[M] [Critique] John Dies at the End
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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Fév 24, 2013 1:31 pm    Sujet du message: [M] [Critique] John Dies at the End Répondre en citant



John Dies at the End

Etats-Unis – 2012

Genre : Horreur, Comédie, Mondes parallèles

Réalisation : Don Coscarelli

Interprétation : Chase Williamson, Rob Mayes, Paul Giamatti, Clancy Brown, Glynn Turman, Doug Jones, Daniel Roebuck, Fabianne Therese, Allison Weissman, Jimmy Wong, Jonny Weston...



Que les amateurs de cuisine chinoise se méfient si un jeune rasta aux pouvoirs médiumniques leur propose de la sauce soja : c’est d’une drogue dont il parle, une drogue étrange et... vivante. Une drogue aux pouvoirs surpuissants capable d’ouvrir des portes sur des mondes parallèles et de libérer des créatures innommables, de défier le temps et d’acquérir des dons de télépathie et de voyance, de rencontrer l’horreur mais aussi de téléphoner avec un hot-dog...
De téléphoner avec un hot-dog ?
Oui, tout à fait, et c’est là qu’on voit à quel point la soy sauce que se sont injectés les deux héros du film, losers patentés et glandeurs invétérés, diffère des autres produits hallucinogènes sur le marché. Et l’on se dit que l’auteur du livre John Dies at the End, c’est-à-dire David Wong (pseudonyme de Jason Pargin), et celui de son adaptation filmée, à savoir Don Coscarelli, ont dû y goûter aussi pour plonger dans de tels délires et délices défiant toute vraisemblance.



David Wong, donc, est un jeune désœuvré capable de traîner sur son canapé jusqu’à pas d’heure mais qu’on découvre en train de décapiter un type dans la neige avec une hache bon marché. Type qui reviendra ensuite après avoir recousu sa tête pour embêter le pauvre Dave et goûter à nouveau de sa hachette. Mais Dave a aussi envie de raconter son histoire et c’est pour cela qu’il reçoit dans un restaurant chinois un journaliste dubitatif, Arnie Blondestone, qui se laisse peu à peu convaincre de la véracité de ses dires, tout comme le spectateur, à coups de flashbacks, d’ellipses et autres bouffées délirantes.
Un monstre à base de viande congelée, des trucs dentés et agressifs, un Docteur Marconi qui « voit la vérité » (en français à l’image), une petite fille à l’œil crevé, une moustache volante, un curé sataniste, des types masqués au service d’une créature géante et gourmande, des explosions de crânes, un chien fidèle, une femme à la main amputée, une drogue-mouche, des êtres invisibles, un supermarché fantôme, tout participe à une plongée hallucinatoire dans le monde de Dave, paumé au cerveau camé. A moins que tout ceci ne soit vrai ?



Beaucoup d’humour dans ce film de Coscarelli (auteur, faut-il le rappeler, des excellents Phantasm, Kenny and Co, Bubba Ho-Tep et du sympathique Dar l’invincible), dès les premières minutes d’ailleurs, où les propos de Dave en voix-off, viennent contrecarrer la violence de ses actes (pour rappel : une décapitation à la hache). On nage constamment dans une réalité faussée par les effets des drogues, une réalité qui est celle de Dave, puisque c’est lui qui la raconte et qui la vit, et donc une marche funambulesque sur un fil invisible séparant notre monde du sien, ou plutôt des siens.



Dave vit ses aventures avec son ami John, qui meurt à la fin d’après le titre du film, mais en fait non, puisqu’il meurt bien avant, sauf qu’il n’est pas mort et qu’il est même capable de téléphoner à Dave depuis chez lui alors qu’il est pourtant assis sur la banquette d’en face au restau chinois, tout en se faisant pourchasser par une araignée ( ?) agressive et géante et d’appeler à l’aide sans oublier de se passer à lui-même le bonjour par le truchement de Dave... Si c’est un peu confus, c’est normal, ce qu’on voit à l’écran est en permanence parasité par des échos irrationnels venus d’ailleurs ou des apparitions soudaines et parfois maléfiques. Amateurs de linéarité, passez votre chemin.
Free your mind and your ass will follow, chantait Funkadelic : ici, la libération des esprits par la drogue envoie tout cul par-dessus tête et, tandis que des petites lumières rouges se mettent à clignoter dans votre cerveau (serais-je en train de devenir fou ?), John et Dave poursuivent leur périple dans un monde qui leur est propre.



Très bonne surprise, donc, que ce John Dies at the End, dont l’enchevêtrement de séquences incongrues et souvent absurdes fonctionne parfaitement bien, huilé à la sauce soja et bénéficiant d’un casting sur mesure. Si les deux héros sont parfois un peu lisses et pâlots, ils le doivent aussi à leur abus de substances illicites et à leur incompréhension devant certaines visions. Les seconds rôles, en revanche, sont tous formidables, de l’excellent Paul Giamatti (Sideways, American Splendor, et beaucoup d’autres) dans le rôle du journaliste découvrant peu à peu l’inimaginable, au non moins bon Clancy Brown (l’inoubliable Kurgan d’Highlander) interprétant un gourou-voyant adepte des shows et des pubs télés mais aux pouvoirs vraiment surnaturels, en passant par Daniel Roebuck (Halloween 2, entre autres) leader d’une secte masquée aux services de... Korrock ( !), Doug Jones (Hellboy mais aussi Gainsbourg, vie héroïque) en messager d’un monde parallèle ou Glynn Turman (Gremlins, Super 8) en flic rédempteur décidé à refermer les portes de l’enfer.



De l’horreur avec même quelques scènes bien sanglantes, des visions, apparitions, intrusions de démons et autres créatures infernales, beaucoup d’humour distillé savamment tout au long du métrage, ce John Dies at the End est une réussite de plus pour Coscarelli, décidément adepte d’un cinéma sortant du lot et n’ayant pas peur de pousser son sujet jusque dans ses ultimes retranchements. A voir, donc, et sans faire usage de psychotropes, bien inutiles au vu de ce qui se déroule à l’écran.
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flint
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MessagePosté le: Dim Fév 24, 2013 6:28 pm    Sujet du message: Re: [C] [Critique] John Dies at the End Répondre en citant

Typiquement le genre de film que j'ai envie de regarder, et puis je suis également un grand fan de Don Coscarelli (même son épisode de "Masters of Horror" est un des meilleurs du lot).
Coscarelli fait partie des "vieux de la vieille" à rester égal à lui-même, surprenant mais toujours bon. Il vieillit bien, et j'espère de tout coeur qu'il mettra en chantier la suite de "Bubba Ho-Tep".


Bigbonn a écrit:

Un monstre à base de viande congelée, des trucs dentés et agressifs, un Docteur Marconi qui « voit la vérité » (en français à l’image), une petite fille à l’œil crevé, une moustache volante, un curé sataniste, des types masqués au service d’une créature géante et gourmande, des explosions de crânes, un chien fidèle, une femme à la main amputée, une drogue-mouche, des êtres invisibles, un supermarché fantôme


Et un raton laveur ?
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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Fév 24, 2013 8:44 pm    Sujet du message: Re: [C] [Critique] John Dies at the End Répondre en citant

flint a écrit:
Typiquement le genre de film que j'ai envie de regarder, et puis je suis également un grand fan de Don Coscarelli (même son épisode de "Masters of Horror" est un des meilleurs du lot).
Coscarelli fait partie des "vieux de la vieille" à rester égal à lui-même, surprenant mais toujours bon. Il vieillit bien, et j'espère de tout coeur qu'il mettra en chantier la suite de "Bubba Ho-Tep".


Bigbonn a écrit:

Un monstre à base de viande congelée, des trucs dentés et agressifs, un Docteur Marconi qui « voit la vérité » (en français à l’image), une petite fille à l’œil crevé, une moustache volante, un curé sataniste, des types masqués au service d’une créature géante et gourmande, des explosions de crânes, un chien fidèle, une femme à la main amputée, une drogue-mouche, des êtres invisibles, un supermarché fantôme


Et un raton laveur ?


Hélas non, la poésie Coscarellienne n'étant pas tout à fait la même que celle de Prévert. Mais ça aurait pu ! frank_PDT_10
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mallox
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MessagePosté le: Mar Fév 26, 2013 8:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
A voir, donc, et sans faire usage de psychotropes, bien inutiles au vu de ce qui se déroule à l’écran.


Ok, je vois que t'as donc tenté deux visions différentes, l'une avec, l'autre sans ! ico_mrgreen

Bé sinon pas grand chose à rajouter si ce n'est que de manière accessoire le film m'a fait penser à un croisement (réussi) entre Gregg Araki et Cronenberg, tout en restant un vrai film de Coscarelli, avec un univers n'ayant pas peur des illogismes et des contradictions, sans parler bien sûr de non-sens et d'absurde. Un petit régal.

Toujours pas de date de sortie ciné ? Toujours pas de sortie dvd ? (un comble qu'un tel film ne sorte pas dans les salles tandis que son "pendant pseudo indépendant et 'littéreusement' estudiantin", "Elle s'appelle Ruby" est quant à lui sorti. idem pour un "Upside Down" et sa romance vue 1000 fois mais transposée par la magie d'une seule et unique idée : créer deux mondes, dont un à l'endroit, un à l'envers.

Autant dire que la fantaisie de ces films fait pâle figure à côté de celui-ci !

Il m'a aussi fait parfois penser à un autre sacrifié : "The Fall" de Tarsem Singh, taxé de Nanar par un Dahu-Dahan plus con et plus show-biz que jamais.

Merci encore le Big !
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Valor
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MessagePosté le: Mar Fév 26, 2013 9:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:
Il m'a aussi fait parfois penser à un autre sacrifié : "The Fall" de Tarsem Singh, taxé de Bernard Tapie par un Dahu-Dahan plus con et plus show-biz que jamais.

Quel con ce Dahan ! The Fall est un superbe film, très émouvant... (Il se serait pas fait pomper par "The Artist" d'ailleurs ?) suspect
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mallox
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MessagePosté le: Mar Fév 26, 2013 9:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voir ICI

(désolé pour le léger h.s.)

"On va chercher un obscur réalisateur de pub qui n'avaient fait que des bouses jusqu'ici".

Le reste est au même niveau. Zéro ! Une honte de journalisme, qui en plus parle de racolage avec 500 applaudissements toutes les 35 secondes, venant de gens qui sans doute ne savent même pas de quoi il parle...
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flint
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MessagePosté le: Mar Fév 26, 2013 11:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que c'est affligeant. La télé-poubelle a encore de belles heures devant elle.
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Throma
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MessagePosté le: Ven Mar 01, 2013 4:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vu et je crois que j'ai aimé.

Parce que c'est tout de même pas bien facile de se forger un avis définitif face à un machin supra-organique de cette trempe.

Mais après tout, ça s'inscrit dans la continuité logique du travail de Coscarelli.
On pense beaucoup à Phantasm via pas mal d'éléments (univers parallèle similaire avec sa contrée de sable rouge, insectes mutants, l'apparition d'Angus Scrimm) mais du Phantasm défoncé aux stéroïdes.

Je craignais d'ailleurs l'overdose de débilité façon "Détention" de J. Kahn mais dieu merci ça n'est pas le cas.
La démarche de Coscarelli apparait comme bien plus sincère et franchement bien moins hérmétique.

Il y a de très bonnes choses dedans, de bonnes idées, voire de bons gags (le téléphone-hot-dog, la main fantôme, la quéquette-poignée de porte).
D'autres beaucoup plus discutables dont une dernière partie noyée sous les effets numériques hideux.

Mais au-delà de tout, ce qui fait rudement plaisir là-dedans, c'est de retrouver un auteur fidèle à lui-même qui n'a rien perdu de sa splendeur créative en presque 40 ans de carrière.
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Stegg
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MessagePosté le: Ven Mar 01, 2013 4:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mallox a écrit:


"On va chercher un obscur réalisateur de pub qui n'avaient fait que des bouses jusqu'ici".


Surtout que Tarsem n'avait fait qu'un film avant "The Fall" si je ne me trompe pas. ("The Cell" que j'avais bien aimé)


Enfin, moi aussi, je suis pas rentré dans "The Fall" et je me suis ennuyé. Ceci dit, quand on sait qu'il a été tourné aux quatre coin du monde et en décor naturel, ça laisse rêveur.

Et sinon, pour revenir dans le sujet, je serais très curieux de le découvrir ce "John Dies at the End"
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Mar 01, 2013 9:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Throma a écrit:
Il y a de très bonnes choses dedans, de bonnes idées, voire de bons gags. D'autres beaucoup plus discutables dont une dernière partie noyée sous les effets numériques hideux.

Oui, j'ai volontairement omis de parler des effets spéciaux parce que si certains sont effectivement assez hideux (les effets numériques trop visiblement numériques), l'essentiel n'était pas là et ça ne m'a pas gêné dans la vision du film.

Citation:
Mais au-delà de tout, ce qui fait rudement plaisir là-dedans, c'est de retrouver un auteur fidèle à lui-même qui n'a rien perdu de sa splendeur créative en presque 40 ans de carrière.

C'est vrai que ça fait plaisir, d'autant que tout en étant très différent de son dernier long Bubba Ho-Tep (parfois même radicalement si l'on pense à la lenteur de certaines séquences en déambulateur de ce dernier et à certaines beaucoup plus speed ici), il conserve énormément de personnalité et d'humour, ce qui n'est pas forcément la caractéristique première du genre ou les histoires sont quand même très souvent galvaudées et l'humour inexistant ou totalement lourdingue.

Sais pas ce que vaut le livre dont c'est tiré, en revanche.
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sigtuna
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MessagePosté le: Mar Mar 05, 2013 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon pour l'avoir vu en double programme avec "Bubba hot tep", j'ai été légèrement déçu, disons que ça commence fort et ça s’étiole par la suite, à l'inverse de "Bubba hot tep" et de la bitte d'Elvis. :ele:
Pour le reste entièrement d'accord avec la critique du Big, les jeunes acteurs sont un peu terne, les effets spéciaux un peu laids, mais ça reste nettement plus drôle et original que tous ce que j'ai pu voir de récent dans le genre.
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Camif
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MessagePosté le: Dim Mai 19, 2013 1:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

un vrai régal en ce qui me concerne. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas pris un pied pareil en faisant l'amour , pardon en regardant un film récent. Humour noir, mélange de fantastique, de sf et d'horreur, dialogue non incongrue ( ou plutôt si mais à bon escient), non-envie d'aller me griller un clope au bout de 20 minutes.
L'avenir du présent est donc aux "vieux" réalisateurs.

Mallox : on est quand même loin de l'univers de Greg Araki ( mais bon, pourquoi pas )


Et oui the fall est un film magnifique ( Dahan est un âne, suffit de voir son film... )
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"Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox
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mallox
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MessagePosté le: Dim Mai 19, 2013 6:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Camif a écrit:
est quand même loin de l'univers de Greg Araki ( mais bon, pourquoi pas )


Je pensais à sa période "The Doom Generation" et "Nowhere", assez déjantés eux aussi, et dont les hallus et leur représentation psychédélique à l'écran avaient un côté non-sensique pas si éloigné. Mais bon, sûr que ça ne sert pas le même propos.

Sûr que Dahan sniffe aussi. Un proche d'un ami de John McTiernan me l'a dit.
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MessagePosté le: Jeu Aoû 14, 2014 5:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Plutôt déçu pour ma part, peut-être j'attendais trop de ce dernier Coscarelli. Rien à dire sur la démarche de l'auteur, mais j'ai eu du mal à rentrer dans le délire. Enfin, disons que j'y suis parvenu par intermittences. Des bonnes séquences, toutes citées précédemment (le hot-dog téléphone, la moustache volante, la bite poignée de porte, le monstre conglomérat de viande surgelée...), mais j'ai pas mal décroché sur d'autres plans.
Manque à mon sens le côté attachant et approfondi qu'avaient Bruce Campbell et Ossie Davis dans "Bubba Ho-tep". Le duo de "John Dies at the End" reste en deçà des attentes espérées, et plombe un peu un film bourré de bonnes idées.
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Lun Juil 04, 2016 9:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

à peu près exactement comme mon voisin du dessus.
je me suis vite fait vite cueillir par l'originalité du délire, il y a régulièrement de bonnes scènes, mais voilà, arrivé à un moment du film, j'ai commencé à perdre espoir qu'il aille vraiment quelque part, que les personnages deviennent attachants,... du coup j'ai attendu poliment la fin qui ne propose d'ailleurs aucune véritable chute.

ceci dit Phantasm m'avait fait un peu le même effet.
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