flint Super héros Toxic


Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Mer Nov 26, 2008 12:23 pm Sujet du message: Week-end sauvage/Death weekend |
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Death weekend – 1976
(The house by the lake)
Origine : Canada
Genre : thriller/rape and revenge
Réalisé par William Fruet
Avec Brenda Vaccaro, Don Stroud, Chuck Shamata
Autre titre : Fin de semaine infernale/Week-end sauvage
Harry est un chirurgien dentiste riche et célibataire. C’est un frimeur, un dragueur, qui aime tout ce qui représente un signe extérieur de richesse. Il vient d’inviter une fille, Diane, à passer le week-end dans son immense villa située à la campagne. Diane, qui est mannequin, a accepté l’invitation, pensant que voir des nouvelles têtes lui changera les idées, et puis, si Harry se trouvait être un type sympa, pourquoi ne pas sortir avec lui.
En chemin, alors que Diane, passionnée de mécanique, a pris le volant de la splendide Corvette noire du dentiste, le couple est importuné par une bande de quatre voyous cheminant eux aussi dans une voiture de sport. S’ensuit une poursuite au cours de laquelle les petites frappes, emmenées par leur leader, Lep, finissent dans le décor. Fou de rage, à la fois admiratif et vexé de s’être fait avoir par une femme, Lep tient à tout prix à retrouver le couple et à lui rendre la vie infernale.
Produit par Ivan Reitman, et réalisé par un William Fruet alors au début de sa carrière, « Death weekend » est un film démarrant comme un thriller et s’achevant en rape and revenge bien sanglant. En cela, la première partie de « Death weekend » évoque parfois « La Dernière maison sur la gauche » ou encore « Open season », notamment lorsque les voyous investissent la maison et se livrent à toutes sortes d’exactions. Si les deux références en question furent réalisées quelques années auparavant, « Death weekend » anticipe par contre « Day of the Woman/I spit on your grave », avec cette seconde partie assez remarquable où Brenda Vaccaro (« Capricorn One ») se transforme en justicière, même si elle y est plutôt contrainte étant donnée qu’elle tente tout bonnement de sauver sa peau, dans une campagne automnale magnifique devenue un terrain hostile, mais qu’elle saura exploiter à son avantage.
Celui qui crève l’écran dans ce thriller, c’est Don Stroud, qui incarne le chef de la bande. Cet acteur a écumé les films d’action au début de sa carrière, et a marqué les esprits par son facies inquiétant. Dans « Death weekend », il est tout simplement époustouflant.
C’est un film à redécouvrir, et qui mériterait de sortir en DVD. Dans une ambiance où la haine et la violence ne laissent aucun répit, on retiendra ces quelques secondes où Brenda Vaccaro, sur le point d’être violée par Don Stroud dans une cabane, arrête de se débattre et plonge son regard au fond de celui de son agresseur. Un trouble s’installe alors de façon éphémère entre la victime et son bourreau, et qui se transmet chez le spectateur. Oui, il y a dans ce court moment de répit une intensité émotionnelle tout à fait remarquable. Super bien vu de la part de Fruet, de même que l’idée d’avoir fait de la victime masculine (le dentiste) une personne aussi antipathique que ses persécuteurs.
En vidéo, le film était sorti chez Hollywood (et plus tard chez Initial avec une jaquette très moche). |
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Krapulax 3 % irradié

Inscrit le: 18 Mar 2015 Messages: 42 Localisation: Besançon 25666
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Posté le: Mer Mar 18, 2015 3:07 pm Sujet du message: |
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chouette revue
un de mes films préférés, j'avais acheté la VHS par hasard et elle a fini par tourner dans les magnétoscopes de plein de potes
une belle bande de méchants ahah, mais la fin est super
en fait le "meneur" c'est l'assistant du prêtre dans Amityville aussi
c'est cool le passage ou l'autre débile fracasse les toilettes à la masse |
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