[M] [Critique] La lame infernale
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mallox
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 12:49 pm    Sujet du message: [M] [Critique] La lame infernale Répondre en citant




La lame infernale – 1974
(La polizia chiede aiuto)

Origine : Italie
Genre : Thrillo Giallo Poliziesco

Réalisé par Massimo Dallamano
Avec Giovanna Ralli, Claudio Cassinelli, Mario Adorf, Franco Fabrizi, Farley Granger, Marina Berti, Paolo Turco, Corrado Gaipa, Micaela Pignatelli, Ferdinando Murolo.

Musique : Stelvio Cipriani
Scénario : Ettore Sanzo

Autre titre : What have they done to your daughters?





A Rome, une jeune lycéenne est retrouvée pendue nue dans une chambre fermée à clef de l'intérieur. La police pense de suite à un suicide jusqu'à ce que d'autres indices les dirigent vers le meurtre. Bientôt l'inspecteur Silvestri (Claudio Cassinelli) aidé de Vittoria Stori (Giovanna Ralli), juge d'instruction mandatée pour l'enquête, vont découvrir que les jeunes filles entourant la défunte sont mêlées à un réseau de prostitution. Pendant ce temps un homme en habits de motard tente d'assassiner les enquêteurs et tous les témoins gênants qui vont de paire. L'inspecteur Silvestri, comme son adjoint l'inspecteur Valentini (Mario Adorf), vont petit à petit réussir à démêler la toile, mais remonterons jusqu'à des intérêts supérieurs de notables et hauts fonctionnaires. Et s'ils enquêtaient pour des picorettes ? Il y aura, quoi qu'il en soit, beaucoup de dépit au sein de forces policières motivées mais limitées dans leur action...




Mélange étonnant (et détonnant) de Giallo, de Poliziotteschi et de Thriller politique, « La polizia chiede aiuto » avec sa plongée au sein des mœurs de jeunes lycéennes, s’inscrit dans la droite lignée de son prédécesseur, l’envoûtant et vénéneux « Mais qu’avez-vous fait à Solange ». A nouveau les jeunes filles en fleur et déjà attirées au préalable par la perte de leur propre innocence, seront manipulées dans ce sens, jusqu’à servir des intérêts de vieux cochons dégueulasses. Drôle de film que celui de Dallamano qui une fois de plus semble regarder ses victimes par le petit bout de la lorgnette, mettant ainsi en exergue sa propre attirance, se posant en voyeur pour semble t-il mieux disséquer la situation de l’intérieur. Pourtant et paradoxalement ce qui le distingue et met cette « âme infernale » au dessus du lot, c’est l’écoeurement qui finit par découler et suinter de cette riche et belle œuvre, via notamment ses personnages et leur caractères mis à mal. Je pense bien évidemment à l’inspecteur Valentini campé par cet immense acteur qu’est Mario Adorf (En passant Aldo Lado disait de lui qu’il était le meilleur acteur avec qui il avait collaboré, comme quoi Lado n’a pas dit que des conneries) qui s’apercevra au cours de l’enquête où tout le monde perdra des plumes, que sa fille fait elle aussi partie du réseau qu’il tente de démanteler. Perte des illusions filiales, pertes des illusions professionnelles via les bâtons dans les roues mis par de plus hauts fonctionnaires dont l’intérêt n’est pas dans la vérité, et finalement ce personnage qui à priori semble le centre de la tragédie, ce motard qui d’attentats en tentatives d’assassinat foirées ou foireuses ne sera là que pour nous égarer, servir de lampiste au réalisateur en même temps que de servir des intérêts supérieurs.




On aura bien tendance à imputer au motard tueur ici présent pas mal de l’aspect giallo du film, mais il sera pourtant durant la première demi-heure complètement absent et Massimo Dallamano privilégiera une psychologie fouillée de ses personnages, en même temps qu’il posera le problème du meurtre de la jeune fille de façon quasi-clinique, offrant ainsi dans ce premier tiers un pur polar d’investigation qui reprendra du reste le dessus dans son dernier tiers, le tout mâtiné de pamphlet politique amer, rageur, et encore une fois désillusionné. Il est peu dire qu’il est bien entouré et les acteurs principaux y livrent une prestation de haute volée. Claudio Casinnelli y émerge alors en grand comédien et 1974 est une année tremplin pour lui. Après avoir tourné durant dix ans pour la télévision le voici qu’il tourne successivement « La police a les mains liées » de Luciano Ercoli et « The Tempter » de Damiano Damiani, la suite de sa carrière se fera souvent sous la tutelle de Sergio Martino, avec « Morte sospetta di una minorenne », « Le continent des hommes-poissons » ou encore « Le Grand Alligator », pour finir hélas, dans les pires livraisons de Lucio Fulci, « 2072, les mercenaires du futur » ou « Murderock ». Il est ici à son meilleur, ultra concerné et même (conta)miné par son enquête, il n’aura de cesse d’aller jusqu’au bout de celle-ci, et pourtant pessimiste, il foncera comme un bélier pour se retrouver dans une impasse. Il en fera les frais tout comme Giovanna Ralli, non moins convaincante en assistante du district attorney et tous les deux nous offriront de forts bons moments. Tâtonnant, hésitant, se plantant parfois, il restent constamment à échelle humaine et livrent des prestations touchantes et complémentaires. On reste aux antipodes de l’efficacité toute physique d’un Maurizio Merli par exemple, et mixé au contexte dérangeant de ce qui nous est suggéré, nos trois acteurs déjà cités ne cessent de lui donner crédibilité et ainsi de tirer le film vers le haut.




Pour revenir à la perversité de l’histoire mise en scène et au contexte sulfureux évoqué plus haut, Dallamano fait preuve d’une grande intelligence en se servant au maximum de cette investigation et ce qu’elle comporte de technique. Passé le préambule de ce cadavre retrouvé pendu (Soit le mannequin est un peu trop visible mais passons…), celui-ci ne recourra qu'à très peu de procédés visuels et parviendra par exemple avec des bandes enregistrées de conversations au sein du réseau, à distiller toute l’intensité nécessaire pour déranger et rendre le spectacle prenant. En parallèle, ce sont paradoxalement les tentatives de meurtres à coup de couteau ou de hachoir de cet homme mystérieux vêtu en motard, casque sur la tête, qui lui permettent de multiplier les pistes et les possibilités, en attirant pourtant l’attention sur cet unique danger. Ce à quoi accouchera l’enquête de nos inspecteurs dépités (Ralli), lessivés (Cassinelli) ou même déprimés et meurtris dans leur âme (Mario Adorf), n’en semblera que d’autant plus vaste et corrosif. Comme eux on ne saura pas tout et l’on sera empêché par des instances supérieures.




Au-delà de ce choix judicieux il faut également toucher deux mots de l’ambiance distillée par le réalisateur. De bout en bout, Dallamano réussit le tour de force de nous emmener dans une spirale infernale, avec un sentiment amer de dégoût dans la bouche, nous emmenant aux abords de la nausée. D’abord la découverte de ce réseau de prostitution bien dégueulasse, ensuite ces bandes aux dialogues d’un grand réalisme et qui font froid dans le dos d’autant q’elles convoquent d’avantage encore notre imagination puisque uniquement sonores. Et puis aussi par exemple, ce flash-back mettant en scène des notables perverses en train de droguer l’une des jeunes victimes pour de manière sadique et sans aucun état d’âme, abuser d’elle. Il y a beaucoup de talent dans la manière qu’a le metteur en scène de nous amener sournoisement dans la dépravation, de nous donner des indices dérangeants au coup par coup puis nous mettre d’un coup au bord du précipice avec un sentiment de vertige. On est pas très loin finalement d’un « Folie meurtrière » de Tonino Valeri, sauf que vient se greffer une dimension ouvertement politique peut-être plus cinglante. Je n’en dirai pas trop mais la fin du film fait penser au meilleur du cinéma d'Elio Pietri. Elle laisse sur le cul, le monde est ainsi fait, il est dégueulasse. La vision de l’être humain et du monde semble ici à la fois, misanthrope, sombre, grinçante et cynique, sans issue, et la résignation pour continuer à vivre avec ce que l’on sait, sera plus que jamais de circonstance. Magnifique fin.




Ailleurs il y a sans doute certainement quelques faiblesses et la partie action, jeu de cache-cache avec notre meurtrier en cuir noir est peut-être la partie la plus faible. Difficile sans doute de croire à tentatives d’assassinats successifs ratés, l’un de ses seuls trophées sera d’ailleurs une main d’un policier coupée. Et puis surtout le montage lorsque ce mystérieux personnage entre en scène se fait un peu plus mollasson, et le film plus impersonnel. Sans nul doute Dallamano se montre plus inspiré par le pendant sociopolitique et les mœurs de ses jeunes filles perverses et perverties que par l’action elle-même. Rajoutons néanmoins que si elle n’atteint pas l’excellence du reste, elle reste toutefois d’un niveau très honorable et est sans cesse relevé par la formidable partition de Stelvio Cipriani. Tour à tour rythmée et envoûtante, elle est totalement emballante et achève de conférer un véritable cachet à un film qui n’en manque déjà pas au préalable ne serait-ce de par les préoccupations sur l’innocence meurtrie déjà présente dans son film précédent. Pas de doute Dallamano creuse son sillon et marque le tout de sa patte vénéneuse. Sans doute plus décousu que « Solange », il n’en demeure pas moins que « La lame infernale » est une véritable réussite en même temps qu’une œuvre très personnelle. A voir absolument.




Note : 8,5/10
Accroche : Aiguisée et scintillante.
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Dernière édition par mallox le Jeu Oct 24, 2013 11:44 am; édité 5 fois
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flint
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 4:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rien à rajouter sur cet excellent film de Dallamano, complément idéal à "Solange", emmené par un trio d'acteurs formidable et une musique sublime de Cipriani, envoutante et entêtante à souhait.
Comme tu l'as dit "La Lame Infernale" (devenant "L'Ame Infernale" selon les distributeurs) mélange le polar et le giallo, une fusion ici tout à fait réussie. Une oeuvre sombre, pessimiste, et ô combien réaliste, dévoilant les travers de l'homme.
Toujours d'actualité, cela va de soi...
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xawa
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très gros chef d' oeuvre, bien supérieur à Solange !

Pour l'illustration sur le site je propose qu' on mette la jaquette vidéo, histoire de perdurer l' objet ( l'affiche italienne est trouvable sur le net ).

Le mieux serait même que quelqu' un mette en ligne l'autre jaquette Canestrier, plus rare. Steb ou Valor z'avez pas ça dans votre panier ?
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 6:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai pas l'autre jaquette, mais elle est dans l'officiel de 1987
que je suis en train de scanner.
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Valor
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 8:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai ... mais moi je préfère l'affiche italienne !


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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 8:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
Je l'ai ... mais moi je préfère l'affiche italienne !





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Throma
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 8:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant




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Valor
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MessagePosté le: Lun Fév 25, 2008 9:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant



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flint
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MessagePosté le: Mar Fév 26, 2008 8:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:




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Le slip de Leslie Bovee ? frank_PDT_16




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MessagePosté le: Sam Mar 01, 2008 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ça j'avais pas vu. Superbe film ! (et une belle critique lancinante un peu comme la musique de Cipriani).
D'accord avec Xawa sur le fait qu'il soit meilleur que "Solange". Légèrement plus inégal sans doute, mais encore plus riche à mon sens.



Image d'une grand beauté.
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MessagePosté le: Dim Mai 04, 2008 7:44 pm    Sujet du message: Bonne critique ! Répondre en citant

Très bon film et très bonne critique également. Le scénario est ingénieux, le passage de flambeau entre les deux acteurs est intéressant, mais à mon sens, la force du film vient du rythme, qui demeure trépidant. Pour ma part, je lui trouve un jumeau en la personne de la Police a les mains liées, qui est aussi implacable dans son déroulement. Du grand cinéma policier, même s'il est déconsidéré par son appartenance au cinéma de genre. Il était temps de le réhabiliter ! ico_mrgreen leroyaumedesavis.over-blog.com
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xawa
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MessagePosté le: Jeu Déc 25, 2008 3:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Joyeux Noël !
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van zandt
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MessagePosté le: Jeu Déc 25, 2008 5:42 pm    Sujet du message: L'origine du monde Répondre en citant

Le plus beau giallo que j'ai vu avec Mio caro assassino, parce que, comme celui-ci, il fait du passage à la maturation sexuelle, et des états borderline des jeunes filles en fleur , entre névrose et psychose, LE sujet du suspense par excellence...car dans cette lutte nul ne peut dire à l'avance, qui en ressort grandie, ou meurtrie, dévastée, voire qui en meurt.

Ces deux gialli fonctionnent d'ailleurs autour des figures du cercle : dans Mio Caro assassino, c'est le cercle familial (dégénéré) mais aussi le cerceau de la fille nubile, protégée du vieux, qui s'ébat dans le jardin baigné d'un soleil finissant, ou le miroir à la fin comme une enième galette trop chaude qui se serait mis à rouler; dans l'Ame infernale, ce serait le cercle de notables pervers, ou encore le déroulement de la bande magnétique où a été enregistrée la voix qui servira à remonter le fil d'Ariane du réseau de prostitution...Des révélations sont enfermées dans les cercles, dans les cycles (menstruels ?) comme autant d'énigmes impénétrables...qui est l'Autre, la Femme ? pourrons-nous jamais en faire le 'tour', et quelle est cette étrange parenté avec la Mort qu'entretient le 'sexe faible et parfumé' comme dirait Calet ?

Questions que noie la Mort quand elle survient, brutale, sidérante, comme dans cette (L')a (l)âme infernale-(amusant (involontaire ?) jeu de mots, où quand l'Ame est guillotine pour le corps-typique dissociation que rend brûlante la puberté)); oui, que cette Mort vienne trop tôt et ne restera que la solitude et le gouffre des questions laissées sans réponse.

L'âme infernale ou quand le giallo ouvre sur les abîmes de la psyché(forcément ?) perverse.
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Dernière édition par van zandt le Jeu Déc 25, 2008 6:09 pm; édité 1 fois
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tubbytoast
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MessagePosté le: Jeu Déc 25, 2008 5:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Film programmé à l'Etrange Festival Lyon cette année enaccord8
...et film conspué par Jean Rollin (mais pourquoi ? new_mur )
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RuggeroPark
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MessagePosté le: Dim Mai 31, 2009 7:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

xawa a écrit:
Très gros chef d' oeuvre, bien supérieur à Solange !


Et bien comme je trouve Solange magnifique, c'est que cette lame infernale doit se trouver au firmament !

...

Je trouve que les deux films existent déjà à part entière doté chacun d'une richesse filmique et thématique qui les met bien au-dessus du lot, mais que réunis, ils font de Dallamano un réalisateur passionnant. Je n'ai pas vu Showdown, chroniqué ici par Xawa lui-même, mais je dois dire qu'autant La lame que Solange sont des compléments idéals autant l'un pour l'autre.
Disons que si Solange fouillait les recoins nauséabonds des adolescentes meurtries, celui-ci fouille en plus les recoins louches d'une société italienne corrompue. (pas très loin d'une Solange qui aurait croisé Elio Petri ou Damiani sur son passage).
C'est passionnant à disséquer, et surtout avant tout du cinéma complet et très très emballant à regarder.
C'est du cinéma au presque parfait, où mise en scène, acteurs, rythme et partition sont au diapason.
C'est du cinoche autant de fond que sensoriel.
Malgré une "Emilie" que j'avais trouvé exécrable, voire indigne d'un tel réalisateur, il bien dommage que cet homme soit mort précocement après un "Colt 38 Special Squad" que j'avais personnellement bien aimé.
Bref, La lame infernale est à l'image de son metteur en scène : passionnant !
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