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Bigbonn
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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2019 9:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

noté dans un coin du cerveau, la sombra de la ley.
par contraste, ceci, à ne pas tenter :



Nightflyers - USA - 2018 - de Jeff Buhler
Une série de SF qui se passe dans l'espace, tiré d'une histoire de George RR Martins (à l'origine de Game of Thrones, jamais vu pour ma part).
Bon, ben, dans l'espace profond, c'est bien connu, personne ne vous entendra hurler. Ni ronfler d'ailleurs, ce qui risque plus probablement d'arriver devant ça... Je me suis quand même enfilé trois épisodes en me disant que... peut-être... mais si, ça va forcément décoller, avec un tel vaisseau spatial... ben non, les personnages sont inconsistants, les enjeux flous et peu probants et on s'emmerde ferme...
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Fév 15, 2019 9:48 am    Sujet du message: Répondre en citant



Les premiers les derniers - de et avec Bouli Lanners, Albert Dupontel, Suzanne Clément, Michael Lonsdale

Encore une fois, Bouli Lanners se lance dans une épopée proportionnelle à la Belgique, une petite épopée, donc, une aventure faite de rencontres imprévues dans des paysages sombres et beaux (ou laids mais magnifiés), de moments de tension et d'une humanité qui part à la dérive pour certains alors qu'elle point pour d'autres.
Beau film.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Sam Fév 16, 2019 9:55 am    Sujet du message: Répondre en citant



Lone Ranger - USA, 2013 - de Gore Verbinski, avec Johnny Depp, Armie Hammer, Tom Wilkinson

Est-ce parce qu'il est tiré d'un feuilleton radiophonique des années 30, lui-même adapté en sérial par le duo Witney / English qui en commit tant de bons ?
Je partais avec l'idée que j'allais vite arrêter ce film et, finalement, j'ai assez rapidement apprécié le ton peu réaliste, mâtiné d'un peu d'humour, proposant des scènes improbables et des rebondissements peu crédibles. J'ai trouvé que le film avait un esprit serial et, après vision et après avoir jeté un oeil sur le net, j'ai compris pourquoi.
Le résultat est plutôt réussi quoique un brin trop long et même si certains effets numériques sont un peu pourris.
Pas sûr qu'il était indispensable d'y mettre Tonto (l'indien) en narrateur à un enfant déguisé en Lone Ranger (peut-être pour faire passer la pilule des scènes peu crédibles ? ou pour souligner : ceci est un film familial ? Dans ce cas, une ou deux scènes un brin sanglantes auraient pu être édulcorées)
Bref, j'aime assez les sérials et suis pas mécontent d'avoir retrouvé un peu de leur esprit dans ce film dont je n'attendais rien. Comme lorsque le Lone Ranger galope sur les toits des maisons ou les wagons d'un train, des scènes possibles aujourd'hui qui ne l'étaient pas il y a 80 ans. Mais aussi dans un humour qui rappelle parfois celui du muet (Tonto sur une échelle dans un train filant à toute vapeur), etc.


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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Fév 17, 2019 9:38 am    Sujet du message: Répondre en citant



The Homesman - USA, 2014 - de et avec Tommy Lee Jones. Avec Hillary Swank, John Lithgow, ...

Au 19e siècle, dans l'Ouest américain rude et encore peu développé, trois femmes de fermiers du village de Loup sont devenues folles. Une autre femme, célibataire, dure à la tâche et ne trouvant pas de mari, choisit de les convoyer vers l'Est, pour les ramener chez un pasteur, avant qu'elles puissent retrouver leurs familles.
Mary Bee Cuddy se met donc en route avec les trois autres femmes, enfermées dans un chariot prévu pour. Tombant sur une sorte de hors-la-loi juché sur un cheval, les mains attachées et la corde au coup, elle passe un marché avec lui : elle lui évite la pendaison mais il l'accompagne dans ce voyage qui s'annonce périlleux.
Le film retrace ce parcours émaillé de multiples incidents, la confrontation d'êtres que tout sépare, la solitude dans ces immensités et le besoin d'aimer, la folie qui rôde et s'empare des plus fragiles sur ces territoires encore vierges d'une civilisation qui bientôt apportera sa propre dévastation et sa sauvagerie policée, comme le montre la séquence de l'hôtel...
Tiré d'un roman de Glendon Swarthout (par ailleurs auteur de l'excellent Le tireur, adapté en 1976 par Don Siegel avec John Wayne en vieux pistolero au crépuscule de sa vie), The Homesman raconte un Ouest dur et sans pitié où des hommes comme George Briggs peuvent encore trouver leur place parce qu'ils sont eux-mêmes durs et sans pitié. La vie d'une femme dans ces Territoires était encore moins facile, réduites qu'elles étaient à épouser des fermiers pour leur faire des enfants ou proies pour les uns ou les autres.
Tommy Lee Jones filme cette histoire dramatique à hauteur d'homme (et de femme), avec de petites notes d'humour et une humanité latente refoulée par des personnages qui ne savent plus comment vivre dans cet univers qui les broie où qui ont juste pris l'habitude d'y survivre, en mettant de côté une bonne part de leurs sentiments.
Excellent.
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igorfx
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MessagePosté le: Dim Fév 17, 2019 9:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai un problème avec la collection de JB Thoret, à part 6 femmes pour l'assassin, la collection est un peu trop cérébrale/cinéphile et pas assez bis. Ainsi, les films proposés sont rares mais un peu ennuyeux comme ce Road games et également Before Dawn, des films qui fleurent bon l'exploitation mais pas assez bis pour passer une bonne soirée.

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Throma
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MessagePosté le: Lun Fév 18, 2019 1:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et encore, rare, faut le dire vite.
Les Bava, Near Dark. Tout le monde les a déjà vu.
Je ne vois qu'un seul titre réellement rare : le "Mandingo" de Fleischer.

Quant à Thoret, aussi appréciable soit-il, ce n'est pas Alain Petit. Il ne s'est jamais revendiqué "bisseux". Cela transparait dans ses choix et les films qu'il défend.
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MessagePosté le: Mar Fév 19, 2019 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant



A trois on y va - France 2015 - de Jérôme Bonnell, avec Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck

Love - France 2015 - de Gaspar Noé, avec Karl Glusman, Aomi Muyock, Klara Kristin

A quelques jours d'intervalle, je me suis regardé ces deux films qui mettent en scène trois personnages (un homme et deux femmes) et leur(s) histoire(s) d'amour (chabadabada)

Si le premier, assez court, m'a d'abord bien plu avec cette Mélodie sentimentale (excellente Anaïs Demoustier, perdue entre son travail prenant, son amour pour Charlotte et, sans crier gare, celui qui surgit avec Micha, le conjoint de Charlotte), il a fini par me lasser, tournant en rond autour de son sujet au final très mince du ménage à trois. En fait, toute la partie un peu vaudevillesque où Mélodie court de l'un à l'autre à en perdre la tête, est pétillante et réussie ; une fois que les trois se rejoignent, ça devient moins amusant et presque plus convenu.

Le second, beaucoup trop long, m'a par contre très vite déplu et franchement énervé. Commencer par une scène interminable de masturbation mutuelle, pourquoi pas, mais, quitte à jouer le jeu de la pornographie au cinéma avec du sexe non simulé, faisons foin des hypocrisies et jouons le vraiment ! Là, non, on a affaire à une historiette sentimentale à la française (mais tournée en anglais) où les affres des uns et des autres et leur vie passionnante (enfin, pour eux) tient lieu de récit. C'est très vite insupportable (les pensées en voix off de Murphy, l'homme du trio ; les dialogues entre les uns et les autres) et répétitif... Quant aux scènes de sexe sensées montrer l'amour que se portent les uns et les autres, elles sont elles aussi longuettes et chiantes (d'autant plus qu'on ne s'attache absolument pas à ces personnages creux). Plus de deux heures (bon, j'ai accéléré à maintes reprises - et pas seulement les parties dialoguées, pour finir par décrocher totalement et arrêter le bouzin) autour de rien (sex, drug et rock'n roll, en gros) au prétexte de l'art et du mélodrame, avec la 3D cul(minant) dans une éjaculation face caméra (bon, c'était en 2D sur ma télé, ça m'a évité d'en prendre plein la tronche), ça pue la niche regardez comme je suis un rebelle et un artiste qui ose !

Pour conclure, quoique beaucoup plus sage visuellement, j'ai trouvé A trois on y va plus émoustillant et beaucoup plus à fleurs de sentiments que l'autre, vraiment trop chiant et franchement hypocrite.
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mallox
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MessagePosté le: Mar Fév 19, 2019 12:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le second, beaucoup trop long, m'a par contre très vite déplu et franchement énervé.


Ah oui, perso, j'en peux plus des films de ce mec et ma trop grande curiosité fait que je me fais avoir à chacun de ses films que je tente, de plus en plus consterné, en me disant que j'ai passé l'âge des rébellions niveau étudiant pseudo arty !
N'essaie même pas Climax ! (Perso j'ai tenu 45 minutes avant de tirer la chasse 4 fois, car en plus ça tâche !)


En revanche j'avais bien aimé le Bouli Lanners dont tu as parlé plus haut, son cinéma fait du bien. (fort bon souvenir également de The Homesman quoiqu'un peu flou. Quant au Verbinski, il me semble avoir passé, un peu surpris d'ailleurs, un agréable moment devant).
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MessagePosté le: Ven Fév 22, 2019 7:25 am    Sujet du message: Répondre en citant



Le Fauve - 1973
(Shamus)

De Buzz Kulik
Avec Burt Reynolds, Dyan Cannon, Joe Santos, John P. Ryan...

Shamus McCoy, détective privé de New York, aime les belles femmes et leur faire l'amour sur sa table de billard qui lui sert de lit, la boisson, ce qui lui vaut des réveils aux gueules de bois à en chier des rondins, et les jeux d'argent, ce qui lui vaut d'être constamment dans la loose, et encore, lorsqu'il n'a pas d'emmerdes en sus !
Mais comme son chat (Maurice) qui le supporte (sic), en toute circonstance il garde sa moustache !

Et ça commence par une sorte de raid très violent où des types se font brûler vivants au lance-flamme. On apprend, lorsque McCoy est engagé, qu'il s'agit d'une histoire de diamants volés. Le voici donc engagé pour une coquette somme de 10 000$ par un magnat qui ne semble vivre que dans une seule pièce de son immense propriété : un bureau aussi froid qu'une chambre froide. Nul doute, outre que le type possède des clébards particulièrement agressifs, que ça sent le cadavre !

Et donc "Le Fauve" se suit dès lors sans ennui mais sans passion démesurée. Rythme nonchalant, musique sympa de Goldsmith, humour qui prend souvent le dessus jusqu'à sauver la mise d'une enquête laborieuse et d'un film d'action un peu mou, limite inerte. Ce jusqu'à un dernier 1/4h violent à souhait où ça pétarade sec, toujours sans génie aucun, mais encore un zeste d'humour (cf. le garde du corps chauve, massif, qui se prend des coups de piliers de bois dans la gueule mais qui se relève sans cesse pour revenir au même endroit s'en prendre d'autres).

Finalement on est plus dans l'hommage aux "films de détective" à la Raymond Chandler (intrigue emberlificotée comprise) que dans le polar réac et crépusculaire dans la lignée de Dirty Harry. C'est sa limite d'autant que la mise en scène du sieur Kulik n'est pas très enlevée, encore moins virevoltante, un mélange qui réussira mieux quelques années plus tard au vétéran Don Siegel avec "Le Lion sort ses griffes", toujours avec le Burt.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Fév 22, 2019 8:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Connaissais pas ce film mais, à bien y réfléchir, j'ai finalement vu peu de Burt Reynolds.
J'ai bien aimé ton expression "la gueule de bois à en chier des rondins".

Sinon, c'est quoi ce prénom, Shamus ?!? ça fait un peu nom de produit pour bain moussant (enfin, c'est peut être que quand je le lis, je lis "chamousse", ça se prononce probablement pas comme ça...)
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MessagePosté le: Sam Fév 23, 2019 7:34 am    Sujet du message: Répondre en citant



Rock the Kasbah - USA 2016 - de Barry Levinson, avec Bill Murray

Un impresario loser se retrouve en Afghanistan et découvre une jeune fille pachtoune à la voix d'or qu'il décide de pousser à participer à Afghan Star (le the voice ou nouvelle star locale).
Bill Murray fait du Bill Murray (et je ne le lui reprocherai pas, c'est pour ça qu'on l'apprécie - pour ceux qui l'apprécient) mais le scénario, les rebondissements, les personnages... ne sont pas à la hauteur du contexte (le bourbier afghan).
Si au début, ça va à peu près, très vite, avec l'arrivée en Afghanistan, ça coince et ça sombre... Enfin, on apprend quand même des trucs : la prostituée qui a le plus de clients à Kaboul est une très belle américaine, super sympa et délurée et, visiblement, être fille de joie en zone de guerre est très enrichissant et épanouissant... Et la jeune fille afghane d'un village perdu coincée dans son hijab parle couramment l'anglais et chante d'ailleurs fort logiquement dans cette langue... Bon, du Yusuf Islam quand même (alias Cat Stevens), ouf !
Bref, très vite, Zzzzzzz



Murder Party - USA - 2007 - de Jeremy Saulnier

Alors celui-ci, je n'en attendais pas grand-chose et le début m'a fait craindre le pire avec cet inconsistant personnage découvrant par hasard un soir d'Halloween une invitation à une Murder Party et s'y rendant déguisé dans un accoutrement maison fait en carton particulièrement grotesque...
Et finalement, je m'y suis bien amusé, autour de personnages tous assez ridicules, le gus en question et les autres participants à la Murder Party, des étudiants en art voulant réaliser un vrai meurtre en performance artistique.
C'est fauché mais assumé, ça ne vole pas très haut mais l'humour est présent assez rapidement et puis ça finit par être de plus en plus saignant, là aussi avec un humour gore de bon aloi (pour tout dire, le personnage et le côté bricolo-gore m'ont rappeler un peu l'esprit du Bad Taste de Peter Jackson, même si ici il n'y a pas d'invasion extra-terrestre).
Au final, un bon moment devant ce qui semble être le premier film du réalisateur qui fera quelques années plus tard Green Room ou Blue Ruin (pas vus pour ma part) ou Aucun homme ni Dieu que j'avais également plutôt apprécié.
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mallox
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MessagePosté le: Dim Mar 10, 2019 7:46 am    Sujet du message: Répondre en citant




TRES GRAND FILM ! (BIG BON FILM !)



Aquaman - James Ouane

Le Bal des sirènes 3D, les esturgeons mangent du caviar, joue les hippocampes placé dans le grand prix du Jockey club, les coquilles saint-jacques contre-attaquent, Tarzan se noie à Molitor. Ben-Hur pollue l'Atlantide.
"Inoubliable *******" ! Pêche & tradition

Ma note :


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mallox
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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2019 6:53 am    Sujet du message: Répondre en citant



The House That Jack Built - 2018

De Lars von Trier
Avec Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman...

Déjà mis sur l'aspirateur de temps libre - grand lieu de solitude humaine où les rebelles et les punks vont pour sucer, se faire remarquer ou bien encore avoir un audience accrue (LOL) - tout le bien que j'en pensais, je ne vais pas me copier/coller. Sûr que ça divisera. Me demande par exemple ce que Throma en a pensé ou en pensera.



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Overlord - 2018

De Julius Avery
Avec Jovan Adepo, Wyatt Russell, Pilou Asbæk...

C'est pas mal, non ? Perso j'ai passé un moment sympa devant ce film de guerre horrifique bien rythmé, à ne pas trop prendre au sérieux malgré que le réal ne prenne jamais les sentiers de la dérision, encore moins du potache. Certes c'est pas vraiment du nazisploitation ou si c'en est, c'est du light, ça manque aussi d'une petite patte graphique (aie pensé parfois à du Fede Alvarez, en gros, c'est bourrin mais un peu inodore). M'enfin ça reste de la série B distrayante.

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Velvet Buzzsaw - 2018

De Dan Gilroy
Avec Jake Gyllenhaal, Billy Magnussen...

Un thriller fantastique (un peu trop lourdement métaphorique) sur la spéculation artistique anthropophage. Des gens sont assassinés de manière horrible. Enquête de circonstance, révélation quasi symbolique sur le vampirisme pécuniaire qui règne dans le milieu et dont, au final, les oeuvres pourraient bien se venger.
Perso j'ai bien aimé malgré tout car la tentative est originale et ce, même s'il m'a rappelé à sa manière "Mother! de Darren Aronofsky", lui aussi beaucoup moins mauvais qu'on a pu le dire et dont le grotesque était volontaire (même si Aronofsky ne sait en général pas faire dans la finesse, ni dans la demi-mesure).
Bref, conseillé car original et mâtiné de bonnes idées.


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Vengeance froide - 1996

De Phil Joanou
Avec Alec Baldwin, Mary Stuart Masterson, Eric Roberts, Teri Hatcher, Kelly Lynch...

Le réal avait fait très bonne impression à l'époque avec "Les Anges de la nuit", polar d'infiltration vraiment bien fichu et bénéficiant d'un casting bien choisi (et du coup, d'excellentes implications à l'écran). Et puis, après cette réussite, il semble que le sieur n'aie plus trop cherché à forcer son talent.

En tant que lecteur du Texan James Lee Burke, notamment des aventures de Dave Robicheaux, shérif louisianais en perpétuel sevrage alcoolique, et vu que celui-ci est l'un des opus les plus marquants, la déception prime à la découverte.
Faut dire qu'Alec Baldwin, ici toujours bien shampouiné, propre sur lui et ne transpirant jamais, n'était pas une bonne idée. Bertrand Tavernier a fait un choix plus judicieux depuis avec Tommy Lee Jones.

Quant à "Vengeance froide", disons que c'est honnêtement réalisé, que ça se laisse voir sans ennui mais rien de plus.


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Track the Cat - 1954

De William A. Wellman
Avec Robert Mitchum, Diana Lynn, Tab Hunter, Teresa Wright...

Film qu’à tous les coups Sigtuna doit connaître. Découvert jadis au cinéma de minuit, il m'avait fasciné, notamment par ses décors enneigés, le plus souvent filmés en extérieurs, avec en plus ce manteau rouge vif que porte un Mitchum dominant l'interprétation.
Revu plus tard et encore aimé...
... et puis plus de 20 ans après, à le redécouvrir j'ai été assez déçu. Le pitch est original et cette chasse à la pantère noire, quasi obsessionnelle au point de tourner au récit fantastique presque comparable à "La Féline" de Tourneur (éventuellement à "Wolfen", en tirant sur la corde des esprits indiens, jadis chassés de leurs terres), le scope et la photographie est toujours aussi somptueux, mais on se retrouve avec deux films en un au lieu que cela se fonde en un. Du coup, l'espèce de drame familial à la Tennessee Williams, composé de suprématie spoliée, de drames d'antant mais aussi de drames de la jalousie et somme toute de névroses, le plombe un peu. Et Wellman n'arrive pas à se défaire d'un script faisant des allers-retours et alterne du coup la seule traque d'un personnage et le drame familial en huis-clos, un peu pesant et répétitif mais qui, en étant plus fouillé et raccord avec le symbolisme de cette chasse à la panthère, cause de tous les drames et dissensions, mais aussi objet de suprématie.
C'est inégal et en tout cas une sorte de curiosité aussi raté que magnifique.


---


P.S. : à part ça j'ai vu pas mal de drames et comédies dramatiques françaises, voire belges, que je vous épargne. frank_PDT_10
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Dernière édition par mallox le Ven Mar 29, 2019 9:26 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Ven Mar 29, 2019 7:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:



Track the Cat - 1954

De William A. Wellman
Avec Robert Mitchum, Diana Lynn, Tab Hunter, Teresa Wright...

Film qu’à tous les coups Sigtuna doit connaître.
... et puis plus de 20 ans après, à le redécouvrir j'ai été assez déçu. l'espèce de drame familial à la Tennessee Williams,


Ah oui je m'y suis fait chié, sorte de théâtre filmé avec seulement 2-3 scènes d’extérieur avec Mitchum dans la neige... et puis un puma franchement de 30 kg à tous casser.
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Bigbonn
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MessagePosté le: Sam Mar 30, 2019 11:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
P.S. : à part ça j'ai vu pas mal de drames et comédies dramatiques françaises, voire belges, que je vous épargne. frank_PDT_10

Oui, enfin, tu nous épargnes ici ce que tu nous infliges ailleurs, salopiot !
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