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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Jan 28, 2007 9:51 am Sujet du message: [M] [Critique] Beatrice Cenci |
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Titre : Beatrice Cenci (Liens d’amour et de sang/ The Conspiracy of Torture/ Perversion Story)
Réalisateur : Lucio Fulci
Année : 1969
Pays : Italie
Genre : Horreur Historique
Acteurs : Tomas Milian, Adrienne Larussa, Georges Wilson, Mavie, Antonio Casagrande, Ignazio Spalla, Max Steffen Zacharias, Raymond Pellegrin, Massimo Sarchielli, ...
Sortie France : 1976.
Pas facile de résumer tout ce que je pense et tout ce qu’il y aurait à dire sur ce Béatrice Cenci, tant le film peut se voir référé dans la réalité, au sein de la littérature, et du cinéma.
A la base, Lucio Fulci se serait inspiré de l’une des histoires de Stendhal dans ses « Chroniques Italiennes » dont j’ignore tout et sur laquelle je ne m’étendrai donc pas.
De même, le comparer (pour ceux que j’ai vu) au « Château des amants maudits » de Riccardo Fredda, ou encore à « La Passion Beatrice », ne serait qu’erreur ; selon moi, l’approche d’ un Fredda est beaucoup plus romantique et stylistique, dotée d’un scope assez splendide, tout en contrastes noir et blanc magnifiques; celle de Tavernier (grand fan de Fredda) ne vaut pas tripette, et ne vaut que pour une approche assez naturaliste qui finalement le rapproche davantage de la crudité Fulcienne, bien qu’elle se réclame de Fredda (j’y vois d’ailleurs là, une preuve de la modernité d’un Fulci à ce jour, tandis que j’aurai tendance à trouver le Fredda légèrement compassé malgré sa beauté et autres fulgurances).
Certes, il ne s’agit pas là de l’œuvre la plus « Gore » de l’artisan Fulci, mais de l’un de ses films sans doute les plus crus, voire les plus cruels; et même s’il n’a rien à envier à sa manière et selon l'époque, aux films qui feront sa renommée plus tard, il est clair que nous assistons là, à une œuvre charnière dans la carrière du toujours mal connu et mal compris, Fulci, qui finalement, fera tout par la suite pour dérouter un certain public , sans parler de la critique et de son bon goût, s’enfonçant de plus en plus dans un propos nihiliste sur la mort.
Il faut dire aussi qu’en 1968, la violence du Maître n’était pas encore soulignée comme aujourd’hui, malgré des prémices ici et là (Le temps du Massacre et sa scène mémorable du fouet) ; de plus, il convient de replacer Beatrice Cenci au sein d’une époque révolutionnaire (si elle existât jamais), où les institutions en prenaient pour leur grade , la religion en première place, et le réalisateur , il faut le dire, n’y va pas avec le dos de la cuillère ici…
Basée une histoire réelle, « Liens d’amour et de sang » conte l'histoire d'une fille appartenant à l’une des familles nobles les plus célèbres que Rome, Beatrice Cenci, laquelle est enfermée dans une cellule, tracassée, frappée et violée par son père (Georges Wilson, à la limite du cabotinage, compose un personnage horrible, immonde, avec une époustouflante force et présence ).
Celui-ci est donc un homme cruel, puissant, et sans scrupule et qui dispose de liens de parenté avec le Pape Clément VIII, permettant à toutes ses infractions, violations et meurtres de rester impunis.
Le Tyran, sous surveillance de l’Eglise, se verra malgré tout banni de Rome, et se retranchera dans son immense château enchaînant orgies sur orgies ; et lorsque ses deux fils meurent, Francesco Cenci célèbre cela en festoyant, puisqu'il a maintenant moins de frais, avant ensuite de violer bestialement sa fille Beatrice qui tentait de se soustraire à lui.
A partir de là, tout s’enchaîne... l’amant de Beatrice (Thomas Milian, excellent), ainsi que sa mère et sa servante, tous témoins et victime du Tyran, se liguent afin d’assassiner le despote; mais le décès de Cenci père fournira enfin prétexte à l'Eglise pour saisir sa fortune, spoliant le reste de la famille de ses biens; des confessions sont imposées alors, et la dite famille en totalité arrêtée, expropriée puis condamnée à la torture, puis à la décapitation pour les plus résistants…
La mort quoiqu’il en soit sera au bout du chemin.
Il faut souligner que ce film n'appartient ni au giallo, mais pourrait presque s’y rattacher (l’enquête du clergé) ni au domaine pur de la terreur, même s’il s’en rapproche parfois au plus près; il s’agit avant tout d’un drame d'époque avec un certaine couleur de terreur, comme on pouvait du reste s'y attendre, avec son exploration de l'inquisition.
Il s’agit d’un grand film romantique sombre et cruel, un chant désespéré à la gloire de la liberté de la femme, doublé d’une charge sur l’Eglise, puis d’une peinture de l’être humain pessimiste et sans concession.
Dès les premières images, le ton est donné, le monastère est filmé comme l’antre d’une secte satanique, et la Renaissance, son faste et ses magnificences sont laissés de côté par le réalisateur pour laisser place à une ambiance plus proche du moyen-âge ; au sein de décors sordides et désolés, le morbide prend vite sa place dès lors qu’un homme est donné en pâture aux chiens devant des soldats et des villageois qui ne feront rien ; la scène s’étire, dénonce l’emprise tyrannique de Francesco Cenci, celle plus sous-jacente de l’Eglise qui semble tenir les rennes et laisse faire ou non selon ses besoins, ainsi que l’acceptation et la lâcheté générale, et fait vite très mal, si bien que la scène renvoie à ses œuvres plus tardives.
Une nouvelle fois, l’homme n’est pas bon à fréquenter, et Lucio Fulci nous balance son propos sans aucun calcul, livrant un film d’une âpreté totale, avec les qualités de ses défauts ; le trait est lourd, la charge colossale, le Tyran Gargantuesque, le clergé représente la perfidie, le totalitarisme et la mort; les hommes sont veules quand ils ne sont pas faibles, et seule Beatrice Cenci trouve vraiment grâce aux yeux du réalisateur, personnalité entière, à contrario de son amant Olimpo Calvetti (Tomas Milian), longtemps attentiste, il ne trouvera la force d’assassiner le Tyran que par la volonté de l’héroïne à le faire elle-même; longtemps, au sein du film il restera en retrait, comme le spectateur, acceptant tout cela comme le signe d’une fatalité et paralysé par sa propre morale.
L’esthétique reste toujours au plus près de ce qu’elle montre, crue, les couloirs du monastère et ceux du château des Cenci font peur, et à sa manière Fulci est un styliste de l’art brut, dépouillant à l’extrême ses décors pour mieux capter la désolation des personnages tout en montrant du doigt de façon accusatrice, une société dans laquelle l’Eglise se substitue à l’Etat, faisant en même temps résonner les cloches cléricales d’une époque où Fulci a du mal à se retrouver ; et si 1968 était encore le moyen-âge, il s’interroge ici ; et si Beatrice Cenci était l’icône idéale au sein des temps, de la femme spoliée de ses droits les plus légitimes à l’instar d’une époque moderne, mais pourtant à deux vitesses…
Lucio Fulci, vous l’aurez compris, livre ici un chant d’amour à la femme et à sa liberté, fait œuvre féministe forte au sein d’une société machiste qui lui semble dépassée, rimant avec les restes d’un fascisme mal digéré, et livre son propos (mal lui en prend !), brut de décoffrage, tel qu’il le pense, faisant pénétrer alors le spectateur dans un monde de tortures en chaîne, lacérant les être humains, les meurtrissant dans leur chair et dans leur sang, les amenant lentement mais sûrement vers une mort injuste et dégueulasse, au profit d’une pensée unique et d’un intérêt unilatéral.
Il faut dire combien ici, le film regorge de scènes fortes; le parricide commun est montré comme une fomentation juste, légitime, nécessaire quitte à faire don de soi ; dès lors le climat d’insécurité n’en sera que plus grand, les Cenci n’étant jusqu’alors protégés que par leur Tyran de père, lui-même protégé par ses biens, mais dès lors que celui-ci meurt, il n’y a plus rien qui sauve, et le sacrifice sera immense.
Il ne faudra pas confondre une nouvelle fois la fascination pour la mort et la manière de périr, qui jalonne ces Liens d’amour et de Sang, ainsi que toute l’œuvre de Fulci à venir, avec ce qu’on nomme parfois trop rapidement « complaisance ». Il s’agit d’un homme hanté et terrorisé par sa propre mort, et ce sera au final « LE » Thème Fulcien. De plus de part l’accueil que reçut le film, alors que son auteur s’attendait à se voir quelque peu défendu, on ne peut que mieux comprendre l’esprit de provocation qui animera ensuite celui-ci, dans sa dissection de la mort ; celui ne cherchera finalement qu’à affirmer ce qu’il disait déjà là dans l’incompréhension quasi-générale, et n’oublions pas au passage, que Fulci avec ses études de médecine est un être avant tout rationnel qui se méfie du mysticisme et de ses dérives.
Il y a bien au sein de Beatrice Cenci quelques faiblesses comme une scène d’amour quelque peu datée entre Tomas Milian et Adrienne Larussa, ainsi qu’un jeu de Flashbacks dont aurait pu se dispenser le réalisateur, mais pour le reste, et avec ses acteurs formidablement dirigés, sa charge forte mais désespérée contre les institutions régressives, et sa mise en scène qui s’enfonce progressivement au sein d’une mort inéluctable, Beatrice Cenci est un film fort, puissant, racé, doublé d’un magnifique poème âpre et morbide à la gloire de son héroïne.
Il est grand temps de voir chez Monsieur Fulci autre chose qu’un simple maître du gore, et j’invite le lecteur à découvrir cette sorte de chef-d’œuvre qui pourrait bien amener chacun à tendre vers une toute autre façon d’appréhender ce grand artisan au tempérament plus que trempé ; tempérament tellement trempé qu’il l’emmena sa vie durant au sein d’un immense et injuste malentendu et qui perdure encore à ce jour...
Quoiqu’il en soit, cette oeuvre là, ne vous laissera pas indifférent, et pensez au « Nom de la Rose » de Jean-Jacques Annaud, vous y trouverez quelques similitudes à mon avis peu fortuites...
Note : 8,5/10
Accroche : La Chair, le sang, et l’incompris.
Autres adaptations:
1909 : Version de Mario Caserini ; 1910 : Version de Ugo Falena ; 1913 et 1926: Versions de Baldassarre Negroni ; 1941 : Version Guido brignone ; 1956 : Version Riccardo Freda ; 1987 : Version Bertrand Tavernier.
Note:
Sortie du DVD chez Neo Publishing le 22 Janvier 2007, ce qui constitue un réel événement, d’autant qu’il semblait quasi-impossible de trouver copie correcte de cette œuvre phare de Fulci .
Fulci lui-même, fut un temps, du demander une copie du film à ses fans, tant celle-ci avait alors disparue de la circulation.
Petit détail non négligeable, l’édition en question est dotée, une fois n’est pas coutume, de Bonus passionnants, dont surtout :
* La nuit américaine du Dr Lucio Fulci : interview filmée en 1994 par Antonietta de Lillo (31 min)
* Entretien audio de Lucio Fulci avec Gaetano Mistretta (1988) : 35 min
p.s: Un gros merci à Rose Bonbon pour sa correction en p.m (Je sais, c'est mon pêcher capital, et demande votre indulgence à cet égard, car j'éssaie d'améliorer cela... moi-même j'hallucine parfois en me relisant (le juge Faillard, quand même ! et me demande si je couve pas un alzheimer ...) _________________
Dernière édition par mallox le Lun Jan 29, 2018 7:19 am; édité 10 fois |
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The Omega Man 99 % irradié
Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Dim Jan 28, 2007 12:50 pm Sujet du message: |
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Avec une critique aussi enthousiaste, tu vas booster les ventes du DVD. |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Dim Jan 28, 2007 2:25 pm Sujet du message: |
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Pour un film comme ça, tant mieux; d'autant si ça se fait aux détriments d'un Lenzi ! ( d'un blockbuster, ça serait mieux !)
Non sérieusement, c'est un sacré moment de cinéma puissant et beau.
Et je partais pas forcément enthousiaste; mais plus je connais Fulci, plus j'aime Fulci, et ce film me paraît réellement intéressant et comme tel et comme film charnière surtout après vu ses Giallos suivant.
Ce film là a non seulement une histoire, mais aura des conséquences sur toute sa carrière ensuite, tant et si bien, que jamais remis, et têtu comme une mule, il a grâce (ou à cause de son sale caractère), radicalisé ensuite son cinéma, et je ne suis pas certain que nous aurions eu les Frayeurs et autres au-delà s'il n'y avait pas eu ce film...
En plus, j'y suis rentré à reculons, et j'en suis sorti bluffé... que dire d'autres?
Oui, je conseille l'achat ! (hein Toxic? oui, l'est dispo la bête!) _________________
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 4:53 am Sujet du message: |
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Je me souviens avoir lu ces Chroniques Italiennes il y a de cela quelques annees...
J'ai oui dire qu'il s'agissait en fait plus d'un coup d'editeur que d'autre chose, les vieux manuscrits italiens etant une invention de ce petit filou d'Henry Beyle pour se donner quelque legitimite et se lacher dans la passion.
Les recits traitent generalement de preux jeunes nobles s'entre-tuant par grappes pour delivrer des jouvencelles a la beaute extraordinaire de couvents sur fond d'intrigues papales.
Je ne me souviens pas precisement des Cenci, mais je ne pense pas que dans l'oeuvre originale l'Eglise soit particulierement malmenee...
quels tordus ces ritals! ils ecrivent leurs jaquettes en espagnol... |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 6:49 am Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: | Je me souviens avoir lu ces Chroniques Italiennes il y a de cela quelques annees...
J'ai oui dire qu'il s'agissait en fait plus d'un coup d'editeur que d'autre chose, les vieux manuscrits italiens etant une invention de ce petit filou d'Henry Beyle pour se donner quelque legitimite et se lacher dans la passion.
Les recits traitent generalement de preux jeunes nobles s'entre-tuant par grappes pour delivrer des jouvencelles a la beaute extraordinaire de couvents sur fond d'intrigues papales.
Je ne me souviens pas precisement des Cenci, mais je ne pense pas que dans l'oeuvre originale l'Eglise soit particulierement malmenee... |
De ce que j'ai pu lire, les essais sur les Cenci ont été assez nombreux, et pas mal d'auteur en ont livré leur version: Stendhal, Percy Shelley, Antonin Artaud, Paul Théodore Paléologue, Martinetti di Valentano, Andrea Bertolotti,...
Il est vrai que Stendhal n'a pas la réputation d'être anticlérical, et cela m'étonnerai également que l'on retrouve la charge qu'on y trouve chez Fulci (Artaud peut-être davantage) ; ceci dit, si je m'en réfère à ce que j'ai pu trouver comme renseignements là-dessus, Fulci se serai bien inspiré des écrits de Stendhal; qu'il ai détourné son propos ensuite, ça, c'est une autre histoire... c'est même l'histoire du cinéma et de ses adaptations.
Qui plus est, je n'ai pas parlé d'adaptation, mais d'inspiration... à partir de là, Fulci a pu prendre la trame, juste la trame (les rapports du père et de la fille, et la peinture de la famille Cenci par exemple, ce qui me semble le plus probable) pour la dévier vers ses préoccupations ...
J'avoue que lire du Stendhal aujourd'hui, non pas que certains auteurs classiques ne soient pas restés modernes (Maupassant par exemple se lit très bien) mais Stendhal, ça me rapelle trop l'école ...........
Merci pour la langue de la Jaquette; je vais corriger ça... tu peux me le dire comme ça hein?! le principal étant que cela arrive le plus exact possible sur le site; du moment que tu me pompes pas l'air ...
(ceci dit, je laisse cette section à Throma, Xawa, et d'autres bien plus calés que moi en la matière, et si ceux-ci veulent intervenir afin de rajouter une note sur les édition VHS (V2000, pardon mes ultra conservateurs préférés!), ça serai plus que parfait ...).
Ceci dit "Espagnol", je comprend mon erreur dans le sens où me (re)plongeant dans Fulci et ayant revu "l'au-delà" hier, j'ai du mal à ne pas le rapprocher par bien des aspects de Bunuel ...
Pareil, je sais que j'ai tendance à laisser 2, 3 photes ici et là (et ça me désole! tu peux pas savoir à quel point...), et donc, si jamais tu en vois, tu fais un copié/collé en me les corrigeant, et tu m'envoies ça en p.m; comme ça je fais un edit et tout est bien qui finit bien... ( enfin, si tu as 5 min évidemment).
Bonjour.
ça va?
je te sens un peu agacée avec slaughtered vomit machin chose... _________________
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 7:44 am Sujet du message: |
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la jaquette c'etait pour la boutade
je sais que tu aimes te faire asticoter...
moi aussi Stendhal m'emmerde pas mal et j'avais presque oublie le bouquin. par contre le film a l'air bien.
devenir vigile orthographique, c'est un peu l'accomplissement d'une vie, la realisation de soi... :ele:
ca va et toi?
de toute facon j'ai fait un peu la meme chose que Croustimiel avec Begotten il y a quelques mois.... chuuuuut! si des gens s'en rendent compte je vais perdre toute credibilite (si j'en ai un jour eu) et ca aura servi a rien que j'utilise des mots comme "valetudinaire" pour me donner de l'importance.... |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 8:44 am Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: | la jaquette c'etait pour la boutade
je sais que tu aimes te faire asticoter...
moi aussi Stendhal m'emmerde pas mal et j'avais presque oublie le bouquin. par contre le film a l'air bien.
devenir vigile orthographique, c'est un peu l'accomplissement d'une vie, la realisation de soi... :ele:
ca va et toi?
de toute facon j'ai fait un peu la meme chose que Croustimiel avec Begotten il y a quelques mois.... chuuuuut! si des gens s'en rendent compte je vais perdre toute credibilite (si j'en ai un jour eu) et ca aura servi a rien que j'utilise des mots comme "valetudinaire" pour me donner de l'importance.... |
Ben non, mais tu as raison là-dessus et au cas où elle se retrouverai sur le site avec la mention "Jaquette Italienne", c'est pô bien mam'z'elle bonbon.
Oui, j'ai adoré le film (malheureusement, comme j'expliquai à Toxic, mon voisin qui l'a achetée s'est empressé de me la reprendre ! alors que je l'aurai bien vu une 3eme fois; vu que ma première vision fut une version Anglaise dégueulasse au possible, bien qu'elle donnait bien le fond du film, mais bon; quitte à en parler en tout honnêteté ...
De toute façon, tu sais très bien ce que je pense de la barre de céréales... et puis, il est plus facile de démolir un film (surtout un peu trop systématiquement, et sans participer nul par ailleurs au forum sinon qu'à sa propre prose et analyse, et là si l'on est pas d'accord, la barre sucrée se réveille... toujours dans son petit ego, rien ailleurs... d'où mon coup de gueule, violent il est vrai mais je reste, à ce jour convaincu de ce que je pense).
On m'a quelque peu reproché récemment de sur-noter certains films ( enfin taquiner serai plus juste), mais il est vrai que pour moi, c'est plus ardu de parler d'un film qu'on a aimé, que d'un film peu apprécié, et de fournir des arguments (contestables ou non) vers le haut que de bouffonner vers le bas, ce que j'aime aussi faire à l'occaz (chacun s'en sera aperçu !), et donc ce n'est pas pour jeter la pierre que je dis ça.
Parler de "The Shooting", du "Venin de la peur", de "Beatrice Cenci" qui sont des oeuvres à priori peu faciles à appréhender (pour moi) , relève quelque peu du challenge.
Réussir à donner envie, en évitant de tomber dans le tout-superlatif, ce qui n'est pas toujours facile, j'aime bien. _________________
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 8:58 am Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon a écrit: | de toute facon j'ai fait un peu la meme chose que Croustimiel avec Begotten il y a quelques mois.... chuuuuut! si des gens s'en rendent compte je vais perdre toute credibilite (si j'en ai un jour eu) et ca aura servi a rien que j'utilise des mots comme "valetudinaire" pour me donner de l'importance.... |
On a rien vu! de toutes façons, c'est écrit trop petit pour qu'on se rende compte! |
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gregore Site Admin
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 1937
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 2:59 pm Sujet du message: |
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pour la chronique, quel titre reprendre ?
Liens d'amour et de sang
ou
Beatrice Cenci
A savoir que si je ne me trompe pas le premier est le titre d'exploitation en salle et le second celui de la VO et aussi des editions vhs et dvd... _________________ "La guerre c'est la paix", "La liberté c'est l'esclavage", "L'ignorance c’est la force" |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:42 pm Sujet du message: |
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gregore a écrit: | pour la chronique, quel titre reprendre ?
Liens d'amour et de sang
ou
Beatrice Cenci
A savoir que si je ne me trompe pas le premier est le titre d'exploitation en salle et le second celui de la VO et aussi des editions vhs et dvd... |
peut-être les deux comme ceci: Beatrice Cenci (Liens d'amour et de sang)
non? _________________
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Throma Super héros Toxic
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Sam Fév 10, 2007 4:47 pm Sujet du message: |
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Le film est paru en vhs sous le titre de "Liens d'amour et de sang" dans au moins 2 editions
Comme Mallox l'a découvert sous l'égide de Néo (je pense), il est preferable de conserver le titre de Beatrice Cenci. _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma |
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Jeu Avr 05, 2007 7:18 pm Sujet du message: |
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Rien à rajouter sur la critique de mallox. Un film superbe et bluffant de la part de Fulci, et un grand bravo à Neo Publishing pour le travail réalisé sur le DVD. George Wilson atteint la perfection dans l'abjection, et Tomas Milian est aussi capable d'être bon dans la sobriété (je ne l'avais jamais vu aussi sobre, sauf peut-être dans La Victime Désignée).
Beatrice Cenci, "croquée" par ma femme. Quant à moi, j'en suis resté au stade "Monsieur Pomme de Terre".[/img] |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Avr 06, 2007 4:37 am Sujet du message: |
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j'aime bien "croquer" ta femme aussi.
Je tiens ce film là pour l'un des tous meilleurs Fulci en tout cas...
p.s: tiens Tonton gregore a fait le ménage en lousdé sur ce topic ! _________________
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Ven Avr 06, 2007 7:29 am Sujet du message: |
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Sacré mallox, va (si j'évitais de tendre des perches aussi...)
Pour en revenir au film, j'ai été surpris de voir que l'un de ses titres alternatifs (pour l'Angleterre) était Perversion Story. N'y aurait-il pas eu confusion de la part d'IMDB avec La Machination sur le coup ? (deux fois le même titre pour deux films de Fulci, c'est curieux). |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Avr 06, 2007 7:57 am Sujet du message: |
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Non non, justement je voulais évoquer ceci également. sur pleins de sites il apparait comme avoir été exploité sous le titre perversion story...
C'est débile, je sais, mais c'est ainsi. d'autant que comme tu le dis, ça prête à confusion... _________________
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