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Throma
Super héros Toxic
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 Posté le: Dim Mai 07, 2006 8:31 pm Sujet du message: [M] [Critique] Massacre at Central High |
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Massacre at Central High - 1976
Origine : Etats-Unis
Genre : Auto-défense/Psycho-killer/Action
Un film de Rene Daalder
Avec Derrel Maury, Andrew Stevens, Robert Carradine, Kimberly Beck, Ray Underwood, Steve Bond, Steve Sikes...
la vhs et l'affiche françaises insignifiantes au possible
Fraîchement débarqué dans le campus d'une ville sans histoire, le jeune David (Derrel Maury) y retrouve Mark (Andrew Stevens), son ami de toujours. Mark tente aussitôt de l'enrôler dans une bande influente dont il fait partie, composée de trois autres branleurs notoires, parasites déterminés à pourrir la vie des étudiants des lieux (racket, humiliation, agression, détérioration du bâtiment, et tout le tralala). Ce qui n'enthousiasme pas franchement David qui, un jour qu'il surprend la bande en passe de violer deux filles, s'improvise justicier et leur vole dans les plumes. Vaincus pour cette fois, les trois petites frappes (Mark préférant jouer la carte de la neutralité) potassent une vengeance à la hauteur envers le "sauveur du bahut" qui lui coûtera à l'arrivée une jambe brisée. Rebelote. David, condamné à claudiquer à vie, contre-attaque et n'y va pas à cloche-pied par quatre chemins : il décide tout naturellement de les tuer un par un.
 
Ce qui paraît démarrer comme un film d'auto-défense conventionnel dans un milieu scolaire à la manière d'un "Class 84" de Mark Lester ou encore d'un "Représailles" de Sean Cunningham va rapidement tourner au vinaigre le plus curieusement touillé du monde. C'est ainsi que le film de Rene Daalder, virant alors dans le psycho-killer, ne va cesser de nous mener en bateau jusqu'au mot FIN, en catapultant en cours de route à plusieurs reprises des rebondissements totalement imprévus. Le premier, et pas des moindres concerne le personnage de David. Logiquement propulsé dès le début au rang de "héros", soit de "gentil de l'histoire", au spectateur de découvrir progressivement que David n'a peut-être, après tout, rien du bon gars de service. Tout le contraire en fait puisqu'il s'avère que ce garçon est un détraqué, un calculateur diabolique, un manipulateur, un malade mental et pire que tout : un psychopathe. De quoi tacher la réputation de Zorro tout ça. Après avoir camouflé les meurtres des trois terreurs en accident, il s'impose en nouveau leader du campus auprès des étudiants qui, reconnaissants de se sentir débarrassés des persécutions d'antan vont tomber droit dans la gueule du loup. David s'est mis en tête de plonger l'établissement dans l'apocalypse et c'est tout naturellement qu'il va monter les esprits les plus faibles contre le reste des élèves.
 
S'ensuivront la propagation du chaos dans les couloirs de l'école et des attentats, meurtres, accidents à la chaîne. Davantage que le climat de violence dans lequel baignent les lieux, c'est surtout l'inhumanité habitant tous les protagonistes qui glace le sang. Pas un seul personnage ne respire la sympathie, excepté à la rigueur Mark et sa fiancée aux grosses loches Thérésa, campée par Kimberly Beck, qui tenteront jusqu'au bout de raisonner David. Et par ailleurs, il ne faut pas trop compter sur des figures autoritaires pour remettre dans le droit chemin les élèves puisqu'étonnamment, à aucun instant, un membre du corps enseignant n'est montré à l'écran, comme si les étudiants étaient volontairement livrés à eux mêmes. Curieux mais passons. Déjà suffisamment déstabilisant comme ça, Rene Daalder n'oublie pas pour autant d'illustrer le discours haineux qui prédomine dans son métrage par de nombreuses séquences chocs. A titre d'exemple : un fana du delta-plane échoue son trip aérien dans des câbles à haute-tension qui le grillent sur place (et à emporter par la suite) ; un nageur, qui a la brillante idée de se jeter du plus haut plongeoir de la piscine de l'école dont la lumière vient par un hasard plus que fortuit d'être éteinte, se fracasse le crâne au fond du bassin, l'eau ayant été au préalable vidée, le con. Allez, encore une scénette pour le plaisir : un gus désireux de récupérer des affaires de classe explose littéralement dès ouverture de son casier, malencontreusement piégé.
 
Irrévérencieuse et profondément dégueulasse, René Daalder livre avec Massacre at Central High une petite perle de trash américain de la décade 70, à ne pas louper si, un jour de chance inouïe, vous mettez la main sur la rarissime vhs française éditée par 3M Vidéo, au retitrage vidéo pourtant peu engageant : Les baskets se déchaînent. Yerk.
- A noter :
La présence de Robert Carradine (aperçu aussi à la même époque dans le très réussi "New-York Black-Out" d'Eddie Matalon), frère de David et Keith et surtout fils de John.
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Bigbonn
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| Posté le: Dim Mai 07, 2006 10:21 pm Sujet du message: Re: [Critique] Massacre at Central High |
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| Throma a écrit: | 
la vhs et l'affiche françaises insignifiantes au possible |
Les baskets se déchaînent.   
A ce niveau, ce n'est plus d'insignifiance dont on peut parler mais carrément de connerie pure! Quel titre crétin, on touche le fond tel ton plongeur dans sa piscine, chtonk!!!
Et ça me semble en plus totalement anti-commercial ce genre de jaquettes et de titres en contradiction avec le film lui-même, mais bon...
Juste une question: qu'est-ce qui t'a fait te procurer la VHS de ce Massacre at Central High? Son titre français justement?  |
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Throma
Super héros Toxic
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| Posté le: Dim Mai 07, 2006 10:42 pm Sujet du message: |
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En fait, je n'ai jamais eu la chance d'acquérir la vhs française, laide et totalement à côté de ses pompes, de ses baskets pour rester dans le ton, mais quand même une belle pièce de collection.
J'ai visionné le film à partir de la version anglaise. 
Par contre, démarche anti-commerciale, j'en suis pas si sur. A l'époque de la sortie de la cassette, début 80 je pense, il ne faut pas oublier qu'on était en pleine ère "Porky's" et toutes les comédies grasses pour teen-agers qui commencaient à germer.
Il est probable que les distribueurs vidéo aient fait preuve d'opportunisme en détournant le ton originel du film et en le faisant paraitre pour ce qu'il n'était pas : de la comédie potache pour jeunes à quoi ce visuel fait foutrement penser.
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Bigbonn
Psycho-cop
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| Posté le: Lun Mai 08, 2006 8:33 am Sujet du message: |
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| Throma a écrit: | | Il est probable que les distribueurs vidéo aient fait preuve d'opportunisme en détournant le ton originel du film et en le faisant paraitre pour ce qu'il n'était pas : de la comédie potache pour jeunes à quoi ce visuel fait foutrement penser. |
C'est fort probable en effet.
Mais, si je me souviens d'être allé voir au cinéma Porky's contre-attaque, L'été du bac (et même L'été de nos 15 ans, avec Michel Sardou :timide: ) et quelques autres films du même acabit, je n'ai aucun souvenir de ces chaussures de sport qui se déchaînent... Direct-to-video peut-être? Ou sorti au cinéma sous un autre titre encore? |
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Throma
Super héros Toxic
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| Posté le: Lun Mai 08, 2006 12:21 pm Sujet du message: |
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| Bigbonn a écrit: | | Throma a écrit: | | Il est probable que les distribueurs vidéo aient fait preuve d'opportunisme en détournant le ton originel du film et en le faisant paraitre pour ce qu'il n'était pas : de la comédie potache pour jeunes à quoi ce visuel fait foutrement penser. |
C'est fort probable en effet.
Mais, si je me souviens d'être allé voir au cinéma Porky's contre-attaque, L'été du bac (et même L'été de nos 15 ans, avec Michel Sardou :timide: ) et quelques autres films du même acabit, je n'ai aucun souvenir de ces chaussures de sport qui se déchaînent... Direct-to-video peut-être? Ou sorti au cinéma sous un autre titre encore? |
ça je saurais pas te dire. fantômas 2 peut-être a la réponse. Cela dit, l'exploitation du film en France, en salles ou en vidéo, semble avoir été effectuée dans la confidentialité la plus totale et si sortie en salles il y a eu, je pense qu'elle a eu lieu bien avant la vague des Porky's, à une époque où tu ne fréquentais pas encore les cinémas
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Bigbonn
Psycho-cop
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| Posté le: Lun Mai 08, 2006 2:47 pm Sujet du message: |
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| Throma a écrit: | | L'exploitation du film en France, en salles ou en vidéo, semble avoir été effectuée dans la confidentialité la plus totale et si sortie en salles il y a eu, je pense qu'elle a eu lieu bien avant la vague des Porky's, à une époque où tu ne fréquentais pas encore les cinémas |
Effectivement, j'avais pas fait gaffe à la date du film, 1976.
Après vérification, je peux te dire qu'il est sorti en salles en France sous le titre Les baskets se déchaînent entre le 1er juillet 1977 et le 30 juin 1978 car il est chroniqué dans la Saison 78 de la Revue du Cinéma (page 109 si j'en crois l'index des Saisons 77, 78 et 79 que l'on retrouve dans la Saison 79.)
Je n'ai malheureusement pas la Saison 78, dommage... |
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Throma
Super héros Toxic
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gregore
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| Posté le: Mer Mai 24, 2006 8:31 pm Sujet du message: |
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Voici quelques affiches et jaquettes un peu plus representative du contenu du film 
http://www.terrortrap.com/reviews/massacreatcentralhigh/
et y a un dvd zone 2 Allemand Uncut (la seconde photo)
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"La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force" |
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Bigbonn
Psycho-cop
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| Posté le: Ven Sep 01, 2006 11:48 am Sujet du message: |
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| Bigbonn a écrit: | Après vérification, je peux te dire qu'il est sorti en salles en France sous le titre Les baskets se déchaînent entre le 1er juillet 1977 et le 30 juin 1978 car il est chroniqué dans la Saison 78 de la Revue du Cinéma (page 109 si j'en crois l'index des Saisons 77, 78 et 79 que l'on retrouve dans la Saison 79.)
Je n'ai malheureusement pas la Saison 78, dommage... |
Maintenant que j'ai la Saison 78 (  ), je peux te dire qu'il a connu une sortie française en salles le 11 janvier 1978, distribué par Marceau Cocinor et interdit aux moins de 18 ans.
Le rédacteur de la Revue du Cinéma chargé de le chroniquer, Pascal Mérigueau, en disait ceci: "Le distributeur français a cherché avec cet étonnant petit film à exploiter la voie ouverte par Pom Pom Girls (Lâche-moi les baskets) et a tout fait (titre, affiche, publicité...) pour créer la confusion. On est pourtant bien loin de l'univers aseptisé, ice-creams et petites culottes du film de Joseph Ruben. Ce qui intéresse ici Renée Daalder, c'est le processus d'installation et l'exercice d'un pouvoir dictatorial. Bruce, Mark, Paul et Craig terrorisent le collège, détruisent les voitures, malmènent les faibles, violent les filles en toute impunité. Ils exercent leur pouvoir grâce à la complicité d'une "majorité silencieuse", toujours prête à se réfugier derrière les traditions ("lutter contre eux, c'est aller contre la tradition de l'école") et à jouir, à son niveau, d'un illusoire sentiment de puissance (le timide jette à terre le seul livre que les loulous n'ont pas touché). David est au départ le justicier chargé de ramener un semblant de justice dans le collège mais, petit à petit, on s'aperçoit que domine en lui un sadisme évident (raffinement qui procède à l'exécution de ses victimes, avec en particulier l'étonnant meurtre dans la piscine) et que ses intentions sont loin d'être aussi pures qu'elles pouvaient le paraître.
(... j'abrège...)
Il faut regretter une fois de plus que cette oeuvre d'une richesse tout à fait étonnante soit sortie dans des conditions extrêmement défavorables, assortie en outre d'un sous-titrage (nous n'avons pas vu la version doublée) plus qu'approximatif (...) car c'est vraiment là un film important."
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Throma
Super héros Toxic
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princesse.rosebonbon
Stade de décomposition
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| Posté le: Jeu Juil 12, 2007 6:02 pm Sujet du message: |
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je me permets de déterrer ce vieux topic car j'ai récemment vu ce film qui m'intriguait depuis la critique de Throma.
Bien plus qu'un film d'auto-défense ou un psycho-killer, à l'instar du commentaire de la saison 78, j'y ai vu une parabole politique tout simplement extraordinaire!
Si l'on ramène le campus à l'échelle d'un pays, on obtient un point de vue sur les régimes dictatoriaux et leurs révolutions saisissant.
En effet, un groupe d'élève exerce son oppression sur tout le lycée, le peuple courbe le dos, incapable d'organiser une opposition. Là-dessus éclate un coup d'état sanglant où le jeune David pourrait parfaitement incarner le pouvoir militaire.
Dans n'importe quel divertissement insipide conforme aux standards hollywoodiens, on considère alors que la justice a vaincu, on célèbre le héros et on envoie le générique de fin. Mais Rene Daalder n'arrête pas sa réflexion à cette glorification niaiseuse de la révolution par les armes. Une fois la tyrannie décapitée, s'installe l'anarchie, la vraie. Les anciens opprimés deviennent des oppresseurs encore plus barbares, les rivalités étouffées par la chape de l'autorité s'expriment librement et les différents groupuscules engagent entre eux une lutte sans merci pour récupérer le pouvoir, chacun essayant de s'attirer les faveurs du héros de la révolution. David se fait alors terrorisme, élimine les prétendants avec une violence froide et déterminée et décide de faire table rase sur une nation aussi égoiste que grégaire qui l'a trop déçu...jusqu'au dernier coup de théâtre.
Ce récit résume grossièrement l'histoire politique de bien des états et trouve à mes yeux des échos très forts dans la situation actuelle de l'Irak, pour ne citer qu'un exemple.
Bien sûr cela reste une interprétation très personnelle. Je ne nie pas la dimension exploitation très présente avec ses assassinats sanglants, originaux et graphiques, sa nudité gratuite et ses personnages caricaturaux. Je pense que ce qui fait la richesse fabuleuse de ce film ce sont justement ses différents niveaux de lecture.
En tout cas il y règne une ambiance très particulière à laquelle contribuent quelques erreurs de réalisation flagrantes (ex : une perche qui squatte le tiers supérieur du cadre sans vergogne pendant tout une scène!) et des étrangetés notable dans le scénario (où sont les profs? où sont les parents? que fait la police face à cet amoncèlement de cadavres? pourquoi Mark accepte-t-il son funeste destin avec une telle résignation au lieu de prendre le large?) |
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Throma
Super héros Toxic
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| Posté le: Sam Juil 14, 2007 3:23 pm Sujet du message: |
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Analyse très interessante, rapprochement avec le conflit irakien un tout petit peu tiré par les cheveux de princesse je trouve mais synthèse ma foi fort pertinente.
16/20
faivre 
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Throma
Super héros Toxic
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| Posté le: Mer Oct 24, 2007 12:25 pm Sujet du message: |
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Ayant enfin mis la main sur la vhs française grâce aux bons soins du Doc Van Zandt, je suis en mesure de dire que la version française de "Massacre at Central High", sous le titre crétinoïde donc de "Les baskets se dechainent" est tout à fait dispensable et pire, décrédibilise le sérieux de l'entreprise.
On sent véritablement qu'une édulcoration a été effectuée par les distributeurs français pour tenter de rattacher vaille que vaille le film au courant "teen comedy" dans la lignée des "Porky's", chose qu'il n'est absolument pas.
Histoire donc de ne pas trop heurter le public jeune de l'époque, la moitié des scènes chocs a viré (Le plan du nageur/plongeur à la nuque brisé, la mort de Bob Carradine et ses deux gonz broyés sous un éboulement, la mort du bibliothécaire aux tympans percées par son sonotone,etc.) et on a cru bon de rajouter pendant la quasi-totalité du film une musique d'ambiance pêchue, groovy mais terriblement pas dans le ton.
Et dans l'ensemble, les quelques morts restantes sont moins complaisantes que dans la version originale. Par exemple, la scène du van dévalant une pente a été écourtée.
Reste tout de même un doublage français plus que correct mais globalement, c'est un beau gâchis que voila.
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Dernière édition par Throma le Mer Oct 24, 2007 4:29 pm; édité 1 fois |
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princesse.rosebonbon
Stade de décomposition
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| Posté le: Mer Oct 24, 2007 2:54 pm Sujet du message: |
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| et ils ont gardé le non moins complaisant bain de minuit? |
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Throma
Super héros Toxic
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| Posté le: Mer Oct 24, 2007 4:28 pm Sujet du message: |
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Oui, époque et courant obliges, la nudité a été conservée.
Les discours idéologiques qui s'y font entendre sont, eux aussi, restés intacts heureusement même si la psychologie de certains personnages perd de sa moelle avec les coupes multiples dont a été victime le film. Par exemple, le passage où Carradine "chahute" le bibliothécaire avant que celui ci ne perde la vie a été entièrement sucré, on se demande bien pourquoi. De même que sa propre mort a viré des écrans français, ce qui fait que le spectateur non préparé sera surpris de la disparition brutale de certains seconds rôles en cours de route et qu'on ne reverra plus par la suite.
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