[M] [Critique] El Chuncho
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 2:12 am    Sujet du message: [M] [Critique] El Chuncho Répondre en citant



El Chuncho, quién sabe ?. 1966.
Origine : Italie
Genre : Western
Réalisation : Damiano Damiani
Avec : Gian Maria Volontè, Lou Castel, Martine Beswick, Klaus Kinski...


Selon Giulio Petroni, le réalisateur de La Mort était au rendez-vous et de Tepepa : Trois pour un Massacre, Franco Solinas, le scénariste de El Chuncho, était un communiste militant (cf. Mad Movies hors-série "L'Age d'or du cinéma italien"). Et ce n'est pas peu dire que cela s'en ressent ! Le film de Damiano Damiani est en effet une sorte de petite fresque consacrée à la gloire des révolutionnaires mexicains, à la condamnation des soldats gouvernementaux et à la critique de l'ingérence des américains à coup de dollars et d'infiltration.

Le film nous présente donc un groupe de révolutionnaires dirigé par un certain Chuncho (Gian Maria Volontè), accompagné notamment de son frère, un religieux (Klaus Kinski), et d'une femme forte (Martine Beswick), dont le but est de voler des armes et de les amener au Général Elías, chef des rebelles. A eux viendra très vite se greffer un américain qu'ils appeleront Niño (Lou Castel) et dont la tête est mise à prix dans son pays. Mais cet américain est froid, très froid, et, bien qu'accompagnant les révolutionnaires dans leurs aventures, il deviendra très vite clair que ses intentions sont plutôt louches. Habillé à la mode bourgeoise de son pays, il refuse de toucher à l'alcool, aux femmes, et il ne se dit interessé que par l'argent récolté par la vente des armes. Evidémment, le vrai objectif de ce personnage sera très vite deviné par le spectateur, et illustrera tout à fait les propos communistes du scénariste. Ainsi, il évoquera le besoin vital d'instruire les masses et de les armer pour qu'elles puissent elles-mêmes assurer leur défense, de même que la perenité idéologique du mouvement. Les paysans pauvres et sédentaires, pourtant loins des combattants sur leurs chevaux, seront ainsi inclus dans le récit et même glorifiés verbalement par le personnage de Chuncho, n'empêchant pas malgré tout le réalisateur d'ironiser quelque peu sur le manque de connaissances de ces paysans, incapables de se servir des fusils. Une touche comique qui n'est pas la seule, dans un film qui cherche à rendre les révolutionnaires sympathiques en en faisant des hommes proches du peuple. Chuncho est un rigolard, un bon vivant au look débraillé qui ne rechigne pas à prendre du plaisir en chemin, sans pour autant abandonner tout à fait son sens de la morale : il comprend l'amour d'un de ses hommes pour une femme, il soutient ses amis, il possède un certain sens de l'honneur. Comme beaucoup de ces hommes, d'ailleurs, moins charismatiques mais qui constituent un groupe fraternel. Et même le grand chef, le Général Elías, apparaîtra comme sympathique : c'est un chef intègre, qui respecte ses paroles tout en sachant se montrer radical. Quand aux riches propriétaires fonciers (car cette révolution est avant tout agraire, époque Zapatiste de l'intrigue oblige) et aux membres du gouvernement, ils seront au contraire guindés, dictatoriaux, méprisables et intolérants. A une exception près.

Car le film possède tout de même le grand avantage de ne pas sombrer dans l'idéalisme total. Déjà, il présente quelques paradoxes internes au mouvement révolutionnaire, qui ne sont imputables qu'aux personnalités des personnages principaux, et qui rendent encore plus facile la tâche d'éventuels traîtres. C'est le cas notamment par rapport au pouvoir de l'argent. Car ces révolutionnaires seront parfois amenés à considérer leur intérêt financier personnel avant la cause révolutionnaire. A ce titre, l'américain Niño marque un point en faisant remarquer que tout en se disant révolutionnaires, ils vendent les armes volées au Général Elías, et qu'ils ne les lui donnent pas. Même chose lorsque Chuncho désirera rester un peu dans un village pour y faire la fête et accessoirement défendre les paysans : Niño poussera les hommes de Chuncho à déserter et à aller au plus vite vendre les armes, laissant les habitants sans protection. Quand aux propriétaires terriens, l'un d'entre eux se révèlera plutôt digne au moment de tomber dans les mains de révolutionnaires qui, de leurs côtés, ne respecteront pas leurs engagements concernant la femme du malheureux, qui comme l'avait promis Chuncho devait être laissé libre.
Tout n'est donc pas rouge au pays de la Révolution, et Damiani (ou plutôt son scénariste Solinas) mettent en garde leurs spectateurs -dont certains n'en ont sûrement rien à carrer- contre les penchants humains et le désir aveugle de revanche, contraire à l'idéal révolutionnaire et à son application.

Tout ceci donne un film pour le moins excellent, qui à en plus le grand mérite de ne jamais faire retomber un rythme soutenu. Toute la première partie nous présente ainsi le groupe de Chuncho faisant la chasse aux armes au milieu de riches civils qui seront épargnés (voir l'excellent aussi du train en guise d'introduction), ou au milieu de militaires, qui eux ne le seront pas. C'est très limpide, et Chuncho et ses hommes prennent du plaisir en même temps qu'ils en donnent au spectateur, imposant une bonne humeur certaine, encore entretenue par le côté "folk mexicain" de l'ensemble, à base de jeu d'acteurs excellents et dynamiques, qui font la part belle aux accents hispaniques quelque peu chantants des dialogues. Même dans la seconde partie du film, quand le discours prendra le pas sur l'action, le rythme ne baissera pas et le film restera très plaisant à suivre, ne serait-ce que parce que ces propos sont en parfaite harmonie avec le côté ludique de l'intrigue.

En définitive, El Chuncho est un western hautement recommandé, tant pour les gauchistes que les autres.

8/10

Accroche : Revolución !
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 6:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

"eh Nino, je peux pas te laisser partir, c'est plou fort qué moi, je dois té tuer !"

j'aime beaucoup ce film; un film qui m'avait marqué très fort enfant (avé le carré blanc El Walter !), revu deux fois depuis, dont une vision très récente (mais yé savait que tu allais en parler, car tu avais dit que tsoin tsoin etc...).
Kinski est quelque peu en retrait, comme souvent Volonte y est grand (presque autant que dans le film de Petri "Un citoyen au dessus..." qui reste Son rôle avec celui-ci/avis perso), et Lou Castel en impose.
Personnellement, j'y trouve pas mal de similitudes avec La révolution de Leone; on dit même qu'il s'en serai inspiré...
Notamment le Chuncho a les même doutes que Juan et prend le même chemin au final...
Bref, j'aime autant que toi.
Qué Viva el communisme ! (quel Cineaste Italien n'a pas été communiste dans ces années là? à part Zeffirelli bien sûr...).
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xawa
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il faudra bien qu'un jour j'arrive a m'interesser a ce genre ...

A part Le grand silence ( because la neige ) , La horde sauvage ( because Peckinpah ) et Le Sheriff ne pardonne pas ( because Barry Shear ) , j'aime pas le western - il etait une fois dans l'ouest , je l'ai trouvé imbuvable . :timide:

C'est grave docteur ?
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 9:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

xawa a écrit:
Il faudra bien qu'un jour j'arrive a m'interesser a ce genre ...

A part Le grand silence ( because la neige ) , La horde sauvage ( because Peckinpah ) et Le Sheriff ne pardonne pas ( because Barry Shear ) , j'aime pas le western - il etait une fois dans l'ouest , je l'ai trouvé imbuvable . :timide:

C'est grave docteur ?


Assez quand même; à surveiller de près... et je ne parle pas pour le seul symptôme Leone...

Solution pour guérison: Voir une douzaine de spaghettis en pensant que tu regardes un Polar.
L'ouest, c'est la rue; les cow-boys, les méchants et les gentils, bref, les protagonistes; le shérif, le Flic, le saloon, un restaurant mafieux, et si jamais des Indiens passent par là, ce sont des clandestins qu'il convient de refouler par tous les moyens possible à la frontière ! et si jamais ceux-ci sont les gentils, c'est un Black exploitation tout simplement...
vous m'en ferez deux par semaine pendant 1 mois.

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Walter Paisley
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 12:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
(quel Cineaste Italien n'a pas été communiste dans ces années là? à part Zeffirelli bien sûr...).


Pour les cinéastes, je sais pas gringo, mais paraîtrait qu'au niveau des acteurs, c'était assez tendu entre un Maurizio Merli et un Tomas Milian, le premier plus conservateur et le second plus gauchiste.

Sinon, niveau western spaghetti, c'est vrai qu'on peut très vite saturer des films de Leone ou des film à la Leone, avec leur emphase qui donnent l'impression que ces films sont faits pour être les westerns ultimes (je crois que c'est Eastwood qui disait qu'après Leone, on ne pouvait plus faire de western).
Mais il y a cependant assez de diversité dans le genre pour qu'on puisse y trouver son compte.
Il y a les films à tendance politique comme El Chuncho, il y a les films totalement bourrins comme 7 Winchester pour un massacre, il y a ceux qui s'ancrent plus dans les films américains classique (type Fort Adams), il y a ceux qui versent dans la tragédie (Le Dernier Jour de la Colère), les reconstitutions historiques (Texas, qui rejoue l'assassinat de Kennedy au far west), les westerns romantiques (Quatre de l'Apocalypse), les westerns gothiques (Et le vent apporta la violence)...

Sans compter les westerns comique, d'ailleurs c'est avec beaucoup de craintes que je m'apprête à regarder sous peu Le Shérif et les Extra-Terrestres avec Bud Spencer...

Quand aux westerns américains, j'en ai pas vu des masses et je suis d'une ignorance crasse pour tout ce qui concerne les films d'Anthony Mann. Mais déjà, j'aime pas John Wayne, à part dans Rio Bravo. Les films de John Ford ainsi que l'interpretation de Wayne y sont trop solennels, et ça a tendance à m'emmerder un peu. Reste les Eastwood, assez marqués par Leone (tout comme le très bon Open Range de Costner), les Peckinpah (ce qui se fait de mieux) et quelques films divers, genre Un Homme nommé Cheval, excellente histoire d'américain qui part vivre avec des indiens, La Flèche Brisée, avec James Stewart, l'un des premiers films américains (sinon le premier) à prendre la défense des indiens ou encore 3:10 pour Yuma, avec son histoire accrocheuse de shérif chargé de garder un puissant bandit jusqu'à l'arrivée du train pour la prison de Yuma (la fin, quand il l'emmène au train tandis que la ville est truffée des hommes de main du truand, est un régal).

Et c'est vrai ce que dit Mallox : les westerns ont préparé le terrain aux polars. La seule chose, c'est que dans les westerns, la majorité des films a pour héros des marginaux tandis que les polars nous présentent surtout des flics, et l'influence de L'Inspecteur Harry s'y fait grandement ressentir
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:
Sans compter les westerns comique, d'ailleurs c'est avec beaucoup de craintes que je m'apprête à regarder sous peu Le Shérif et les Extra-Terrestres avec Bud Spencer...

C'est vrai que ça fait peur un titre pareil avec le gros Bud...
Néanmoins, voici ce qu'en disait Jacqueline Lajeunesse, dans la Saison 80: "Le shérif et les extra-terrestres appartient à la catégorie justement (sic) décriée des films pour tout public; ici, cependant, les enfants seront passionnés par l'action, peut-être parce qu'elle contient les ingrédients connus et légèrement parodiques du comique, de la science-fiction, de l'aventure; et les adultes pourront, en outre, apprécier deux excellents acteurs et une analyse sans prétention mais percutante des rapports enfants-adultes." Mouais... Pas forcément rassurant tout ça.
Elle ajoutait par ailleurs "Si l'on excepte quelques séquences de bagarres trop longues quoique fort bien réglées, le film est enlevé et on se laisse entraîner par son mouvement, par son aspect joyeusement parodique." Etc.
Le film est sorti en France le 25 juin 1980.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Walter Paisley a écrit:

Et c'est vrai ce que dit Mallox : les westerns ont préparé le terrain aux polars. La seule chose, c'est que dans les westerns, la majorité des films a pour héros des marginaux tandis que les polars nous présentent surtout des flics, et l'influence de L'Inspecteur Harry s'y fait grandement ressentir


Ce harry est peut-être lui même un recyclage de ces héros justiciers solitaires et vengeurs pas toujours politiquement corrects du reste, que l'on retrouve au sein des spaghettis ...
Enfin, je trouve...
Et puis pour Xawa, il prend des Chambara, c'est la même chose avec des sabres, comme ça il a le choix.
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mallox
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 3:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
Walter Paisley a écrit:
Sans compter les westerns comique, d'ailleurs c'est avec beaucoup de craintes que je m'apprête à regarder sous peu Le Shérif et les Extra-Terrestres avec Bud Spencer...

C'est vrai que ça fait peur un titre pareil avec le gros Bud...
Néanmoins, voici ce qu'en disait Jacqueline Lajeunesse, dans la Saison 80: "Le shérif et les extra-terrestres appartient à la catégorie justement (sic) décriée des films pour tout public; ici, cependant, les enfants seront passionnés par l'action, peut-être parce qu'elle contient les ingrédients connus et légèrement parodiques du comique, de la science-fiction, de l'aventure; et les adultes pourront, en outre, apprécier deux excellents acteurs et une analyse sans prétention mais percutante des rapports enfants-adultes." Mouais... Pas forcément rassurant tout ça.
Elle ajoutait par ailleurs "Si l'on excepte quelques séquences de bagarres trop longues quoique fort bien réglées, le film est enlevé et on se laisse entraîner par son mouvement, par son aspect joyeusement parodique." Etc.
Le film est sorti en France le 25 juin 1980.


personnellement, je partirai décomplexé ..
salut l'ami, adieu le trésor !
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 4:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Et puis pour Xawa, il prend des Chambara, c'est la même chose avec des sabres, comme ça il a le choix.


oui, plus ou moins...
en fait chambara et western ce sont des univers inspirés de l'histoire avec leurs paysages, leurs us et coutumes, leurs niveaux de technologie, leurs sociétés etc
au-delà de ça, même si des tendances dominent nettement, n'importe quelle histoire peut y être transcrite : la petite maison dans la prairie, à son niveau c'est aussi du western... frank_PDT_01

mais il est vrai que western et chambara se sont mutuellement beaucoup influencés et sont très proches par bien des aspects.

je me souviens d'un western avec bronson qui était en fait un bon polard. le nom ne me revient pas mais toute l'histoire se déroulait dans un train et il s'agissait de trafic d'armes planquées dans des cercueils
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:
mallox a écrit:
Et puis pour Xawa, il prend des Chambara, c'est la même chose avec des sabres, comme ça il a le choix.


oui, plus ou moins...
en fait chambara et western ce sont des univers inspirés de l'histoire avec leurs paysages, leurs us et coutumes, leurs niveaux de technologie, leurs sociétés etc
au-delà de ça, même si des tendances dominent nettement, n'importe quelle histoire peut y être transcrite : la petite maison dans la prairie, à son niveau c'est aussi du western... frank_PDT_01

mais il est vrai que western et chambara se sont mutuellement beaucoup influencés et sont très proches par bien des aspects.

je me souviens d'un western avec bronson qui était en fait un bon polard. le nom ne me revient pas mais toute l'histoire se déroulait dans un train et il s'agissait de trafic d'armes planquées dans des cercueils


oui, c'était une boutade.
mais les genres ont tellement emprunté les uns aux autres et dans la forme et dans le fond, que quand même ...
Et puis, pour une poignée de dollars est un bien un remake de Yojimbo...
en fait il se sont pillé mutuellement.
c'était juste pour dire ça.
et pis je parlais de cinéma de quartier pas de ford ou hawks ou évidemment dans ce cadre là, la petite maison dans la prairie est bien un Western...
bien sur le les contes et légendes de l'ouest n'ont rien à voir avec ceux du japon ... encore heureux.

:happy:

bisou.
mallourd
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

non mais j'insiste, c'est une boutade très à propos
outre un certain parallélisme temporel de ces univers, les thèmes du questionnement moral, de la vengeance, etc sont prépondérants dans les deux cas
certes on a d'un côté l'anarchie du "nouveau monde" et de l'autre la féodalité, mais dans le fond les mythologies se ressemblent


...j'adore prendre ce style pédant pour ne rien dire ico_mrgreen
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Ven Jan 26, 2007 11:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
Walter Paisley a écrit:
Sans compter les westerns comique, d'ailleurs c'est avec beaucoup de craintes que je m'apprête à regarder sous peu Le Shérif et les Extra-Terrestres avec Bud Spencer...

C'est vrai que ça fait peur un titre pareil avec le gros Bud...
Néanmoins, voici ce qu'en disait Jacqueline Lajeunesse, dans la Saison 80: "Le shérif et les extra-terrestres appartient à la catégorie justement (sic) décriée des films pour tout public; ici, cependant, les enfants seront passionnés par l'action, peut-être parce qu'elle contient les ingrédients connus et légèrement parodiques du comique, de la science-fiction, de l'aventure; et les adultes pourront, en outre, apprécier deux excellents acteurs et une analyse sans prétention mais percutante des rapports enfants-adultes." Mouais... Pas forcément rassurant tout ça.
Elle ajoutait par ailleurs "Si l'on excepte quelques séquences de bagarres trop longues quoique fort bien réglées, le film est enlevé et on se laisse entraîner par son mouvement, par son aspect joyeusement parodique." Etc.
Le film est sorti en France le 25 juin 1980.


Je viens de le voir, et c'est pas un western, en fait. Ca se passe dans une ville de l'ouest, certes, et il y a plusieurs références au genre, mais c'est dans un cadre moderne et urbain.

Sinon, c'est franchement mauvais. "ingrédients connus et légèrement parodiques du comique", c'est un euphémisme. Outre l'inévitable scène de baffe en accélérée, il y a également une scène complètement nase dans une fête foraine où tous les gags les plus pourris sont utilisés (genre l'épreuve de force, où on doit sonner le gong en haut d'un mât, ce que notre ami Bud fait en tabassant un méchant).
On dirait un film hollywoodien : c'est du comique pour moins de 12 ans, avec un chiard inssupportable qui n'en fait qu'à sa tête et pour lequel on est parfois censé s'émouvoir... Ce que le Bud ne fait pas, puisqu'il traverse le film en étant peu concerné par ce qui s'y passe, avec son pas débonnaire et son jeu d'acteur peu expressif.
Quand à "l'analyse sans prétention mais percutante des rapports enfants-adultes", j'y réfléchirai, mais à première vue, j'ai rien trouvé de tel (sauf si bien sûr il s'agit de la simple volonté pour l'adulte de sauver l'enfant).
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mallox
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MessagePosté le: Sam Jan 27, 2007 7:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

ça donne envie de mettre ce film dans nos priorités...
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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant











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MessagePosté le: Sam Mai 26, 2007 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Yo !
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