[Cinerotica] mensuel sur l'érotisme et le porn

[tubbytoast]

J'allais le dire
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[tubbytoast]

http://fr.youtube.com/watch?v=fcsBK3gWL2w
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[princesse.rosebonbon]

[tubbytoast]

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rendez_vous/fiche.php?diffusion_id=68107
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[xawa]

L'avatar télé du nouvel obs fait l'éloge du mag, je vous lirai ça plus tard. Faudra ouvrir grand les oreilles




M'étonne que tubby ne l'ait pas encore posté

[tubbytoast]

Le n°3 est sorti : période 1960/73.
Un publi reportage sur Pallardy et son chat éditeur de dévédés
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[flint]

La couv' :



Ce n°3, contrairement aux deux numéros précédents, est vendu sous film plastique.

[flint]

Le numéro 4 est disponible depuis hier :



Ce numéro traite d'une période charnière, 1974/75, avec la mort de Pompidou, et l'élection de Giscard D'Estaing, qui promet la fin de la censure. Ce qu'il fera... l'espace de quelques mois, jusqu'à la fin de l'année 75.
On retrouve au sein de ces 32 pages Claudine Beccarie, Benazeraf, Lucien Hustaix, Sylvia Bourdon, Jess Franco, Lina Romay, Pamela Stanford. Sans oublier un article sur le phénomène des scènes additionnelles, du "caviardage" de films à l'origine non pornographiques, dont on peut regretter qu'il soit aussi court (mais un tel sujet mériterait un ouvrage entier). Et puis des anecdotes, toujours des anecdotes, et le dictionnaire (indispensable).

[igorfx]

Il y a aussi un p'tit jeune qui lance son numéro 1 ce mois-ci

[Valor]

[flint]

En fait, pour ceux qui l'ignorent, Cinérotica s'est malheureusement arrêté au numéro 4, à cause de ventes insuffisantes.
C'est bien regrettable, surtout au regard du travail fourni par Christophe Bier et son équipe.

[mallox]

[The Hard]

Oh non, c'est pas vrai...

Je suis déçu et m'en vais me coucher puisque c'est comme ça.

Mince.

(Je vais souscrire moi aussi)

[fairfax]

Eh, oui c'est la fin... Mais la parution ne s'arrête pas faute de lecteurs, contrairement on ce qu'on pourrait penser. Ceux-là étaient dans les 3400 en mensuel. Peut-être y en aurait-il eu plus su les kiosquiers n'avaient pas été embêtés par les bien pensants, quand les seconds ne sont pas les mêmes que les premiers.
Non ce qui a achevé l'entreprise c'est le faible nombre d'abonnés (dans les 300) qui ne donnait pas la visibilité nécessaire à l'équipe en place en terme de ventes assurées. Et moi comme un con, je m'étais abonné justement...

Quant aux souscriptions pour le dico (excellente initiative), sans un nombre suffisant, l'ouvrage ne sortira pas.
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"Il ne reste à pécu qu'un mini pécule et un maxi P.Q"

[tubbytoast]

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs,

La belle poitrine de Joëlle Cœur et la lippe de Valéry Giscard d’Estaing, symbolisant la France porno de 1974, constitueront malheureusement la couverture du dernier Cinérotica. Le n°4 de janvier 2009 que, je l’espère, vous avez reçu. Cette aventure ambitieuse s’arrête donc malgré le soutien important que vous nous avez apporté, sur internet, dans la presse, à la radio et à la télévision. Seulement, les ventes n’ont pas été à la hauteur de nos espérances et sont insuffisantes pour permettre à l’éditeur d’en poursuivre la publication. Il n’est pas en mesure de prendre le risque de continuer encore sur plusieurs numéros.

C’est la raison principale, économique. Toutefois, j’ajouterai d’autres facteurs qui n’ont fait qu’aggraver la situation. Il semble en effet aujourd’hui de plus en plus difficile d’éditer des revues traitant de pornographie. Nous traversons une période de grand retour à l’ordre moral. A coups d’intimidation auprès des kiosquiers, en brandissant l’article 227-24 du code pénal , le nouveau puritanisme entend purger les kiosques et les maisons de la presse de tout ce qui serait susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. Aussi, beaucoup de points de vente n’ont même pas exposé les exemplaires de Cinérotica, les laissant dormir en réserve ! Des marchands refusant la presse porno classique et assimilant Cinerotica à celle-ci ont refusé son exposition dans le rayon cinéma. Dès le n°1, affichant une très soft Viviane Romance dans La Maison du Maltais, notre magazine a été perçu par de nombreux kiosquiers comme odieusement pornographique. A écouter certains d’entre eux, il aurait même fallu changer le titre, beaucoup trop… provocateur !

Sans aucun DVD pour accompagner Cinérotica et vu les conditions ci-dessus, le pari était vraiment très risqué sous la forme d’un magazine vendu en kiosque et se heurtant à l’incompréhension et le blocage de certains vendeurs. L’éditeur a l’intention de continuer d’alimenter le site internet de Cinérotica. Pour ma part, je me suis décidé à éditer moi-même ou à faire éditer sous la forme d’un livre le Dictionnaire des longs métrages érotiques en pornographiques français en 16 et 35 mm pour fin 2009/début 2010. Avec les fascicules inclus dans Cinérotica, vous avez pu mesurer déjà tout l’intérêt du travail rédactionnel du Dictionnaire. Je puis vous assurer que ce travail sera poursuivi cette année jusqu’au fameux Zob, zob, zob, dernier titre d’un inventaire de plus de 1700 films. Je précise que cette fois-ci le dictionnaire sera abondamment illustré et relié. Certains sont peut-être surpris par mon intention d’auto-édition. En fait, ce « monstre » effraie beaucoup d’éditeurs ! Par son coût (800 à 1000 pages, droits d’auteur d’un nombre considérable de piges). Par son contenu, peut-être aussi… Mais je reste ouvert à toute rencontre et si vous pensez connaître personnellement l’éditeur providentiel, n’hésitez pas à m’en faire part, car je suis prêt à discuter jusqu’en mars. A partir d’avril, je prends mes décisions et entame avec mon équipe de rédacteurs l’achèvement du monstre. Et si l’aventure doit être indépendante, ce n’est plus l’éditeur mais les acheteurs-souscripteurs que je chercherai. En plus d’être un monstre, le Dictionnaire pourrait aussi devenir une aventure éditoriale libre et hors des circuits classiques d’édition.

Dans les deux cas, édition classique ou autoédition, mais plus encore dans le deuxième cas, je sais déjà que je pourrai de nouveau compter sur votre soutien pour promouvoir ce travail.

Je vous remercie encore de tout l’intérêt que vous avez manifesté pour notre magazine et de l’enthousiasme que la plupart d’entre vous a témoigné pour notre entreprise. Nous allons continuer.



Christophe Bier
Rédacteur en chef de Cinérotica
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