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sigtuna
Super héros Toxic
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 Posté le: Mar Mai 02, 2017 10:52 am Sujet du message: |
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| mallox a écrit: |
Tiens, lui fait partie des "mis de côté pour un spectacle en famille" - on s'y marre au moins parfois où vaut mieux passer direct ? (en passant, j'ai vu les Animaux Fantastiques depuis ton dépôt ici dans la télé du soir et décidément, je crois que suis définitivement déconnecté de mon époque, ces machins me passant complètement au-dessus de la tête, je ressemble à un zombie distancé devant. Je ne peux décemment pas dire que c'est nul, juste que c'est désormais une 4ème dimension pour moi et semble t-il un cap passé Sans Retour pour rester perso dans les bayousploitation.
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Alors oui moi je me suis marrer à Max et Leon, Le duo fonctionne de même que l'utilisation du contexte "drôle de guerre" et occupation. Mais un gros défaut quand même : le défilé inutile de comique pas drôle du web/ stand up (enfin je crois vu que je n'en connais pas le 1/4 mais quand tu vois des mecs qui jouent comme des pines dans des apparitions inutiles tu te dit : ah ça doit être un clin d’œil à une fausse célébrité).
Sinon tu devrais essayer le polar argentin.
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Dernière édition par sigtuna le Mar Mai 02, 2017 6:12 pm; édité 1 fois |
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mallox
Super héros Toxic
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| Posté le: Mar Mai 02, 2017 11:59 am Sujet du message: |
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| Citation: | | Sinon tu devrais essayer le polar argentin. |
Yep ! Celui-ci, je me le suis mis de côté il y a quelques jours.
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sigtuna
Super héros Toxic
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| Posté le: Mar Mai 02, 2017 6:23 pm Sujet du message: |
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Tiens en regardant l’affiche du film avec Dussolier je me rend compte que les comédies françaises ne sont pas du tout sexiste puisqu'on y trouve plus que des actrices au physique quelconque pour rester mesuré, surtout quand je la compare à la bonasse en mini short du film argentin (qui d'ailleurs est espagnole).
Donc en parlant d'actrice au physique quelconque.
Il me semblait que Mallox en avait parlé ?
Ouais bof... hommage aux comédies musicales mais avec un couple d'acteur à la fois dénué de tout sex apeal et aux talent de chanteurs et danseurs très médiocres (pour ne pas dire plus), dire que ça a été survendu c'est un euphémisme...
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mallox
Super héros Toxic
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| Posté le: Mar Mai 02, 2017 8:21 pm Sujet du message: |
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Pas vu télétubbies land. Je le sens moyen, même si par curiosité je le verrai probablement.
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mallox
Super héros Toxic
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Localisation: Vendée franco-française
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| Posté le: Dim Mai 14, 2017 6:53 am Sujet du message: |
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| sigtuna a écrit: |
Ben je ne connaissait pas le duo et ça m'a fait (un peu mais c'est déjà énorme) marrer et apres tout c'est l'essentiel. Beaucoup de déchet niveau gag quand même mais moins que dans un film roumain  |
Ben, moi aussi ce petit bidule m'a régulièrement fait marrer tout inégal qu'il soit et malgré que certains gags tombent à plat. Même pas honte !
"Nos amis les Allemands" - "C'est bien, c'est bien, c'est boche !"
Sinon, vu ce film signé Jordan Peele, au cinoche donc.
Get Out, difficile d'en parler sans trop en dire. Ne pas s'attendre à un chef-d'oeuvre, ni au thriller paranoïaque le plus corrosif de la mort qui tue, mais ça reste toutefois bien mené (et même un peu jouissif par moments, histoire d'épuiser mon quota du mot jouissif pour l'année.)
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sigtuna
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| Posté le: Lun Mai 15, 2017 7:03 am Sujet du message: |
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| mallox a écrit: | | Beaucoup de déchet niveau gag quand même mais moins que dans un film roumain |
Le fourbe 
ça se voit que tu n'a jamais vu les gendarmes de St Tropez Roumain.
Quel finesse dans les expressions, on dirait du Jerry Lewis (en mieux quand même).
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The Omega Man
99 % irradié
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| Posté le: Dim Mai 21, 2017 6:00 pm Sujet du message: |
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« Alien : Covenant » Vs « Life »
D'un côté le nouvelle opus d'une franchise qui aurait put mais n'a jamais su et de l'autre une variation sur un aire connut (ici « Alien »).
« Alien : Covenant » est donc la suite officielle de « Prometheus « , qui fut à sa sortie une grosse rigolade pour les fans de la série, toujours réalisé par un Ridley Scott megalomane auto proclamé gardien du temple. Le réalisateur s'acharne sur la franchise en voulant tout expliquer, il oublie évidemment la machine de guerre « Aliens » de James Cameron et l’atmosphérique « Alien³ » de David Ficher, et sort une purge incroyablement pompeuse et surtout complètement en décalage. Jamais la série n'a compté un casting aussi avarié, c'est bien simple aucun membre de l'équipage ne mérite l'apathie du spectateur, palme d'or au pilote complètement hystérique qui réussit à faire exploser son vaisseau, l’héroïne ne s'en sort pas mieux Katherine Waterston à le charisme d'un frigo et nous fait regretter Noomi Rapace (Prometheus) et surtout Sigourney !
De son côté « Life » est une production dont on attendait pas grand chose mais qui réussit ce que Scott a complètement raté un film efficace et carré. Il faut bien avouer que les astronautes de la station spatiales sont interprété par une poignée d'acteurs connut (Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson et Ryan Reynolds.), mais surtout à qui le spectateur peut s'identifier , ainsi et malgré une créature en CGI pas toujours convaincante, le film parvient à maintenir un véritable tension et reste un beau moment de cinéma.
En conclusion deux grosses productions derrière lesquelles se cache en fait un film de série b, les deux productions suivent des routes parallélles mais l'une se perd en route et l'autre au final nous livre un bel hommage au genre
ALIEN: CONVENANT
Realisateur:Ridley Scott
Producteurs
Ridley Scott
Mark Huffam
Michael Schaefer
David Giler
Walter Hill
Scenario
John Logan
Dante Harper
histoire
Jack Paglen
Michael Green
Avec
Michael Fassbender
Katherine Waterston
LIFE: ORIGINE INCONNUE
Réalisateur: Daniel Espinosa
Producteurs
David Ellison
Dana Goldberg
Bonnie Curtis
Julie Lynn
Scénario
Rhett Reese
Paul Wernick
Avec
Jake Gyllenhaal
Rebecca Ferguson
Ryan Reynolds |
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sigtuna
Super héros Toxic
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Messages: 3818
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| Posté le: Lun Mai 22, 2017 9:23 am Sujet du message: |
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| The Omega Man a écrit: | | aucun membre de l'équipage ne mérite l'apathie du spectateur, |
l'empathie 
Par contre que l'on soit apathique en visionnant le film c'est possible. 
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Throma
Super héros Toxic
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Localisation: Masse à chaussettes
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mallox
Super héros Toxic
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Messages: 13982
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| Posté le: Mer Mai 24, 2017 6:24 am Sujet du message: |
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Grave - 2016
Réalisé par Julia Ducournau
Avec Garance Marillier, Ella Rumpf, Rabah Naït Oufella...
Suite à l'engouement critique et d'une bonne partie du public, je méfiais pas mal de ce "Grave", raté de peu au cinéma et donc rattrapé en séance flibustière...
N'empêche que c'est sacrément culotté et couillu et surtout, ça fait fichtrement plaisir de voir qu'il y a encore quelques films qui passent au travers des mailles "cahier des charges, tout est dans le synopsis" en plus de déborder des cadres et des standards, à la manière d'un feutre qui bave (l'image est étrange mais c'est la première qui me vienne à l'esprit !)
Pourtant ça ne démarre pas si bien que cela avec un filmage à l'arrache, style "Grave punk" et surtout "Grave déjà-vu", un peu à la manière de "on rentre dans une école vétérinaire et on la filme comme on filme une cité remplie de kaïras".
Y a un peu de ce parti-pris me semble t-il dans "Grave", ce qui en fait d'ailleurs son côté décalé, avec un univers à la lisière du fantastique dans un milieu pourtant réaliste.
On peut aussi lui reprocher ce procédé qui, une fois décelé, n'est rien d'autre qu'un procédé avec ce que ça sous-tend de systématisme et, pour le coup, de roublardise. De roublardise, oui, parce que cet aspect baveux, et cette image de feutre qui bave et déteint sur les bords, n'est peut-être rien d'autre finalement qu'un cahier des charge lui aussi rempli, appliqué avec méthode.
Néanmoins, et c'est là où quoi qu'il en soit, ça passe en force, c'est qu'il est impossible d'anticiper la scène suivante. Les actrices s'investissent à fond et sont d'un naturel assez stupéfiant, le propos anthropophagie/véganisme ne m'a pas semble aussi appuyé que j'avais pu le lire à l'époque et, en tout cas, ne mérite à mon sens pas procès.
Il y a quelque chose de furieux dans "Grave", quelque chose que depuis Jean-Claude Brisseau et son génial "De bruit et de fureur", j'ai rarement retrouvé au cinéma, encore moins dans le cinéma français : un onirisme électrique et décadent avec pourtant un vrai fond social, des décors et des figurants exploités eux aussi de manière fantastique. Finalement, ces étudiants post-bizute, errant comme des zombies au petit matin, c'est peut-être un peu too much, un brin appuyé, mais pourtant c'est bien vu. Pas indispensable, certes - car déviant le film de son sujet -, mais bien vu. De la citation intégrée en parallèle, pas de la citation de fan hardcore copiste/colleur mega-supra-tropfier à la Dahan-bidule-tocard et autre beauf satisfait de refaire sans aucune touche perso ce qui a été fait 45 ans avant.
La musique, parfaite aussi. Elle colle parfaitement à l'ambiance actuelle (les morceaux choisis) et celle, originale, idem, organique mais poisseuse. Elle est signée Jim Williams, ce qui probablement pas le fruit du hasard et affilie, à sa manière, Julie Ducorneau à un autre cinéaste dont il est le compositeur attitré : Ben Wheatley (Touristes, Kill List et A Field in England - trois films qu'on aime ou non mais qui demeurent singuliers et personnels, hors concessions.)
Évidement, à voir apparaître Bouli Lanners, je me dis : "Merde, je pensais enfin voir un film d'horreur français réussi et comme d'hab il est Belge !". Bah oui. Ou Franco-belge. La réalisatrice est bien Française et le film tourné en grande partie à Liège.
Pas de véritable révélation à ce niveau, même en sortant du cinoche dit de genre, le constat est sans appel (et je vois tout, si si !), le cinéma Belge est plus libre et inventif, moins normatif aussi, que le cinéma français. S'accoupler avec est une excellente idée, preuve en est une fois de plus, après les Du Welz réussis (Calvaire et Alléluia), avec ce "Grave" dont il convient comme souvent, de laisser la découverte la plus totale à ceux qui ne l'auraient pas encore vu et qui souhaiteraient le voir.
Petit bémol perso : la dernière scène, avec le comédien SM Laurent Lucas, n'est pas au niveau et c'est un peu dommage. Elle ressemble à une fin de court-métrage estudiantin, un écueil que le reste évite complètement.
Bref, grand prix de Gérardmer mérité (en attendant des Césars ? ce qui serait mérité mais pas forcément un cadeau à lui faire...) et surtout une belle réussite, imparfaite (du reste, tant mieux), mais une réussite !
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Throma
Super héros Toxic
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Messages: 3335
Localisation: Masse à chaussettes
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| Posté le: Mer Mai 24, 2017 3:10 pm Sujet du message: |
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Ah je la trouve bien moi l'ultime scène avec Lucas. C'est plutôt l'apparition de Bouli Lanners qui parait dispensable. On se dit : "oui, et... ?"
En tout cas, ravi de l'avoir vu en salle, d'avoir payé ma petite place pour cette bonne surprise.
L'horreur au ciné est en voie d'extinction, si en plus elle est réussie et (partiellement) française : était-ce un mirage ?
Honnêtement, je m'attendais au pire : du Noé à ton rouge pour sniffeur de coke cannois.
Heureusement, ça n'est pas le cas. Pour preuve, les scènes de cannibalisme attendues au tournant s'avèrent finalement peu démonstratives.
Ce qui reflète l'intelligence de la réalisatrice à ne pas se vautrer dans la gratuité et l'horror porn de merde.
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Bigbonn
Psycho-cop
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| Posté le: Ven Mai 26, 2017 9:57 pm Sujet du message: |
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| princesse.rosebonbon a écrit: | 
Comancheria (Hell or High Water)
US - 2016
De David McKenzie
Deux frangins organisent une série de petits braquages d'agences bancaires dans un texas poussiéreux et misérable pour éviter la saisie du ranch familial.
Je ne savais pas du tout avant d'aller le voir qu'il faisait l'objet d'un tel engouement médiatique, contrecoup probable d'un été hollywoodien particulièrement minable.
Voilà un petit film de braquage/western qui ne brille pas par son originalité (jusque dans le duo de flics dont un est à 2 doigts de la retraite) mais qui compense par son efficacité : pas de trips d'auteurs gratuits et autres fioritures, des scènes bien emballées et de beaux cadres qui mettent en valeur les grands espaces et ébranlent le rêve américain. tout juste pourrait-on reprocher une certaine redondance des plans pour illustrer la misère (panneaux, graffitis,...) mais on est pas durendal non plus 
forcément à côté des boursouflures que balancent tranquillement les gros studios, ça tranche un peu  |
On reste quand même un peu beaucoup sur sa faim je trouve... Même si l'ensemble se suit sans ennui, j'ai eu du mal à me passionner pour l'un ou l'autre des personnages, que ce soient les frangins braqueurs ou les rangers préretraités et chamailleurs... |
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mallox
Super héros Toxic
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Localisation: Vendée franco-française
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| Posté le: Dim Juin 04, 2017 8:16 am Sujet du message: |
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| The Omega Man a écrit: |
De son côté « Life » est une production dont on attendait pas grand chose mais qui réussit ce que Scott a complètement raté un film efficace et carré. Il faut bien avouer que les astronautes de la station spatiales sont interprété par une poignée d'acteurs connut (Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson et Ryan Reynolds.), mais surtout à qui le spectateur peut s'identifier , ainsi et malgré une créature en CGI pas toujours convaincante, le film parvient à maintenir un véritable tension et reste un beau moment de cinéma.
En conclusion deux grosses productions derrière lesquelles se cache en fait un film de série b, les deux productions suivent des routes parallélles mais l'une se perd en route et l'autre au final nous livre un bel hommage au genre
LIFE: ORIGINE INCONNUE
Réalisateur: Daniel Espinosa |
En effet, ça se laisse regarder pour une séance série B de luxe et d'épouvante spatiale. Ça doit quand même beaucoup à "Alien", un peu trop à mon goût, mais bon, malgré le côté huis-clos redondant et deux ou trois longueurs, c'est plaisant.
Tu parles plus haut de film qui se perd en route (covenant), dans celui-ci, c'est un peu les personnages qui vont en sens inverse ! (comprenne qui verra ! )
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À part ça, je nourris quelques doute sur ma santé mentale en ce moment (les mauvaises langues d'ici se diront "s'il n'y avait qu'en ce moment !". Bref, j'aime presque tout ce que je vois (quand je ne dégage pas le film au bout de 10 minutes. Mais ça, ça compte pas).
Brimstone - 2016
De Martin Koolhoven
Avec Guy Pearce, Dakota Fanning, Kit Harington...
L'Ouest américain, à la fin du XIXe siècle. Liz, muette et âgée d'une vingtaine d'années, vit avec un homme et ses deux enfants. Un jour, elle se rend à l'église avec sa famille. Un nouveau révérend, au visage balafré et venant du Danemark, livre un sermon où il parle de souffrance en enfer. Manipulateur et complètement fou, il se met en tête de punir les femmes avec un masque qui rappelle les ceintures de chasteté et finit par s'attaquer à Liz, qui tente de se défendre comme elle peut...
J'étais parti pour n'en regarder qu'un bout, flairant le truc chiant, d'autant que les 2h30 affichées au compteur n'étaient pas très attirantes.
Je lis que c'est divisé en 4 chapitres, que le film doit à Tarantino. Bref, tout pour dissuader.
Et puis je tente donc.
Et là, contre toute attente, 2h00 après, je suis toujours devant le film qui amorce sa dernière demi-heure. Je ne trouve que peu, sinon aucun rapport avec Tarantino. En revanche, c'est un bel hommage à "La nuit du chasseur", en version qui passe la limite du fantastique.
Les deux premières parties m'ont semblé pas mal palpitantes en fait, la suite n'est pas mal non plus. C'est du cinéma léché, peaufiné, qui prend son temps, avec de longs et lents travellings, des personnages fouillés et, tout compte fait, une assez belle ambiance funeste, cruelle parfois. Mais en rien non plus le torture-porn évoqué à certains endroits (et tant mieux, ce genre m'emmerde méchamment).
Assez vivement conseillé donc.
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Logan - 2017
Et là, je ne mets pas de synopsis... tout le monde en a entendu parler, en a lu des choses...
Ô surprise, ça faisait une paie que j'étais pas resté devant un film de super-héros sans me faire chier et mieux, en trouvant le film pas mal du tout.
Perso, j'aurais peut-être ôté l'hommage à "Mad Max" qui déboule d'on ne sait où, et le côté Wolverine double, mouais... un peu limite aussi. Mais il n'empêche qu'une fois n'est pas coutume, il y a des moments de vrai cinéma et ce "Logan" ne ressemble pas à un "film d'ordinateur". Chose devenue rare, surtout au royaume des tarlouzes volantes en collant moulant !
Et puis le côté sombre du film fonctionne pas mal et en tout cas bien mieux que dans le piteux "Star Wars : Rogue One" où il n'est qu'un passage obligé pour faire raccord avec le reste de la saga.
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Quelques minutes avant la nuit - 2016
De Juan Antonio Bayona
Avec Lewis MacDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones...
Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité...
Un poil tire-larme dans sa conclusion, j'ai trouvé ce conte cruel de l'enfance assez joli en fait.
Voilà, rien d'autre, à part qu'il m'a aussi fait penser à un autre film dont le titre ne me revient pas (et ça m'agace !) dans lequel un gamin s'inventait des aventures imaginaires, avec de l'héroic-fantasy, du péplum etc., par un réal qualifié par ce beauf de Dahan de "réalisateur obscur de nanars" et qui, rien que pour ça, aurait mérité de supplice du pal secam.
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Last King - 2016
(Birkebeinerne)
De Nils Gaup
Avec Kristofer Hivju, Jakob Oftebro...
Pour un film d'aventures norvégien tout à fait regardable. Les croyances polythéistes Vikings s’effacent progressivement face à la religion monothéiste catholique. Le pays est divisé entre les peuplades du sud alliées à la monarchie et celles du nord tournées vers l’église et le Danemark.
Pas aussi tranchant que la série "Vikings" mais bien meilleur que la série "Last Kingdom", celui-ci se situant à mi-chemin entre les deux.
Pour un certain Sigtuna. Au minimum !
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Throma
Super héros Toxic
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Messages: 3335
Localisation: Masse à chaussettes
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| Posté le: Dim Juin 04, 2017 1:41 pm Sujet du message: |
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MANIA de Renato Polselli
1974
Du coup... et à ma grande surprise, le film a fonctionné sur ma petite personne.
Tout dépend de la façon de l'aborder.
Soit on reste bloqué à la porte d'entrée, consterné par l'amateurisme général et le pitch schizo soit on se fait violence, on se remémore les pires (donc les meilleurs) scénarios made in Elvifrance et on se dit finalement que "Mania" s'en rapproche dangereusement. Et la sauce finit par prendre.
Toute affiliation avec les fumetti écartée, le film possède une vraie personnalité et on peut même reconnaitre en Polselli un auteur avec des obsessions et visions qui lui sont propres.
Hormis une belle charge d'érotisme et un final pas mal gore, il est à relever plusieurs scènes d'hallucinations particulièrement savoureuses, dont une impliquant un zombie aux yeux "rouleurs". Quelque part entre inquiétude et hypnose.
Finalement, pour un film censément perdu depuis quarante longues années, le bilan est plutôt positif. Merci à Valor au passage.
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Valor
Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007
Messages: 4497
Localisation: Vanves
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| Posté le: Dim Juin 04, 2017 2:25 pm Sujet du message: |
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Pas encore vu mais tout le monde me dit qu'on n'y comprend rien !
Mais bon du coup tu vas peut-être réévaluer The Reincarnation of Isabel ?
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