
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flint
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MessagePosté le: Dim Fév 25, 2018 10:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Encore une belle découverte, et toujours aussi bien documentée.
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