The Omega Man 99 % irradié
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Posté le: Lun Oct 30, 2006 6:45 pm Sujet du message: [M] [Critique] Prime Cut / Carnage |
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Carnage / Prime Cut
Cinema Center 100 Productions
USA-1972 - 82 minutes
Réalisateur: Michael Ritchie
Scénario Robert Dillon
Directeur photo Gene Polito
Musique Lalo Schifrin
Accroche: Polar rural, polar brutal !
Avec:
Lee Marvin (Nick Devlin), Gene Hackman («Mary Ann»), Angel Tompkins (Clarabelle), Gregory Walcott (Weenie), Sissy Spacek (Poppy), Janit Baldwin (Violet), William Morey (Shay), Clint Ellison (Delaney), Howard Platt (Shaughnessy), Les Lannom (OBrien), Eddie Egan (Jake), Therese Reinsch (Jakes Freundin)
Résumé:
Envoyé par un caïd de Chicago à Kansas City, Nick Devlin (Lee Marvin), assisté de quatre hommes, doit collecter une forte somme due par Mary Ann (Gene Hackman), le détenteur d'un réseau de drogue et de prostitution. Seulement voilà, Mary Ann. et son frère Weenie (Gregory Walcott) contrôle toute la région et se croyant intouchable, ils n'ont pas l'intention de payer !
« Prime Cut » est un polar efficace, musclé et sans fioriture au montage nerveux, dans lequel Lee Marvin se vois donc confronté à une bande de « redneck » amateurs de tripes (d’animaux) et de chair fraîche (prostitution) qui n’ont pas du tout l’intention de se laisser faire par une bande de citadin, et c’est tant mieux pour nous. Si le film est plutôt conventionnel dans son déroulement, il aligne plusieurs séquences d’une grande efficacité, à commencer par le générique de début ou un homme est abattu et transformé en saucisse ou cette incroyable « foire à bestiaux » ou les animaux sont de (très) jeunes filles, ambiance ! N’oublions pas la poursuite dans les champs de blé ou Lee Marvin et Sissy Spacek échappent de peu aux lames d’une moissonneuse !
Comme on peut le constater un bon petit polar bien nerveux qui flirte avec le survival basique, dans lequel le réalisateur n’hésite jamais à utiliser les stéréotypes les plus éculés pour illustrer son propos. En effet les gangsters sont toujours tiré à quatre épingles et descendent dans le plus bel hôtel, tandis que les « redneck » locaux sont des « bouseux » qui manient la chevrotine au lieu de discuter, a ce titre Weenie et Mary ann les deux frères « pourritures » n’auraient pas fait tache dans « Délivrance ». Et vous savez quoi, ça marche, malgré certaines transitions et raccourcis hasardeux (il paraît que le film a été remonté la version originale serait plus longue !), on se laisse embarqué sans problèmes dans cette incroyable aventure décomplexée, violente, et totalement jouissive ! Un très bon divertissement qui sent bon le terroir et dont Yves Boisset s’inspira fortement pour son « Canicule ».
Le film a été projeté cette année lors de « L’Etrange Festival », il est disponible en DVD zone 1 en version française et dans un magnifique 16/9 mais sans bonus, sinon il circulait aussi chez nous en VHS sous le titre « L’enfer Blanc » dans une copie médiocre et recadrée !
Dernière édition par The Omega Man le Sam Nov 25, 2006 9:59 am; édité 1 fois |
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