[M] [Critique] Devil blade
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Throma
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MessagePosté le: Lun Mai 08, 2006 5:02 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Devil blade Répondre en citant



Titre original : Passi di danza su una lama di rasoio
Origine : Italie
Genre : Giallo
Un film de Maurizio Pradeaux
Avec Robert Hoffman, Susan Scott (Nieves Navarro), George Martin, Simon Andreu...


Une jeune femme campée par Susan Scott est témoin via un télescope du meurtre d'une danseuse à la fenêtre de l'appartement de cette dernière. L'assassin, vêtu de noir et d'un chapeau, prend la fuite (au cas où on aurait eu affaire à un tueur très con qui préfère plutôt que de se barrer attendre patiemment l'arrivée de la flicaille en remplissant sur place une grille de mots croisés pour passer le temps). Susan Scott enquête avec son Robert Hoffman de mari...
"Chassés-croisés sur une lame de rasoir" : si ça c'est pas un titre qui a la classe, je veux bien me faire dame-pipi au Flunch de Bondy. Sans trop marquer les esprits, faut pas pousser non plus (comme dirait Simon Andreu à George Martin dans le film new_noel ), Pradeaux se rend ici responsable d'un giallo dans la bonne moyenne. L'enquête se suit sans déplaisir, menée parallèlement par George Martin le commissaire à la moustache livrée d'office et le couple Scott-Hoffman, moustachu lui aussi (pas Scott cela dit) et qui a la particularité de boîter, tout comme le tueur de service constamment armé d'une canne et d'un rasoir.
C'est donc tout naturellement que Pradeaux oriente une des fausses pistes de l'intrigue vers Hoffman, suspect numéro un tandis que le véritable assassin continue à jouer du rasoir.
Les meurtres justement versent dans le saignant (pas mal d'égorgements gores). De quoi ravir le spectateur sensible à la violence, et au sexe, de la partie aussi ; à ce propos, tout le casting féminin y passe et se désape, de Scott bien sur en passant par la délicieuse Anuska Borova, ici dans le double rôle de jumelles.
Rayon masculin, on appréciera surtout de retrouver un beau casting de "gueules" du bis transalpin (Simon Andreu, Sal Borgese, Luciano Rossi, etc).
En somme, un giallo agréable et pas rasoir pour une lire.


Où se le procurer :

Pour les plus fortunés :
http://www.priceminister.com/offer/buy/5842067/Devil-Blade-VHS.html

Ou là pour l'édition dvd allemande (version italienne et version anglaise incluses) :
http://www.sinart.asso.fr/recherche/death-carries/
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xawa
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MessagePosté le: Lun Mai 08, 2006 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et une fin incroyablement debile et mal ficelée ico_mrgreen


en gros le tueur tombe par terre et faut vraiment etre tres attentif pour comprendre qu'il se prend une bastos
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Throma
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MessagePosté le: Lun Mai 08, 2006 6:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

...ou pêté comme un coin
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flint
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 4:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Devil Blade - 1972
(Passa di danza su una lama di rasoio)

Origine : Italie
Genre : Giallo

Réalisé par Maurizio Pradeaux
Avec Susan Scott (Nieves Navarro), Robert Hoffmann, George Martin, Anuska Borova, Simon Andreu, Sal Borgese, Luciano Rossi, Serafino Profumo

Autres titres : Death carries a Cane, Maniac at Large, Die Nacht der Rollenden Kopfe

Kitty (Susan Scott) habite à Rome et profite de la visite de membres de sa famille pour leur faire faire le tour de la ville, et prendre quelques photos. Sur les hauteurs de la cité, elle met une pièce dans un télescope afin de leur montrer le panorama. Dans l’objectif elle est témoin du meurtre d’une femme dans son appartement par un individu tout de noir vêtu. Après avoir pris soin de repérer le lieu du drame, Kitty prévient la police. La fille en question a été lardée de plusieurs coups de couteau. Pas de témoins, exceptée Kitty, ainsi qu’un vendeur de châtaignes à la criée installé dans la rue où le crime s’est déroulé. Un témoin que la police n’a pas su identifier, contrairement à Lydia (Anuska Borova), rédactrice d’un journal à « sensations », et qui s’est empressée de rédiger un article sur cette mystérieuse affaire dans laquelle elle n’hésite pas à parler de maniaque sexuel. Entre la journaliste zélée et Kitty qui décide de mener sa propre enquête avec l’aide de son ami Alberto (Robert Hoffmann), l’inspecteur chargé de l’enquête, Merighi (George Martin), est plutôt pris au dépourvu et a bien du mal à mener ses propres investigations.







Résultat des courses : le vendeur de châtaignes est assassiné à son tour, égorgé sauvagement à l’aide d’un rasoir. On sait que le tueur boîte et se déplace avec une canne, et le premier suspect va être Alberto, victime d’une entorse à la cheville, et qui connaissait par ailleurs la première victime. Dans le collimateur de Merighi, Alberto n’en est que plus motivé pour aider Kitty à découvrir le coupable.
De son côté, l’inspecteur Merighi parvient à faire un rapprochement entre la fille poignardée et le meurtre d’une ballerine commis quelque temps plus tôt. Ce lien le conduit directement vers une académie de danse où le tueur pourrait enfin être débusqué.

« Devil Blade » est le parfait exemple du film qui laisse le spectateur sur sa faim, partagé entre le plaisir d’avoir assisté à des meurtres graphiques plutôt efficaces, ainsi qu’à l’effeuillage des deux actrices principales ; et la frustration d’avoir subi un thriller assez mal ficelé, sans véritable cohérence, et accompagné d’une musique insipide et horripilante de Roberto Pregadio. Mais le fautif principal est avant tout Maurizio Pradeaux, réalisateur d’une demi-douzaine de films dans sa carrière, et qui comme beaucoup d’autres de ses confrères transalpins décide de mettre en scène un giallo alors que le genre est particulièrement en vogue. Malheureusement, il manque à Pradeaux le talent. Sa mise en scène est assez morne, Rome est si mal filmée que l’on a du mal à croire que le film se déroule dans la capitale, et le scénario est particulièrement indigeste.







En deux occasions des personnages secondaires identifient l’assassin. Une dame âgée, d’abord, qui donne rendez-vous au personnage interprété par Robert Hoffmann. Ce dernier s’entretient avec elle, la vieille femme veut de l’argent avant de dévoiler quoi que ce soit. Le temps de récupérer l’argent, il va sans dire que la mamie vénale se sera fait occire. Plus tard, c’est une danseuse de l’académie qui reconnaît le tueur en examinant une photographie. Elle prend la fuite en voiture (je précise qu’elle n’est pas poursuivie), et décide de s’arrêter bêtement devant une cabine téléphonique plutôt que de se rendre au commissariat. Elle parvient tant bien que mal à introduire une pièce dans l’appareil, tombe sur un flic, déclare connaître l’assassin, mais plutôt que de balancer son nom elle raccroche et repart en voiture. Et là, comme par hasard, on devine que le tueur s’est glissé dans son véhicule.
On pourrait donner d’autres exemples qui ne feraient qu’appuyer la faiblesse et l’incohérence de l’histoire, tellement ils sont nombreux. De toute façon, dès les premières images du film, avec deux débiles qui se battent pour regarder la petite culotte d’une nana à travers l’objectif d’un télescope, et cette musique particulièrement ignoble, on sait d’ores et déjà que l’on ne va pas assister à une référence en matière de thriller. Pradeaux cherche en effet à ajouter une touche de comédie dans son histoire, et il ne parvient qu’à la plomber un peu plus.







Heureusement le cinéaste a-t-il au moins eu le nez fin de réunir un casting alléchant, avec notamment la talentueuse Nieves Navarro, révélée dans le giallo par son mari, Luciano Ercoli. Elle retrouve d’ailleurs ici Simon Andreu, comme dans « Photo Interdite d’une Bourgeoise », « Nuits d’Amour et d’Epouvante » et « La Mort caresse à Minuit ». Dans « Devil Blade », l’actrice espagnole dévoile ses charmes, mais elle n’est pas la seule, accompagnée qu’elle est par la jolie Anuska Borova. Cette dernière est quant à elle une parfaite inconnue, et le demeurera par la suite, puisqu’elle disparaîtra définitivement des écrans. Dommage, car elle montre un réel talent dans le film, d’autant plus qu’elle joue un double rôle, celui de la journaliste Lydia, et de sa soeur jumelle Silvia. Côté hommes, outre Simon Andreu, les premiers rôles sont confiés à Robert Hoffmann (« Spasmo », « Showdown ») et George Martin (les deux « Ringo » de Duccio Tessari). Et puis, notons les apparitions furtives de Luciano Rossi, qui ne prononce pas un mot, contrairement à Sal Borgese, dont le flot de paroles est toujours intarissable.
Malgré cet essai peu convaincant dans le giallo, Maurizio Pradeaux récidivera cinq ans plus tard avec « Death Steps in the Dark ». Cela dit, son œuvre la plus connue reste un film de guerre : « Les Léopards de Churchill », qui réunissait Klaus Kinski, Richard Harrison et Giacomo Rossi-Stuart, ainsi que les superbes Pilar Velazquez et Helga Line.
Mais un bon casting ne fait pas forcément un bon film, comme le démontre malheureusement ce « Devil Blade ».

note : 5/10
accroche : Pradeaux ne mérite pas un musée









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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'en profite pour signaler à Gregore qu'il conviendrait de transférer le topic dans la section Giallo/Thriller/Krimi.
Merci d'avance. icon_wink


Une photo supplémentaire provenant du film, à l'intention de Xawa, grande idole de Sal Borgese :





Dernière édition par flint le Sam Déc 15, 2007 7:35 pm; édité 1 fois
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Throma
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 5:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Go ahead, make my day.


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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 9:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:


Go ahead, make my day.


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The Hard
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MessagePosté le: Lun Déc 17, 2007 5:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une question, le George Martin du film, est-ce le George Martin (arrangeur, le cinquième) des Beatles?
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flint
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MessagePosté le: Lun Déc 17, 2007 7:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

The Hard a écrit:
Une question, le George Martin du film, est-ce le George Martin (arrangeur, le cinquième) des Beatles?



Non, le George Martin en question, parfois appelé Jorge Martin, n'a rien à voir avec le producteur des Beatles.
Il y avait aussi un George Martin écrivain de science-fiction.
Un nom assez répandu, en fait. icon_wink
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Throma
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MessagePosté le: Lun Déc 17, 2007 2:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un bonjour amical au passage à l'Evelyne Thomas que l'on trouve au générique des films de Rollin ainsi que Pierre Richard, celui de "L'espion" notamment frank_PDT_10
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MessagePosté le: Lun Déc 17, 2007 2:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:

Un bonjour amical au passage à l'Evelyne Thomas que l'on trouve au générique des films de Rollin frank_PDT_10


Eh oui, si l'Evelyne Thomas de "Fascination" n'a rien à voir avec l'animatrice de France 3, par contre la Muriel Montossé du même "Fascination" est bien celle qui fit les belles heures de La Classe sur cette même chaîne... icon_wink
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mallox
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MessagePosté le: Lun Jan 14, 2008 10:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais bof, le film paraît vraiment le cul entre deux chaises. Pas complètement déplaisant mais pas trop excitant non plus. Les meurtres sont même frustrants et répétitifs (un simple gros plan d'égorgement), quoique celui de la vieille femme est plus jouissif que les autres car plus dégueulasse.
Un soupçon d'érotisme un peu forcé également, filmé un peu le cul entre deux chaises aussi - on montre un peu à travers les rideaux, puis un peu plus, mais pas assez - qui laisse également sur sa faim.
Seuls les acteurs Alain Deloin et le Paysan Mexicain (flint comprendra) s'en sortent vraiment pas trop mal donnant de la crédibilité à une histoire qui en manque ainsi que de peps, de fantaisie et d'inventivité!


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MessagePosté le: Lun Jan 14, 2008 11:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Throma a écrit:

Un bonjour amical au passage à l'Evelyne Thomas que l'on trouve au générique des films de Rollin frank_PDT_10


Eh oui, si l'Evelyne Thomas de "Fascination" n'a rien à voir avec l'animatrice de France 3, par contre la Muriel Montossé du même "Fascination" est bien celle qui fit les belles heures de La Classe sur cette même chaîne... icon_wink


je profite que mallox remonte ce topic pour ajouter ma contribution inutile

Muriel Montossey, dite "Monte au ciel" (impayable ce Fabrice! frank_PDT_10 ), outre sa carrière au cinéma du côté de l'érotisme et ses récitations en jouant les allumeuses dans La Classe, a aussi embrassé la chanson, évidemment coquine, mais aussi plus étrangement pour enfants. On raconte enfin qu'elle aurait été la maîtresse de Guy Lux.
Une vie bien remplie ( )

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Valor
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MessagePosté le: Lun Jan 14, 2008 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Également surnommée « Montée d’lait », (décidément quelle « classe » ce Fabrice !) :non:
Muriel a tourné dans 7 films de Jesus Franco :

« Deux espionnes avec un petit slip à fleur »
« À la poursuite de Barbara »
« Chasseur de l'enfer »
« Las orgías inconfesables de Emmanuelle »
«  Sale jeu à Casablanca »
« Las Chicas del tanga »
« Aberraciones sexuales de una mujer casada » plus connu chez nous dans sa version remaniée intitulée « La proie du désir » et qui aura bientôt les honneurs d’une édition DVD chez Blue Underground sous le titre ... « Cecilia » ! ico_mrgreen




http://www.amazon.com/Cecilia-Muriel-Montosse/dp/B000XCK0OG


Bientôt fini ce H.S ?
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mallox
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MessagePosté le: Mer Jan 19, 2011 9:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une belle affiche.

Comprende qui pouvera.


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