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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Oct 24, 2018 4:29 am Sujet du message: |
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The Night Comes for Us - 2018
Réalisé par Timo Tjahjanto
Avec Iko Uwais, Joe Taslim
L'histoire : Après avoir épargné la vie d’une jeune fille lors d’un massacre, un assassin d’élite de la Triade se retrouve la cible de gangsters meurtriers.
Dès lors : Pif paf aïe! Combats incessants et interminables sur fond de ballet de sang et de plus de sang, encore du sang.
Scénario de Gareth Evans = 0/6
Morts = entre 10 000 et 150 000
Fin : absurde. Déjà que l'histoire tient sur un ticket de métro (on attend le grand affrontement des deux grands amis, l'un encore de la Triade, l'autre, sauveur de la jeune fille - et donc ils sont très très forts tous les deux. Ah si !)
Mais la fille sauvée, en fait, la Triade SPOILER - ne la touche même pas lorsqu'elle est rattrapée, elle s'en fout la Triade de la fifille, donc pourquoi qu'elle laisse pas Ito peinard ? Ben dans ton cul la réponse. FIN DU SPOILER.
Honnêtement, c'est amusant une demi-heure, mais sur deux heures ça ne tient pas debout (les personnages démembrés ou découpés de partout non plus vous me direz...) _________________
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Lun Oct 29, 2018 9:23 pm Sujet du message: |
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Le retour du héros 2018
Comédie française en costume poussive et anémique.
Alors il n'y a rien de honteux ni de consternant dans son humour, ce qui est déjà beaucoup pour une comédie française du 3eme millénaire, mais hélas il ne fait absolument pas rire ni même sourire.
Autre problème, le coté "en costume" ne fonctionne absolument pas. D'une part Dujardin est aussi crédible en Hussard que Macron en De Gaulle, c'est terrible l'uniforme lui ressort le bide et il fait vieux. Petite parenthèse les hussards c’était la cavalerie légère d’élite donc des mecs de moins de 65 kg portant les cheveux très longs, et clairs d'ailleurs, donc plus proche physiquement de melanoche laurent que de Dujardin. D'autre part le scenario se torche le cul du contexte historique, le sommet étant atteint avec la seule scène d'action du métrage, une attaque de cosaques (représenté par des romanos en guenilles) sur un manoir français en 1812 soit en pleine campagne de Russie. Des cosaques poursuivi par de l'artillerie.
Bref on est très loin du trépidant "Marié de l'an 2" (fatalement une réussite puisque tourné en Roumanie), Dujardin étant à Belmondo ce que Obispo est à Polnaref, avec ce vaudeville théâtral et bavard aux 3 décors dont la B.O. pastiche celle des westerns spagh.
Le couple vedette est bien assorti. Allez disons que Dujardin est sympa bien que limité et Melanoche Laurent (relativement) mignonne bien que tête à claque. _________________
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mar Oct 30, 2018 8:18 am Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | Dujardin est aussi crédible en Hussard que Macron en De Gaulle, c'est terrible l'uniforme lui ressort le bide et il fait vieux. |
Mais Dieu merci, grâce à toi le voilà rhabillé pour l'hiver ! |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mar Oct 30, 2018 5:03 pm Sujet du message: |
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Pourtant je l'aime bien... enfin disons que c'est le moins pire des ex comiques tv passé au cinéma. _________________
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mar Oct 30, 2018 6:34 pm Sujet du message: |
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https://cinemusefilms.files.wordpress.com/2017/02/165-the-lobster.jpg?w=650
The Lobster, de Yorgos Lanthimos, 2015
L'histoire d'un gars qui se retrouve seul et, comme il est interdit d'être célibataire, se retrouve dans un hôtel pour 45 jours et trouver l'âme soeur, sinon... ben il sera transformé en animal, en homard en l'occurrence (lobster en anglais)...
Notre ami réussira-t-il à trouver l'âme soeur ?
Gagnera-t-il des jours de répit grâce à ses prises lors des chasses aux solitaires ?
Finira-t-il ses jours en homard à l'armoricaine où tapis dans le fond des mers ?
Franchement, très vite, on s'en fout un peu, puis beaucoup et, sorti du postulat de base que je trouvais original, on s'emmerde un peu, puis beaucoup.... et enfin beaucoup trop... attention spoiler : c'est insupportable à regarder |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mar Oct 30, 2018 8:20 pm Sujet du message: |
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Bigbonn a écrit: | |
L'affiche est aussi laide que le film ? _________________
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Mer Oct 31, 2018 7:47 am Sujet du message: |
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ah mais le film n'est pas laid, juste chiantissime.
Quant à l'affiche, elle est en cohérence avec le sujet, il est interdit d'être seul sous peine d'être exclu de la société mais, chez les exclus de cette société qui se sont enfuis pour échapper à la transformation, il est interdit d'aimer et d'être avec quelqu'un...
Et la cohérence se poursuit dans la salle (ou le salon) puisque l'affiche nous l'annonce fièrement : vous serez seuls avec du vide... |
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Bigbonn Psycho-cop
Inscrit le: 13 Déc 2004 Messages: 4107
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Posté le: Lun Nov 05, 2018 6:01 am Sujet du message: |
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mallox a écrit: | Swiss Army Man - 2016
Réalisé Daniel Kwan, Daniel Scheinert
Avec Paul Dano, Daniel Radcliffe, Mary Elizabeth Winstead...
Hank, un homme désespéré errant dans la nature, découvre un mystérieux cadavre. Ils vont tous les deux embarquer dans un voyage épique afin de retrouver leur foyer. Lorsque Hank réalise que ce corps abandonné est la clé de sa survie, le suicidaire d'autrefois est forcé de convaincre un cadavre que la vie vaut la peine d'être vécu.
Ce qui nous vaut un film d'une extrême originalité, d'une part, oscillant entre drame intimiste, humour déjanté, comédie dramatique, fantastique etc. avec une narration qui tient le coup et d'autre part, des scènes mémorables. Ou comment, par exemple, faire revivre un cadavre juste assez pour en faire un compagnon mais aussi un ustensile : ainsi le mort, grâce à ce qu'on devine être ses flatulences post-mortem sert de yacht à moteur, ailleurs il est articulé de façon à ce que sa bouche puisse tirer à l'arc et chasser lapins, ratons laveurs en forêt, pour manger. Le héros se voit néanmoins contraint de le transporter avec lui partout ou il va.
Chouette chose en vérité ! |
Un peu comme Rosebonbon, j'ai regardé une demi-heure et j'ai décroché.
J'ai essayé de m'y remettre après quelques jours mais je n'ai pas tenu... Malgré l'originalité du bidule, j'ai pas réussi à regarder... |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Lun Nov 05, 2018 6:59 am Sujet du message: |
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Merde, pourtant je trouvais que les situations se déclinaient et se renouvelaient bien ; après un passage vide à la demi-heure justement, voire à mi-parcours, ça reprend vigueur.
Bref, encore une influence néfaste de Rosebonbon ! (qui a encore dû perdre son mot de passe, alors suivre un film en entier, faut peut-être pas trop en demander... ) _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Nov 09, 2018 7:48 am Sujet du message: |
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Mandingo - 1975
De Richard Fleischer
Avec Perry King, James Mason, Susan George, Richard Ward, Brenda Sykes...
Dans une plantation de Warren Maxwell (James Mason) et son fils Hammond (Perry King). Hammond se rend à la Nouvelle-Orléans, où il achète un esclave haut de gamme, Mede (Ken Norton), lors d'une vente aux enchères. Hammond est fier de son achat et espère gagner de l'argent en entraînant Mede à combattre ses autres esclaves.
Avant d'enchainer sur "L'enfer des mandingos" de Steve Carver, je tenais à voir celui-ci, jamais vu et, euh, grosse claque finalement !
Probablement le film d'esclavagiste le plus radical, et pour autant sans complaisance, que j'ai jamais vu (la violence du film a souvent été dénoncée -"trop trash"- mais je pense qu'elle parvient à gêner, embarrasser et pour le coup, c'est pas un défaut ! Le sujet n'est pas confortable, le film ne l'est pas, logique.).
Mandingo est l'anti "Autant en emporte le vent" par excellence (qu'on retrouve d'ailleurs cité sur l'affiche). Même la photographie montre un Sud étatsunien et une Louisiane sans éclat. Les pires péripéties sordides s'enchaînent au gré d'une fresque glauque, fétide, aux allures de grands mélodrame pervers dans lequel l'homme qui semble le plus compréhensif au début pourra se montrer le pire au final.
Infanticide, inceste, hommes écorchés et bouillis vivants, combats entre noirs arrangés comme des combats à mort entre chiens, un James Mason hallucinant... mais tout est hallucinant dans Mandingo, grande réussite du sieur Fleischer, qui mériterait une véritable réhabilitation. _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Nov 14, 2018 9:22 am Sujet du message: |
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Mandy - 2018
De Panos Cosmatos
Avec Nicolas Cage, Andrea Riseborough, Linus Roache, Olwen Fouere, Bill Duke...
Par le fiston de George Pan Cosmatos donc.
C'est finalement assez un banal, un énième récit de meurtre et de vengeance tapi sous une esthétique mystique se voulant hippie-LSD-tripale-tuvouaheuh. Pourtant ça réussit à susciter l'intérêt, globalement ou par intermittences, encore qu'on peut tout aussi bien décrocher.
La première partie peut sembler un peu longue, et c'est là que le bât blesse car on s'aperçoit ensuite qu'elle intriguait plus que la seconde (attendue) qui, malgré son esthétique très secte & drugsploitation, ne fait que reprendre le schéma classique d'un "Nevada Smith".
Du coup, sans surprise aucune et de façon mécanique pour une bobine censée partir en vrille, chaque personnage ayant joué un rôle dans le crime y passe, l'un après l'autre, en file indienne, sans autres enjeux, sans autres doutes ni tourments particuliers mais avec une sorte de rage prétentieuse jouant la carte Rock'n'roll ou Punk'n'roll, comme si cela devait suffire.
Du coup "Mandy" ressemble à une grosse baudruche. _________________
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Nov 14, 2018 3:42 pm Sujet du message: |
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"Mandingo", je ne l'ai jamais vu. Il fait partie de la prochaine salve des "Make my Day" chez Studio Canal. Je me laisserai peut-être tenter. |
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Throma Super héros Toxic
Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Nov 15, 2018 6:41 pm Sujet du message: |
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Ah oui, là, il est pris en flagrant délit !
N'empêche que quelques jours après j'ai vu BlacKkKlansman, c'était de la gnognotte à côté ! (et d'ailleurs vraiment surcoté ce machin - même que j'ai préféré Mississippi Burning d'Alan Parker, réal que pourtant j'aime pas beaucoup). _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Nov 23, 2018 6:20 am Sujet du message: |
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Sur le chemin de la rédemption (2018)
(First Reformed)
Réalisé par Paul Schrader
Avec Ethan Hawke, Amanda Seyfried, Philip Ettinger, Cedric the Entertainer...
Oh putain, c'te claque ! Je crois que c'est un des meilleurs films que j'aie pu voir cette année.
Le pire est que la vision du monde que livre Schrader et corroborée par sa totale absence de distribution dans les salles, une pure honte ! (à ce sujet, qu'on ne vienne pas pleurnicher de ce dont on nous gave, sur les réseaux sociaux, en les repeignant à coups de Star Marvel Wars et autres sous-merdes aussi lissées que la moumoute d'Antoine Waechter et dans lesquelles on cherche du sens et de la matière là où il n'y a que vide intergalactique. Ceci étant, la branlette sans coït ayant tendance à se généraliser dangereusement, à relayer, de façon assujettie, les événements d'actu les plus relayés déjà, dans un immense salon pornard verbeux où chacun déploie son "j'ai mon point de vue, j'ai raison, je virtualise, je "réthorise" donc je suis !".
Bref, je m'égare... (j'irai mettre mon pamphlet anti facebook sur facebook, pour faire chier. )
Impossible (ou préférable) de dévoiler quoi que ce soit à propos de ce First Reformed, disons qu'il vaut mieux le découvrir vierge de toute appréhension.
Juste imaginez Travis Bickle qui rencontre Bernanos/Bresson et vous obtenez un film magnifique, qui évite tous les écueils (celui du militantisme notamment, ou du moralisme à tout crin), sur un sujet qui semblait pourtant impossible à traiter : la fin de notre civilisation et la corruption généralisée de toute les institutions qui la soutiennent.
C'est juste hallucinant de voir ressurgir Paul Schrader, scénariste-réalisateur semble-t-il aussi éteint qu'un cierge d'église calviniste, pour livrer une telle osmose entre ascétisme, poésie, virulence nihiliste et thriller. Un mélange explosif ! (ceux qui passeront le cap comprendront l'allusion). _________________
Dernière édition par mallox le Ven Nov 23, 2018 10:05 am; édité 4 fois |
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