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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Oct 01, 2015 6:57 am Sujet du message: |
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Violence à Jericho - 1967
(Rough Night in Jericho)
Réalisé par Arnold Laven
Avec Dean Martin, George Peppard, Jean Simmons, John McIntire, Slim Pickens...
Un homme tyrannique dirige d'une main de fer une petite bourgade. Un ancien adjoint et une veuve sont déterminés à mettre fin à son règne sans partage...
Voilà, j'ai donc sorti mon boitier de son surétui puis le disque du boitier avant d'enfourner le dvd dans mon tvplayer.
Un peu plus violent qu'à l'usuel (faut dire qu'il a été réalisé pour ma naissance, ceci expliquant cela), "Rough Night in Jericho" est typique de l'influence du western spagh sur le western américain avec ce que cela contient de sadique et de violence graphique. Niveau discour sur le lynchage, rien de bien neuf, les foules y sont tout aussi lâches, crasses et connes que sur farcebook et l'on a vu, niveau pamphlet à ce niveau, bien mieux 20 ans avant avec les Lang ou les Wellman. A la limite, c'est même ici sympa de voir un type pendu, dans la mesure où est bien cadré, en scope et tout le bazar.
Dean Martin en méchant, ça passe correctement mais pas trop plus. Il est tout de même plus à l'aise dans des rôles plus décontrastés comme dans "Rio Bravo" ou l'étonnamment réussi "Bandolero !"...
Peppard y est correct, relativement charismatique et Jean Simmons pas mal non plus.
Mais finalement, le plus surprenant à l'écran demeure Slim Pickens dans le rôle de bandit violent, ce qui nous vaut d'ailleurs une vigoureuse et sanglante baston à coups de fouet, de chaîne et même de soc de charrue ... accessoirement, l'une des meilleures scènes du film.
L'ensemble est plaisant bien que téléphoné, mais vaut avant tout pour sa violence, relativement moderne à l'époque, avec cette influence spagh en train de déteindre sur le vieil Ouest Hollywoodien... _________________
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Ven Oct 02, 2015 7:19 am Sujet du message: |
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on trouve encore des traces de spaghetti à hollywood et ce n'est pas faute d'utiliser ariel liquide. |
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Sam Oct 03, 2015 8:10 pm Sujet du message: |
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mallox a écrit: | - Touristes : Un film "comique" britannique méchant et plein de mauvais esprit, sur un couple qui part en caravane, mais qui va se transformer en tueur pour éliminer les gêneurs sur leur route.
Bien aimé ce truc vu hier soir. |
ah ben j'ai bien aimé aussi pendant une bonne demi-heure / 3/4 d'heures, l'humour noir, les deux personnages qui se sont trouvés plus qu'ils ne le pensaient et le fait de parcourir des paysages qui changent de l'ordinaire et puis... j'ai décroché (pas la caravane, hein, mais du film)... |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Oct 09, 2015 12:47 pm Sujet du message: |
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Je comprends qu'on puisse décrocher, j'ai en effet l'assez lointain souvenir que ça finissait par tourner quelque peu en rond...
[TV] Calendrier sanglant - 1984
(Calendar Girl Murders)
Origine : Etats-Unis
Genre : Slasher / Thriller / Brosse à chiottes
Réalisé par William A. Graham
Avec Tom Skerritt, Sharon Stone, Robert Culp, Barbara Bosson, Robert Beltran, Robert Morse...
Au Paradise Magazine, c'est la série noire... aprés la mort de Miss janvier, c'est le tour de Miss février, ou le tueur s'arretera-t-il, hein !? L'inspecteur Dan Stoner, qui n'est pas le mari de Sharon Stoner, est mis sur l'affaire, mais il y a plus de suspects que de mois dans l'année...
Thriller plat sur fond d'amourette et de meurtres en série, ça m'a presque fait réévaluer "Murderock", c'est dire le niveau de tension !
D'ailleurs, c'est simple, au bout d'une demi-heure et d'une tentative de meurtre dans une piscine lors d'une soirée, on sait qui est coupable : la personne à la fois dans la piscine et celle qui vient le plus vite aider à porter secour...
Au secour ! _________________
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igorfx 40 % irradié
Inscrit le: 19 Sep 2006 Messages: 484 Localisation: Au-delà d'URL
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Posté le: Dim Oct 25, 2015 10:27 am Sujet du message: |
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Vu que le film ne bénéficiera pas d'une sortie salle mais en VOD (ce qui je l'avoue n'est pas pour me déplaire), j'ai payé 7€ pour regarder le film. Il m'intriguait depuis qu'il a fait la couverture de feu Metaluna ll y a au moins plus d'un an. C'est d'ailleurs étonnant que suite à cette promo il ait mis tant de temps à être disponible en France. Mais bref, ce que je veux dire c'est que j'ai passé un bon moment, c'est un film hommage aux bisseries italiennes et non juste une copie comme certains essaient de faire (comme Bernerian sound studio était également une réussite à mon sens).
Cette bande de hipsters/bobos qui se fait chopper dans la jungle s'est révélée très plaisante et le bon gore est au rendez-vous. D'ailleurs Eli Roth aurait pu en faire plus mais on a quand même son compte. Et il y a des clins d'oeil sympathiques à Cannibal Holocaust, donc en résumé, cela vaut largement les bisseries "rares et oubliées" que l'on découvre sur le canard et autres et qui se révèlent au final soporifiques. |
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Dim Oct 25, 2015 10:33 am Sujet du message: |
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Le film sort en dvd et blu-ray chez Wild Side le 6 janvier prochain.
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Nov 05, 2015 9:21 am Sujet du message: |
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The Green Inferno - 2013
Mouais... tout ça ne vaut pas un clair de lune à Maubeuge, encore moins ce buzz à tout va... clair que vu sa photo, il aurait pu sortir sur grand écran plutôt qu'en E-cinéma.
Ceci dit, le film a les mêmes limites que ce à quoi il rend hommage, tout en s'en écartant (en gros comme dit par FX plus haut). Ensuite, même si les paysages sont bien filmés et l'ensemble relativement bien mené niveau rythme, c'est un peu un cache-misère.
On part dans une longue première partie soit-disant écolo, militante et tout le bazar, Roth se prend les pieds 40 minutes pour bifurquer complètement vu que les héros reprennent l'avion et c'est seulement là qu'ils s'écrasent et que le film commence.
Jamais les deux segments ne se fondent en un sinon artificiellement.
Ensuite la palette de personnages est très limitée et il est impossible de croire une seconde en ce membre du groupe qui d'un coup d'un seul retourne tous ces idéaux, sacrifie tout le monde... on aura beau dire que "oui mais c'est pas un film intello, c'est bas-du-front et c'est assumé" que ça me semblera juste assumé par défaut, faute de mieux. Preuve en est avec une tentative de caractérisation psychologique bien présente.
Du coup, ça déroule jusqu'à la fin de manière efficace, mais aussi téléphonée (bonjour aux vaseuses explications du pourquoi du comment que là, y a du réseau et que là, y en a pas), sans surprise. L'unique vraie réussite du film reste graphique. L'aspect gore comme l'exploitation des décors et des maquillages. Soit, c'est déjà pas si mal.
Knock Knock - 2015
Dès le début, même si l'on sait d'entrée où l'on a mis les pieds, ça fonctionne plutôt bien. Les réactions de Keanu Reeves devant les avances des deux baby doll paraissent justes, du coup ça passe et l'on se prend à espérer à quelque chose de plus finaud que ce que l'on suppute et même tout bêtement à autre chose.
Ben que dalle, ça déroule, toujours de manière efficace. Roth n'est pas manchot, il sait manier sa caméra, cutter au bon endroit, instiller un certain rythme... en revanche, ce qu'il ne sait pas faire, c'est de fouiller un peu plus ses scripts, de sortir des sentiers balisés du film-hommage-de-genre si ce n'est par un peu d'humour, comme dans "The Green Inferno".
Au bout d'une heure, on peine car on se lasse jusqu'à être soulés par ces deux pétasses en train de se marrer comme des bécasses sans discontinuer... jamais "Knock Knock" ne redresse cette barre là, il fonce donc tout droit dans cette impasse, tête baissée, incapable semble t-il de se renouveler en cour de route, en panne d'inspiration.
Mêmes qualités et même défauts que le film précédent, à peu de choses près. (d'autant que j'oubliais, l'appart dans le Keanu Reeves est lui aussi pas si mal exploité).
Voilà. C'était en direct live de mon E-fauteuil pour contribuer à remplir la (très grande) catégorie des "films qui ne méritent ni un enthousiasme excessif, ni l'opprobre." _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Nov 06, 2015 7:40 am Sujet du message: |
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Moi, fleur bleue - 1977
Eric Le Hung
Sorti chez LCJ (voir ici)
Etrange comédie romantico-dramtique, volontairement débridée, volage même, avec des acteurs utilisés à contre-emploi (Jean Yanne surtout mais aussi Claude Gensac). Un film qui a pris un sacré coup de vieux et qui a plus valeur sociologique aujourd'hui que de valeur à proprement parler. Trop de choses dites, trop de libération des moeurs pour une jeune femme qui dixit veut "une bite". Le charme opère pourtant, par intermittence. Certaines choses sont drôles, d'autres moins (Robert Rollis en voisin qui ouvre sa porte constamment lorsqu'il y a du bruit pour dire "c'est pour quoi ?").
Pourtant, "Moi, fleur bleue" vaut aussi pour son mémorial, celui d'acteurs aujourd'hui oubliés (Henry Courseaux, Zoé Chauveau), l'apparition (seule chose dont je me souvenais) de Max Meynier dans le cadre d'une longue scène dans les locaux radiophonique des "Routiers sont sympas".
Paris aussi, le Marais en premier plan, bien capté.
Sur un état d'esprit évoluant non loin d'un Seria, ça se laisse voir, même si ça ne vaut pas un "Charlie et ses deux nénettes"...
Je serais tout de même curieux de voir du même Le Hung, "Le droit d'aimer" avec Florinda Bolkan... _________________
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Ven Nov 06, 2015 5:56 pm Sujet du message: |
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mallox a écrit: | une jeune femme qui dixit veut "une bite" |
C'est quand même pas Jodie Foster ? |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Nov 06, 2015 6:09 pm Sujet du message: |
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Valor a écrit: | mallox a écrit: | une jeune femme qui dixit veut "une bite" |
C'est quand même pas Jodie Foster ? |
Si si ! (J'ai pensé à toi mais je pensais que tu l'avais vu).
Sydney Rome lui répond de venir chez elle, qu'elle en a une... et une grosse ! (celle de Jean Yanne !)
Ceci dit, faut pas s'attendre à voir Jodie Foster nue, juste parler cru. Sydney Rome, en revanche...
* Pour le détail, à un moment, Jean Yanne se pointe nu et tombe face à face avec Jodie Foster. Elle le regarde et dit en voyant le colosse : "Hum, ça ne rentrera pas !" _________________
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Ven Nov 06, 2015 9:05 pm Sujet du message: |
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et elle chique son chewing-gum comme une vraie amerloque, la tiote sur son skate !
bon, sinon moi j'ai regardé ça :
euh....
j'aurais pas dû...
en fait j'ai même abandonné au bout de 3/4 d'heures tant c'était nul...
Vampire Cop Ricky, un film sud-coréen de 2006 "par le réalisateur du cultissime 2009, lost memories", dixit la jaquette (suis pas là d'essayer de le voir, celui-là du coup) + "gags hilarants, action, horreur, drame, on passe du rire aux frissons en un éclair"...
sauf que non, en fait on passerait plutôt de la consternation au sommeil profond comme par magie.
Même le prologue est nul...
J'aurais pu le mettre en psychopoubelle d'ailleurs. |
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Mar Nov 10, 2015 10:29 am Sujet du message: |
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Grim Prairie Tales
US - 1990
De Wayne Coe
Un citadin se rendant dans le grand ouest fait halte pour la nuit au milieu de nulle part. il est bientôt rejoint par un chasseur de tête bourru qui vient squatter son feu de camp. après quelques palabres sans intérêt les deux hommes finissent par se lancer dans un concours d'histoires horribles, prétexte donc à ce film à sketches dont l'originalité est de se situer en plein western, mais pas que...
ça commence assez mollement avec l'histoire d'un vieux qui a la bonne idée de passer la nuit dans un cimetière indien et forcément, ça se passe mal. le narrateur nous dira qu'il s'agit d'une superbe allégorie sur le cycle de la vie. si on veut, quoi...
le 2e segment ressemble déjà davantage à ce qu'on peut attendre de ce genre de films à sketches. il a en outre l'intérêt de mettre en scène une vore, créature fantastique/fantasme sexuel très peu documenté, encore moins à l'époque me semble-t-il.
la 3e histoire est celle d'une jeune fille qui découvre que son gentil papa a un drôle de passe temps la nuit tombée : lyncher les nègres. alors qu'on s'attendrait logiquement à ce qu'une vengeance fantastico-ironique s'abatte sur le raciste, il n'en est rien. outre le fait qu'on nage plus dans le drame familial que dans l'horreur ou le fantastique, le discours a de quoi surprendre : pas de morale, la fille pardonne à son père et lui réaffirme son affection malgré tout, on peut bien tuer ses voisins pour leur appartenance ethnique et être un bon père de famille. j'avoue que je ne l'avais pas vue venir, celle-là.
le dernier segment renoue avec des sujets plus classiques : un pistolero sorti victorieux d'un duel reste hanté par la peur de son adversaire. on notera qu'il contient un bref passage animé qui concentre plus d'ambition créative et de qualité esthétique que le reste du métrage.
en bref pas grand chose à se mettre sous la dent, surtout pour les fantasticophiles, mais quelques idées qui tranchent assez radicalement avec les us et coutumes du genre, ça méritait d'être signalé. |
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igorfx 40 % irradié
Inscrit le: 19 Sep 2006 Messages: 484 Localisation: Au-delà d'URL
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Posté le: Mar Nov 10, 2015 6:55 pm Sujet du message: |
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Film sur l'histoire de l'affaire de fées de Cottingley, où deux jeunes filles auraient photographié des fées en 1917. En me renseignant un peu il semble qu'en Angleterre ce soit une histoire assez connue. Malheureusement pour le film on est 1997 et donc tout ce que je déteste dans le cinéma de cette période est là, soit une image trop clean, une musique d'ambiance entendue mille fois, des acteurs moyens (sauf Peter O'Toole en fin de carrière). Il manque vraiment une ambiance dans ce film, dommage l'histoire a vraiment du potentiel. |
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igorfx 40 % irradié
Inscrit le: 19 Sep 2006 Messages: 484 Localisation: Au-delà d'URL
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Posté le: Mar Nov 10, 2015 7:04 pm Sujet du message: |
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Documentaire vraiment sympa passé récemment sur Arte, sur les salles de cinéma qui étaient accolées aux grandes gares allemandes, reconstruitent après la guerre. Et rapidement elles ont été spécialisées dans les séries B, puis dans les 70 inévitablement dans l'érotisme et le porno. Au départ les cinémas étaient là pour faire passer le temps aux voyageurs entre deux trains mais Uwe Boll dit bien que rapidement le spectateur-type était le pervers en imperméable.
Et puis un film ou un documentaire avec une affiche présentant Brigitte Skay ne peut être qu'hautement regardable |
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