The Alien factor - 1977

[Throma]

Origine : USA
Genre : Science-fiction / Horreur
Un film de Don Dohler
Avec Don Leifert, Tom Griffith, Richard Dyszel, Mary Mertens ...




Une navette spatiale se pête la gueule dans une forêt du Maryland. A son bord, des créatures extra-terrestres initialement destinées à rejoindre un zoo inter-galactique...

La trame du premier film de Don Dohler, ex-fanéditeur et amoureux inconditionnel du film de monstres des années 50, rappelle furieusement celle de deux de ses oeuvres futures, "Nightbeast" et "Galaxy invader". Toujours le même drame qui se répète : des cons d'aliens alcoolo ou en rade d'essence se crashent sur notre terre, systématiquement à proximité de Baltimore allez savoir pourquoi, puis égarés dans un monde qui leur apparait hostile, alignent meurtres sur meurtres auprès de la communauté redneck du coin.
Avec son bestiaire composé de pas moins de quatre monstres différents contre un seul dans les deux autres volets de cette trilogie infernale, "The alien factor" remporte haut les antennes les palmes respectives du "film le plus dingue" et du "film le plus ambitieux" de son auteur. Un succès d'estime s'expliquant donc principalement par la présence de ces mêmes monstres et leur apparence pour le moins épastrouillante (c'est pas tous les jours que l'occasion se présente d'employer un adjectif pareil alors, profitons-en) : l'un d'eux tient de l'homme-scarabée avec mandibules et tout le bordel, un autre est un lézard doublé de volume (animé à la Harryhausen), un autre encore, le pacifiste de la joyeuse bande, a la faculté de prendre apparence humaine et quand il omet de le faire, on se retrouve devant un drôle de gus pas beau avec le corps rougeatre décharné. Et on se réserve le meilleur pour la fin : le dernier mais aussi le plus cannibale des quatre est une espèce de yéti poilu de 3 mètres de hauteur aux jambes anormalement longilignes (les lecteurs assidus des Craignos Monsters de JPP se souviennent encore de la photo de ce monstre invraisemblable) . Là où il est permis de se gausser, c'est précisément au moment où l'on devine que l'acteur ayant endossé le costume semble monté sur échasses, ce qui explique l'extrême lenteur de cette belle bête lorsqu'elle se déplace et la difficulté qu'elle semble éprouver à lever ses grandes guiboles. Le célèbre dicton "Qui va à la chasse perd ses échasses" aurait pourtant du mettre le malheureux sur la voie.
Autre élément à ne pas négliger : la musique expérimentalo-électronique de Kenneth Walker, assez semblable à celle de "The deadly spawn" ou "Zoltan, le chien sanglant de Dracula", accompagnant parfois des séquences dont l'onirisme tranche d'ailleurs complétement avec le ton général du film. Je pense notamment à cette séquence étrange où trois gamins jouant au ballon sont filmés au ralenti sur un fond de coucher de soleil orangeatre. Bizarre.
Quoiqu'il en soit, "The alien factor" devrait logiquement combler les mordus de Z américain et je suis sympa, je ne veux pas dénigrer le boulot du père Dohler, je n'évoquerais donc pas une seule seconde l'interprétation exécrable du casting.









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[xawa]

[Throma]

[Throma]

Repêchage de sujet puisque je viens d'apprendre la mort de Don Dohler via devildead, info elle-même relayée à partir de l'ecran fantastique (on parle bis maintenant dans l'EF ?)
Un mois qu'il a claqué et info totalement passée inaperçue. Dohler méritait pas ça...c'est un passionné pur et dur qui vient de partir, qui nous laisse une petite dizaine d'oeuvres charmantes à (re)découvrir, histoire de lui rendre hommage.
Il nous reste Don Glut heureusement et à la rigueur Fred Olen Ray...
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[xawa]

Condoleances .

[The Hard]

Ce film je crois que je vais me le mater...le truc tout poilu me donne bien envie. Sinon bonne petite chronique Throma.