[M] [Critique] L'Au-delà
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mallox
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 9:42 am    Sujet du message: [M] [Critique] L'Au-delà Répondre en citant



L'Au-delà (L'aldilà / The beyond)

Réalisateur : Lucio Fulci

Année : 1981
Origine : Italie

Genre : Sommet poétique horrifique
Scénario : Dardano Sacchetti, Giorgio Mariuzzo, Lucio Fulci

Directeur de la photographie : Sergio Salvati
Musique : Fabio Frizzi

Acteurs : David Warbeck, Catriona MacColl, Cinzia Monreale, Antoine Saint-John...



Pas la peine de tourner autour du pot, "L'Au-delà" est un chef-d’œuvre doublé de l'un des meilleurs films d'horreur transalpins des années 80 et même beaucoup plus encore ; il s'agit là d'un presque testament de son auteur qui, on le sait, fut peu après atteint d'un diabète grave. C'est un homme hanté par la mort et doté d'un esprit à la fois rationnel mais qui voudrait croire en l’irrationnel, de plus doté d'un caractère de cochon ; Lucio Fulci a toujours davantage voulu croire à l'enfer, tout en s'enfonçant dans une provocation, et dans sa façon d'aborder le thème en le disséquant au sens propre comme au figuré, et parce que l'homme n'a jamais crû au paradis, ni sur Terre, ni ailleurs. Nous avons affaire ici à quelqu’un de la race des sangliers blessés chargeant jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Voici donc de quoi il retourne dans ce magnifique film pour lequel tout semble avoir été déjà dit, et pourtant...



Alors bon, ça commence en Louisiane, en 1927 ; dans un contexte de croyance en la sorcellerie, Schweik, artiste peintre de son état, a le malheur d'achever sa dernière œuvre, une représentation de l'enfer. Cela lui coûtera la vie, puisque les villageois verront en lui un sorcier et s'empresseront, dans un cruel lynchage, de le crucifier après l'avoir brûlé vif à la chaux vive...
Nous voici ensuite transportés en 1981, époque à laquelle Liza hérite de l'hôtel qui servit à l'horrible tragédie et, dans un souci de rénovation, engage des ouvriers. Dès lors de mystérieux et atroces phénomènes se produisent : l'un des employés fait une chute mortelle après avoir eu la vision d'une femme aux yeux blancs vitreux ; un peu plus tard, c'est un plombier qui est assailli et déchiqueté par une créature putride sans nom, alors qu'il venait de découvrir une entrée cachée derrière l'un des murs de la cave.
Dans un même temps, Liza fait la connaissance d'Emily, jeune femme aveugle, errant au milieu d'une route sans nom, en compagnie de son berger allemand. Rencontre fortuite ? Peut-être pas car Emily met vite en garde Liza sur les dangers dont regorge l'hôtel et lui conseille vivement de quitter les lieux, lui expliquant que celui-ci est maudit, et lui raconte alors l'histoire du peintre jadis crucifié dans la chambre numéro 36.
Tout semble lui donner raison puisque la femme du plombier sera tuée avec de l'acide tandis qu'elle se trouvait à la morgue, veillant sur le défunt. Selon Emily, l'hôtel donnerait accès à l'une des sept portes de l'enfer, dont Schweik serait le gardien...



Dès l'une des premières scènes, après un préambule remarquablement photographié tout en couleur sépia, celle où le peintre est fouetté par les chaînes de ses bourreaux, le ton est donné : Fulci non seulement s'auto-cite car il est difficile de ne pas penser à Florida Balkan également fouettée de la sorte dans son excellente "Longue nuit de l'exorcisme" de 1972, mais c'est bien de peinture qu'il s'agit là ; elle déteint progressivement pour devenir le paysage thématique et métaphysique du film et finit par devenir réalité, si bien que nos deux héros la rejoignent au final, un peu comme Orphée traversant le miroir. Et l’on peut facilement extrapoler, en passant, sur le fait que Fulci, peintre de la mort et de l'enfer, se voit ici en martyr, ce qui ne serait pas totalement injustifié au regard de l'accueil qu'il reçut tout au long de sa carrière.
Dire que "L'Au-delà", que l'on l'apprécie ou non, s'inscrit à ce jour dans la mémoire collective, est évocateur d'une œuvre toute entière qui ne cesse d'être découverte ou redécouverte, comptant chaque année de nouveaux amateurs, si bien que Fulci doit se réveiller aujourd'hui dans sa tombe comme le vieux bourru qu'il a toujours été.
Quoi de plus normal ? Il y a un parallélisme que nul ne serait tenté de faire et que pourtant je ne cesse de voir au fur et à mesure que je redécouvre Fulci : il y a selon moi, une parenté avec Luis Buñuel tant dans les thématiques, riches en charges sévères et sans appel contre les institutions les plus ancrées, que dans sa forme qui rejoint pour le coup le fond et, comme Buñuel, Fulci a épuré au fur et à mesure son cinéma. Pas épuré de façon formelle puisqu'on atteint ici un sommet de violence graphique, mais une épuration narrative qui lui permet d'aller au plus loin dans l’appréhension de ses démons, la maladie, la mort, et ce à l'inverse de Buñuel qui a fini sa carrière avec des films très dépouillés stylistiquement, mais souvenez-vous du "Chien andalou" et l’œil coupé à la lame de rasoir...
C'est bien la même chose qu'on retrouve ici, avec la même inspiration surréaliste, plongeant le spectateur dans un tout onirisme qui fait ressembler l’œuvre davantage à un poème noir et décalé (proche également d'un Edgar Poe) qu'à une narration classique en bonne et due forme, ce que Fulci sait pourtant très bien faire ("L'emmurée vivante"). Fulci, plus hanté par la mort que jamais, et se devant de surpasser ses monstrueux opus précédents que sont « L’enfer des Zombies » et « Frayeurs », va en 1981 droit au but. Du reste, il n'a plus rien à perdre alors et lorsque certains pensent qu'il a trouvé sa voie avec "L'enfer des zombies", ce n’est pas de cela qu’il s’agit ! L’homme n'a fait qu'approfondir son thème de toujours, son démon intérieur et ce à travers l'exploitation des genres : du western ("Le temps du massacre"), à l’œuvre historique ("Beatrice Cenci" son œuvre qui ,soit dit en passant, se rapproche le plus de Bava et de son « Le Corps et le Fouet »), en passant par le giallo ("Le venin de la peur" avec encore une parité avec Buñuel - voir critique). Et ce à quoi on assiste là, c'est bien l'apothéose de l'exploitation.



Alors qu'en reste t-il 25 ans après ? Une œuvre dantesque, moderne, décalée, onirique, surréaliste, d'une beauté à couper le souffle. Il faut répéter combien le final est quelque chose de jamais vu au cinéma, si bien que "L'Au-delà", à ce jour, pourrait quasiment se passer de paroles et c'est aux maîtres d'un cinéma muet esthète qu'il renvoie le plus souvent, peu importe l'intrigue peu rigoureuse, peu importe une scène d'araignées qu'on a pu trouver chiche en son temps et les détracteurs de Fulci ont eu tort de se focaliser là-dessus. Bien au contraire ladite scène où les araignées viennent dépecer l'un des protagonistes renvoie à l'essence même du cinématographe et c'est peu dire qu'elle ne m'a pas gêné, bien au contraire. Nous nageons ici dans les tréfonds de l'onirisme, et le plus beau qui soit, et c’est peut-être à ce prix qu’on gagne au final une modernité à travers les temps, les défauts originels de l’œuvre empêchant de la dater.
Puisant chez Poe, Lovecraft, Dario Argento d'un côté, exploitant le film de genre alors au firmament (Inferno / La sentinelle des maudits / Shining), mais en même temps très proche de son crépuscule, et se revendiquant plus de Jacques Tourneur que de Mario Bava, Dario Argento ou de Georges A. Romero, Lucio Fulci livre ici ce que je considère comme son aboutissement au sein du monde des morts, comme l’était en son temps « Le venin de la peur » au sein du giallo, et livre une succession de peintures infernales, les plus belles qu'on ait vues depuis Murnau. Les compositions picturales remportent la partie et font ici l'histoire. Personne n'oubliera jamais l'énucléation de Martha la servante, si bien qu'aujourd'hui encore elle est reprise un peu partout (Saint-Ange de Pascal Laugier pour le plus récent) ; pareil pour le chien qui se retourne contre sa maîtresse aveugle dans une attaque jugulaire sans égal (hormis celle de son frère ennemi Dario Argento au sein de « Suspiria »), succédant à une atmosphère oppressante où la mort n'a jamais été aussi palpable au préalable. Il ne faut pas omettre de dire combien Fulci sait tenir une caméra et sait aussi prendre son temps pour installer le climat le plus glauque, claustrophobe, moite, putride qui soit, donnant ainsi vie à la mort d'une manière si stupéfiante que l'on ne peut que reconnaître l'intelligence d'un grand maître. Et quand bien même il emprunterait à tout va, mangerait à tous les râteliers du genre en vogue, c'est d'une œuvre absolument personnelle qu’accouche le maestro ; une seule image suffit pour savoir chez qui nous sommes conviés !



Que dire encore sinon que la totale réussite de ce film est aussi une histoire de symbiose, que les talents conjugués du photographe (Sergio Salvati), du maquilleur (Gianetto de Rossi), la partition inoubliable, génialissime et envoûtante de Fabio Frizzi, ainsi que la présence de l'icône au charisme italo-british Saint David Warbeck, ainsi que la parfaite Catriona MacColl achèvent de faire de "L'Au-delà" l'archétype parfait du film d'horreur italien des années 80, en plus d'être tout simplement un chef-d'oeuvre de l'histoire du cinéma tout court.
Et si David Warbeck continue de tirer dans le torse des zombies tout au long du film, alors qu'il sait pertinemment que ce sont leurs tronches qu'il faut faire exploser, que celui-ci recharge également son pistolet par le canon le temps d'un plan, que cela prouve-t-il sinon l’humour décalé de gens en parfaite confiance et harmonie, avec en maître d’œuvre un Fulci doté d'un détachement total pour l'anecdotique au profit de l'essentiel ? L'enfer est à portée de main et celui-ci a su trouver lui aussi l'une de ses portes, peut-être même la première...



Note : 9,5/10
Accroche : (déjà mise par Toxic, et autant la laisser telle quelle plutôt que de créer un nouveau lien et un surcroît de travail pour un Gregore déjà bien débordé).

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Petite anecdote : A un moment, dans l’hôpital, après avoir vidé son chargeur et fait exploser quelques têtes de zombies, David Warbeck et Catriona MacColl prennent un ascenseur dans lequel David en profite pour recharger son arme ...
Avez-vous remarqué quelque chose d'aberrant et de drôle dans cette scène ?
Non ? Dans ce cas revoyez là, vous vous apercevrez que Warbeck recharge son pistolet par le canon et non par le chargeur...
Petite farce de David Warbeck pour s'assurer que Fulci regarde bien ce qu'il tourne. On ne saura jamais si Fulci s'en est aperçu ou non...

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Petit à propos :
L'histoire veut qu'à l'aube de 1996 Fulci se soit laissé mourir, ne prenant, semble-t-il, ses cachets indispensables contre le mal dont il est atteint, et il sera toujours difficile de croire (ce grand bonhomme a commencé sa carrière par des études en médecine), que l'acte ne fut pas volontaire...
Assez de spéculations, même si j’aime bien ce qui n’est peut-être que légende et la préfère à celle de la supposée crise cardiaque ; laissons toutefois de côté la part de mystère qui lui appartient encore à ce jour, espérant par là même que le saint maestro soit, à l'heure où j'écris ces lignes, en compagnie des plus beaux cadavres qui soient… Eibon Eibon Eibon !


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Dernière édition par mallox le Ven Mai 11, 2018 6:59 am; édité 6 fois
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 10:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

là voilà enfin la fameuse arlésienne ! ico_mrgreen
que dire de plus à part que ça valait largement le coup d'attendre et que tu fais plus qu'honneur à ce joyau brut qu'est L'au-delà... icon_wink
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mallox
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 10:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci. :timide:

J'avoue que je supporte mal la pression, surtout pour ce genre de Colosse incontournable...
et donc le doute ma bite; couronne
Aussi si quelqu'un voit quelque chose de pas bien, qu'il ne se gêne pas.
Chacun sait que je suis quelque peu "Alzheimerien" de l'orthographe...

J'étais meilleur au collège, c'est dire la régression vers laquelle m'a amené le fait de ne pas exercer l'écriture pendant des années.

si une Princesse saurait passer par là... (qu'elle sache que je la prend pas pour une boniche, juste que c'est évidemment bien mieux pour le site que ça arrive tout propre, et même si je me corrige plusieurs fois avant la mise en ligne, j'ai tendance à oublier une ou deux erreurs... Je suis un Handicapé, voilà tout).
:timide:
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

new_mur new_mur new_mur new_mur new_mur new_mur new_mur new_mur

je ne partage pas tes références en terme de cinéma surréaliste, je n'ai pas vu la même chose que toi et je vais proposer une contre-critique dans les plus brefs délais pour montrer que ce film ne veut rien dire, qu'il a été fabriqué avec une demi araignée en plastoc et qu'on déjà vu mieux dans les Contes de la Crypte














oui vous pouvez supprimer ce post stupide ico_mrgreen
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mallox
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 10:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

ben non, c'est ton droit...

revoie quand même le film avant... icon_wink
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The Omega Man
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8 Bravo Mallox c'est sûrement ta meilleurs critique !
Fulci c'est toujours une expérience visuelle et sonore et "L'au-dela" est son meilleur film sur ce point




Pour les araignées en plastiques le spécialiste des SFX Francesco De Masi s'était expliqué dans un vieux Starfix, l'acteur qui jouait la scéne detestait les araignée, donc avec l'accord de Fulci et pour pas retourner toute ces scénes, ils ont décidé de tourner avec des araignées en plastiques !
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 1:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
enaccord8 Bravo Mallox c'est sûrement ta meilleure critique !

Je suis d'accord enaccord8 , elle est même bien meilleure que le film!
ico_mrgreen (en tout cas dans mon souvenir, il était pas bien fameux cet au-delà... découvert en vidéo avec un pote, on s'était fait un peu chier et on avait vraiment décroché avec la séquence des araignées en plastoc...


Citation:
Pour les araignées en plastiques le spécialiste des SFX Francesco De Masi s'était expliqué dans un vieux Starfix, l'acteur qui jouait la scéne detestait les araignée, donc avec l'accord de Fulci et pour pas retourner toute ces scénes, ils ont décidé de tourner avec des araignées en plastiques !

Mouais, un peu léger comme explication, non? Z'avaient qu'à lui donner le scénario à lire avant, ou un autre rôle!
En tout cas, ça gâche c'est sûr.


PS: bon, comme je l'ai pas vu depuis quand même énormément de temps (15/20 ans à tout casser), faudra peut-être que je me le revisionne car la critique en donne envie.
Mais je vais quand même attendre la contre-critique!
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Throma
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 3:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Connais pas.
c'est bien ?
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 3:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

M'en fou, je préfère Frayeurs icon_cool
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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2007 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est le film dans lequel Argento a piqué l'idée du chien d'aveugle meurtrier ?
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 11:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

blague a part, le film est evidemment tres bon

sa construction en "diaporama" cauchemardesque n'est toutefois pas propre a emballer tout public. les sequences s'alignent comme autant de petits tableaux horrifiques voues a rester graves dans les memoires mais assez independants les uns des autres. c'est certainement un chef d'oeuvre esthetique du genre et pourtant il est relativement peu implicant.
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Camif
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MessagePosté le: Mer Avr 08, 2009 4:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un chef d’oeuvre de poésie macabre rythmé au son de la musique terrifiante de Fabio Frizzi
Cette espèce de long rêve macabre métamorphosant l'esthétique du Gore en véritable poésie de l'atroce symbolise la quintessence de l'horreur à l'italienne, en y ajoutant de surcroît un nihilisme d’un effroyable lucidité toute Fulcienne. ( tain c'est beau ça !! ico_mrgreen )

Jamais la hantise de la mort et la déchéance des corps n'auront été aussi bien filmés
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RuggeroPark
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MessagePosté le: Ven Avr 10, 2009 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
enaccord8 Bravo Mallox c'est sûrement ta meilleurs critique !


C'était un compliment ça ? Arf !
(désolé, les smileys ne fonctionnent toujours pas chez moi et sont captés comme des pop-up ! Et puis j'en suis pas fana, alors...)
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Kidam
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MessagePosté le: Sam Avr 18, 2009 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Belle critique. tout un poême... icon_wink
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San
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MessagePosté le: Ven Déc 17, 2010 2:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le sujet est mis en lien...j'en profite donc pour dire que la critique est trés belle! ! !J'avais bien aimé la critique du film dans un Médusa également, je sais plus lequel! !
Que le film est au delà du tout venant, un poéme, une perle...oui.

(je voulais juste poster sur ce sujet...cool)
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