[M] [Critique] l'Alliance Invisible
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mallox
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 10:52 am    Sujet du message: [M] [Critique] l'Alliance Invisible Répondre en citant




Titre: L'Alliance Invisible ( Tutti I Colori del Buio )
Réalisateur: Sergio Martino
Pays: Italie
Année: 1972
Genre: Giallo
Musique: Bruno Nicolaï
Acteurs: George Hilton, Edwige Fenech, Ivan Rassimov, Georges Rigaud, Susan Scott,...


Certains films d'entrée partent bien et celui-ci en fait partie; le générique de début à cet égard, est ici exemplaire; un plan nocturne fixe de 2, 3 minutes sur une baie vue à travers la lisière d'un bois et avec pour seule bande son, les bruits naturels, de chouettes, d'insectes qui donnent le ton.
Ca y est, Sergio Martino a mûri depuis ses premiers pas dans le genre (The strange Vice of Mrs Warth/La Queue du Scorpion ), et ce plan très "Tarskovskien" annonce d'entrée une désormais maîtrise sereine de son support par le cinéaste; et même si ce plan emprunte (peut-être) au Bava et sa Baie Sanglante, il est aussi annonciateur de toute une vague de « survivals » et autres « Slashers » à venir, tant il sera repris dans ces cadres là peu après et encore à ce jour.
Et bien, la première impression est la bonne, cela se confirme par la suite; Martino a laissé de côté pas mal de ses expérimentations tout azimut, assez jouissives il est vrai, mais synonyme aussi d'un cinéaste qui cherche ses marques et ne les trouvant pas, préfère forcer le trait tout en cherchant de nouvelles formes, avec plus ou moins de bonheur; avec ce "Tutti I Colori del Buio" (« Toutes les couleurs de l’obscurité », on ne répétera jamais assez combien les titres Gialli sont labyrinthiques et magnifiques...), Sergio Martino a trouvé, s'assoit enfin, avec une maturité nouvelle, et prend le temps.
Gagné! J'attends de voir "Torso" pour me prononcer, mais il s'agit là sans aucun doute de l'un des tous meilleur film de son auteur, et même si tout est loin d'être parfait, il s'agit ici d'un très bon Giallo mélangeant d'ailleurs plusieurs tendances.



Ce qui nous donne ici, pour le meilleur donc, un trip où Trauma se mélange à la réalité, en passant par une mouvance onirique de messes noires sataniques à tendance Gothique.
D'entrée "l'Alliance Invisible" nous plonge dans un cauchemar que subit l'héroïne, Jane Harrison (Edwige Fenech), dans lequel elle est poursuivie par un mystérieux personnage aux yeux d'un bleu presque singulier (Effrayant et irremplaçable Ivan Rassimov!) qui l'éventre sans qu'aucune raison ne nous soit donnée, dans une scène onirique très belle qui confirme nos préjugés positifs...
Je fais une petite parenthèse ici, sinon j'oublierai presque de résumer la chose:
Jane Harrison se remet difficilement pour le moins d'un accident de voiture dans lequel elle a perdu son enfant, contrainte alors de se faire avortée; hanté par ce traumatisme, et tandis qu'elle se rétablit à Londres, son mari Richard Steele (George Hilton) semble paré des meilleures intentions, et s'occupe de celle-ci précieusement (et peut-être même trop...), n'oubliant jamais de lui donner les calmants et autres antidépresseurs de circonstance; là, où il y a comme un petit hic, rendant l'époux, assez suspect en passant, c'est que ce dernier en revanche, reste fermement contre l'idée qu'elle change de médecin afin d'aller consulter un nouveau psychiatre, ce, envers et contre tous, dont en premier lieu, la soeur de Jane, qui après un affrontement verbal avec le mari, qui ne croit pas à ce genre de thérapie vaine selon lui, aura finalement gain de cause, et Jane ira alors consulter le Dr. Burton (Georges Rigaud), spécialiste en la ma matière, s'il en est.
Malheureusement, la thérapie ne donne pas les résultats escomptés et les cauchemars de Jane perdurent, se mêlant alors dangereusement à la réalité; celle-ci est même alors convaincue d'être poursuivie par le mystérieux tueur aux yeux bleus; les propos rassurants du mari n'y feront rien et les évènements s'accélèreront même après avoir fait connaissance de l'une de ses voisines, amenant alors Jane, plus fragile et influençable que jamais, au sein d'une secte satanique dirigée par un Gourou des plus inquiétant...



Je reprends maintenant où je m'étais arrêté pour reprendre l'analyse de ces "nuances de l'obscurité"; soit dit en passant, on a eu droit à Quatre scènes excellentes en un quart d'heure, sans avoir pour autant la moindre explication pour jusque là.
Le générique donc (grand), une scène onirique horrifique n'ayant rien à envier à celles du Fulci très inspiré du "Venin de la Peur" auquel on pense parfois, sauf qu'ici ce ne sont pas les fantasmes inassouvis d'une femme qui se mélangent à la réalité, mais un traumatisme subi qui l'enferme dans une spirale de visions récurrentes; ensuite, arrive le mari, intelligemment mis en retrait par Sergio Martino, tant celui-ci nous paraît suspect rien qu'en prétendant soigner sa protégée; et lorsque ce dernier donne les médicaments indiqués à Jane, c'est rapidement à une drogue que l'on pense, ce qui ne fait qu'amplifier la paranoïa ambiante; difficile de ne pas se souvenir alors, et quitte à sortir du bis, au verre de lait qu'apportait Cary Grant à Ingrid Bergman dans le Hitchcockien "Soupçons"; normal le Giallo doit tant à Hitchcock dans ses fondamentaux, qu'il est légitime de le voir presque cité au sein du film.
Arrive alors dans un climat paranoïaque grandissant, la quatrième scène qui affirme et rend palpable cette paranoïa; Jane, seule, à une heure à priori tardive, attend le métro sur un quai sans âme, avant d'être poursuivie jusqu'à chez elle. La scène est terrifiante, formidablement maîtrisée avec un sens du temps qui donne toute son efficacité ici, et même s'il s'agira d'un nouveau cauchemar de la jeune femme, nous voici dès lors littéralement propulsés au coeur des tourments de Jane, ses cauchemars devenant alors notre réalité.
Rien que pour ces premières Vingt minutes, le film vaut d'être vu, et cette première partie reste même à mon sens, d'une grande modernité.



c'est ensuite que cela se gâte un peu; j'appuie sur le "un peu" car l'on reste malgré tout dans un Giallo peut-être plus convenu, mais néanmoins de très bonne tenue; le film devient un peu plus prévisible alors, dès lors que la voisine rentre en jeu, et malgré la fragilité du personnage campé par Edwige Fenech, on peut rester légèrement dubitatif sur l'acceptation de cette dernière à se voir conviée à un Sabbat au sein d'une secte Gothico-Satanique; mais bon passons, là ou cela est plus intéressant, c'est que Martino confronte alors deux genres (tout en préfigurant le "Slasher" à venir dans les précédents plans cités et que l’on retrouve à la fin), le Giallo donc, mais également une mouvance satanique qui trouve de toute évidence sa source dans le "Rosemary's Baby" de Polanski.
On peut d'ailleurs facilement rapprocher les personnages de Mia Farrow et de Edwige Fenech, déjà dans leur fragilité respective, mais aussi et surtout dans la lisière qui fait l'ossature du film, instaurant le doute permanent et croissant entre raison, doutes sur soi-même et complot de l'entourage proche. Pareil, les scènes de messes noires rappellent fortement certains plans du film de Polanski, et les contre-plongées de Martino filmant les adeptes, imprime une paranoïa chère au réalisateur cité juste avant.
Si le récit se fait plus répétitif, on ne pourra pourtant que se réjouir des détours empruntés, avec même un sacrifice en bonne et due forme, qui ressemblerai presque à un Clip avant l'heure, dotée d'une musique de Bruno Nicolaï (égal à lui-même, et donc l’on se régales les ouïes), décalée pour le moins, en tout cas dans ces scènes là, finit de les emmener dans de délicieux et kitchs Trips Psychédelico-Gothico pop-dance; et même si certaines scènes étirées à l'extrême (une notamment) nuisent quelque peu à la cohésion de l'ensemble, notamment dans la volonté de Martino de nous dépeindre "les nuances de l'obscurité" tant attendues, il convient de signaler qu'on aurait tort de bouder ces dérives, car on trouve alors un plaisir certain, même si tout autre, ça n’en reste pas moins délectable.



Je ne vais pas m'attarder beaucoup plus, mais je n'oublierai pas d'évoquer l'utilisation du climax Anglais par Sergio Martino, qui tout en instaurant une légère "british Touch" dans le genre Transalpin, lui permet dans un même temps d'épurer son cinéma (le plus souvent), et de coller d'avantage aux tourments de son personnage principal;
Non seulement celui-ci tourne ici un très bon Giallo (et un bon film), avec une fin plus intéressante que la moyenne du genre et certains détails qui faudra savoir voir, mais fait aussi d'une pierre deux coups, car avec les scènes de messes noires décalées par une musique qui l'emmène au coeur même du Bis d'une époque hélas révolue, cela contribue à faire de l'œuvre, en plus d’un bon voyage au sein du genre, un document historique et social assez passionnant.


Note: 7,5/10
Accroche: Le Martino nouveau est arrivé!





ça pourrait effectivement être assez intéressant de rajouter les éditions VHS éventuelles de ce film, avec les titres en plus certainement différents.
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Throma
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 1:46 pm    Sujet du message: Re: [Critique] l'Alliance Invisible Répondre en citant

...sauf que le film semble inédit par chez nous en video, malgré une diffusion cinéma. J'ai mis "semble" parce que le petit monde de la vhs n'a pas fini de nous surprendre et c'est comme ça que le vidéophile découvre parfois l'existence insoupçonnée de sacrées surprises (l'énigmatique "Les cartes ne mentent jamais" pour ma part, ainsi que le "kiss me quick" prod Novak que je pensais pourtant inédit dans nos contrées).
Pour en revenir au film, tu as parfaitement résumé le truc...pas grand chose à rajouter sinon que les amoureux de fusion de différents genres devraient être sous le charme de ce cocktail giallo/satanisme totalement maitrisé.
En tout cas, c'est un cran au dessus de "La queue du scorpion" et "Miss Wardh..." pourtant déjà très bons.
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xawa
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Question pour Throma ( Bonjour deja ) : mieux que Torso ? new_noel
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Throma
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 2:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

reponse a xawa : boujtour
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 2:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

reponse alternative : non new_noel
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pascalum
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 3:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Moi, je n'ai qu'une chose a dire : Edwige Fenech, elle était vraiment bonnasse. y a pas un giallo avec Gloria Guida ?
ah , sinon, quand est ce que tu change d'avatar, Mallox...je peux plus lire tes topics du boulot...y des enfants ici !
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mallox
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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2007 3:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

pascalum a écrit:
ah , sinon, quand est ce que tu change d'avatar, Mallox...je peux plus lire tes topics du boulot...y des enfants ici !


pénitence d'un mois... new_pleur new_mur

ah, surfer au travail est toléré... bravo. sont dans l'coup ces neo-patrons... :non:
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flint
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MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2007 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant



On peut rajouter au casting la présence de Marina Malfatti, habituée des gialli, même s'il s'agit le plus souvent de seconds rôles.

Pour répondre à pascalum, Gloria Guida n'a jamais tourné dans le moindre giallo. Mais en dehors des sexy-comedies médiocres (en général), on peut retenir deux films intéressants dans lesquels elle a joué : Peccati di Gioventu (So young, so lovely, so vicious) de Silvio Amadio, et Avere Vent'anni (Being twenty) de Fernando di Leo.


Dernière édition par flint le Mer Jan 13, 2010 3:01 pm; édité 1 fois
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flint
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MessagePosté le: Mer Jan 13, 2010 3:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fiches DVD



All the Colors of The Dark

Région : Zone 1 NTSC

Editeur : Shriek Show
Pays : Etats-Unis

Sortie film : 3 janvier 1974
Sortie dvd : 12 octobre 2004

Durée : 95 minutes
Image : 2.35 :1 – 16/9
Audio : Dolby Digital

Langues : Italien, Anglais
Sous-titres : Anglais (imposés sur la version italienne)



Bonus :
- Interview de Sergio Martino (20 minutes 14, VOSTA)
- Interview de George Hilton (6 minutes 19, VOSTA)
- Galerie de photos (23 minutes 33)
- Génériques alternatifs de la version américaine (3 minutes 20)
- Bandes-annonces et spot télé (8 minutes 57)
- Spot radio (1 minute 30)
- Bandes-annonces issues du catalogue de l’éditeur (« Slaughter Hotel », « 2019 After The Fall of New-York », « Nightmares Come at Night », « Syndicate Sadists »)



Commentaire :
Cette édition fut la première à proposer en DVD la version italienne pourvue de sous-titres anglais, rendant le film accessible aux fans de giallo anglophiles. Copie restaurée et son correct, cette œuvre de Sergio Martino a été pour le moins soignée, et agrémentée de nombreux bonus. Nombreux, mais inégaux, et surtout trop longs pour certains. L’interview avec Martino est intéressante, et il revient longuement sur le film. Le réalisateur embraye ensuite sur « Torso », avant de parler un bon moment de « 2019 après la chute de New-York ». Plus courte, l’interview de George Hilton est aussi plus anecdotique, on y apprend quand même que l’un de ses films préférés est « La queue du scorpion » (avec « Le temps du massacre »), et que l’acteur était fan de Cary Grant. La galerie de photos est quant à elle trop fournie, d’une durée excessive. Passées les photos d’exploitation et quelques affiches, Shriek Show propose le roman-photo de « Cinéscandale » dans son intégralité (sous le titre « Toutes les couleurs du noir ») avant d’embrayer sur d’autres photos d’exploitation, essentiellement des westerns avec George Hilton, des photos déshabillées d’Edwige Fenech, plus quelques jaquettes de films.
Les bandes-annonces sont assez sympathiques, mais dispensables. Le produit reste néanmoins, dans son ensemble, excellent, malgré un packaging (boitier amaray) on ne peut plus sobre.

Note : 8,5/10








Toutes les couleurs du vice – Neo Publishing

Région : Zone 2 PAL

Editeur : Neo Publishing
Pays : France

Sortie film : 3 janvier 1974
Sortie dvd : 5 janvier 2010

Durée : 91 minutes
Image : 2.35 :1 – 16/9 compatible 4/3
Audio : Dolby Digital

Langue : Français, Italien
Sous-titres : Français



Bonus :
- « Toutes les couleurs du giallo », entretien avec George Hilton et Antonio Tentori (20 minutes 07, italien sous-titré français)
- Bandes-annonces italienne et américaine, et spot télé (8 minutes 45)
- Diaporama (2 minutes 45)
- Présentation du film par George Hilton (25 secondes)



Commentaire :
Toujours ce packaging ultra léché, sous forme de digipack en trois volets illustré de nombreuses affiches du film. « Toutes les couleurs du vice » est quasiment le jumeau de « L’étrange vice de Mrs Wardh », si l’on excepte la présence, cette fois, d’une piste française, et l’absence d’un commentaire audio. Sinon, on retrouve en bonus principal un nouvel entretien avec George Hilton et un autre journaliste italien spécialiste du thriller, également réalisé par Federico Caddeo. Le discours reste toujours intéressant, même si les propos de George Hilton font parfois « double emploi », lorsqu’on a vu l’entretien qui accompagne « L’étrange vice de Mme Wardh ». Neo Publishing a repris les bandes-annonces et le spot télé qui figuraient dans l’édition de Shriek Show, laissant de côté les spots radio sans intérêt. Bonne initiative, également, d’avoir fortement raccourci le diaporama.
A noter que la durée de 91 minutes correspond bien à la version intégrale, et qu’elle est identique à la version Shriek Show de 95 minutes. L’écart de quatre minutes vient de la différence entre le PAL (25 images par seconde) et le NTSC (24 images par seconde).
Au niveau de l’image, on distingue un très léger recadrage dans l’édition de Neo Publishing par rapport à celle de Shriek Show, à gauche de l’image essentiellement, au bénéfice de l’éditeur français qui propose une image (un poil) plus détaillée.

Note : 8,5/10







Shriek Show


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Shriek Show


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Shriek Show


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MessagePosté le: Sam Jan 23, 2010 7:13 am    Sujet du message: ouais Répondre en citant

Bonne critique de Mallox, comme toujours (et je reste vigilant).

A mon avis, un giallo un peu mineur qui ne fait que recycler des influences assez larges (dont Rosemary 's baby) et le résultat s'en ressent.

Je préfère largement l'étrange cas de Mme Ward avec son intrigue à trois niveaux...

Pour le reste, c'est quand même dommage que S.Martino et E.Fenech/g.Hilton n'en aient pas fait plus, mais je ne l'apprécie pas plus que cela...

En revanche, le dvd de Neo Publishing me tente bien, toutes les collections italiennes de Neo en polar ou en giallo valent le coup et elles offrent une certaine valeur ajoutée dans les suppléments.

Mais on aimerait bien avoir une édition vf de Torso, le GRAND oublié de la vf salles/k7.

Pour le reste, on revoit de temps en temps des affiches de giallo qui nous prouve qu'un énorme paquet est sorti dans nos salles.

J'ai vu ainsi Plus venimeux que le cobra, Toutes les couleurs du vice...et un distributeur italien possède dans son catalogue une vf de Paranoïa de Lenzi avec Sorel/Baker !
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MessagePosté le: Sam Jan 23, 2010 8:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien, l'ayant revu pas plus tard qu'hier soir dans l'édition Neo, j'ai été moi-même légèrement déçu par rapport à mon enthousiasme initial.
C'est bien foutu, bien filmé, mais je trouve qu'il pâtit, par exemple, de la comparaison avec "Le venin de la peur" de Fulci, avec lequel il entretient de drôles de similitudes, peu fortuites à mon avis (les scènes oniriques du début, la lisière constante entre rêve et réalité, le coup de la voisine...).
Des pauses et gestuelles un peu trop calculées, théâtrales (Julián Ugarte et ses ongles bleus, lequel se retourne vers la caméra/Fenech), cette secte qui se déplace en cadence. Je trouve que ça fonctionne moyen car trop calculé, trop filmé, et donc artificiel. ça manque d'une certaine âpreté, qui jouerait en faveur d'un réalisme, qui lui même nous impliquerait davantage dans l'histoire. (Comme dans "le venin de la peur" quoi ! )
Fenech est très bien, et surtout hyper expressive, presque comme un personnage de Manga. Hilton, bien bien, comme d'Hab (Dommage qu'il n'ait pas joué plus souvent avec Fulci, ce serait tous ses films préférés ! ). Et Londres est bien exploité.
A revoir Mrs Wardh sous peu, histoire de voir comment de mon côté il a évolué. Si ça se trouve, je le trouverai meilleur que celui-ci.

Sinon Hilton il me fait marrer. Il aime tout le monde. tout le monde est un ami qu'il ne revoit pas après les tournages. frank_PDT_10
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MessagePosté le: Ven Fév 05, 2010 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui et bien le Hilton il est bien gentil mais qu'est ce qu'il est pédant ! Il vit dans un monde virtuel où tout le monde est copain avec tout le monde.
Et puis il a quand même la grosse tête. Il se compare même à Franco Nero et Tomas Millian pour ses rôles dans les westerns. Don't acte
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MessagePosté le: Ven Fév 05, 2010 10:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bah il dit surtout que Antonioni l'avait félicité pour sa prestation dans "Le temps du massacre" (félicitations non volées puisque comme on l'a nous même tous dit ici, il parvenait même à voler la vedette à Nero). Il dit aussi qu'aucun grand metteur en scène ne l'a appelé pour bosser avec lui (ce qui nuance un peu son côté "pédant"). Bon puis aussi, il a vieilli, sa carrière est plus derrière lui que devant. Les souvenirs sont certainement filtrés jusqu'à l'édulcoration.
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MessagePosté le: Mar Fév 09, 2010 6:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La fiche du DVD sur amazon.fr reprend une partie de la critique de Mallox :

http://www.amazon.fr/Toutes-couleurs-vice-Hilton-George/dp/B002W8IIXE/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=dvd&qid=1265740390&sr=1-1

Il y a un accord entre Psychovision et amazon ?
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MessagePosté le: Mar Fév 09, 2010 7:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

igorfx a écrit:
La fiche du DVD sur amazon.fr reprend une partie de la critique de Mallox :

http://www.amazon.fr/Toutes-couleurs-vice-Hilton-George/dp/B002W8IIXE/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=dvd&qid=1265740390&sr=1-1

Il y a un accord entre Psychovision et amazon ?


Faut bien se faire de l'argent de poche.
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