[M] [Critique] Forbidden World / Mutant

[The Omega Man]

Forbidden World / Mutant

USA - 1982 - 77 minutes - New World Pictures.
Producteurs : Roger Corman & Mary Ann Fisher
Réalisateur : Allan Holzman
Scénario : Tim Curnen d'après une histoire de R.J. Robertson & Jim Wynorski,
Dir. photo : Tim Suhrstedt, Musique : Susan Justin,
SFX : Dennis & Robert Skotak, Maquillage SFX : John Buechler, Steve Neill & Don Oliviera, Décors : Robert Skotak & Chris Horner.
Accroche : Dans l'espace personne ne vous entend manger !


Avec :
Jesse Vint (Commander Mike Colby), Dawn Dunlap (Tracy Baxter), June Chadwick (Dr Barbara Glaser), Linden Chiles (Dr Gordon Hauser), Fox Harris (Dr Cal Tinburgen), Raymond Oliver (Brian Beale), Scott Paulin (Earl Richards)...

Résumé :
Suite à un appel de détresse venant de la planète Xarbia, le commandant Colby vient en aide à un petit groupe de chercheur qui ont mis au point une nouvelle forme de vie. Bien évidement l'organisme c’est vite montré ingérable et a provoqué un carnage avant de se transformer en cocon, les chercheurs pensent qu'il va bientôt se métamorphoser !

Dans l’espace personne ne vous entend plagier, les productions New World (Roger Corman, à l’époque) étant pour la plupart calquées sur les succès commerciaux du moment, voici donc « Mutant » énième variation sur le thème connu de l’extra terrestre belliqueux version « Alien ». La seule petite différence ici vient du comportement du monstre, il ne tue plus pour se défendre et se reproduire, mais bien pour manger ! Il envisage donc chaque organisme vivant comme de la nourriture, l’être humain se voit alors réduit en un vulgaire croque monsieur attendant inéluctablement de se voir dévorer. Pour le reste les décors se limitent à quelques couloirs sombres et la bataille spatiale qui ouvre le film est un « stock-shots » d’une précédente production « Les Mercenaires de l’espace ». En l’absence de toute originalité scénaristique, le réalisateur (ancien monteur) va aussi abandonné toute idée de mise en scène au profit d’une efficacité immédiate, il va donc se faire un devoir de surenchérir sur son illustre modèle, le film en devient alors carrément jubilatoire, dans le sens bis du terme. En effet n’ayant retenu du film de Ridley Scott que la petite culotte de Sigourney et le monstre, le réalisateur va alterner, dans l’outrance et la gratuité la plus totale, quelques scènes gores qui font toujours plaisir (notamment plusieurs victimes peu ragoûtantes du monstre réduit en gelée mais toujours vivantes) et séquences érotiques. A ce propos le ton est donné dés le générique qui suit l’une des deux actrices (June Chadwick) dans les couloirs de la base en cadrant justement son postérieur ! Deux actrices qui vont chacune a leur tour s’acharner à remplir le cahier de charge établi ! C'est-à-dire ne jamais rater une occasion de se déshabiller ou de se promener en peignoir (même si le monstre rode juste à côté). Au bout des 77 minutes réglementaires, le héros se retrouvant seul avec la rescapée décide enfin d’achever prestement la créature. Il va alors lui faire ingurgiter une tumeur cancéreuse, qu’il aura préalablement extraite à mains nue du corps d’une victime consentante, c’est la une des meilleures séquences du film (avec l’empalement de la pauvre June Chadwick par la créature!).
Évidemment un tel film ne résiste à aucun regard critique sérieux, il n’en demeure pas moins grandement sympathique et jubilatoire dans sa gratuité outrancière !
Vous reprendrez bien un p’tit croque pour la route !

Il existe 2 éditions du film en DVD une japonaise et une allemande. Sinon vous pouvez toujours chercher la VHS parue à l’époque chez Sunset Video !

[mallox]

[The Omega Man]

Petite mise à jour d'un film sympa, qui à l'époque de mon post (il y a 11ans) était encore assez rare, aujourd'hui sorti (sauf en France) en blu-ray d’où les images format wallpaper, sur la photo du postérieur on voit même la trace du string ! Vive le 1080p


Forbidden World / Mutant

Origine : USA
Année : 1982
Genre : Science-fiction



Producteurs : Roger Corman & Mary Ann Fisher
Réalisateur : Allan Holzman
Scénario : Tim Curnen
d'après une histoire de R.J. Robertson & Jim Wynorski
Dir. photo : Tim Suhrstedt
Musique : Susan Justin
SFX : Dennis & Robert Skotak
Maquillage SFX : John Buechler, Steve Neill & Don Oliviera
Accroche : Dans l'espace personne ne vous entend manger !

Avec :
Jesse Vint (Commander Mike Colby), Dawn Dunlap (Tracy Baxter), June Chadwick (Dr Barbara Glaser), Linden Chiles (Dr Gordon Hauser), Fox Harris (Dr Cal Tinburgen), Raymond Oliver (Brian Beale), Scott Paulin (Earl Richards)...

Résumé :
Suite à un appel de détresse provenant de la planète Xarbia, le commandant Colby vient en aide à un petit groupe de chercheurs qui ont mis au point une nouvelle forme de vie. Bien évidement, l'organisme s’est vite montré ingérable et a provoqué un carnage avant de se transformer en cocon ; les chercheurs pensent qu'il va bientôt se métamorphoser !

De toutes les productions post-Alien c’est sûrement ce bon vieux Roger Corman qui s’en tirera le mieux. Dans l’espace personne ne vous entend plagier, c’est bien connu, et les productions New World étant pour la plupart calquées sur les succès commerciaux du moment voici donc « Mutant », énième variation sur le thème classique de l’extra-terrestre belliqueux version « Alien ». La seule petite différence ici vient du comportement du monstre : il ne tue plus pour se défendre et se reproduire, mais bien pour manger ! Il envisage donc chaque organisme vivant comme de la nourriture, et l’être humain se voit alors réduit à l'état de vulgaire croque-monsieur attendant inéluctablement d'être dévoré. Pour le reste, les décors et la bataille spatiale qui ouvre le film sont des « empreints » d’une précédente production, « Les Mercenaires de l’espace », un gros investissement de deux millions de dollars. C’est sur ce film qu’un jeune homme appelé James Cameron s’occupera (notamment) des décors. Corman se retrouvant avec une trentaine de décors, il décide évidemment de rentabiliser la chose au maximum. Trois films seront donc tourné avec les mêmes décors : « la Galaxie de la terreur », « Forbidden World » et « Android ».

En l’absence de toute originalité scénaristique, le réalisateur (ancien monteur notamment sur « Les Mercenaires de l’espace ») va aussi abandonner toute idée de mise en scène au profit d’une efficacité immédiate ; il va donc se faire un devoir de surenchérir sur son illustre modèle. Le film en devient alors carrément jubilatoire, dans le sens bis du terme. En effet, n’ayant retenu du film de Ridley Scott que la petite culotte de Sigourney et le monstre, le réalisateur va alterner dans l’outrance et la gratuité la plus totale quelques scènes gore qui font toujours plaisir (notamment plusieurs victimes peu ragoûtantes du monstre réduites en gelée mais toujours vivantes) et des séquences érotiques. A ce propos, le ton est donné dès le générique qui suit l’une des deux actrices (June Chadwick) dans les couloirs de la base en cadrant justement son postérieur ! Deux actrices, June Chadwick (« V », « Spinal Tap ») et Dawn Dunlap (« Laura » de David Hamilton, « Barbarian Queen »), qui vont chacune à leur tour s’acharner à remplir le cahier de charges établi ! C'est-à-dire ne jamais rater une occasion de se déshabiller ou de se promener en peignoir, même (surtout) si le monstre rode juste à côté. Au bout des 77 minutes réglementaires, le héros (Jesse Vint, acteur mais aussi réalisateur, producteur et scénariste), se retrouvant seul avec la rescapée, décide enfin d’achever prestement la créature. Il va alors lui faire ingurgiter une tumeur cancéreuse qu’il aura préalablement extraite à mains nues du corps d’une victime consentante, c’est là une des meilleures séquences du film (avec l’empalement de la pauvre June Chadwick par la créature !).

Évidemment, un tel film ne résiste à aucun regard critique sérieux ; il n’en demeure pas moins grandement sympathique et jubilatoire dans sa gratuité outrancière !
Vous reprendrez bien un p’tit croque pour la route…

[mallox]

[flint]

Superbe sélection de captures !