Throma Super héros Toxic


Inscrit le: 25 Nov 2004 Messages: 3335 Localisation: Masse à chaussettes
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Posté le: Mer Juin 11, 2008 8:13 pm Sujet du message: [M] [Critique] Mermaids of Tiburon |
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Mermaids of Tiburon - 1962/64/87
Titre alternatif : Aqua sex
Genre : Aventures/Fantastique/Erotique
Origine : USA
Un film de John Lamb
Avec George Rowe, Diane Webber, Timothy Carey, Gaby Martone, Jean Carroll, Judy Edwards, Jose Gonzales-Gonzales...
Accroche : 20 000 queues sous les mers
Un biologiste spécialiste des milieux maritimes se rend sur la Côte Mexicaine pour y effectuer des recherches d’ordre scientifique mais aussi historique. Il convoite en effet un trésor sensé dormir sous la toute petite île de Tiburon. A sa grande surprise, il découvrira que les eaux la bordant sont peuplées d’humanoïdes : les légendaires sirènes.
Les mauvaises langues vous le diraient : dans « Mermaids of Tiburon », rien ne se passe, ou presque. On y nage et on y nage toujours plus, sirènes comme explorateurs, pendant que le talent de John Lamb lui, surnage. Réalisateur spécialisé dans les tournages sous-marins, il va sans dire qu’il est ici dans son bain. Se déroulant à 80% sous l’eau, le film confère très vite au documentaire crustaçoïde façon National Geographic, Lamb privilégiant avant tout la photographie pédago/aquatique de la faune et de la flore de cet archipel sud-américain paradisiaque, lieu de l’action. Les algues, les phoques, les murènes, le plancton. C’est beau. Plus beau même qu’un économiseur d’écran Windows 98 conçu par le rejeton de Tabarly. Et tant pis si le postulat initial à base de femmes à la queue sentant définitivement le saumon pas frais et de trésor englouti passe après. Pour ne point trop décontenancer le spectateur qui à force, a l’impression de déranger, une sous-intrigue se greffe en parallèle, introduisant le personnage d’un gangster à la recherche lui aussi de fortune enfouie sous les flots et qui à trop faire le crawl, se heurtera au courageux Docteur Sam. Jugeant probablement son bébé encore trop peu étiolé en matière de distraction, Lamb a alors une idée de génie : deux années plus tard, retour à la salle de montage. Flairant le tsunami sexploitationnel qui se prépare, ayant jusque là à peine entamé les côtes américaines, le cinéaste brode des séquences additionnelles dans lesquelles ses sirènes sont remerciées au profit de nouvelles créatures moins fabuleuses. Quoique… Ces dernières ont troqué leur amas d’écailles contre deux ravissantes gambettes et leur soutif en coquillage contre…rien du tout. Dans cette nouvelle mouture plus coquine baptisée « Aqua sex », Lamb en délaisserait presque ses calamars et ses poulpes, s’attardant plus volontiers sur ces drôles de plongeuses à l’anatomie irréprochable, emmenées par la pulpeuse Gaby Martone. Quand même, quelle émotion de voir ses doudounes qu’elle à fort généreuses flotter puis ballotter de gauche à droite, de haut en bas, au gré du courant marin. Pas étonnant que Russ Meyer ait sollicité sa plastique bondissante dans son « Heavenly Bodies ». En définitive, quelle version du film conseiller ? J’aurais tendance à opter pour la seconde qui, même si elle dénature le produit original bénéficie d’un plus indéniable. Mais si, je suis certain que vous voyez de quoi je parle. Le montage soft n’étant pas à négliger pour autant recèle quant à lui un tout petit film d’aventures charmant et relaxant, à la dimension fantastique plus prononcée. De plus, le mythe de la sirène ayant été peu abordé au cinéma, voilà une raison supplémentaire pour se mettre en quête de cette bande.
Anecdotes :
- Le montage fut tripatouillé une seconde et dernière fois en 1987, incluant cette fois la nudité partielle de l’actrice Diane Webber, campant la reine des sirènes.
- « Mermaids of Tiburon » a été exploité dans les salles françaises à partir du 17 août 1966 dans sa version « nudie » et sous le même titre : « Aqua sex »
- Le film est disponible depuis Février 2008 en Z1 dans la collection « Psychotronica », en double-programme avec « Yambao, cry of the bewitched », film mexicain de sorcellerie signé Alfonso Crevenna et connu en France sous le titre de « Yambao, la fille de Satan ». Concernant « Mermaids of Tiburon » la galette comprend les deux montages du film.
 _________________ http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma
Dernière édition par Throma le Sam Juin 14, 2008 12:24 pm; édité 1 fois |
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flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Jeu Juin 12, 2008 7:09 am Sujet du message: |
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L'affiche est superbe, et mention spéciale aux slips en moumoute. :happy:
C'est vrai que les films de sirènes sont rares (on peut citer éventuellement Loreley's Grasp d'Assorio, avec une Helga Line en très méchante sirène).
Après, quoi de plus normal que les érotomanes se plongent dans un milieu aqueux. |
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