[M] [Critique] Le fils de Spartacus

 
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mallox
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MessagePosté le: Sam Mai 03, 2008 6:34 am    Sujet du message: [M] [Critique] Le fils de Spartacus Répondre en citant

C'est le 6 Mai prochain et donc dans quelques jours que sortira ce bon péplum de Sergio Corbucci. Pour cette sortie DVd, on déplorera surtout l'absence de version originale qui fait du reste défaut à la collection péplum de l'éditeur.

Le film:

"Le fils de Spartacus" - 1963
(Il Figlio di Spartacus)

Réalisé par Sergio Corbucci
Avec Steve Reeves, Jacques Sernas, Gianna Maria Canale, Claudio Gora, Ombretta Colli, Roland Bartrop...

Synopsis:

Les légions de Jules César viennent de terminer la conquête de l’Égypte. César charge Randus, jeune centurion, d’aller espionner son rival Crassus. Le navire fait naufrage, Randus parvient à gagner le rivage avec une esclave qu’il a sauvée, mais sur la côte les rescapés sont attaqués et faits prisonniers par des Lydiens. Emmené comme esclave, il ne tarde pas à déchaîner la rébellion parmi ses compagnons de captivité. Un médaillon qu’il porte au cou le fait reconnaître comme le fils de Spartacus…

Caracactéristiques DVD:

Editeur: Opening

Zone: 2

Langue: français

Sous-titres: Aucun

Format Audio: Dolby Dogital 2.0

# Bonus:

- Contient la version couleur et la version restaurée noir et blanc
- Interview de La grand-mère de Spartacus
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Dernière édition par mallox le Ven Oct 24, 2014 5:26 am; édité 3 fois
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MessagePosté le: Ven Mai 01, 2009 5:40 pm    Sujet du message: [C] [Critique] Le fils de Spartacus Répondre en citant

Le Fils de Spartacus / Il figlio di Spartacus / 1963

Mise en scène : Sergio Corbucci
Avec : Steve Reeves, Gianna Maria Canale



Scénario : Adriano Bolzoni, Sergio Corbucci et Giovanni Grimaldi
Maître d’armes : Benito Stefanelli
Musique : Piero Piccioni
Images : Enzo Barboni
Accroche : S comme Spartacus



Distribution :
Steve Reeves (Randus) ; Gianna Maria Canale (Claudia) ; Claudio Gora (Crassus) ; Jacques Sernas (Vetius) ; Ombretta Colli (Saida) ; Ivo Garrani (Jules César) ; Franco Balducci (Beroz) ; Roland Bartrop (Lumonius) ; Renato Baldini (Verulus)

Résumé :
Les légions de Jules César viennent de terminer la conquête de l’Égypte. César charge Randus, jeune centurion, d’aller espionner son rival Crassus. Le navire fait naufrage, Randus parvient à gagner le rivage avec une esclave qu’il a sauvée, mais sur la côte les rescapés sont attaqués et faits prisonniers par des Lydiens. Emmené comme esclave, il ne tarde pas à déchaîner la rébellion parmi ses compagnons de captivité. Un médaillon qu’il porte au cou le fait reconnaître comme le fils de Spartacus ...





Amateur de péplum italien ce beau fleuron du genre devrait vous plaire, tourné en Égypte dans de splendides décors naturels avec une figuration digne de ce nom. Voilà un magnifique exemple du savoir faire transalpin en la matière. Normal, puisque le réalisateur est loin d’être un manchot, n’oublions pas qu’il sera l’un des maîtres du western spaghetti, en signant des films comme « Django » ou « le Grand Silence ». Sergio Corbucci débute sa carrière en 1951 en réalisant comme tous ses compatriotes un peu de tout : drames, comédies, policiers et bien sûr péplums : « Maciste contre le fantôme », coréalisé avec Giacomo Gentilomo, « Romulus contre Remus » et « Le fils de Spartacus ». Cette production italienne se veut la suite du « Spartacus » de Kubrick, qui se terminait par la crucifixion du héros (Kirk Douglas). Alors que sa femme Varinia (la belle Jean Simmons) et son fils quittaient Rome, ils apercevaient Spartacus sur sa croix. Varinia lui montrait alors son fils avant de s'éloigner dans le chariot avec son ancien maître. Nous voici bien des années plus tard, lors de la campagne d’Egypte de César. Le fils de Spartacus s’appelle Randus, un jeune centurion qui ignore tout de son identité et sert fidèlement César. Ce dernier lui propose une dangereuse mission : espionner Crassus, son rival, et surtout l’homme qui a vaincu le père de Spartacus.





Un hasard malheureux va faire partager à Randus le sort des esclaves de Crassus, il n’en faudra pas plus pour réveiller la fibre paternelle qui sommeillait en lui. Après avoir été reconnu par un ancien compagnon de son père grâce à un médaillon, Randus décide d’aider les esclaves opprimés par l’infâme Crassus. Coiffé d’un heaume de gladiateur, il surgit hors de la nuit et court à l’aventure au gallop ; son nom, il le signe à la pointe de son sabre, d’un S qui veut dire Spartacus ! Le scénario transpose fidèlement les péripéties d’un autre célèbre justicier masqué, Randus remplaçant Don Diego, et le principe restant le même : la défense des démunis et des esclaves. On est bien loin ici du message politique et social que voulait faire passer Kubrick, « Le fils de Spartacus » est un film d’aventures plein de péripéties et de scènes complètement bis (notamment des esclaves enfermés dans une bulle entourée de film alimentaire polyéthylène) ou sadiques (le bassin rempli de murènes, digne d’un James Bond)) qui trahissent les origines latines de cette production (on peut même apercevoir furtivement une décapitation lors d’un combat) tout à fait recommandable.





Un péplum avec Steve Reeves (1926-2000) ne peut pas être complètement mauvais, tant l’acteur/culturiste a marqué le genre. Il débuta en 1958 avec « Les travaux d’Hercule » et finira en 1968 avec un western, « L’évadé de Yuma ». Entre les deux, il aura tourné dans une vingtaine de productions, essentiellement des films d’aventures. Ce qui lui permit d’enlacer quelques beautés de l’époque comme Mylène Demongeot, Virna Lisi ou Sylvia Koscina. Mais aucune n’est comparable à la magnifique Gianna Maria Canale (1927-2009) qui fut LA star du péplum italien des années 50. Cette brune aux yeux d’émeraude, dont la beauté magnétique (on la compara souvent à Ava Gardner) a hanté les nuits de nombreux cinéphiles, n’avait pas son pareil pour interpréter des femmes mystérieuses, exotiques et antiques. Elle fut l’épouse et la muse de Riccardo Freda qui la dirigea douze fois, notamment dans le magnifique « Théodora, Impératrice de Byzance ». En 1964, à trente sept ans, au sommet de sa beauté, elle quitta le cinéma, en refusant toutes interviews et photos. Elle est décédée le 13 février 2009 dans l’anonymat le plus total. Jamais remplacée, elle restera l’incarnation de ces actrices mythiques à la beauté irréelle et intemporelle des déesses antiques.





Reliquat d’une époque révolue, voilà un excellent film d’aventures qui se regarde comme une bande dessinée. C’est frais, naïf, coloré, plein de rebondissements et de jolies esclaves en détresse. On ne s’ennuie pas une seconde. En plus, quel bonheur de retrouver Steve Reeves en justicier musclé, Gian Maria Canale en intrigante, Ombretta Colli en jeune esclave, et surtout Claudio Gora qui joue un Crassus pleutre, méprisable, sadique et obsédé par l’or. Il subira d’ailleurs un châtiment à la hauteur de ses vilénies. Du spectacle pour les grands enfants que nous sommes restés !



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mallox
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MessagePosté le: Ven Oct 24, 2014 5:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le scénario transpose fidèlement les péripéties d’un autre célèbre justicier masqué, Randus remplaçant Don Diego, et le principe restant le même : la défense des démunis et des esclaves. On est bien loin ici du message politique et social que voulait faire passer Kubrick


On reste quand même dans le Marxisme. frank_PDT_10

Mais c'est exactement ça ! C'est ce qui du reste, en fait sa particularité. Sinon la recherche de l'identité de Spartacus tombe tout de même un peu à plat : y a qu'à mettre une capture de l'homme blond au chignon, on a tôt fait de comprendre, ce, dès les premiers plans...
Cependant, même si selon moi le film pâti d'un manque de scènes vraiment spectaculaires, excessives ou sadiques, c'est bien mené et c'est évident que derrière la caméra ne se tient pas un manchot. Y a qu'à regarder certains cadres et gros plans en intérieurs et les profondeurs de champs qui vont avec, pour voir que Corbucci, dès 1963, maîtrisait parfaitement la technique.
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