[M] [Critique] Murderock

 
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mallox
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MessagePosté le: Lun Mar 12, 2007 9:59 am    Sujet du message: [M] [Critique] Murderock Répondre en citant




Titre : Murderock ( Uccide a passo di danza )
Réalisateur : Lucio Fulci
Pays : Italie
Année : 1984
Genre : Gialolo
Photographie : Giuseppe Pinori
Musique : Keith Emerson
Acteurs : Olga Karlatos, Ray Lovelock, Claudio Cassinelli, Cosimo Cinieri, Giuseppe Mannajuolo,…

Au sein d’une école de danse, tandis qu’une troupe de danseurs et danseuses répètent une comédie musicale en vue de représentation à Broadway (et bé !), les danseuses commencent à se faire trucider les unes après les autres. Vengeance ? Arrivisme ? Jalousie ? il faudra aller jusqu’au bout du film pour le savoir…

Houlala Houlala ! Le comble de la misère est ici atteint dès les premières scènes au sein de l’école de danse, et l’on se demande qui pourrait bien apprécier les pitoyables chorégraphies indignes d’un Bob Fosse lobotomisé qui nous balancerait en quelques minutes 50 000 Watts de spots dans la tronche, en plus de nous asséner une musique ( ?) complètement inhumaine qui ferait passer « Flashdance » pour un manifeste musicologique, si bien qu’il faudrait être pourvu d’ouies de cochon pour ne pas mettre le son à son volume le plus bas. Certes Lucio Fulci a toujours œuvré dans l’exploitation, mais aller puiser dans les hits du moment que sont « Fame », « Chorus Line », et l’infâme film cité ci-dessus afin de surfer dessus comme un taureau en rut, pour nous éjaculer à la face et qui plus est, à répétition, du gros qui tâche, ce sans s’excuser au préalable, est carrément mal poli voire inacceptable, et dès lors, le film n’a plus aucune chance d’exister, au-delà d’un dixième degré auquel il sera impossible d’accéder, tant les limites du mauvais goût sont « sur-dépassées ». Dommage, et triple dommage même car tout n’est pas à jeter ailleurs. D’ailleurs la partition musicale qui habille les scènes de peur et de meurtres est loin d’être aussi mauvaise. On la doit à Keith Emerson qui a déjà alors signé la bande son du très beau « Inferno » de Dario Argento, et les accents distordus qui accompagnent ses moment là sont pas loin d’être le meilleur du film. Ce qui choque du reste c’est les extrémités qu’atteint le film à plusieurs niveaux. Evidemment nous ne sommes pas vraiment surpris et l’amateur même moyen de Fulci sait bien à quoi s’attendre. Nous savons bien que nous avons à faire ici à la dernière période de l’ex-maestro, et que s’il atteint encore parfois quelques sommets, ce sont la plupart du temps ceux du ridicule. Du coup il serait outré de faire son mauvais perdant devant ce nouveau ratage quasi-total, je dis quasi-total car comme je viens de le dire tout n’est pas à jeter. Bien sûr passer d’un disco « apérobic » à des dissonances talentueuses pas loin d’être empreintes d’un certain humour noir, laisse pantois, mais si un homme averti en vaut deux, un Fulci de la dernière décennie ne vaut même plus la moitié d’un.
Pour en revenir aux extrêmes entre lesquelles « Murderock » ne cesse de naviguer, à l’instar de la bande-son, la photographie de Giuseppe Pinori navigue entre le très laid et le splendide. Il faut voir, autant qu’on puisse les supporter, ces scènes de salles de danse avec son miroir géant qui dédouble la pathétique chorégraphie en plus de la surexposer achevant lors de ces passages purement diaboliques et cinétiquement profondément profanes, d’inciter le spectateur peu masochiste à éteindre son magnétoscope, ce qu’on ne saurait lui reprocher. Ce qui consterne encore davantage donc, c’est qu’ailleurs le même photographe se révèle souvent talentueux, notamment dans toutes les scènes où un New York nocturne semble gorgé d’ombres maléfiques qui pourrait faire croire ici, au pendant stylisé de « l’éventreur de New York », contribuant alors à une peinture de la dite ville pas inintéressante du tout. On peut également penser au regard du reste, qu’il s’agit là d’un coup de bol, ni plus ni moins. Idem concernant toutes les scènes précédant les meurtres dans l’école de danse et dans les appartements des victimes. Celles-ci sont à la fois très belles en même temps qu’alors Lucio Fulci semble sortir de sa somnolence pour nous balancer quelques travellings plutôt remarquables, à travers les murs et les longs couloirs, et dans ces quelques moments (tout de même assez rares), le réalisateur, le photographe et le compositeur se retrouvent alors, si bien qu’on ne sait plus sur quel pied danser (ni sur quelle musique), et on en vient à s’interroger sur les quelques éclairs de symbiose et de magnificence, qui ne seraient finalement purement et simplement que les restes d'un poulet sorti du frigidaire dans lequels ils auraient campés un peu trop longtemps pour ne pas avoir un large goût de faisandé.
Je ne fais pas partie des amateurs Fulcien qui jugent la qualité de ses films sur la quantité de gore déversée, et si ces derniers seront fortement en reste, il faut bien admettre qu’ici les meurtres n’ont rien de morceaux de bravoure, et qu’à force d’être répétitifs, on dirait même que les mises à mort ont été copiées puis recollées à fréquence égale. Se taper alors un type qui enfonce une aiguille en plein cœur de ses proies du reste trop facile à piéger, ça peut fonctionner une fois, même si le plan semble tout droit sorti d’un vieux giallo seventies et donc Mille fois vu en même temps qu’anachronique et largement poussif, mais se le taper à trois ou quatre reprises encore, dénote d’un manque d’inspiration évident pour ne pas parler de renouvellement.
Côté acteurs, que dire ? Fulci les a trop souvent délaissé tout du long de sa carrière, pour les abandonner totalement après 1982, et s’il parvenait auparavant à faire pencher la balance largement du côté positif malgré ce défaut, c’était le fait d’une inventivité graphique de tous les instants. Mais lorsque cette imagination ou l’envie qui la soutenait disparaît, il ne reste plus que des pantins consternants de sottise et de platitude se promenant hagards au sein d’une pellicule indigeste, ternie qui plus est par un « j’men foutisme » flagrant.
Quant à l’histoire, je ne dévoilerai pas la fin, mais elle confirme simplement que sur le dit poulet sorti du frigo, il ne restait vraiment pas grand-chose à manger.

p.s : Au début du générique de fin on a droit à un petit bonus, une citation de John Huston au sein de « Asphalt Jungle », qui semble vouloir donner une dimension au film qu’on vient de subir et parachève ce ratage au trois-quarts ridicule et peu joyeux : « Le délit n’est souvent q’une forme refoulée au sein de l’être humain ».
« Heureusement que le ridicule ne tue pas » serais-je tenté plus communément d’ajouter.
Ceci dit, la mention « attention, toute ressemblance avec des personnages ou évènements réels existant ou ayant existés ne seraient que pure coïncidence » apparaît bien à la fin de « 2072, les mercenaires du futur » et de « Conquest »…

Note : 3,5/10
Accroche : Apéro bique Giallo vu d’une chèvre.

à noter que le film a reçu le prix de la peur au festival d'Avoriaz en 1986. On se demande de quelle peur il s'agit. la peur du vide semble probable. ou bien la peur que film dure 3h... étrange verdict quoiqu'il en soit. Faudrait voir le jury.






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Valor
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MessagePosté le: Sam Juin 09, 2007 8:32 pm    Sujet du message: Re: [M] [Critique] Murderock Répondre en citant

mallox a écrit:

à noter que le film a reçu le prix de la peur au festival d'Avoriaz en 1986. Faudrait voir le jury.


http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Festival_international_du_film_fantastique_d%27Avoriaz_1986&oldid=16391974

Jury:

Richard Lester (président)
Dario Argento
Luc Besson
Claudia Cardinale
Alain Decaux
Yaguel Didier
Pierre Granier-Deferre
Marie Laforêt
Thierry Lhermitte
Michel Sardou
Raf Vallone

Un drôle de mélange ! frank_PDT_16


Dernière édition par Valor le Ven Fév 29, 2008 5:13 pm; édité 1 fois
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mallox
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MessagePosté le: Sam Juin 09, 2007 9:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Walter Paisley
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MessagePosté le: Mar Juin 19, 2007 1:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui alors je l'ai vu et c'est tout pourri en effet (par contre revoir Olga Karlatos m'a donné envie de ressortir Keoma, seul point -un peu- positif du film).
Le premier quart d'heure est une sorte de test d'endurance pour connaître le seuil de tolérance du spectateur. Seuls les plus détérminés le franchiront : 15 loooooongues minutes de fitness sur fond d'éléctropopdisco, de gros plans putassiers sur des fessiers et des poitrines, d'éclairages sur-saturés, de plans d'ensemble qui résume à eux seuls tout le casting...
Par la suite, ça s'élève un peu, disons jusqu'au niveau de la moitié du talon d'une Longue Nuit de l'Exorcisme, par exemple. Y'a quelques plans bien composés (les travellings dont parle Mallosque), mais c'est tout. L'inspecteur qui enquête sur les meurtres n'en a strictement rien à foutre, et dans sa façon de traîter ceux qu'il interroge, il m'a fait pensé à Jean Yanne.
Enfin, contrairement à Mentox, je ne peux même pas dire avoir été sensible à quoi que ce soit qui relève de la photographie (tout ce qui est dans le gymnase, c'est hideux et suréclairé, et dans la rue... bah, il s'est contenté de filmer des bas fonds, non ?)
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mallox
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MessagePosté le: Mar Juin 19, 2007 5:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que le film passe en ce moment sur cinefx.

Euh... Fulci a fait pire, je t'assure M'sieur Walker !

Pour la photo, non, je parlait des scènes nocturnes de New-York et surtout celles dans les appartements des victimes (et peut-être j'ai pensé à un plan dans l'école mais pas deux, un !). les scènes nocturnes sont un peu plus que ce que tu en dis pour moi. Ou alors ce que tu nommes bas-fonds, est plutôt cinégénique. (elle était bonne la copie cinéfx?! suspect )
La salle de danse est bien évidemment immonde ! y a rien à sauver je crois bien didans.

mais mais, il y a autant que je m'en souvienne depuis 3 mois que je l'ai vu et avec la fournée de films que j'ai tapée depuis, il dedans des choses assez belles niveau photo et quelques quelque beaux travelling aux travers les murs des apparts ( fulci, j'ai remarqué sait très bien faire ça), pareil pour la musique, ses dissonances ( toujours ailleurs que dans l'école de danse) sont assez efficaces, la partition n'est pas mauvaise du tout.

De toute façon, c'est un film de la période surexposée de Fulci et donc laide à l'extrême lorsque c'est le cas. Quand en plus on se tape une musique insupportable, comme je l'ai écrit, le film est d'entrée perdu.
Mais je me souviens bien m'être dit que dès que les 1eres notes correctes de Keith Emerson apparaissent, additionnées à quelques beaux plans (éparses c'est vrai) font regretter l'absolue laideur de l'exploitation "Flahdancienne". En cela oui, je suis un poil de fulci plus indulgent que toi.

Pour le reste, nous sommes entièrement d'accord.

Le seul film où cette surexposition passait pas mal, c'était dans "Demonia", mais ça se déroule en Sicile et du coup, là ça le fait. chance ou pas chance. peut-être ben qu'oui !

Marrant que tu parles de jean Yanne, suis tombé sur "Je te tiens, tu me tiens par la barbichette" l'autre fois (mince c'est quoi le vrai titre?). Oui, il y a de ça dans la totale désinvolture (désintérêt )de l'inspecteur.
On voit bien que la plupart des acteurs s'emmerdent. chez Jean Yanne encore, ils devaient se marrer un peu plus en coulisses...

Par contre tu dis rien sur la musique d'Emerson, elle m'avait surprise. J'avais trouvé son travail bon et même au dessus du film.

Bon, de toute façon, comme on l'a dit tous les deux maintenant, un tiers sinon plus se déroule dans la salle de danse ( je crois que dans les toilettes de l'école passent encore -elles sont moins rédhibitoire que cette salles et ces miroirs ! ), tout cela étant d'une laideur graphique et auditive extrême, faut avoir envie de goûter le reste. icon_confused

Je pense qu'on est d'accords en fait. ça se joue à quoi? 3, 4 plans entre nous, c'est tout... ( je pense qu'ils manquaient à la copie cinéfx icon_cool ).

(de toute façon le type qui aime ce film, je lui parle pô, c't'un fou ! d'ailleurs je préconise d'attacher tomak avec des aiguilles entre les yeux devant ce film là en boucle, a lui fera pas de mal ! Pourra pas sortir plus con de toute façon. ).
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flint
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MessagePosté le: Ven Fév 29, 2008 4:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens juste de regarder le film, m'étant préparé à regarder un Nanar indigeste, après avoir lu tout ce qui avait été dit à son propos.
Eh bien, moi, je n'ai pas détesté. Evidemment, le Fulci des années 1980 n'a plus aucun rapport avec ce qu'il fût auparavant.
Après, j'ai essayé de faire table rase de l'horrible musique de Keith Emerson, et du non moins abject décor, à savoir cette école de danse froide et aseptisée évoquant plus une clinique ou une morgue, mais peut-être était-ce volontaire de la part du cinéaste.
Comparé à "Aenigma", par exemple", ou "Touch of Death", "Murderock" est bien meilleur. Je dirais que c'est son meilleur film période post "L'Eventreur de New-York". Si l'on essaye de le sortir de son contexte "eighties", sacrifiant à la mode des comédies musicales citées par Mallox, cette musique "modern-jazz" très très mauvaise en l'occurrence, l'esprit n'en est pas moins semblable aux gialli des années 1970.
Niveau acteurs, si Cassinelli est effectivement médiocre dans le film (ce qui lui est rarement arrivé), Olga Karlatos n'est pas si mal, et Ray Lovelock plutôt bon. Comme Walter, Cosimo Cinieri, dans le rôle de l'inspecteur, m'a tout de suite fait penser à Jean Yanne. Ce flic bougon et moqueur ne m'a pas déplu, personnellement.
Quelques scènes sont plutôt réussies, notamment le cauchemar où Olga Karlatos se voit poursuivie par Lovelock.
C'est vrai que le film est très froid, surtout dans la forme, mais tout n'est pas à jeter dedans, comme j'aurais pu le penser de prime abord.

note : 5,5/10
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mallox
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MessagePosté le: Ven Fév 29, 2008 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hé bé non, je crois pas qu'on doive les horribles musiques qui illustrent les chorégraphies nullardes à Emerson (à vérifier). D'ailleurs la partition lorsqu'elle sort de l'école de danse est bien meilleure et n'a plus rien à voir. Les dissonances lors des meurtres autant que je me souvienne sont pas si mal.
Pour ma part, Fulci vers 89-90 est redevenu un peu meilleur (Demonia est assez beau et House of clocks est un petit film à l'humour noir bienvenu). Deux film avec "voix profondes" que je te conseille et qui relativisent un peu la fin de carrière en déchéance de Lucio Fulci. Les pires restent selon moi "Le miel du diable" et "Les fantômes de sodome". Par contre je préfère tout de même "Manhattan Baby" à celui-ci.
En même temps quel bon metteur en scène Italien a bien passé ces années là? icon_confused
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Kidam
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MessagePosté le: Sam Mar 01, 2008 7:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Plutôt d'accord avec Mallox. Un mauvais film avec quelques beaux restes (de poulet) par-ci par là. Des restes qui semblent surgir de nul part tant le spectacle est laid parfois.
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Camif
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MessagePosté le: Dim Mai 25, 2008 6:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oulà, vous êtes dur avec ce film. C'est sur que le fait de filmer l'intrigue dans une salle de gym avec des chorégraphies façon " Véronique et Davina", ça plombe l'intrigue. ico_mrgreen Et c'est vrai que c'est naze, avec un côté kitsch sympa de nos jours ( quand on est de bonne humeur uniquement).
La musique aussi est terriblement fun
Reste quand même de bien belles séquences notamment celles des meurtres. Suffisant pour lui donner la moyenne.
Et puis Fulci a fait bien bien bien pire aprés ce film.
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