[M] [Critique] Il Fiore dai petali d'acciaio

 
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 9:30 am    Sujet du message: [M] [Critique] Il Fiore dai petali d'acciaio Répondre en citant




Il Fiore dai petali d'acciaio - 1973

Origine: Italie/Espagne
Genre: Giallo machination

Réalisé par Gianfranco Piccioli
Avec Gianni Garko, Carroll Baker, Ivano Staccioli, Pilar Velázquez, Paola Senatore, Umberto Raho, Angelo Bassi, Alba Maiolini, Eleonora Morana

Musique: Marcello Giombini
Photographie: Antonio Borghesi

Autre titre: The Flower with Petals of Steel

Attention: Critique remplie de poils !





Andrea Valenti (Gianni Garko) est un riche chirurgien. Le voici avec sa maîtresse Daniella (Paola Senatore) dans sa maison. Voilà qu’au cours d’une dispute, celle-ci finit par s’empaler dans un objet de décoration contendant : Une immense fleur aux pétales d’acier… Ne sachant plus trop quoi penser et même s’il doit se juger coupable, il décide d’éliminer le corps de la jeune femme, la vidant de son sang, la démembrant, puis la faisant disparaître, broyée dans une machine à moudre le grain non loin de chez lui.
Petit hic toutefois, Daniella a une demie-sœur, Evelyn (Caroll Baker), qui ne porte pas dans son cœur ledit professeur en chirurgie, dont elle fut également un temps la maîtresse. Normal, on comprendra plus tard qu’elle le déteste pour la façon dont il traite sa demie-sœur, et les femmes en général , en même temps, il n’est pas impossible qu’elle soit encore attirée elle-même par Andrea. Elle nous est néanmoins présentée d'entrée en compagnie de celle-ci avec qui elle vient de faire l’amour. La voici qui déboule assez vite, suspicieuse de l’absence de sa demie-sœur dans les lieux. Normal puisqu'elle vient de la quitter après un rapport déviant et incestueux, après tout autant rester en famille, hein?! Très vite, elle l’accusera de l’avoir fait disparaître, et l’inspecteur Garrano (Ivano Staccioli) sur l’affaire ne pourra pas faire grand-chose tant qu’aucun corps n’aura été retrouvé. Evelyn amène alors les preuves indirectes d’un mariage intéressé au terme duquel le respectable chirurgien aurait fait interner sa femme dans un asile pour troubles psychiatriques qu’elle ne semblait pas avoir. Déformation professionnelle dira plus tard le directeur de l’établissement (Umberto Raho). Mais cela reste toujours trop peu pour l’inculper, il n’y a toujours pas de cadavre à l’horizon. Voici cependant qu’Andrea commence à recevoir des coups de téléphone anonymes puis de mystérieuses photographies l’incriminant dans le meurtre de Daniella. Compliqué, vous avez dit compliqué ? Et si c’était finalement encore un peu plus compliqué que cela ou bien à contrario beaucoup plus simple? Il faut dire qu’à vouloir sauter tout ce qui bouge, notamment Lena (Pilar Velázquez), son assistante à sa clinique, Andrea ne se simplifie pas forcément les choses.




Semble t-il plutôt mal aimé et peu trouvable dans une copie digne de ce nom, c’est pourtant un fort bon giallo que cette « Fleur aux pétales d’acier », dont une fois de plus le titre recèle un double sens. On le doit à Gianfranco Piccioli qui a d’avantage œuvré en tant que producteur vers la fin des années 70 que comme metteur en scène, avec seulement trois films à son actif. A noter toutefois que ce dernier aime à rédiger ses scénario, ainsi dans « Double by Half » un drame tourné l’année précédente avec Sydne Rome ou bien « The Hokey-Pokey Gang! » alias « Puttana Galera » tourné l’année suivante avec les prestigieux Philippe Leroy et Dagmar Lassander, et dont il me faut bien l’avouer, je ne saurais quoi en dire, ne les ayant pas vus.
Double sens donc, puisque l’objet titre représentera à la fois la gent féminine gravitant autour de notre très machiste Professeur, les femmes de sa vie dirons nous pour résumer rapidement qui, après s’être faites tour à tour et chacune à leur manière, flouées par le Dom Juan accessoire, se révèleront dangereusement contondantes pour notre homme. Disons Qu’Andrea n’a fait qu’entretenir leur haine et leur désir de vengeance. A cet égard on pourra voir cette « fleur » comme un film au féminisme joyeusement revanchard un peu comme pouvait l’être l'épatant « Je couche avec mon assassin » de Wolfgang Becker dans lequel son héros, sur de lui comme pas un et macho au possible, finissait par payer légitimement. Pour la forme c’est d’avantage aux films du genre de Sergio Martino auquel on pourra penser même si le postulat de départ avec ce vrai-faux meurtre et jeux de dupes autour pourra évoquer le Dario Argento de « 4 mouches de velours gris » tandis que visuellement bien entendu la « fleur au pétales d’acier » semble emprunter à son « Oiseau au plumage de cristal ». Deux choses essentielles à savoir dans la synthèse 'visualo-scénaristique' : D’abord les coupables s’en sortent à la fin contrairement à cette horrible copie sous-titrée anglais qui circule et dans laquelle les policiers attendent nos deux femmes en bord de quai tandis qu’elles se font tranquillement bronzer sur leur petit Yacht après leur double coup brillant. C’est stupide et le film perd alors tout son sens (et double sens) en une scène, en plus de ne pas s'insérer du tout dans la trame policière et même de faire tâche. Quelles concessions ne faut-il pas faire et quels lourds tribus ne faut-il pas payer pour éviter les censures de divers pays ? Non, les méchantes femmes s’en sortent ici tranquillement tandis que le pauvre professeur au bord de la rupture mentale fini de façon pathétique avec une balle dans la jambe, de nuit sur un toit avec cet inspecteur pourtant assez placide jusque là, prêt à lui mettre à l’abattre à bout portant en le traitant de « fils de pute ». De fait, le film fait coup double et libère à la fois un vent salvateur de libération sexuelle en même temps que de militer ironiquement pour l’égalité (voire la supériorité) de la femme. Secundo et pour donner un indice qui pourra paraître indicible tout au long du film, l’arme du crime restera astucieusement visible aux yeux de tous mais se révèlera ne pas en être une, tandis que dans les plans mettant en scène la gent féminine, les véritables coupables seront le plus souvent entourées de vraies fleurs ou autres bouquets. Belle idée de mise en scène et même sans doute de scénario, cosigné par Adriano Bolzoni qui adapte alors l’une de ses propres nouvelles. A noter que ledit Bolzoni fut également le réalisateur de la très notable « Nuit des assassins » avec Klaus Kinski, Eva Renzi et Margareth Lee en 1970.




Si la partition du film pourra sembler de prime abord très classique au sein du genre Giallo-Machination dans lequel il s’inscrit pourtant avec force, malice et surtout singularité en dépit de ses influences, ce n’est pas tout à fait le cas. D’abord l’inéluctable plongée de notre sombre héros extrêmement bien campé par Gianni Garko qu’on aura déjà vu dans « Cold eyes of fear » de Castellari et qu’on retrouvera entre autre dans le formidable « Boss » de Fernando Di Leo. Celui-ci pourtant absolument innocent de ce quoi tout semble l’accuser, se mettra pourtant dans un sérieux pétrin pour céder peu après au chantage. De fil en aiguille, il s’enterrera lui-même pour signer sa perte et payera finalement pour ses saloperies antérieures. Il passera en somme à l'addition ! Ailleurs le casting est de choix et Caroll Baker dont les motivations resteront intelligemment troubles dans sa haine à tout va, combattant à la fois le chirurgien en même temps qu’une attirance contre nature et qu’elle ne voudra jamais reconnaître puisque lesbienne ou plutôt bisexuelle comme un peu toutes les femmes ici mises en scène. Elle sera elle-même le jouet de cette machination et le payera de sa vie. L’assistante du chirurgien se prêtera quant à elle, à son jeu. Campée par la splendide Pilar Velázquez elle ne donnera rien sans contre-partie et surtout sans arrières pensées. Ailleurs c'est encore et toujours un festival de guêpes qui agissent dans l’ombre et le dard en avant ! A cet égard on aura droit à une magnifique scène d’amour lesbienne sous-marine et en costume de plongée, avec tuba et bouteille d’oxygène, reprenant le film là où il a commencé, à savoir par son générique qui restera énigmatique jusqu’au dénouement très érotique avec la non moins jolie Paola Senatore et la Pilar susnommée. Pas de doute le film en donne pour son argent à tous les niveaux.




Loin d’être mauvaise, la mise en scène du pourtant obscur Gianfranco Piccioli ne possède aucune chute de rythme et la première demie-heure est exemplaire (avec un meurtre montré plus tard en flash-back légèrement tiré par les cheveux faisant malheureusement penser au médiocre « Spasmo » de Umberto Lenzi mais en plus crédible tout de même, les acteurs y étant ici parfaitement dirigés). Une première demi-heure tournée quasi en temps réel à l’ambiance souvent nocturne. Elle demeure totalement intrigante et inquiétante et offre en même temps un délicieux aparté gore, avec spoliation clinique du cordon médullaire dudit cadavre qui amènera même notre Professeur lui-même jusqu’à la nausée. A l’opposé de certains gialli tirant le spectateur vers l’ennui et dont les meurtres ont trop souvent tendance à commencer à 10 minutes de la fin, on peut dire que Piccioli rentre de plein pied dans le vif du sujet. Pareil, les scènes dans la grange autour de la machine à moudre le grain et dans laquelle notre anti-héros retrouvera plus tard sa maîtresse pourtant fraîchement moulue, pendue à un treuil, le laissera médusé et nous avec. Ajouté à cela une formidable partition, le plus souvent en digressions sonores, due à Marcello Giombini (qui signera la même année celle de « Knife of Ice »), ainsi qu’une bien belle photographie (que l’on peut tout de même remarquer malgré la qualité assez moyenne de la copie en ma possession), signée Antonio Borghesi (« Il corpo » en 1974 toujours avec Caroll Baker), je ne peux que conseiller ce film et surtout demander d’attendre une édition digne de ce nom et qui saura rendre hommage à ce très bon giallo, avec soit, quelques défauts (une ou deux ellipses – mais pas plus- dont celle du meurtre initial évoquée ci-dessus et l'on pourra même se demander assez légitimement comment Andrea n'a pas reconnu une fausse Daniella (?!)... En même temps ça se passe dans la pénombre... enfin cela reste à fouiller), mais surtout pléthore de qualités dont un rythme très soutenu, des très bons acteurs (et actrices), une ambiance toujours glauque ou en demi-teintes, beaucoup d’ironie, ainsi que, j’allais l'oublier, la présence d'excellents seconds rôles comme Ivano Staccioli (l’inspecteur) ou encore Umberto Raho (« Le chat à neuf queues », « Amuck »…).
Marrant, à écrire, j’ai le sentiment d’en avoir encore dix fois plus à dire, ce qui est pour ma part un signe de réussite. Je m’arrêterais toutefois ici pour ne pas trop en dévoiler (même si c’est sans doute déjà fait) puis laisser à chacun son interprétation de la chose, et je finirai en disant qu’on retrouve ici une nouvelle fois Caroll Baker sous la douche dans une scène similaire aux Lenziens «Orgasmo» et « Paranoia », ainsi que la même scène de main lacérée se défendant d’une lame aiguisée qu’on reverra plus tard dans le « Dressed to Kill » de De Palma et qu’on avait déjà vue dans « l’iguane à la langue de feu » de Ricardo Fredda… Pourtant si Gianfranco Piccioli semble emprunter parfois ailleurs, il n’en signe pas moins là une oeuvre personnelle intéressante et plutôt marquante au sein du genre. A découvrir au minimum pour s'en faire un avis.



Note : 7,5/10 (petite revue à la baisse suite à début non élucidé et avec une journée de plus de recul - new_lang )
Accroche : Attention, une femme peut en cacher une autre !
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flint
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement, je reste sceptique quant au fait que Gianni Garko, dans le rôle d'un chirurgien (donc connaissant parfaitement l'anatomie), n'ait pas été en mesure de voir que le cadavre qu'il a mis un temps précieux à faire disparaître n'était pas celui de Daniela, sa maîtresse.
Il y a peut-être une explication rationnelle ; mais dans ce cas elle m'a échappé. Sinon, le film est intéressant à suivre (en oblitérant le détail gênant évoqué).
La version montrant les flics attendant les coupables sur le quai n'a pas raison d'être, dans la mesure où l'inspecteur (Ivano Staccioli) n'a pas recueilli le moindre indice durant le film. Et même en interrogeant Garko, il n'aura pu apprendre les tenants de l'histoire, particulièrement tordue. Garko n'a rien compris à ce qui lui était arrivé, il n'a donc pu aider le policier.
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 2:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Personnellement, je reste sceptique quant au fait que Gianni Garko, dans le rôle d'un chirurgien (donc connaissant parfaitement l'anatomie), n'ait pas été en mesure de voir que le cadavre qu'il a mis un temps précieux à faire disparaître n'était pas celui de Daniela, sa maîtresse.
Il y a peut-être une explication rationnelle ; mais dans ce cas elle m'a échappé.


Il n'y en a pas. (Tout comme cette perruque que tient à la main Paëlla Senatora après avoir brouté le minou de la Baker, et dont tu m'as rappellé l'existence).
L'hypothèse la plus probable reste que Gianfranco Piccioli nous dit que ce type enfile les dames comme des perles et qu'elles ne sont pour lui que des trous. Du coup, et avec l'émotion de l'acident/meurtre il perd toute sa lucidité dans un accès de panique.
Il faut dire aussi que dans son esprit, ça ne peut être personne d'autre et là Piccioli ravioli nous lâche un gros prout misogyne sur les faux-semblants dont seules les femmes sont capables. ( Ce qui est juste, y a qu'à voir l'attitude d'une rose bonbon en mp secrètement amoureuse du communiste Walter Chuncho Paisley, alors qu'elle est la fille de Michèle Alliot-Marie - " Non, je ne peux ramener ce dinosaure rouge à la maison quand bien même il restera toujours mon petit Dinocroc à moi! " m'a t-elle encore dit hier - icon_cool ).

Quant à Andrea, rien de plus normal que d'aller batifoler ensuite avec son gratin dauphinois sur les toits. N'oublions pas également un sentiment de culpabilité à l'égard des femmes. Sentiment qui le taraude constamment - Ce qui ne l'empêchera pas de coucher avec toutes avant, pendant et après.
(excepté la vieille qui vient sonner chez lui régulièrement - Spoiler ! - et dont chacun doit se méfier à la vision du film - Spoiler ! )

flint a écrit:
Sinon, le film est intéressant à suivre (en oblitérant le détail gênant évoqué).

Oui quand même. Enfin, comme t'as pu le lire, je ne m'y suis pas emmerdé une seconde.
remarque c'est normal, le début est tellement énorme qu'on s'enfile la boîte de Doliprane ensuite pour tenter de comprendre - Tiens je m'en reprends deux tout de suite après ton post !)

flint a écrit:
La version montrant les flics attendant les coupables sur le quai n'a pas raison d'être, dans la mesure où l'inspecteur (Ivano Staccioli) n'a pas recueilli le moindre indice durant le film. Et même en interrogeant Garko, il n'aura pu apprendre les tenants de l'histoire, particulièrement tordue. Garko n'a rien compris à ce qui lui était arrivé, il n'a donc pu aider le policier.


C'est en effet n'importe quoi ! Strictement aucun indice, la scène d'avant l'inspecteur Ivanoë arrête l'autre gaufre sur le toit et s'apprête même à l'abattre. Entre les deux scènes: NOTHING !
Vive la censure, vive les pays cathos, vive Franco, Pomponpidou et Giscard l'intestin ! Et vive Télérama et les scouts de france !


p.s: En tout cas, j'adore l'idée du type qui du début jusqu'à la fin ne comprend rien du tout à ce qui lui arrive.
(d'ailleurs même nous, on comprend rien...) icon_cool
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Throma
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 6:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ayant une copie sommeillant dans mes tiroirs depuis des lustres, j'ai une question :

est-ce du genre giallo machination casse-couilles/adultère/trio amoureux/héritage/clinique de la forêt noire ?

ou bien ça bouge un peu plus avec de beaux meurtres et de belles pépées ?
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 6:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Ayant une copie sommeillant dans mes tiroirs depuis des lustres, j'ai une question :

est-ce du genre giallo machination casse-couilles/adultère/trio amoureux/héritage/clinique de la forêt noire ?

ou bien ça bouge un peu plus avec de beaux meurtres et de belles pépées ?



Throma, j'ai peur que le film, effectivement, te casse les couilles. ico_mrgreen

On n'est plus dans le triangle, mais dans le carré amoureux, en fait, avec trois femmes qui plus est bisexuelles (on fait péter les statistiques).
Pas question d'héritage, mais bel et bien de vengeance.

Honnêtement, les rares meurtres ne sont pas spectaculaires. On voit les seins de Paola Senatore et de Pilar Velasquez, et un peu les fesses de Carroll Baker.

Bref, tu risques de t'ennuyer. icon_wink
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Mar 27, 2008 7:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Ayant une copie sommeillant dans mes tiroirs depuis des lustres, j'ai une question :

est-ce du genre giallo machination casse-couilles/adultère/trio amoureux/héritage/clinique de la forêt noire ?

ou bien ça bouge un peu plus avec de beaux meurtres et de belles pépées ?


Et bien, j'en suis pas si sur.
Ce n'est pas un spectacle statique comme les "Orgasmo" ou "l'adorable corps de déborah"qui sont des films très bavards. En tout cas rien à voir avec le chiantissime "2 visages de la peur" non plus. C'est un film en mouvement.
Si le 1er meurtre est vite éludé, la disparition du corps en revanche est un fort bon moment, comme pas mal de choses qui s'en suivent.

Je pense au contraire de flint que ça peut te plaire et te le conseille. icon_cool
Pour être franc, je serai même curieux de connaitre ton avis dessus. Bon ou mauvais.
Dans ma copie, y a les fesses à la Paola ( la preuve : et même la touffe (mais sous l'eau). icon_cool

edit: par contre flint, je veux bien voir ta copie st anglais, j'aimerai y vérifier quelques trucs ici et là.
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Kidam
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MessagePosté le: Sam Avr 05, 2008 8:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est donc une réussite si l'on en croit Mallox... Bon me reste à le voir... On va tout de même tenter de faire fi des 2 trous narratifs qui semblent parasiter le film. N'y aurait-il pas dès fois, des scènes coupées tapies dans l'ombre? Il peut suffire de peu pour bousiller un film...
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flint
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MessagePosté le: Sam Avr 05, 2008 8:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il est fort possible que les copies visionnées soient incomplètes, d'autant plus que Piccioli avait plutôt une réputation de cinéaste sérieux.
C'est dommage, sans tenir compte de l'image pas géniale. Du coup, on est un peu frustré, mais le film vaut largement le coup d'oeil.
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mallox
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MessagePosté le: Dim Fév 28, 2010 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant


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MessagePosté le: Lun Mar 12, 2012 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceuzes qui aimeraient y jeter un coup d'oeil, on le trouve là, dispo, dans un bon format, en bonne qualité et en vo st anglaise
http://www.youtube.com/watch?v=dJHPbKfg6yc

Juste que c'est la version avec la fin que j'aime pas. Si vous oubliez le dernier plan, le film est mieux. Ou moins mauvais selon.
vous conseille toutefois les plans de fouffe sous-marins juste avant cette fin...
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Valor
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MessagePosté le: Lun Mar 12, 2012 6:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Incroyable le nombre de films entiers qu'on trouve sur Youtube ! Mais que fait le FBI ? ico_mrgreen

On parlait l'autre jour de "Un soir, un train" qui s'y trouve aussi alors que Mondo Macabro n'a pas eu le droit de l'éditer ! frank_PDT_16
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