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mallox
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MessagePosté le: Dim Jan 21, 2018 8:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

"Première Victoire" n'est en effet pas un Preminger très emballant... frank_PDT_07


"Les Forcenés", pas encore vu, ça donne envie.


Vu ce truc :




The Monster - 2016

Réalisé par Bryan Bertino
Avec Zoe Kazan, Ella Ballentine, Scott Speedman...

Est un épouvante-horrifique honnête. Ni novateur, ni ridicule, ni gavé de citations. Sorte de huis-clos en plein air sur une route de cambrousse où une jeune mère et sa fille tombe en panne après avoir heurté un loup (ou un chien sauvage), sont immobilisées et attaquées par une créature.

C'est là que ça se gâte légèrement avec une créature qui ressemble à celle d'Alien, des rebondissements téléphonés (bonjour à la policière qui se pointe dont on connait le sort qui lui est réservé, contrairement aux deux protagonistes devant lesquelles, on ne sait pourquoi, le monstre prend son temps, semble faire la fine bouche) et des jump scare efficaces mais un peu grotesques.

Le plus c'est de réussir un suspens statique, parfois en temps réel (ce qui fera dire à certains qu'il ne se passe rien ou que c'est lent). Le moins, une seconde partie qui, sans être mauvaise, est moins bonne que la mise en place. Enfin, une métaphore sur une maternité "monstrueuse" peu convaincante elle aussi.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2018 7:58 am    Sujet du message: Répondre en citant



Aquarius - 2016

Réalisé par Kleber Mendonça Filho
Avec Sônia Braga, Maeve Jinkings, Irandhir Santos, Humberto Carrão...

Dans les années 1960 et 1970, à Recife, au Brésil, Clara fut une critique musicale très au fait de la vie artistique du pays. Issue de la bonne bourgeoisie, elle a mené une belle existence, dont elle conserve le souvenir à travers une grande collection de vinyles. Les disques sont rangés dans l'appartement où vit la sexagénaire. Veuve et mère de trois enfants, Clara est la dernière habitante de l'Aquarius, un immeuble construit dans les années 1940. Mais il est menacé par un promoteur qui en a racheté tous les autres appartements. Clara, qui veut rester, résiste à ses propositions, qui vont bientôt se transformer en harcèlement...

Superbe !
Chaque laurier non récolté par ce film est une preuve de plus (inutile de s'étendre sur le pitoyable et poseur "Mise à mort du navet sacré") que le Festival de Cannes c'est vraiment de la merde.
Au même titre que les Top & Flop (bonjour à "Mother!" dont la présence aux Razzie Awards tient de l'académisme de hyène petite-bourgeoise) qui finalement n'ont qu'une valeur sociologique, ce qui, vous me direz, est déjà ça de pris. (Certains ne seront pas bien fiers à se relire dans 15/20 ans !)

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Brawl in Cell Block 99 - 2017

Réalisé S. Craig Zahler
Avec Vince Vaughn, Don Johnson, Jennifer Carpenter, Pooja Kumar...

Bradley est un ancien boxeur dont le mariage s'effondre va également perdre son travail comme mécanicien. Il devient alors coursier pour un trafiquant de drogues, se fait choper, va en taule, règle ses comptes.

Et là, quand même, sur un équilibre similaire à "Bone Tomahawk", "Brawl in Cell Block 99" confirme que le sieur S. Craig Zahler a un certain talent pour embobiner son monde puis plonger le spectateur dans le malaise. Tout cela pourrait sembler indigeste si derrière ne pointait pas une sorte d'humour noir pince-sans-rire, désinvolte et maîtrisé à la fois. La façon très gentleman dont se parlent les personnages (Don Johnson en directeur de taule de "libertés réduites") contraste avec l'ultraviolence de l'action et ses scènes carrément gore.
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Throma
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MessagePosté le: Sam Jan 27, 2018 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
Throma a écrit:
Pas du tout branché séries actuelles, j'ai tenté le premier épisode de celle-ci après les louanges qu'on lui prête et ce qui est certain, c'est que je ne suis pas prêt de poursuivre le périple.
Formellement, c'est très bien fichu mais alors la déprime totale : 45 minutes de facebook, twitter, chaine info abrutissante, sms.
La critique est acerbe certes, mais alors devoir se taper toute la chiasse quotidienne dans une fiction.
Rendez-moi ma "Quatrième Dimension" et mes "Tales from the Crypt".

frank_PDT_10
Suis pas trop surpris de ce que tu dis.
En fait, c'est presque rassurant que tu n'aies pas envie de poursuivre, tu seras toujours plus archéologue de VHS et de pellicules rares que plongé dans l'air du temps (et c'est pas un reproche, tu m'as déjà fait découvrir ou donné envie de découvrir pas mal de pépites et l'air du temps résiste parfois mal au temps, justement)
Ceci étant, si jamais tu t'y essaies à nouveau, je te conseillerai La Chasse dans la saison 2 (et si ça te plait pas, tu pourras toujours la tirer), Tuer sans état d'âme dans la saison 3 et Crocodile dans la saison 4 (une parabole sur les rappeurs qui portent des Lacoste... non, je déconne).
Après, moi qui suis plus midinette ico_mrgreen j'ai plutôt un faible pour USS Callister (saison 4) et San Junipero (saison 3). icon_wink


Mais tous les épisodes tournent autour des dérives de notre quotidien ou alors on a des trucs fantastiques un peu plus évasifs ?



Et tiens, justement, un film pour toi :




Merci à Gilles pour la découverte.
La suite spirituelle de "Story of Ricky" en quelque sorte, mais avec du gore beaucoup plus vicieux.
On passe assurément un bon moment devant ce film ultra-bis, mix entre le polar carcéral et l'horreur gothique avec ce pénitencier tout droit sorti du "Sang du vampire".
Après, il faut quand même se fader une première partie assez terne et aux enjeux plutôt difficiles à gober (comme la façon dont le personnage principal se fait serrer par les flics).
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mallox
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MessagePosté le: Sam Jan 27, 2018 3:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Après, il faut quand même se fader une première partie assez terne et aux enjeux plutôt difficiles à gober (comme la façon dont le personnage principal se fait serrer par les flics).


C'est vrai qu'elle est un peu terne puis nébuleuse. Mais y a le déglinguage en règle de la bagnole dans le jardin. frank_PDT_10
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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Jan 28, 2018 11:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Bigbonn a écrit:
Ceci étant, si jamais tu t'y essaies à nouveau, je te conseillerai La Chasse dans la saison 2 (et si ça te plait pas, tu pourras toujours la tirer), Tuer sans état d'âme dans la saison 3 et Crocodile dans la saison 4 (une parabole sur les rappeurs qui portent des Lacoste... non, je déconne).
Après, moi qui suis plus midinette ico_mrgreen j'ai plutôt un faible pour USS Callister (saison 4) et San Junipero (saison 3). icon_wink


Mais tous les épisodes tournent autour des dérives de notre quotidien ou alors on a des trucs fantastiques un peu plus évasifs ?

Tous les épisodes ont un rapport direct avec les nouvelles technologies mais s'éloignent parfois assez loin du quotidien (USS Callister ou San Junipero d'ailleurs, pour le coup ; ou Metalhead - dans la saison 4)
Après, te sens pas obligé d'essayer d'aller plus loin avec cette série, y a tellement de trucs à voir, faut bien faire des choix.

Citation:
Et tiens, justement, un film pour toi :




Merci à Gilles pour la découverte.
La suite spirituelle de "Story of Ricky" en quelque sorte, mais avec du gore beaucoup plus vicieux.
On passe assurément un bon moment devant ce film ultra-bis, mix entre le polar carcéral et l'horreur gothique avec ce pénitencier tout droit sorti du "Sang du vampire".
Après, il faut quand même se fader une première partie assez terne et aux enjeux plutôt difficiles à gober (comme la façon dont le personnage principal se fait serrer par les flics).

D'ailleurs, en parlant de choix, je note celui-ci recommandé par les Throm et Girry de Psycho (putain, c'est dur d'être en forme les dimanches midis !) mario
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mallox
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MessagePosté le: Sam Fév 10, 2018 7:17 am    Sujet du message: Répondre en citant



The Open House - 2017

Réalisé par Suzanne Coote & Matt Angel
Avec Dylan Minnette, Piercey Dalton, Sharif Atkins...

Une mère et son fils emménagent dans la maison de vacances d'un parent à la suite d'une tragédie, le décès accidentel du père, mais des forces mystérieuses semblent se liguer contre eux...

C'est amusant de lire après vision les avis des Netflixiens moyens sur un site-arnaque comme Allo?Oui.Ciné.Je.Coute.
Perso, c'est avec ce monsieur que je me sens le plus en phase.

Après, malgré que j'adhère à son propos, je suis tout de même bien moins enthousiaste que lui.
On a clairement un énième home invasion façon présence maléfique, spectrale ou non d'ailleurs. The Open House pose des question auxquelles il ne répond pas et préfère les laisser en suspens.
Du coup, on peut y greffer le genre "revenge" dessus, en plus du thriller, de l'épouvante, de la machination, et même de la maison hantée. À ce sujet, je ne sais pourquoi, mais il m'a rappelé La Maison près du cimetière de Fulci en version moins stylisée. Pas de cimetière à proprement parler sous la maison, ni aux abords, mais voir déambuler une silhouette (morte ou vivante ? Menu au choix pour le spectateur laissé dans l'expectative et, par extension, dans la frustration) offre cette possibilité à un moment donné. On risque de reprocher à The Open House ses facilités, notamment l'utilisation d'une "musique inquiétante" (on dirait un sous-titre pour malentendants à l'écrire comme ça !) pour montrer la maison de l'extérieur et sous-entendre une présence humaine ou spirituelle inquiétante. Pourtant Fulci n'hésitait pas à user de moult artifices, jusqu'à l'emphase parfois, pour créer une atmosphère, jusqu'à perdre le spectateur, parfois très preneur de son cinéma au point d'y voir un zombie alors qu'il n'y en a jamais eu un seul dans ce film-là. (Quant à sa trilogie zombiesque, alors là, que tchi !)

Mais peu importe finalement le traitement public et critique. Ce The Open House qui garde ses mystères pour lui pour partir sévir ailleurs (pas si sûr, encore qu'un autre contrat est peut-être en cours) peut très bien se voir comme un film à l'histoire très simple : un mari tué. Un mari probablement sous contrat et redevable de mafieux dont, très souvent la promesse faite au préalable est que toute sa famille y passera s'il n'honore pas ses dettes. C'est peut-être tout bêtement cette vengeance et volonté de mise à mort que mettent en scène Suzanne Coote & Matt Angel avec, forcément, sa galerie de personnages inquiétants gravitant non loin de la mère et son fils. À partir de là, ce serait l'incompréhension des deux protagonistes qui servirait de lieu de tous les mystères et permettrait au film de trouver sa dimension fantastique (un peu comme "Assault on Precinct 13" dont les assaillants ont un aspect fantomatique alors qu'ils sont réels).

Bref, c'est pas le film du siècle, ça non, trop de bobines sont passées par là depuis pour vraiment surprendre, mais celui-ci a au moins ce petit mérite, outre que la direction d'acteurs soit très correcte, outre de jouer avec les poncifs de genres multiples, de laisser le spectateur seul. Il est possible que ce spectateur se soit habitué à ce qu'on lui fournisse tout clés en main au sein d'une industrie lissant tout et, comme les émissions de télévision ou les politiciens, faisant en sorte de n'être pas trop intelligents afin de toucher un plus large public, parmi lequel, nombreux diront : "Il est vraiment super con ce type", "Moi j'ai la réponse", alors que tout cela n'est que calcul, à la fois pour le pas l'évincer mais l'intégrer et le rallier, mais aussi pour qu'il se sente intelligent, du moins pas trop con et donc une fois encore, intégré.
La recette de la vulgarisation volontaire comme garante du succès. Avec comme morceaux de suspens insoutenables, des plages de publicité mais, toujours à la fin, la réponse, dusse-telle être donnée le lendemain ou la semaine suivante.

Quant à cette maison ouverte... et si elle n'était justement qu'une issue qui permettrait d'aller et venir dans notre cerveau : celle filtrant notre imagination ?



Mallox pour France 3 Picardie
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MessagePosté le: Lun Fév 12, 2018 6:12 am    Sujet du message: Répondre en citant



Darkland - 2017
(Underverden)

Rien d'original dans ce film basique de vengeance excepté que les personnages sont mieux caractérisés qu'à l'usuel, que Dar Salim (déjà vu dans "Krigen" (bien) et "Game of Thrones") fait forte impression et que l'ensemble est d'une assez redoutable efficacité.
Pas de dimension fantastique cependant bien que ça frôle le "Punisher" like.
À voir en double programme avec "Brawl in Cell Block 99", boire une tisane et puis se coucher.


Belle photographie inside :


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MessagePosté le: Sam Mar 03, 2018 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant



Mom And Dad - 2017

Réalisé par Brian Taylor
Avec Nicolas Cage, Selma Blair, Anne Winters, Zachary Arthur...

Ok, c'est peut-être pas l'horrifique le plus finaud qui soit, ni le mieux fichu, par contre j'ai trouvé ça pas déplaisant de voir des gamins se faire décaniller par leurs parents, contaminés façons zombies. Pas une idée follement originale non plus, juste un substitut du genre "contaminés" qui permet de placer dans un petit b-movie des moments sympathiques :
une mère prête à tuer son bébé à peine après avoir accoucher, par exemple, ainsi qu'une scène que j'ai trouvé drôle où des grands-parents (dont Lance Henriksen) se pointent, sonnant à la porte de leur fils, le papa s'apprêtant alors à buter avec l'aide de sa femme, ses enfants.
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mallox
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MessagePosté le: Mar Mar 20, 2018 7:43 am    Sujet du message: Répondre en citant



Mother! - 2017

Darren Aronofsky
Avec Jennifer Lawrence, Javier Bardem, Ed Harris...

Vu que je n'ai jamais considéré Darren Aronofsky comme un type fin mais plutôt comme une grosse pelleteuse armée d'une caméra, j'ai été agréablement surpris par ce "Mother!" qui, une fois n'est pas coutume, l'affiliation ne me paraissant pas usurpée, a quelque chose de comico-paranoiaque façon Polanski/Le Locataire.
Cela comprend une part de grotesque volontaire. Ce qu'a, toujours selon moi, occulté la presse-critique (de plus en plus piteuse, celle là !). Finalement, ce thriller vaudevillesque qui tourne au home invasion de foire, avec le processus de gestation d'une oeuvre comme sous-texte éléphantesque avec excès graphiques enfin, m'a plutôt réjouit.

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Verónica - 2017

Paco Plaza
Avec Sandra Escacena, Bruna González, Claudia Placer, Ana Torrent...

Et là, bof.

"D'après une histoire vraie".
Une partie de Ouija, durant une éclipse solaire comme prétexte au fantastique ?
Moi ça m'a fait ça avec ma dernière partie de Scrabble pendant une pleine lune : je marque "Bite" avec le b en lettre compte triple et paf, le lendemain je me suis fait enculer par mon Boucher qui me rend mal la monnaie.
Bref, tout ça pour nous refaire le coup de la psyché perturbé et de la lisière trouble entre rêve et réalité ? La Verónica, elle n'avait qu'à faire un Monopoly. Si ça se trouve un immeuble lui serait tomber sur la tronche et ça aurait été plus rapide.

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Tunnel - 2016

Kim Sung-Hoon
Avec Ha Jung-Woo, Doona Bae, Dal-Su Oh...

Un Survival Catastrophe bien apprécié. Ça dure deux heures, un petit 1/4h de moins aurait été cool.
Mais on ne s'ennuie pas et ma foi, ces films, là, qui, même en choisissant l'option spectacle et spectaculaire (ouf !) sont de véritables charges-miroirs de sociétés gangrénées par des giga-entreprises toujours promptes à gagner 6 sous pour prospérer plus et plus encore, en mettant en danger les gens. Là c'est physiquement et il s'agit de fonds publics et privés d'un Tunnel fait à l'arrache, mais ç'aurait idem avec la SNCF, remplie d'enculés de première classe, favorisant les lignes TGV et les classes affaires aux dépends des lignes transiliennes ou secondaires, avec des accidents mortels parfois et un gouvernement de pelures voué aux lobbies qui résout en façade le problème, façon populisme éhonté, en pondant une loi où seuls les cheminots sont touchés.

En tout cas les interprètes assurent, le suspens est bien entretenu, c'est un peu caricatural par moment (encore que ces charognards de la Presse ont rattrapé la caricature en masse et depuis longtemps maintenant). Bien.

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Assassination - 2015

Choi Dong-hoon
Avec Gianna Jun, Ha Jung-Woo, Lee Jung-jae...

Un étonnant thriller historique, d'une durée de 2h20, dans lequel on ne s'ennuie jamais. "Assassination", qui se passe dans les années 20/30, en Corée sous emprise nipponne est un équivalent ici de "L'armée des ombres" de Melville tourné par John Woo.
Perso, je n'ai pas vu le temps passer. Ce n'est pas parfait, ça n'évite pas quelques ellipses, mais c'est toujours prenant.

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Ça - 2017

Andy Muschietti
Avec Bill Skarsgård, Jaeden Lieberher, Finn Wolfhard...

Même pas au jus qu'il y a une seconde partie à venir quand je l'ai vu.
Bon, ça ne fait pas peur et d'ailleurs le bidule ne commence pas de manière très convaincante avec notre clown assassin épiant sa prochaine victime, mais je n'ai pas détesté l'aspect "Stand by Me" de la chose.

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Au Revoir Là-haut - 2017

Albert Dupontel
avec Albert Dupontel, Nahuel Perez Biscayart, Laurent Lafitte...

Je me suis retrouvé avec le roman dans les pattes juste avant, c-a-d que je l'ai fini à peine une semaine avant de voir le film.
Et là, bien que n'ayant rien contre les trahisons et infidélités à ce niveau, je me suis retrouvé avec un digest du roman où tout était, soit survolé, soit, viré avec, à la fin, des vignettes qui s'enchaînent et des personnages sans profondeur, sans doute, sans ambigüité et dont les motivations initiales n'existent plus à l'écran. J'imagine que Dupontel a adapté le livre car il l'a aimé. Et bien, c'est un piètre hommage qu'il lui rend là !
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MessagePosté le: Mar Mar 20, 2018 7:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'étais persuadé que le film considéré comme le plus mauvais de l'Histoire du cinéma était Plan 9 d'Ed Wood mais visiblement ceux qui pensent cela n'ont malheureusement jamais consulté le forum de Psychovision icon_wink
Quoi qu'il en soit j'ai découvert l'existence de The Room, film dont il est question dans cette réalisation de Franco (James, pas Jésus, dommage).
J'ai passé un bon moment, c'est assez sympa mais je n'ai pour autant envie de regarder "l'original"...

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mallox
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MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 4:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il me tente pas mal The Disaster Artist. icon_wink




Ghostland - 2017

Pascal Laugier
Avec Crystal Reed, Anastasia Phillips, Mylène Farmer...


Est une catin !

Je ne sais pas ce qu'on été nous vendre certains, mais ce truc, là, c'est juste mauvais, mais alors mauvais...

C'est répétitif, ça tourne à vide, on a déjà vu tout ça trop de fois, le style Laugier, c'est une photographie gris-bleu métallique avec du shocker dedans. Donc y en a. Y aurait pu avoir de la pomme, ça n'aurait rien changé.

Soufflé de chez soufflé, probablement le fait d'un réseau de copinage et de gentils groupies, "Ghostland" pompe "L'Antre de la folie" de Carpenter, y met du Hooper 74, le transforme en torture porn. Ouala. Et c'est chiant. (mais court - sa grande qualité).

Bref, au cas où je me serais mal fait comprendre, j'ai copieusement détesté cette merde. frank_PDT_10
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sigtuna
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MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 7:46 am    Sujet du message: Répondre en citant



Les oubliés (Under sandet / Unter dem Sand)

Danemark fin Mai 1945, des ados en uniformes allemands, prisonniers de guerre donc, sont utilisé pour déminer les plages du Jutland, la plupart clamsent...

Remarquable petit film, le plus remarquable étant son absence totale d’excès de pathos ou d'effet artificiels de suspense compte tenu du sujet.

Ce qui est scandaleux c'est que ce film de 2015 n'est sortie qu'en 2017 en France dans un relatif anonymat.
Alors que l'on a droit à toutes les merdes sorties du pays du Brexit, pour le reste de l'UE à part 2,3 trucs espagnols (et encore) les films restent dans leur pays quel que soit leurs qualités. frank_PDT_03
Bon si... on a parfois accès à quelques nazeries norvégiennes... à merde c'est pas dans l'UE. Rebâtissons l'Europe comme dirait l'autre gland gérontophile.
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mallox
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MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 9:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ce qui est scandaleux c'est que ce film de 2015 n'est sortie qu'en 2017 en France dans un relatif anonymat.


Bah t'as vu son titre aussi ?! frank_PDT_10
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MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant


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Throma
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MessagePosté le: Mar Mai 08, 2018 2:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Julio Coll - 1964


Ou Pyro.

Ni pyro ni meilleur qu'un autre thriller-machination de l'époque d'ailleurs. Une co-production hispano-américaine qui louche vers les Hammer psychologiques signés Freddie Francis. Un poil à mazout difficile à suivre dans ses premières minutes, le temps à l'intrigue de s'installer confortablement et puis, le charme finit par opérer.

Une histoire bien cruelle même puisque l'amante d'un industriel récemment installé à Barcelone décide de brûler vives la femme et la gamine de ce dernier pour se l'accaparer. Mais les choses ne se dérouleront pas tout à fait comme prévu.

Soledad Miranda dans un second rôle, qui allume le bout incandescent de Barry Sullivan.

Pas mal.






Alfio Caltabiano - 1969

Ou "Le défi des bootleggers" en vidéo.


Polar prohibition très savoureux, et dieu sait ce que le genre est moribond. En fait son meilleur représentant avec "New-York 1931" et son Tony Anthony et son Adolfo Celi qui se foutent sur la gueule.

Beaucoup d'action du début à la fin avec un George Eastman déchainé. Rouquemoute, irlandais et raciste. Leprechaun quoi.

Les 5 fils de chien en question (dont Eastman mais aussi Wayde Preston et l'excellent acteur/réalisateur Tamo Cimarosa) s'évadent d'un pénis entier pour commettre un coup dans un couvent mexicain.

Et ce n'est pas le pan&scan dégueulasse de la vhs française qui parviendra à entacher notre plaisir devant ce divertissement de haute volée.
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