[M] [Ultimate Critique] Fin du Monde, Nostradamus An 2000

 
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The Omega Man
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MessagePosté le: Jeu Nov 30, 2006 11:42 am    Sujet du message: [M] [Ultimate Critique] Fin du Monde, Nostradamus An 2000 Répondre en citant

Fin du Monde, Nostradamus An 2000 / The Last Days of planeth earth
/ Catastrophe 1999: The Prophecie of Nostradamus / Nosutoradamusu no daiyogen
(1974) – Japon - TOHO
Durée : 114 minutes (version japonaise) 88 minutes (version internationale)
Producteurs: Tomoyuki Tanaka, Osamu Tanaka
Realisation : Toshio Masuda
Scénario : Yoshiro Masuda et Yosomitu Banno.
Photo : Rokuro Nishigaki et Kaoru Washi.
Montage : Yoshiro Muraki. Musique : Isao Tomika.
SFX : Teruyoshi Nakano
Accroche : « On est foutu, on pollue trop ! »



Avec:
Tamba Testuro, Kurosawa Toshio, Yumi Kaorui
Robert Rochen, George Conney, Kaoru Tomita, Barbara Harmans


1999 : le professeur Nishiyama essaye sans succès de conscientiser ses concitoyens au danger de la pollution et des armes nucléaires. Après une série de réunions pour discuter des désastres qui se succèdent dans le monde, une expédition est envoyée par l'ONU en Nouvelle-Guinée pour étudier « un nuage de poussière atomique ». Cependant, celle-ci disparaît, une autre est alors expédiée avec Nishiyama. Sur place l'expédition est attaquée par des chauves-souris géantes, des sangsues mutantes et les indigènes locaux irradiés et devenu cannibales. L’équipe retrouve les membres de la première expédition eux aussi irradié et à moitié mort ; ils sont obligés de les tuer !
Pendant ce temps un avion explose en plein vol, ce qui provoque des pluies acides et la destruction de la couche d’ozone, un autre avion explose au dessus de l’Arctique et fait fondre la banquise ce qui cause d’énormes inondations ! Les récoltes sont détruites par tous ces dérèglements climatiques, la nourriture commence à être rationnée ! Mais ce n’est que le début (de la fin !)



Entre deux kaiju eiga (film de monstres géants, excuser l’accent une fois !), les studios japonais Toho produisirent d’innombrables autres films dont quelques films catastrophes plus classiques (c’est à dire sans monstre). Parmi ceux-ci figure le bien étrange et pittoresque « Nostradamus ». Ne vous laissez pas tromper par le titre, le film est avant tout une fable écologique qui utilise les prophéties du fameux astrologue français pour illustrer son propos. En effet le but ici est avant tout de faire réfléchir le public sur les méfaits de l’industrialisation et la prolifération des armes nucléaires, deux thèmes très prisés dans les kaiju eiga !
Nous voici donc face au film catastrophe ultime puisque ici, c’est carrément de la fin du monde dont il est question (mince on est à la bourre c’était prévu en 1999 !). new_lang Totalement masochiste, le film va alterner catastrophes naturelles, conséquence de l’irresponsabilité des hommes, et hypothèse de fin du monde issue des prophéties ! (à ce titre la version française est particulièrement jouissive avec sa voix off énumérant les quatrains d’une voix pontifiante). Ainsi se succèdent devant nos yeux ébahis mutations, pluies acides, raz-de-marée, tremblement de terre, famines, émeutes, suicides collectifs, guerre atomique, fonte de l’Arctique, trou dans la couche d’ozone, effet de serre, en un mot la totale ! Pour finir avec cette séquence représentant nos futurs où deux mutants irradiés se battent pour un peu de nourriture (scène culte qui valut au film sa réputation) !



Techniquement soignée comme la plupart des productions Toho, le film manque cependant singulièrement de continuité, en partie dû, il est vrai, au montage international plus court, qui fait notamment l’impasse sur plusieurs séquences. Dont un épilogue où l’on voit un ancêtre du professeur revenir d’Occident avec les fameuse prophéties ! Cependant certains passages sont particulièrement intéressants et réussis, notamment l’expédition en Nouvelle-Guinée avec ces indigènes mutants et bien sûr toutes les différentes catastrophes (enfin si vous êtes pas trop allergique aux maquettes !) même si certaines sont issue de stock-shots de deux autres productions maison « The Last War » et « Submersion of Japan ». frank_PDT_16 Le réalisateur se fend même de deux séquences de toute beauté, l’une où l’expédition enterre ses membres dans un marais, tournée en studio on se croirait dans un Poe de Corman ! Et l’autre où le ciel se transforme en miroir, la terre se reflétant dans le ciel !
Un film vachement précurseur puisque beaucoup plus tard sortiront « Le Jour d’après » et plus récemment le docu d’Al Gore qui aborde (malheureusement) les mêmes thèmes écologiques ! new_mur



[Notons qu’en 1980 les Japonais remettaient ça avec « Virus », où cette fois la population mondiale était décimée par un virus !]
Rien de prévu comme édition à part une vieille VHS pourrie sortie chez Initial, mais peut-être en cherchant bien !


Dernière édition par The Omega Man le Mer Mai 06, 2020 4:01 pm; édité 1 fois
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Throma
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MessagePosté le: Jeu Nov 30, 2006 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis content que tu parles de ce film, découvert l'année dernière et qui a representé (qui représente toujours d'ailleurs) une source de panard monstrueux.
Un moment de bonheur bisseux suprème comme il arrive d'en rencontrer parfois.
Et pourtant, le cinema nippon et moi, ça fait 8 mais celui-là est tellement exhubérant dans son propos et ses effets spéciaux que l'on plonge très vite dedans sans problême. Je serais incapable de comptabiliser le nombre de moments forts du film mais une chose est sure : il y en a un paquet.
Entre les gosses dotés de super-pouvoirs capables de sauter de trois mêtres en l'air, les attaques de chauve-souris et limaces géantes, les séquences dans le métro où les plantes grimpantes envahissent les tunnels, les scènes de destruction de villes/maquettes (certaines très bien foutues toutefois), la séquence apocalyptique sur le périphérique où le "bouchon" s'enflamme littéralement (bien fichu aussi), celle avec les cannibales dans la jungle (qu'on jurerait tout droit issue d'un film de cannibales italien), les intermèdes surréalistes bizarres (les bikers suicidaires se jetant du haut d'une falaise avec leur bécane, l'étrange ballet sensuel sur la plage avec en arrière-plan trois soleils dans le ciel (!!?), etc, j'en oublie forcément plein d'autres.
Et comment ne pas évoquer, comme tu l'as très justement fait d'ailleurs, la séquence ultra-glauque de l"after-holocauste" avec ces 2 gosses mutants se battant pour le cadavre d'un serpent.
On comprend aisément que ça ait pu affecter plus d'un jeune téléspectateur à l'époque de Temps X qui avait diffusé cet extrait.
Pardon de l'encenser à l'extrème ce film là mais c'est un véritable coup de coeur que j'ai eu.
Pour en revenir 2 secondes au montage français, il est vrai que l'on perd vachement en durée par rapport à la version originale japonaise qui dure 1h55 approximativement.
La VF, c'est encore pire que 88 minutes. Elle est réduite, je crois me souvenir, à 73 minutes mais sans avoir vu la version intégrale, ce montage ultra-cut ne m'a pas gêné outre-mesure. On y perd vraisemblablement en psychologie et en discussion mais on y gagne à l'inverse en action et en jubilation.
K7 parue (entre autres) chez VIP dans au moins 3 versions différentes dont celle-ci, où l'on voit Nostradanus s'en allant au bowling de Créteil (il nous l'avait pas prédit ça) :



Pour celles et ceux qui souhaitent lui donner sa chance, la k7 est régulièrement mise en vente sur PriceMinister pour pas cher.

Quant à Virus, qui est aussi très bien, beaucoup moins démonstratif mais doté par contre d'un casting dément (Henry Silva, Bo Svenson, Glenn Ford, Olivia Hussey, George Kennedy, Sonny Chiba, scusez du peu...) petite rectification : le film a été multi-édité en K7. Pas seulement par les tâcherons de chez Initial mais aussi par Mpm notamment.
K7 facilement trouvable aussi.
_________________
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MessagePosté le: Jeu Nov 30, 2006 5:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

new_noel Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à avoir apprécié ce film, que j'ai découvert par hazard dans une solderie.
Pour les éditions du film j'ai oublié de préciser que je parlais des éventuelles éditions DVD ! icon_wink
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Abronsius
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MessagePosté le: Mar Déc 12, 2006 6:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
On comprend aisément que ça ait pu affecter plus d'un jeune téléspectateur à l'époque de Temps X qui avait diffusé cet extrait.


Présent ico_mrgreen

Entre la transformation du LOUP-GAROU DE LONDRES et le bouffage de tronche de l'infirmière de DR PHIBES, ils nous gataient les Bogdanof frank_PDT_10

Pour en revenir au film, on n'en ressort pas sautant de joie, c'est évident. Il fait gentiment son effet le pessimisme à outrance !

Serais bien curieux de voir la version intégrale nipone...ni mauvaise d'ailleurs, paraît-il new_diable
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mar Fév 13, 2007 8:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Anecdote:

A sa sortie, la Toho a reçu des plaintes d'associations de survivants des frappes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, choquées notamment par la description faite des mutants cannibales et des survivants monstrueux. La maison de production a retiré le film puis tenté de l'écouler en cassette à la fin des années 1980. L'opposition est restée aussi farouche et ne sont désormais en circulation que copies plus ou moins allégées de la version internationale, elle même censurée, ou une version intégrale en basse qualité avec un compteur incrusté dans l'image.

Source : Wikipedia.
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MessagePosté le: Mer Mai 06, 2020 3:58 pm    Sujet du message: [C][Critique remaniée] Fin du Monde, Nostradamus An 2000 Répondre en citant

Aucune raison particulière pour faire remonter cette ancienne critique (quoique...), mais il me tenait à cœur de la remanier pour le fun.

ノストラダムスの大予言
Nosutoradamusu no daiyogen (titre original)
La Fin du monde d’après Nostradamus
Catastrophe: 1999
Nostradamus's Great Prophecies
Catastrophe 1999: The Prophecies of Nostradamus
Prophecies of Nostradamus (Catastrophe 1999) : cinéma USA
The Last Days of Planet Earth (TV USA)

Genre : Catastrophe
Origine : Japon
Année : 1974



Réalisateur : Toshio Masuda
SFX : Teruyoshi Nakano
Scenario : Yoshimitsu Banno, Toshio Masuda, Toshio Yasumi
D'aprés le roman "Great Prophecies of Nostradamus" de Ben Goto
Image : Rokuro Nishigaki, Kaoru Washio
Musique : Isao Tomita
Accroche : Noir c'est noir !



Distribution :
Tetsurô Tanba (Dr. Nishiyama), Toshio Kurosawa (Akira Nakagawa), Yôko Tsukasa (Nobuo Nishiyama), Kaoru Yumi (Mariko Nishiyama), Kaori Taniguchi (Orin), Katsuhiko Sasaki (Yoshihama), Shôsei Muto (Ihara), Jun Hamamura (Kida), Kumeko Otowa (Mrs. Kida), Tappei Shimokawa (Capitaine), Akihiko Hirata (le botaniste), Hiroshi Koizumi (le zoologiste),…

Résumé :
1999 : le professeur Nishiyama essaye sans succès de conscientiser ses concitoyens aux dangers de la pollution et des armes nucléaires. Après une série de réunions pour discuter des désastres qui se succèdent dans le monde, une expédition est envoyée par l'ONU en Nouvelle-Guinée pour étudier "un nuage de poussière atomique". Celle-ci disparaît et une autre est alors expédiée avec Nishiyama. Sur place, l'expédition est attaquée par des chauves-souris géantes, des sangsues mutantes et les indigènes locaux irradiés et devenus cannibales. L’équipe retrouve les membres de la première expédition, eux aussi irradiés et à moitié morts, ils sont obligés de les tuer !
Pendant ce temps, un avion explose en plein vol, ce qui provoque des pluies acides et la destruction de la couche d’ozone, un autre avion explose au-dessus de l’Arctique et fait fondre la banquise, ce qui cause d’énormes inondations ! Les récoltes sont détruites par tous ces dérèglements climatiques et la nourriture commence à être rationnée… Mais ce n’est que le début (de la fin !)

Entre deux kaiju eiga (films de monstres géants, excusez l’accent, une fois !), les studios japonais Toho produisirent d’innombrables autres films dont quelques films catastrophes plus classiques (c’est à dire sans monstre). Parmi ceux-ci figure le bien étrange et pittoresque "Nostorodamasu no Daiyogen". Ne vous laissez pas tromper par le titre, le film est avant tout une fable écologique qui utilise les prophéties du fameux astrologue français pour illustrer son propos. En effet, le but ici est avant tout de faire réfléchir le public sur les méfaits de l’industrialisation et la prolifération des armes nucléaires, deux thèmes très prisés dans les kaiju eiga. Nous voici donc face au film catastrophe ultime puisque ici, c’est carrément de la fin du monde dont il est question (Mince, on est à la bourre, c’était prévu en 1999 !). Totalement masochiste, le film va alterner catastrophes naturelles, conséquence de l’irresponsabilité des hommes, et hypothèse de fin du monde issue des prophéties ! (A ce titre, la version française est particulièrement jouissive avec sa voix off énumérant les quatrains d’une voix pontifiante) Ainsi se succèdent, devant nos yeux ébahis, mutations, pluies acides, raz-de-marée, tremblements de terre, famines, émeutes, suicides collectifs, guerre atomique, fonte de l’Arctique, trou dans la couche d’ozone, effet de serre, en un mot la totale ! Pour finir avec cette séquence représentant notre futur où deux mutants irradiés se battent pour un peu de nourriture, une scène culte qui valut au film sa réputation.

Techniquement soignée comme la plupart des productions Toho, le film manque cependant singulièrement de continuité, ce qui est en partie dû, il est vrai, au montage international plus court, qui fait notamment l’impasse sur plusieurs séquences, dont un épilogue où l’on voit un ancêtre du professeur revenir d’occident avec les fameuses prophéties. Ceux qui ont pu voir cette version auront sûrement remarqué que le livre écrit par Nostradamus semble se lire comme un livre japonais, la couverture s'ouvrant vers la droite et non vers la gauche. Heureusement, malgré le nombre de montages différents, les passages intéressants et réussis ont été pour l'essentiel conservés : l’expédition en Nouvelle-Guinée avec ces indigènes irradiés et nécrophiles, l'enterrement dans un marais nimbé d'un brouillard surnaturel, le ciel se transformant en miroir à cause de la pollution et la Terre se reflétant dans le ciel, et bien évidemment les différentes catastrophes (inondation, incendie, carambolage, pluie acide,...) illustrées à grand renfort de maquettes et assaisonnées de quelques stock-shots de deux autres productions maison "The Last War" et "La Submersion du Japon".
Ce qui caractérise le film, c'est aussi l'intransigeance de ses propos comme lors d'une conférence où l’expérience des rats est carrément inquiétante !
Un film malheureusement précurseur puisque beaucoup plus tard sortiront "Le Jour d’après" et plus récemment les documentaires d’Al Gore qui abordent malheureusement les mêmes thèmes écologiques… Il est effrayant de constater les similitudes modernes et réelles (fonte des glaciers, mutations, etc.)

"Nostorodamasu no Daiyogen" est probablement l'un des films Toho les plus étranges et morbides jamais produits, cette curieuse production fait penser par moment à un monstrueux "Mondo" dopé aux anabolisants, le métrage traditionnel étant en effet parsemé d'images d'archives lui donnant parfois un aspect didactique et documentaire, renforcé par une approche spectaculaire et sensationnelle dans la description des diverses catastrophes. Le film sera un échec commercial cuisant au Japon (où il ne fut jamais édité en DVD ou en vidéo), mais au-delà de l’échec financier, le film souleva une polémique au pays du soleil levant. Une semaine après sa sortie, les membres du "No Nukes" ont déposé une plainte auprès du Conseil Eirin (une organisation chargée de censurer les films au Japon) contre les scènes impliquant les mutants en Nouvelle-Guinée et après la guerre nucléaire, prétendant qu’elles offensaient les survivants Hiroshima et Nagasaki. La première version de 114 minutes fut alors censurée de ces deux scènes, la Toho demandant aux projectionnistes de les retirer lors des projections, mais pour éviter les malentendus, toutes les copies en circulation furent rappelées pour supprimer les deux scènes et faire passer la durée du film à 90 minutes. L'histoire aurait pu s’arrêter là, mais le sort en décidera autrement et le film connaîtra aussi une curieuse carrière internationale : acheté dans pas mal de pays, il sera exploité avec un montage différent à chaque fois, sans le prologue explicatif sur le clan Nishiyama, mais avec les deux séquences supprimées au Japon. Par contre, de nombreuses autres séquences (secondaires ou pas) seront raccourcies (le dîner chez le professeur, les conférences), d'autres seront supprimées (l'expérience avec les rats, les radiographies des bébés victimes de malformations, le bébé difforme d'un des collaborateurs du professeur). Curieusement, il s'agit souvent de scènes fortes mais dialoguées.

En prenant comme comparaison le montage japonais initial de 114 minutes, voici les différents montages que l'on peut trouver :
La version française "La Fin du monde d’après Nostradamus" est la plus courte (70 minutes), c'est aussi la plus chaotique avec un montage différent assez aléatoire. L'explication de la surpopulation avec l’expérience des rats a été supprimée et la scène avec les pêcheurs se retrouve à la fin du métrage alors qu'elle se trouve normalement au début.
La version allemande (71 minutes), conserve plus ou moins le montage initial, seuls manquent le prologue et le final avec les mutants et diverses séquences secondaires.
La version internationale ou américaine "Prophecies of Noastradamus: Catastrophe 1999" (88 minutes) semble la plus fidèle au montage chronologique original.
Dans la version télé américaine "The Last Days of Planet Earth" (84 minutes), recadrée en Pan & Scan, le générique est différent et utilise des images du prologue japonais.
La version danoise correspond à la version américaine légèrement recadrée et allégée (84 minutes).
Aujourd'hui encore, le film semble être sur la liste noire du studio qui bloque toute sortie, même à l'étranger.
Le temps finira par jouer en faveur de cette production improbable qui va devenir de par sa rareté une œuvre culte grâce en grande partie au côté extrême du scénario (le faux final est effrayant) et parfois prophétique (le nuage atomique, la catastrophe de Fukushima).
La version originale de 114 minutes fut longtemps introuvable mais récemment un coffret DVD rassemblant toutes les versions exploitées du film (dont la version française) est disponible plus ou moins officiellement.

A noter que malgré les problèmes rencontrés par le film, une suite fut quand même envisagée "The Great Prophecies of Nostradamus II: Fear of the Great Devil", en voici un petit résumé :
"Troublé par l’imminence de la fin du monde, le journaliste Tsutomu Goto commence à enquêter sur une expérience de médium spirituel menée dans les laboratoires de l'Université d'Asie de l'Est. L'expérience vise à entrer en contact avec Nostradamus dans l'espoir de faire la lumière sur ses prophéties pour la fin du monde. Malheureusement, l'expérience échoue et les recherches sont interrompue par un sinistre OVNI qui plane sur le Japon ..."
Le tournage était prévu pour le début 1975, le projet était censé réunir la plupart des principaux membres du premier volet, dont le réalisateur Masuda, l'écrivain Toshio Yasumi, le directeur des effets spéciaux Teruyoshi Nakano et producteur Osamu Tanaka.



Diverses scènes inédites de la version longue :



Captures d'images des versions internationales :





Documents et images sur le film :

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