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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Mai 27, 2007 5:02 pm Sujet du message: |
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hola amigo topo ! effectivement là, ça se passe de commentaire...
D'où l'intérêt de gens comme toi , fins connaisseurs et fins limiers pour aiguiller les piêtres consommateurs que nous sommes...
Entre ça et les capture à Stebreizh de "I spit on your grave without a cup of cofee"... ça fait la différence dans ma petite tête d'inaverti. _________________
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Valor Psycho-cop


Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition


Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Lun Mai 28, 2007 12:35 pm Sujet du message: |
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wow
c'est vrai que je ne cours pas après les bonus dispensables et les éditions rares, mais là y a pas photo (enfin si)
par contre il faut arrêter avec ces captures immenses, c'est vraiment n'importe quoi!  |
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mallox Super héros Toxic


Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Mai 28, 2007 12:38 pm Sujet du message: |
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surtout dans un topic sur "le grand silence" de Jodorowski ....  _________________
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Lun Aoû 11, 2008 4:04 pm Sujet du message: |
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fiche dvd :
Le Grand Silence
Région : Zone 2
Editeur : Studio Canal
Pays : France
Sortie film : 1968
Sortie dvd : 2007
Durée : 1H46
Image : 1.85 – 16/9e
Son : Mono
Langues : italien, français
Sous-titres : français

Bonus :
- Filmographies de Sergio Corbucci, Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski et Vonetta McGee
- Présentation du film par Jean-Pierre Dionnet (4mn13)
- Génériques français (début et fin, 3mn55)
- Fin alternative (1mn56, muette ou commentée par Jean-François Giré)
- Documentaire : « Italian Western Style » (36mn26, commenté par Frank Wolff)
- Scènes commentées par Olivier Père (21 premières minutes du film) et Jean-François Giré (29 dernières minutes)
- Bandes-annonces françaises et étrangères (6mn36)
- Affiches
- Notes de production

Commentaire : Très belle copie de l’éditeur, provenant du master italien remasterisé pour l’occasion. Pléthore de bonus, dont le plat de résistance est évidemment le documentaire « Italian Western Style », tourné à l’époque (1968). On y retrouve notamment les décors de Cinecitta, et de Hickland, son pendant espagnol. Brèves interviews de Castellari, Corbucci et Sollima ; ainsi que de Jean-Louis Trintignant et Chuck Connors (ce dernier lors du tournage de « Tuez-les tous… et revenez seul »).
A propos de la fameuse fin alternative du « Grand Silence », Jean-François Giré raconte que Corbucci, excédé par cette obligation de tourner une fin conventionnelle à la demande des producteurs, bâcla volontairement la scène en question, en accord avec les acteurs du film. Le résultat fut tel que cette fin alternative demeura inexploitable (mais diffusée néanmoins dans certains pays d’Europe de l’Est et d’Afrique du Nord).
Au final, un DVD quasiment indispensable. Seul bémol : il est fortement compressé, provoquant parfois un arrêt momentané de l’image lors de la diffusion du film. L’apport des bonus sur un second disque aurait été presque nécessaire (mais aurait évidemment causé une hausse de prix du produit).
Note : 9/10
Quelques captures du documentaire "Italian Western Style" :
Enzo G. Castellari sur le tournage de "I came, I saw, I shot"
Frank Wolff lors du tournage du "Grand Silence"
Sergio Corbucci, lors de ce même tournage
Un panneau publicitaire comme on n'en voit malheureusement plus.
Sergio Sollima, lors du montage de "Saludos Hombre" |
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Camif 99 % irradié


Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Lun Aoû 11, 2008 6:48 pm Sujet du message: |
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Effectivement ce DVD rend hommage au film.
La grande originalité et qui frappe de prime abord nous provient de son décorum, ici pas de désert, de chaleur, de sable, tout est recouvert d’un long manteau blanc dont la douceur et le silence contraste avec la sauvagerie des chasseurs de prime. Corbucci réussit avec maestria à filmer ces étendues glacées comme dans un parallèle avec la froideur du coeur des protagonistes. Tout y est assourdi, cotonneux, suspendu, les voix, les sentiments, la musique de Morricone, tout sauf les cris stridents des armes qui ôtent les vies. Aux confins du fantastique.
« Le grand silence » est un film de solitude, solitude qui colle à la peau des pistoleros des westerns italiens, amplifié par le silence du froid et de la neige. Pendant tout le film nous avons l’impression d’être dans un ailleurs, un ailleurs fermé sur lui-même où les acteurs de cette tragédie sont en quelque sorte soustrait à la vie et aux temps qui passe, vêtues de peaux de bêtes, se traquant entre eux pour survivre.
Et comme par un retour aux temps préhistoriques, c’est la loi du plus fort qui s’impose, les méchants aux coeurs de pierre seront toujours vainqueurs des faibles et des gentils. Ici point de salut, point de compassions, point de sentiments inutiles. La noirceur et le nihilisme l’emporte sur tout le reste comme la neige qui recouvrira les forfaits des criminels et le froid qui anesthésie toute forme d’humanité.
La beauté des plans composées par le réalisateur et son photographe profitant à merveille des décors extérieurs, la sublime partition musicale d’Ennio Morriconne qui colle comme jamais à l’intrigue, l’interprétation talentueuse des comédiens, et la précision de la mise en scène ( chose rare chez Corbucci ) font de ce petit western par son budget, une oeuvre qui défie le temps et les modes
C’est la figure quasi Christique de « Silence « ( que joue avec talent Jean-Louis Tritingant dans un rôle à contre-emploi), muet, martyr depuis l’enfance mais vengeur, qui est au centre du film. Son destin semble tout tracé dès les premières images , pour finir par se sacrifier afin de mettre un terme aux exactions des chasseurs de primes. Face à lui, Tigréro ( Klaus Kinski dont la présence, les gestes, les mimiques sont en parfaite adéquation avec son personnage ) exécrable, cynique, pourri jusqu’à l’os, l’un des méchant les plus cruels du Western, chef des chasseurs de prime sans morale autre que la sienne offre une parabole du mal à l’état pur. Mais des chasseurs de prime qui travaille au nom de la loi, payé par l’Etat, ce qui permet à Corbucci de faire passer un message sur la situation politique de l’Italie de cette époque aux mains de personnages corrompus, de truands et de mafieux en tout genre.
Probablement le western le plus pessimiste et le plus nihiliste du western italien, mais qui nous emporte dans les tréfonds de la noirceur de l’âme humaine, dont la scène finale restera comme l’une des plus tristes, des plus marquantes, mais pourtant des plus logiques de l’histoire d’un certain cinéma.
Le bien meurt dans un dernier duel perdu d’avance, blessé, à un contre six, allant au combat masochistement comme pour faire un cadeau à la mort, et ce afin que l’on se souviennent à jamais du massacre des innocents, métaphorisant par là la fin du mythe de l’Ouest Américain qui agonise.
Une fin d’un tel cynisme que les producteurs demandèrent d’en tourner une fin différente en forme de Happy-end, mais qui heureusement ne fut jamais montée. ( enfin c'est ce qui est dit in the dvd ) |
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RuggeroPark 20 % irradié


Inscrit le: 02 Juin 2008 Messages: 162 Localisation: Serial suceuse de Bondy Nord - Bientôt je m'attaque au Sud !
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Posté le: Sam Aoû 16, 2008 5:11 pm Sujet du message: |
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Perso, moi je dis qu'un tel film se passe de commentaire.
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