[M] [Critique] Pulsions Cannibales
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The Omega Man
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MessagePosté le: Ven Mar 16, 2007 4:10 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Pulsions Cannibales Répondre en citant



Pulsions Cannibales

Titre original : Apocalypse domani

Genre : Horreur, Action, Cannibalisme

Année : 1980

Pays d'origine : Italie, Espagne

Réalisateur : Antonio Margheriti

Casting : John Saxon, Elizabeth Turner, Giovanni Lombardo Radice, Cinzia De Carolis, Tony King, Ramiro Oliveros...

Aka : Savage Apocalypse/The Slaughterers/Cannibals in the Street/Invasion of the Flesh Hunters/Virus/Demain l'apocalypse


Scénario : Antonio Margheriti, Dardano Sacchetti & Maurizio Amati
Image : Fernando Arribas
SFX : Giannetto de Rossi

Montage : Giorgio Serralong
Musique : Alessandro Blocksteiner

Durée : 89 min. (Fr), 92 min.(UK), 96 min.(USA)
Accroche : Cannibale Rambo !



Tout commence dans la jungle vietnamienne, où nous suivons une unité de soldats américains chargée d'une mission de sauvetage. Au cours du raid, une jeune femme est brûlée vive au lance-flamme. Son corps tombe dans un trou dans lequel sont détenus deux prisonniers, qui vont se dépêcher... de la dévorer !
C'est en voulant les libérer que le capitaine Hopper(excellent John Saxon, aperçu dans "Opération Dragon", "Ténèbres"...) sera mordu par l'un d'eux. Les deux soldats, pendant leur captivité, ont contracté une étrange maladie. Ainsi, toute personne mordue ou griffée par eux se transforme à plus ou moins long terme en dangereux cannibale.
Isolé dans un hôpital depuis leur retour, l'un d'eux réussit à s'évader, après avoir agressé une femme dans un cinéma. Il se retranche dans un magasin. Il faudra l'intervention du capitaine Hopper pour l'arrêter, mais... trop tard, l'épidémie est en route.

Un policier et une infirmière en seront les premières victimes. Si le policier est abattu dans son commissariat après avoir agressé deux collègues, l'infirmière contaminée va libérer les deux malades. Le héros, interprété avec justesse par John Saxon, comprend alors qu'il est condamné à devenir lui aussi un cannibale. Il décide de rejoindre ses anciens compagnons d'armes et de les aider. Le petit groupe est poursuivi jusque dans les égouts et exterminé. Seul le capitaine réussit à s'enfuir et se réfugie chez lui !



Antonio Margheriti, malgré une filmographie variée et originale, n'a jamais connu la notoriété ni la renommée de certains de ces compatriotes (Fulci, Lenzi...). Pourtant, loin d'être un simple tâcheron, c'est un solide "artisan" qui a touché à tous les genres, toujours avec le même savoir-faire et le même talent. Dans les années 60, il se fait remarquer en filmant la sublime Barbara Steele dans deux œuvres vénéneuses de gothisme : "Danse Macabre" et "La Sorcière Sanglante". Il réalisa aussi à la même époque pas moins de six films de science-fiction (dont le mythique "Wild Wild Planet"), faisant de lui un précurseur dans le domaine des effets spéciaux.
Plus tard, sa fructueuse collaboration avec le producteur/réalisateur allemand Erwin C. Dietrich aboutira au tryptique "Nom de code : Oies Sauvages", "Commando Léopard" et "The Commander".

Dans les années 1979-81, les deux couleurs les plus populaires en Italie sont le rouge sang et le vert cornichon : en effet, nous sommes alors en pleine vague gore. Zombies et cannibales étripent sec, la bidoche est arrachée à pleines dents, des geysers de sang inondent l'écran, le tout dans une surenchère constante qui va donner naissance à des chefs-d'œuvre de nullité tels que le mythique "Zombie Holocaust/La Terreur des Zombies". Le genre fut assez éphémère, mais a permis à certains réalisateurs comme Fulci ou Deodato de connaître une période de gloire et une reconnaissance qui dure encore.

Margheriti s'était quant à lui plutôt tenu à l'écart de cette frénésie sanguinolente, même s'il avait co-réalisé "Du Sang pour Dracula" et "Chair pour Frankenstein" quelques années plutôt. Quand on lui propose la réalisation de cette co-production italo-espagnole, il est plutôt réticent, car le réalisateur n'est que peu attiré par le genre, et se demande comment aborder le film. Il décide alors de contourner habilement le problème en utilisant le canevas d'un film d'action classique (un domaine qu'il connait mieux) et va ajouter plusieurs séquences sanglantes du plus bel effet.
Le mélange est des plus surprenants. Hors de leur contexte habituel (la jungle) et filmées dans un décor urbain, les séquences de cannibalisme mettent vraiment mal à l'aise. On peut ainsi assister à quelques joyeusetés telles qu'une jambe tailladée jusqu'à l'os par une scie circulaire, une infirmière qui arrache la langue d'un médecin lors d'un baiser fougueux pour la recracher sur le sol, une jeune femme sauvagement mordue dans un cinéma, un loubard qui a la tête fracassée contre une vitre de voiture pendant qu'un autre se fait arracher les yeux... Outre ces débordements sanglants, le cinéaste n'hésite pas à expérimenter, tant au point de vue de l'écriture (il a participé à la rédaction du script) que dans sa mise en scène. On peut ainsi assister à quelques séquences typiquement bis, dont l'explosion d'un chien piégé (!), un policier filmé à travers l'orifice béant qu'il vient de faire au fusil à pompe dans le ventre d'un fugitif (des années avant "La Mort vous va si bien" et ses effets numériques), le personnage de la jeune voisine nymphomane et sa petite culotte filmée en gros plan, la femme de Hopper qui vient téléphoner chez ses jeunes voisins dont le comportement est des plus étranges (normal ils viennent de manger leur tante !), Hopper qui revêt son uniforme avant de mourir, ainsi que le plan final du frigo.



Interdit dans plusieurs pays, le film s'est taillé au fil du temps une solide réputation au Japon et aux États-Unis, où il est souvent cité dans la liste des meilleurs films de cannibales, derrière le mythique et indétrônable "Cannibal Holocaust".
La silhouette d'un policier, filmée à travers le trou pratiqué dans l'estomac d'un homme, est devenue une scène mythique (voir l'affiche japonaise), même si Margheriti avouait qu'il n'en était pas très satisfait. Une scène que nous n'avons pas pu apprécier chez nous, car la version proposée en France fut honteusement amputée de tous les effets gores lors de sa sortie en vidéo (merci American Vidéo).
A cause de cette censure, le film ne trouva simplement pas son public. Il déçut les amateurs de gore, attirés par une superbe jaquette et un titre des plus explicites et rebuta les autres. Le film tomba alors dans l'oubli, faisant le bonheur des brocanteurs et des rats de vidéoclubs.

Il était donc vivement conseillé, pour véritablement apprécier la chose, de visionner la version intégrale sortie en DVD zone 1 au États-Unis ou l'édition zone 2 sortie en Angleterre après des années d'interdiction. En effet, le film (comme beaucoup de films d’horreur italiens de cette époque) a longtemps fait partie de la fameuse liste des "Video Nasties", soixante-quatorze films totalement interdits sur le territoire anglais.
Mais fort heureusement, "Pulsions cannibales" va sortir très bientôt chez l'éditeur francophone Le Chat qui Fume, dans sa version intégrale.

S'il n'a pas la poésie morbide d'un Fulci ou la férocité d'un Deodato, Margheriti demeure un touche à tout de génie, un artisan dans le sens noble du terme. Une fois de plus, il démontre son incroyable maîtrise des scènes d'action (voir l'époustouflante séquence d'ouverture dans la jungle, ou la traque dans les égouts reconstituée en studio) et une aptitude à utiliser au mieux ses acteurs. N'a-t'il pas, pour preuve, tourné plusieurs films avec l'infernal Kinski ?!

Malgré cela, le metteur en scène n'arrive pas toujours à éviter quelques incohérences et maladresses. La plus flagrante étant la période d'incubation, beaucoup plus longue pour le personnage de Hopper que pour les autres victimes, contaminées en quelques heures !
Toutefois, il était grand temps de réhabiliter cette œuvre singulière et inhabituelle... qui fut même un temps reniée par son réalisateur, tout surpris lorsqu'il lira dans une interview que c'était l'un des films préférés de Quentin Tarantino.

Voilà donc un pur produit d'exploitation, sanglant et efficace, qui essaye d'instaurer une ambiance morbide et déroutante où, pour une fois, les cannibales ont le "beau" rôle, et avec en même temps une petite réflexion sur la réhabilitation des vétérans (légère, on est quand même dans du bis italien).
C'est par conséquent une œuvre à (re)découvrir, dont les similitudes avec certains films contemporains sont trop flagrantes pour n'être le fait que du hasard (cf : "28 jours après") ; et en tout cas un film qui vaut bien mieux que les cannibales édentés de ce roublard de Lenzi !









Dernière édition par The Omega Man le Ven Mar 16, 2007 5:33 pm; édité 1 fois
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xawa
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MessagePosté le: Ven Mar 16, 2007 4:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui il parait que la version Uncut est un des plus grands moments de gore italien .En l'etat c'est juste un film d'action bizarre , faut que Neo le sorte en version integrale celui la , il se vendrait bien !
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Throma
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MessagePosté le: Ven Mar 16, 2007 5:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jamais vu le film autrement que par la copie passoire American Vidéo...inutile de préciser que le descriptif que tu donnes de toutes ces scènes gores, ça donne salement envie.
Et même cut, le film est pourtant déjà très bon...j'ose meme pas imaginer avec.
Sinon, petite correction : John Morghen = Giovanni Lombardo Radice icon_wink
_________________
http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma
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MessagePosté le: Ven Mar 16, 2007 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

:timide: J'ai longtemps cru que la version "America Vidéo" était la seul, ce n'est que par hazard aprés avoir revu le film que j'ai appris qu'il était censuré.
Je doit dire que la scéne de la scie circulaire est particulierement redoutable !
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MessagePosté le: Sam Avr 14, 2007 12:44 am    Sujet du message: Répondre en citant



une jolie affiche pour le site ( piquée a DevilDead ico_mrgreen )

Un film que je reve de voir en Version integrale :timide:
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MessagePosté le: Dim Avr 15, 2007 4:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Magnifique critique!
(je me souviens de la jaquette du boitier video, ça nous rejeunit pô)
Allez Neo, au boulot!!!
_________________
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MessagePosté le: Jeu Oct 04, 2007 12:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

vu en version intégrale hier soir...
...enfin entre avant hier soir et hier soir pour être honnête parce que je n'ai pas réussi d'une seule traite.
Trop choquant?
De par ma chandelle verte, merdre non!
Je l'ai trouvé vraiment laborieux : la reconstitution de la guerre du vietnam et la poursuite dans les égouts pâtissent franchement de leurs décors, le contraste entre l'effet de la maladie sur John Saxon et ses compatriotes est plus que criant, les scènes gores se font souvent attendre et, à de rares (et très respectables!) exceptions près, les effets peinent à convaincre.
Pour tout vous dire, j'ai mille fois préféré la critique très alléchante d'Omega Man au film en soi. Restent quelques scènes tout à fait mémorables et qui, pour ma part, expliquent la réputation du film comme la rencontre très musclée entre cannibales fugitifs et loubards en quête de revanche et bien entendu l'effet spectaculaire du "trou". En revanche la scie circulaire, vous m'excuserez, mais il n'y a pas de quoi couper trois pattes à un canard dans un drap...
Bref en ce qui me concerne, entre cette histoire de "virus cannibale" et une autre, je ne vois pas tant de différence que ça (offre spéciale: pour un mauvais jeu de mot lu, un deuxième offert)
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flint
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MessagePosté le: Ven Nov 11, 2016 7:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chronique "rafraîchie", mise à jour en vue de la prochaine sortie chez Le Chat qui Fume. Nouvelles captures (les photos avaient disparu) provenant du dvd Image Entertainment.
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flint
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 10:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fiche dvd - (Sur le site )



Pulsions cannibales – Le Chat qui Fume

Région : Zone 0 - PAL
Éditeur : Le Chat qui Fume
Pays : France

Sortie film : 10 novembre 1982
Sortie dvd : 10 novembre 2016

Durée : 92'36
Image : 1.66 – 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 2.0

Langues : français, anglais
Sous-titres : français (forcés)



Bonus :

Disque 1 :
- Jungle d'asphalte, entretien avec Edoardo Margheriti (21'20, italien sous-titré français)
- L'instinct cannibale, entretien avec Giovanni Lombardo radice (32'24)
- Bandes-annonces de « Pulsions cannibales » (VHS française, 1'43) et « Opéra » (langue anglaise, 1'43)

Disque 2 :
- The Outsider, il cinema di Antonio Margheriti (documentaire de 59', précédé d'une présentation par Edoardo Margheriti de 3'04 – italien sous-titré français)



Commentaire : Cette nouvelle sortie du Chat qui Fume se présente sous la forme d'un digipack trois volets de très belle facture réalisé par Frédéric Domont. Il renferme deux dvd, sachant que le second n'est proposé qu'aux personnes qui commandent le digipack sur le site de l'éditeur (avec en prime un livret de 20 pages format A5 rempli de photos et d'affiches d'exploitation). « Pulsions cannibales » sera ensuite commercialisé dans différents points de vente sans le dvd bonus (ni le livret).

Le disque 1 comprend le film dans sa version intégrale, jusqu'ici inédite en France (la VHS française de chez American Video était passablement tronquée de plusieurs minutes, dont la plupart des scènes « choc »). Ceci explique pourquoi la piste française est relayée par la version originale anglaise (sur une seule scène, en fait, car la plupart des passages censurés ne comportaient pas de dialogues) accompagnée de sous-titres français. Rien à signaler en ce qui concerne les piste française et anglaise, toutes deux satisfaisantes, bien que la version française soit plus puissante (la version anglaise étant plus feutrée). Tout comme le master de Studio Canal, qui propose une bien belle image (resplendissante, même) dans son format d'origine. Il est à noter qu'aucun master HD de « Pulsions cannibales » n'est disponible à ce jour, ce qui explique l'impossibilité de sortir le film en blu-ray dans une qualité optimale.

On ne recensait jusqu'ici que peu d'éditions dvd de « Apocalypse domani » à travers le monde. Deux anglaises : Cinema Club en 2005, Optimum Home Entertainment en 2010 (chacune censurée de deux secondes, lorsqu'un rat brûlé vif dans les égouts plonge dans l'eau), et la plus connue, celle des Américains d'Image Entertainment en 2002, dans sa fameuse collection Euroshock (qui proposait aussi un master de Studio Canal, voir le comparatif plus loin). Le film a également été commercialisé en Allemagne en plusieurs occasions : Retrofilm (plusieurs "Hartbox" différentes, éditions hyper limitées), Laser Paradise (version coupée), Marketing Film (plusieurs "Hartbox" différentes, éditions bootlegs), Dr. Dressler (bootleg), etc. Enfin, sur le marché asiatique, un dvd japonais chez SPO et un thaïlandais chez Triple X Film furent commercialisés.

Sur le même dvd viennent se greffer deux suppléments, deux entretiens dans lesquels nous retrouvons successivement Edoardo Margheriti puis Giovanni Lombardo Radice, qui ont été conçus par Federico Caddeo en cette année 2016 pour la société Freak-O-Rama.





« Jungle d'asphalte » nous convie à rencontrer Edoardo Margheriti, qui concentre le débat sur « Pulsions cannibales », évoquant la trame du film, les différents lieux de tournage et quelques anecdotes. Le fils d'Antonio s'attarde aussi sur quelques personnages-clé de « Apocalypse domani » : John Saxon, Tony King et Giovanni Lombardo Radice, sans oublier le scénariste Dardano Sachetti.

Dans « L'instinct cannibale », Giovanni Lombardo Radice nous fait l'honneur de parler dans un français impeccable. On savait déjà qu'il maniait l'anglais à la perfection, comme l'avait démontré l'acteur dans l'un des bonus disponibles sur le dvd d'Image Entertainment. Bref, Radice est non seulement bon acteur, trilingue mais aussi disponible et très sympathique. Voilà une demi-heure qui passe vite, l'homme se montrant passionnant, plein d'humour et humble. Il parle successivement des circonstances de sa participation dans « Pulsions cannibales », d'Antonio Margheriti et de son fils (qui jouait un petit rôle de policier), de Dardano Sachetti, Venantino Venantini, John Saxon ainsi que des différents lieux de tournage.





Giovanni se rappelle très bien de certaines séquences, comme celles du cinéma, du supermarché, et bien sûr la spectaculaire scène de sa mort. Il se livre à moult anecdotes, dont quelques unes particulièrement drôles, notamment à propos de sa rencontre avec trois loubards baraqués dans un quartier malfamé d'Atlanta où celle avec un flic dans des toilettes publiques alors qu'il était en train de sniffer de la coke !
Tout cela pour dire que l'on ne s'ennuie pas avec Giovanni Lombardo Radice, on pourrait l'écouter des heures tant ses souvenirs sont précis et ses talents de conteur formidables.

Quant au disque 2, il contient le documentaire réalisé par Edoardo Margheriti en 2013, « The Outsider – Il cinema d'Antonio Margheriti », qu'il a co-produit avec Gian Gabriele Foschini. Il s'agissait pour Edoardo de rendre hommage à son père à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort (Antonio Margheriti est décédé en novembre 2002), et après avoir vu ce documentaire, force est de reconnaître qu'on ne pouvait espérer plus bel hommage d'un fils pour son père. Durant une heure (magique), le spectateur est convié à une rétrospective de la carrière du réalisateur, où s'entremêlent extraits d'interviews du cinéaste, extraits de films et témoignages de professionnels du cinéma (producteurs, scénaristes, critiques, journalistes…) dont une kyrielle d'acteurs (John Steiner, Richard Harrison, Fred Williamson, Corinne Clery, Barbara Bouchet, Franco Nero...) et des réalisateurs (Luigi Cozzi, Enzo G. Castellari, William Lustig), sans oublier l'incontournable Ernesto Gastaldi, scénariste infatigable et réalisateur de quelques longs métrages. Tous ont des souvenirs positifs d'Antonio Margheriti, se rappelant de son savoir-faire et de sa gentillesse. De son humilité également, et d'ailleurs « The Outsider » s'achève sur cette phrase du metteur en scène : « Nous sommes tous des hommes minuscules dans un univers immense ».



Cette sortie du Chat qui Fume constitue donc une heureuse initiative et répond à l'attente des fans d'Antonio Margheriti en général, et de « Cannibal Apocalypse » en particulier. Et comme le produit est particulièrement soigné, du design au contenu, ce serait dommage de passer à côté.

Note : 10/10

(Autres captures à suivre...)



Comparatif Le Chat qui Fume/Image Entertainment -


Le Chat qui Fume


Image Entertainment


Le Chat qui Fume


Image Entertainment


Le Chat qui Fume


Image Entertainment


Le Chat qui Fume


Image Entertainment


Le Chat qui Fume


Image Entertainment


(*** Sur le site )


Dernière édition par flint le Mer Nov 23, 2016 3:38 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 10:58 am    Sujet du message: Répondre en citant




























(Sur le site )
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

enaccord8

flint a écrit:
Comparatif Le Chat qui Fume/Image Entertainment

A première vue les deux masters sont identiques, non ?


Sinon, petites précisions sur les autres éditions :

Les deux DVD britanniques sont coupés d'une scène de 2 secondes (SPOILER : un rat brûlé vif)

Il existe plusieurs éditions allemandes :

- Retrofilm (plusieurs "Hartbox" différentes, éditions hyper limitées)
- Laser Paradise (version coupée)
- Marketing Film (plusieurs "Hartbox" différentes, éditions bootlegs)

... ainsi qu'un DVD japonais chez SPO et un thaïlandais chez Triple X Film...
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 3:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:

flint a écrit:
Comparatif Le Chat qui Fume/Image Entertainment

A première vue les deux masters sont identiques, non ?


Je dirais oui... à 99%. Alors, dites-moi si j'ai tort ou raison, j'ai l'impression que la définition est un chouilla meilleure sur l'édition du Chat. Cette légère impression vient de la lecture des noms George Hamilton, Horst Buchholz et Anny Duperey en haut de l'affiche du film "De l'enfer à la victoire".
Les lettres me paraissent plus nettes, plus lisibles sur la capture du Chat.
Mais sinon, effectivement, c'est kif-kif.

Et merci pour les autres titres d'éditions. icon_wink
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Valor
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 4:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Les lettres me paraissent plus nettes, plus lisibles sur la capture du Chat.

frank_PDT_16 Ah ouais ? C'est vraiment léger !

flint a écrit:
Et merci pour les autres titres d'éditions.

De rien ! (J'ai enlevé ton "Merci à Christian Valor...") J'ai des visuels si nécessaire... icon_question



PS : Corinne Cléry ne te dit pas merci pour ta capture !
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 5:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:

PS : Corinne Cléry ne te dit pas merci pour ta capture !


ico_mrgreen

J'avais fait deux captures. Sur l'autre, elle levait les bras, c'était encore pire (j'ai déjà Barbara Bouchet qui lève les bras, en plus ça aurait fait doublon frank_PDT_10 ).

Bon, c'est vrai, là elle a un peu la bouche en cul de poule et fait un truc bizarre avec sa main droite.

Et pour en revenir au comparatif, les masters sont identiques de toute façon. C'est notamment flagrant sur la première capture avec le gros plan sur Giovanni Lombardo Radice.
Enfin, pour les visuels, pas de problème, ce sera avec plaisir. En plus, Mallox adore rajouter des captures pour la mise en ligne !
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mallox
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MessagePosté le: Mer Nov 23, 2016 5:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Enfin, pour les visuels, pas de problème, ce sera avec plaisir. En plus, Mallox adore rajouter des captures pour la mise en ligne !


Je radote mais ça va beaucoup plus vite que je le pense chaque fois. Je ne prends que les captures en tailles réelles (transformées en jpg pour le poids) et je les réduis directos sur le site avec liens vers les originales. Là, j'ai chargé les 32 images, ça m'a pris 10 minutes. Pas la mort quoi.
Mais j'attendrai que tout soit en ordre, le truc c'est surtout de ne pas s'y perdre en mettant en ligne. Bien numérotées, ça glisse ! Bref, allez-y, canardez ! frank_PDT_10

(et bravo pour cette fiche ! )
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