[M] [Critique] Vierges pour le bourreau
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flint
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MessagePosté le: Ven Juin 08, 2012 3:11 pm    Sujet du message: [C][Critique] Vierges pour le bourreau Répondre en citant



Vierges pour le bourreau

Titre original : Il boia scarlatto

Genre : Gothique, Horreur

Année : 1965

Pays d’origine : Italie/Etats-Unis

Réalisateur : Massimo Pupillo

Casting : Walter Brandi, Mickey Hargitay, Femi Benussi, Luisa Baratto, Alfredo Rizzo, Rita Klein, Barbara Nelli, Moa Tahi…

Aka : Filles pour le bourreau/Bloody Pit of Horror



Editeur de romans-photos sexy (avec une pointe d’horreur), Daniel Parks écume la campagne italienne avec son ami Rick, l’écrivain dont il s’inspire pour ses publications. Ils sont accompagnés de Dermoth, le photographe, et l’assistant de ce dernier, sans oublier Edith, l’habilleuse. Et puis, il y a les modèles, bien sûr, un petit groupe composé de quatre femmes et un homme. L’équipe finit par trouver le décor idéal, à savoir un château du XVème siècle juché au sommet d’une colline. L’endroit paraissant abandonné, la troupe investit les lieux. Mais le château est bel bien habité, de surcroît par un homme étrange vivant reclus, protégé par des gardes du corps patibulaires. Cet homme, Travis Anderson, somme l’équipe de faire demi-tour immédiatement, jusqu’au moment où il aperçoit Edith, par le biais d’un œil espion. Il se ravise alors et autorise Parks et les autres à rester, à condition de respecter certaines règles, parmi lesquelles celle de ne pas descendre dans les souterrains.
Evidemment, la troupe ignore les consignes, et le fait qu’Anderson est un être mentalement fragile, qui va très vite sombrer dans la folie. Jadis, en 1648, le propriétaire de ces lieux, un certain John Stuart, fut condamné à mort pour avoir sauvagement assassiné un nombre important de jeunes femmes. Surnommé le bourreau sanguinaire, il fut exécuté avec l’aide d’une vierge de fer sur laquelle on apposa un sceau et qui servit de sépulcre au bourreau. Aujourd’hui, Travis Anderson est persuadé d’être la réincarnation de Stuart. Enfilant son costume de bourreau, il va se mettre en tête de décimer ses hôtes les uns après les autres…



En 1965, le film d’horreur gothique n’est déjà plus à son apogée, même s’il connaîtra encore quelques soubresauts jusqu’en 1967, avec « Le vampire et le sang des vierges », une œuvre démesurée que l’on ne doit ni à l’Italie, ni à l’Angleterre, mais à l’Allemagne. Dans l’esprit, « Vierges pour le bourreau » partage quelques similitudes avec le film de Harald Reinl : un château abandonné, un maître des lieux sadique et dément, des vierges (enfin, pas tant que cela) malmenées, des couloirs obscurs, des tortures et des pièges raffinés, et comble de bonheur, un héros intrépide ; tout cela dans un esprit très proche des bandes dessinées fumetti particulièrement jouissif.
Bien que « Vierges pour le bourreau » soit une coproduction italo-américaine, le film a plus le goût de la pizza que du hamburger (idem pour le casting, malgré l’utilisation de pseudonymes à consonance anglo-saxonne, comme c’était souvent le cas à l’époque pour vendre le produit à l’étranger). Son auteur, Massimo Pupillo, n’est pas à proprement parler un spécialiste du genre (il préférait réaliser des documentaires, comme le souligne Alain Petit dans le bonus accompagnant le dvd Artus), ce qui n’empêchera pas ce cinéaste méconnu de tourner trois films gothiques en cette année 1965. Après « Cimetière pour morts-vivants », le cinéaste embraye sans temps mort avec « Vierges pour le bourreau », pour achever sa « trilogie » avec « La vendetta di Lady Morgan », hélas jamais distribué en France.



« Il boia scarlatto » est une réussite pour plusieurs raisons. La première tient à son cadre, le célèbre château de Balsorano situé dans la région des Abruzzes. Edifié au XVème siècle, il a servi de décor de tournage pour un nombre conséquent de films, et a fortement inspiré le cinéma de genre. On a ainsi pu voir le château de Balsorano dans « La crypte du vampire », « Les vierges de la pleine lune », « The Reincarnation of Isabel », « L’insatiable Samantha », « Emanuelle et les collégiennes » ou encore « Malabimba ». Vaste structure de pierre blanche située au sommet d’une colline, cet édifice a fière allure et insuffle une ambiance gothique indéniable.
La deuxième raison tient à son histoire, archi-classique dans sa structure, simple, linéaire mais efficace. Un groupe d’individus tombe par mégarde dans le repaire d’un dément. Après avoir planté le décor et les personnages, le film évolue vers un jeu de massacre délirant évoquant les fumetti, les serials ; un esprit pulp que Massimo Pupillo distille dans un second degré totalement assumé, pour le plus grand plaisir du spectateur. Le dosage sexy/horrifique est équilibré à bon escient, avec en point d’orgue le final dans la salle de tortures où le bourreau s’acharne sur les charmantes victimes partiellement dénudées et en mauvaise posture.



On en vient donc naturellement à la troisième raison : le casting. Dans la peau du « bourreau sanguinaire », Mickey Hargitay est tout bonnement prodigieux, et tient là l’un des rôles de sa vie. Cet émigré hongrois expatrié aux Etats-Unis puis en Italie, ancien culturiste et Monsieur Univers en 1955, aura connu un début de carrière plutôt terne, tournant dans un péplum quelconque (« Les amours d’Hercule ») et des westerns pas vraiment mémorables. « Vierges pour le bourreau » constitue donc un tournant dans sa carrière, et son jeu tourné vers l’excès et la démesure fait office de préambule à ses futures performances dans les films de Renato Polselli, à savoir « Au-delà du désir » et « The Reincarnation of Isabel ».
Bref, Hargitay éclipse le reste du casting masculin, sans grande peine. Il faut avouer que Walter Brandi, en héros jeune premier, est toujours aussi peu crédible. Il est quand même moins ringard qu’en vampire dans « L’amante del vampiro ». Sa prestation dans « Le cimetière des morts-vivants » est plus honnête, dans un rôle de notaire. Il est à noter que dans la VF, Brandi est doublé par Michel Gatineau, qui fut la voix française de Michael Landon et celle de Horst Tappert dans « Derrick ».



Au niveau des filles, le plaisir des yeux est total. Pourtant, malgré un physique avantageux, la plupart des victimes du bourreau sanguinaire n’ont pas eu une carrière très étendue. On a pu voir Barbara Nelli dans « Liz et Helen », le giallo médiocre de Riccardo Freda ; Rita Klein, en blonde idiote, eut son moment de gloire dans « Tarzan contre les hommes léopards ; et Luisa Baratto s’est surtout fait connaître à travers quelques westerns spaghetti (« Sept Winchester pour un massacre », « Killer Kid »,) mais aussi « L’invincible Superman ».
Mais « Vierges pour le bourreau » met aussi en scène, pour la première fois, la délicieuse Femi Benussi. L’Italienne débute donc dans le film de Massimo Pupillo, et déjà sa moue un rien boudeuse fait des merveilles. L’année suivante, elle obtient le premier rôle dans un Pasolini : « Des oiseaux, petits et gros ». Toutefois, elle retourne très vite au cinéma bis et deviendra une personnalité marquante dans le giallo et la sexy-comédie. Dans le thriller à l’italienne, elle sera souvent une victime du tueur psychopathe insensible à sa beauté : « Une hache pour la lune de miel », « La peur au ventre », « The Killer Must Kill Again » et « Nue pour l’assassin » témoignent de cette tendance. Au niveau des productions érotiques, Femi Benussi passera allègrement des films de jungle (« Samoa fille sauvage », « Tarzana, sexe sauvage ») aux succédanés du Décaméron de Pasolini, en passant par des péplums quelque peu grivois et des aventures exotiques parfois réussies, comme « Les mille et une nuits érotiques » d’Antonio Margheriti. On n’oubliera pas non plus sa prestation dans « Adolescence pervertie », où elle forme un duo de première classe avec Malisa Longo.



Histoire de compléter ce tour d’horizon de « Il boia scarlatto », rajoutons que la musique est signée Gino Peguri (« Le corsaire noir ») ; et que les effets spéciaux sont l’œuvre de Carlo Rambaldi, qui deviendra célèbre par la suite grâce à ses travaux dans « Le venin de la peur », « La baie sanglante », « La nuit des diables », « Les frissons de l’angoisse » et le diptyque « Chair pour Frankenstein » / « Du sang pour Dracula ». Rambaldi connaîtra l’apothéose dans des films « à grand spectacle » comme le « King Kong » de Guillermin, « Rencontres du troisième type », « Alien » et « E.T. ». Dans « Vierges pour le bourreau », Carlo Rambaldi a fabriqué l’araignée géante figurant dans une scène anthologique voyant l’une des modèles (Kinojo) prisonnière dans une toile (les fils de la toile en question étant reliés à des flèches) sur laquelle évolue une araignée kitsch comme on n’en voit malheureusement plus. Le monstrueux arachnide sera d’ailleurs recyclé quelques années plus tard (avec certaines modifications) dans le « Nude for Satan » de Luigi Batzella.



En résumé, je ne saurais trop vous conseiller, si ce n’est déjà fait (le film fut largement diffusé en vidéo à son époque, bien que tronqué), ce petit bijou de gothique « déviant », dans lequel Mickey Hargitay fait un festival, tant dans la gestuelle (ah, ces grimaces, ce regard de fou !) que dans les paroles. Finissons donc avec cette merveilleuse tirade qui donne une bonne idée du ton régnant dans cette œuvre pour le moins décalée :
J’ai fui ce monde ridicule… J’étais dégouté par l’humanité, elle n’est composée que d’êtres inférieurs. Des êtres difformes et physiquement tarés. Je ne voulais pas être contaminé par eux. Je suis un homme parfait !
C’est beau ! Et puis comme si cela ne suffisait pas, Hargitay huile son corps, exhibe ses muscles et arbore une robe de chambre rose fleurie ! Rien à dire, l’acteur était mûr pour jouer dans un Polselli.

Note : 8,5/10


Fiche dvd –



Vierges pour le bourreau – Artus Films

Région : Zone 2 PAL

Editeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : 1965 (Italie)
Sortie dvd : 5 juin 2012

Durée : 83 min.
Image : 1.85 original (16/9e compatible 4/3)
Audio : mono

Langues : français, italien
Sous-titres : français

Bonus :
- « Des vierges pour Massimo », par Alain Petit (28 min.)
- Diaporama d’affiches et de photos d’exploitation
- Bandes-annonces de l’éditeur consacrées à la collection Les chefs d’œuvre du gothique



Commentaire : Souvent proposé dans des versions plus ou moins coupées (parfois de presque dix minutes), « Vierges pour le bourreau » est distribué par Artus Films dans sa version intégrale de 83 minutes. La copie en question correspond en tous points à celle que Jean-Pierre Dionnet diffusa voici quelques années sur Canal + dans son célèbre et regretté Cinéma de Quartier, dans un cycle consacré au cinéma de genre italien (au cours duquel furent également programmés « La victime désignée », « Un ange pour Satan » et « Une fille nommée Julien »). Néanmoins, seule la version italienne avec sous-titres français fut diffusée dans sa version intégrale, pas la version française. Le dvd de chez Artus propose quant à lui la version complète dans les deux langues (les quelques passages non traduits étant rajoutés en VOSTF, essentiellement à la fin du film). Le master est resplendissant, aucun défaut n’est à signaler, idem en ce qui concerne le son.



Concernant les bonus, en dehors des traditionnelles bandes-annonces et galeries d’affiches ou de photos, c’est à un nouveau rendez-vous avec Alain Petit que nous sommes conviés. Et une fois encore, nous ne sommes pas déçus. Toujours disponible, Alain Petit passe le film en revue durant près d’une demi-heure, s’attardant tour à tour sur la genèse du film, son scénario, sa distribution confidentielle en France, le réalisateur et le casting. On apprend pas mal d’anecdotes instructives, notamment sur Massimo Pupillo, dont on sait finalement peu de choses. Enfin, Alain Petit en remet une couche à propos du « Cimetière des morts-vivants » réalisé par le même Massimo Pupillo, laissant entendre à mots couverts une future édition de cet excellent film gothique en dvd. On en salive d’avance. Mais en attendant, régalons-nous avec ce « Vierges pour le bourreau », proposé ici dans les meilleures conditions possibles.
Ah, j'oubliais, lorsque vous vous retrouverez dans le menu des suppléments, vous pourrez vous amuser à rechercher un (petit) bonus caché. Quelques secondes seulement, mais un vrai plaisir des yeux en perspective. Encore merci Artus, pour cette petite friandise pour le moins inattendue.

Note : 8,5/10







Dernière édition par flint le Ven Juin 08, 2012 5:52 pm; édité 4 fois
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flint
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MessagePosté le: Ven Juin 08, 2012 3:42 pm    Sujet du message: [C]Retour sur le film Répondre en citant

Retour sur le film


"Vierges pour le bourreau" connut quelques coupes au niveau de la censure, notamment à la fin lorsque Mickey Hargitay fait son "show" dans la salle de tortures. Sont parfois passées à la trappe ces images très furtives où l'on aperçoit la pointe d'un sein de Femi Benussi et Rita Klein, lors de cette scène :

http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-30050.20126817244.jpg

http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-30242.201268172737.jpg

Ce qui donne :

http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-33866.201268172841.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-33655.201268172914.jpg

Un érotisme presque suggéré, car montré à peine une seconde à l'écran.

Le film de Pupillo se suit comme si le spectateur se baladait dans un château hanté de fête foraine ou un train fantôme, voire un musée des horreurs, assistant à divers tableaux horrifiques terriblement kitsch, dans l'esprit des fumetti comme "Satanik", "Diabolik" ou "Kriminal" :

http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-37587.201268173428.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-44039.20126817356.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-60100.20126817367.jpg

Alors, bien sûr, on n'a pas peur une seconde, mais l'ensemble est très fun. On s'amuse tout au long du film, surtout grâce à Mickey, l'attraction qu'on ne verra pas à Disneyland :

http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-27877.201268173835.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-28136.201268173916.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-28618.201268173948.jpg
http://hebergeurimage.free.fr/vlcsnap-37308.201268174036.jpg

Grandiose !
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sigtuna
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MessagePosté le: Ven Juin 08, 2012 4:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

icon_cool
Eh eh sacré Mickey qui forma avec Jane Mansfield un couple sacrement gonflé (au niveau du thorax).

Et sacré Flint (tres inspiré) qui nous offre en plus de la critique et de la fiche dvd du bonus poitrinaire. enaccord8
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Valor
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MessagePosté le: Sam Juin 09, 2012 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Super critique archi-complète et bien renseignée ! enaccord8

Est-ce que tu sais pourquoi ce film s'appelle parfois "Vierges pour le bourreau" et parfois "Des filles pour le bourreau" (ou "Filles pour le bourreau")? Il y a eu une ressortie ?

C'est d'autant plus bizarre que "Des filles pour le bourreau" est aussi le titre de "La dernière orgie du IIIe Reich"... ce qui peut prêter à confusion ! La preuve : la photo qui illustrait le magazine de Canal+ à l'époque :





Et sinon bravo à Artus, même si on pourrait pinailler en disant qu'ils auraient pu aussi proposer l'option "version française originale". Bien sûr, elle est coupée mais c'est quand même intéressant d'un point de vue historique et on aurait ainsi pu avoir le générique français d'époque ! (Mais bon, ce n'est pas mon genre de pinailler...) ico_mrgreen



Dernière édition par Valor le Sam Juin 09, 2012 11:43 am; édité 1 fois
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flint
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MessagePosté le: Sam Juin 09, 2012 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:

Est-ce que tu sais pourquoi ce film s'appelle parfois "Vierges pour le bourreau" et parfois "Des filles pour le bourreau" ? Il y a eu une ressortie ?


Je l'ignore. Peut-être que le titre "Filles pour le bourreau" n'existe que pour sa diffusion à la télévision. Sinon, l'origine de ce titre tient à une phrase de Mickey Hargitay vers l'heure du film, où il s'exclame (en toute sobriété ico_mrgreen ) :

Je veux des filles pour le bourreau !




Edit : Au fait, je pensais que l'on pourrait rajouter (pour la mise en ligne, si ça ne pose pas de problème) ton comparatif, Valor, des différentes versions, que tu avais rédigé à l'époque. Par contre, par flemme, je n'ai pas vérifié si tous tes liens fonctionnaient encore.
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Valor
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MessagePosté le: Sam Juin 09, 2012 12:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que vérification faite, je ne trouve aucune affiche d'époque avec le titre "Filles pour le bourreau"... C'est pourtant bien le titre au générique et il a bien l'air d'être d'époque !



Pour ce qui est des comparatifs, ils sont presque tous en allemand : il faudrait reprendre tout ça, les traduire et actualiser le tout... endesaccord14

Tiens, je remarque qu'ils parlent des scènes inédites sur la VHS allemande ! Il faudrait vérifier si elles sont sur le DVD Artus !

http://www.schnittberichte.com/schnittbericht.php?ID=634451
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MessagePosté le: Dim Juin 10, 2012 8:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hé ! On allait oublier un détail historique : c'est le seul et unique film tourné en "Psychovision" !!!! fresse



icon_cool


Dernière édition par Valor le Lun Juin 17, 2013 3:16 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Lun Juin 11, 2012 12:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pas mal aimé ce film, notamment pour le côté adaptation live des romans d'Elvifrance sans le sexe, hélas. Mais je m'interroge encore et toujours sur le détail de l'araignée tant elle est moche et loupée :

-S'agit-il dans le scénario d'une fausse araignée ou d'une vraie ?

Elle est tellement naze que je m'interroge encore...

Sinon, de nos jours, ce qui devait sans doute passer alors pour un monument de perversion est quand même bien gentillet.

A noter que le réalisateur disait de Mickey Hargitay qu'il était "mauvais en récitation". Comprenons donc que c'était une grosse brelle en ce qui concerne son texte !
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MessagePosté le: Jeu Juin 14, 2012 8:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bastien a écrit:
et loupée :

-S'agit-il dans le scénario d'une fausse araignée ou d'une vraie ?



D'une fausse. Une araignée mécanique pourvue de pattes empoisonnées. Pas de bestioles dans le château, uniquement des pièges et engins de tortures.
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MessagePosté le: Ven Juin 15, 2012 5:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Bastien a écrit:
et loupée :

-S'agit-il dans le scénario d'une fausse araignée ou d'une vraie ?



D'une fausse. Une araignée mécanique pourvue de pattes empoisonnées. Pas de bestioles dans le château, uniquement des pièges et engins de tortures.


Ahhhhhhhhhhh ! Merci Flint !

Je me sens rassuré sur la qualité définitive du film qui est bien sympathique !
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2012 3:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un grand Mickey comme l'a dit Flint, véritablement habité par son rôle. icon_cool

Par contre un doute me taraude, dans les bonus Alain Petit, le "pic de la mirandole" du cinéma de genre, dit que Femi Benussi serait une touriste macédonienne (que Brandi aurait introduit dans le milieu ico_mrgreen) et effectivement son nom a des consonances albanaise. Par contre sur Wikipedia italie et sur IMDB elle est indiqué comme étant né en Istrie dans une ville à l’époque italienne ?
Alors Albano-Macedonienne ou Croato-italienne ?
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2012 3:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:

Alors Albano-Macedonienne ou Croato-italienne ?


Je l'ignore, mais qu'est-ce qu'elle est belle ! ico-porc
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sigtuna
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2012 4:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Je l'ignore, mais qu'est-ce qu'elle est belle ! ico-porc
Donc on peut éliminer l’ascendance albanaise
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2012 4:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

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Pierre
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MessagePosté le: Jeu Juil 26, 2012 10:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai découvert le film grâce au DVD et à cette critique, d'ailleurs bien meilleure que le film lui-même ! Mais comme tout le monde j'ai pris beaucoup de plaisir, principalement au point de vue visuel, qui est très soigné. Le scénario m'a fait penser à un Sammy et Scooby-Doo en plus sexy. On dirait qu'on est dans un film au 1,5°: ni tout à fait sérieux, ni vraiment dérision. Il y a d'excellentes scènes de comédie, notamment la séance de pause, qui contient des gags bien construits. Mais je ne sais vraiment que penser de la dernière scène où les deux personnages nous expliquent le dénouement de façon très didactique, soit parce qu'il est supposé que les spectateurs sont des ânes, soit pour satisfaire la curiosité de ceux qui ne seraient arrivés dans la salle qu'à la dernière bobine !

Sinon, savez-vous qui est cette Moa Tahi dotée de si belles jambes ? Et question subsidiaire, qui la double en italien (c'est une voix récurrente dans les films italiens des années soixante mais je ne parviens pas à trouver son nom).

Et ce truc aussi, au tout début, une bévue de la traduction dans les sous-titres français:

Nancy: S'il n'y a personne, c'est que le château est vide.
Femi: Oh ! La Pâlis a parlé !
Nancy: Je m'appelle Nancy, pas Pâlis !

Dans la réplique de Femi Benussi il aurait fallu écrire "La Palice" pour que la vanne soit compréhensible (visiblement les lapalissades sont connues de nos amis transalpins !).
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